International
Enquête pour "homicide" après la mort de 39 migrants
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En tenant compte d'une vidéo accusatrice, les autorités mexicaines ont annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête pour "homicide" après la mort de 39 migrants dans l'incendie d'un centre de détention. Celui-ci se situe à Ciudad Juarez à la frontière des Etats-Unis.
"Aucun des fonctionnaires ni aucun des policiers de sécurité privée n'ont réalisé la moindre action pour ouvrir la porte aux migrants qui se trouvaient à l'intérieur (NDLR: d'une cellule) alors qu'il y avait le feu", a déclaré la procureure spécialisée en matière de droits humains Sara Irene Herrerías Guerra lors d'une conférence de presse.
Huit responsables présumés ont été identifiés, a indiqué pour sa part la secrétaire (ministre) de Sécurité, Rosa Icela Rodriguez, lors de cette conférence de presse moins de 48 heures après les faits. Les responsables présumés - trois agents de l'Institut national de migration (INM) et cinq agents d'une entreprise de sécurité - "sont déjà en train d'être entendus" par le parquet, a repris la procureure. Quatre mandats d'arrêt devaient être demandés aux juges mercredi.
"Le délit pour lequel le dossier (d'enquête) a été ouvert est le délit d'homicide", a-t-elle précisé, mentionnant également le délit de "blessure" et "dommage à la propriété d'autrui". Des poursuites pour d'autres délits comme "abus d'autorité" ou "mauvais traitement" sont envisagées, selon elle.
Réactions scandalisées
La procureure a confirmé l'authenticité d'une vidéo de 32 secondes diffusée par plusieurs médias dont l'AFP: "Cette vidéo fait partie du dossier d'enquête", a-t-elle dit. Ces images de vidéosurveillance montrent le début de l'incendie dans la nuit de lundi à mardi. Derrière les barreaux, dans la fumée, un homme donne des coups de pied contre une porte fermée tandis qu'un autre semble déposer un matelas par terre.
Au premier plan, trois agents se retirent en tournant le dos aux personnes enfermées derrière les barreaux, sans leur prêter assistance. Cette vidéo avait provoqué des réactions scandalisées de la société civile.
"Comment est-il possible que les autorités mexicaines aient laissé des êtres humains enfermés sans possibilité d'échapper à l'incendie?", s'est interrogé Erika Guevara Rosas, la directrice d'Amnesty International pour les Amériques, dans un communiqué. "Gouvernement, assume tes responsabilités", pouvait-on lire sur une banderole tendue par une manifestante lors d'un rassemblement mercredi à Mexico.
Bilan revu à la hausse
Lors de la conférence de presse, la secrétaire de Sécurité a revu le bilan à la hausse de 38 à 39 décès. Elle a également fait état de 27 blessés, dont six dans un état "extrêmement grave", dix dans un état grave, et neuf dans une situation "délicate".
Les autorités n'ont toujours pas donné le détail de la nationalité des victimes, mentionnant leur pays d'origine, principalement d'Amérique centrale (Guatemala, El Salvador, Honduras) et Venezuela. Le Guatemala a affirmé dès mardi que 28 de ses ressortissants étaient morts. Le Salvador a parlé de quatre blessés graves, en demandant que les responsables de la tragédie soient traduits en justice.
Les autorités ont confirmé que l'incendie avait été provoqué par des migrants pour protester contre leur possible expulsion. Plusieurs d'entre eux avaient été arrêtés dans les rues de Ciudad Juarez, où ils mendiaient ou lavaient des pare-brises aux carrefour pour tenter de survivre.
Pas d'impunité
Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador avait promis qu'il n'y aurait pas d'"impunité" en demandant que "l'on punisse conformément à la loi ceux qui ont provoqué cette douloureuse tragédie". Le drame a fait réagir au-delà des frontières du Mexique. "Nous prions pour les migrants qui sont morts hier dans le tragique incendie à Ciudad Juarez", a déclaré le pape François.
Les Nations unies ont plaidé pour des voies de migration plus "sûres" vers les Etats-Unis et l'ambassadeur américain au Mexique a insisté pour "réparer un système migratoire cassé" avec ses partenaires de la région. Ciudad Juarez, voisine d'El Paso (Texas), est l'une des villes frontalières d'où de nombreux migrants sans papiers cherchent à gagner les Etats-Unis pour demander l'asile après un long périple.
Mercredi, des dizaines d'entre eux ont encore tenté de franchir la frontière entre les deux pays, a constaté sur place un journaliste de l'AFP. Quelque 200'000 personnes tentent chaque mois de traverser la frontière entre le Mexique et son voisin du nord. Les migrants affirment vouloir échapper à la pauvreté ou à la violence dans leurs pays d'origine. Depuis 2014, environ 7661 migrants sont morts ou ont disparu sur la route vers le territoire américain, d'après l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Italien Antonio Filosa nommé directeur général de Stellantis
Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mercredi la nomination de l'Italien Antonio Filosa au poste de directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, évincé en décembre.
Antonio Filosa, qui était jusqu'à présent directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud pour Stellantis, avait été nommé également début février à la tête d'une nouvelle direction mondiale de la qualité.
Stellantis "annonce que son conseil d'administration a élu à l'unanimité Antonio Filosa en tant CEO, à l'issue d'un processus de recherche approfondi de candidats internes et externes, mené par un comité spécial du conseil d'administration dirigé par son président exécutif, John Elkann", indique le constructeur dans un communiqué publié mercredi matin.
Le groupe "tiendra une assemblée générale extraordinaire, qui sera convoquée dans les prochains jours, afin d'élire Antonio Filosa au conseil d'administration en tant qu'administrateur exécutif de la société", précise l'entreprise. "Entre-temps, afin de lui donner les pleins pouvoirs et d'assurer une transition efficace, le conseil d'administration lui a accordé les pouvoirs de CEO, à compter du 23 juin".
Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général, vacant depuis la mise à l'écart de Carlos Tavares début décembre 2024.
M. Filosa avait déjà été promu fin 2024 directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud, et directeur de toutes les marques américaines (Chrysler, Dodge, Ram).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Climat: l'UE confiante pour ses objectifs 2030, en attendant 2040
L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.
Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.
"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique", a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.
"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer", a-t-il réclamé.
Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.
Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.
Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite", a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.
L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.
Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée".
Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.
Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.
Virage "pro-business"
Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.
Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.
Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.
Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040, peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.
L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.
Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes, qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.
Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.
Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de M. Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.
Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".
Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.
La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.
"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.
Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'UE en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030
L'Union européenne est en "bonne voie" pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2030, a estimé la Commission mercredi. L'exécutif communautaire s'est exprimé après avoir évalué la plupart des plans énergie-climat des 27.
Si les pays européens mettent en oeuvre les mesures promises, la Commission table sur une baisse de 54% des émissions en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Indiana mène 3-1 face aux Knicks en finale à l'Est
Les Pacers sont à un succès de la deuxième finale NBA de leur histoire. Indiana s'est imposé 130-121 face aux New York Knicks mardi à domicile pour mener 3-1 en finale de la Conférence Est.
Battue 106-100 dans un match 3 où ils avaient pourtant compté jusqu'à 20 points d'avance, la franchise d'Indiananapolis a cette fois-ci su contenir les assauts des Knicks. Les Pacers ont pris une marge de 15 points (111-96 à 9'53 du "buzzer"), qu'ils ont parfaitement su gérer.
Indiana, dont la seule finale NBA remonte à l'an 2000 (défaite en six matches face aux Lakers), a pu compter sur un grand Tyrese Haliburton mardi. L'arrière a signé un triple double historique en cumulant 32 points, 15 passes décisives et 12 rebonds sans commettre la moindre perte de balle. Il a ajouté 4 interceptions.
Sacré en 2019 sous le maillot de Toronto, le Camerounais Pascal Siakam s'est également montré décisif dans cet acte IV en réussissant 30 points (à 3/4 derrière l'arc) et 5 rebonds. Du côté des Knicks, Jalen Brunson a marqué 31 points, Karl-Anthony Towns compilant quant à lui 24 points et 12 rebonds.
Les Pacers viseront la qualification au Madison Square Garden à Manhattan jeudi lors du match 5. Les Knicks devront compter sur l'énergie du "MSG" pour espérer un miracle: seules 13 équipes ont remporté une série après avoir été menées 3-1 dans l'histoire de la NBA, la dernière remontée de la sorte ayant été réussie en 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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