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Un mythe très convoité: cinq choses à savoir sur le Ronde

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Le Néerlandais Mathieu van der Poel s'était imposé l'an dernier pour la deuxième fois au Tour des Flandres. (© KEYSTONE/AP/GEERT VANDEN WIJNGAERT)

Course séculaire, deuxième Monument de l'année, le Tour des Flandres déchaîne les passions, avec encore plus d'un million de personnes attendues le long du parcours dimanche.

De surcroît, il regorge d'enjeux avec trois grands favoris et une flopée de prétendants.

Trois favoris pour un Monument

Ils étaient déjà aux avant-postes à Milan-Sanremo, remporté par Mathieu van der Poel. Ils ont poursuivi la lutte sur le GP E3 où Wout Van Aert a battu Van der Poel et Tadej Pogacar au sprint. Ces trois coureurs seront encore les grands favoris au départ de Bruges dimanche. Difficile de départager le "Big three". L'année dernière, en l'absence de Van Aert covidé, Pogacar avait été le plus fort mais n'avait fini que quatrième, battu au sprint par un Van der Poel rusé et un duo de revenants, Dylan van Baarle et Valentin Madouas. Van Aert est au moins aussi fort que son rival néerlandais au sprint, alors que Pogacar a intérêt à semer les deux costauds s'il veut avoir une chance de l'emporter.

Van der Poel pour l'histoire

Vainqueur en 2020 et 2022, le petit-fils de Raymond Poulidor peut, à seulement 28 ans, devenir le septième coureur de l'histoire à gagner trois fois le "Ronde" après Achiel Buysse, Fiorenzo Magni, Eric Leman, Johan Museeuw, Tom Boonen et Fabian Cancellara. "Serein" après sa victoire à Sanremo, il présente un bilan exceptionnel sur le Tour des Flandres puisqu'il a fini 2e et 4e lors de ses deux autres participations. Pour préparer la course, il est parti en Espagne cette semaine pour quelques longues sorties d'entraînement sous le soleil et un travail foncier qui, espère-t-il, lui servira aussi sur Paris-Roubaix le dimanche suivant. Pogacar va également rouler pour l'histoire. En cas de succès, le Slovène imiterait le Français Louison Bobet et le Belge Eddy Merckx, les deux seuls à avoir remporté à la fois le Tour de France et le "Ronde".

Dix-neufs monts, une même passion

Les organisateurs et les médias flamands attendent à nouveau plus d'un million de spectateurs le long des 273,4 kilomètres du parcours, dont 40.000, soit l'équivalent d'un stade de foot, dans le seul Paterberg, le juge de paix ultime. Né en 1907, le Ronde déclenche tous les ans une passion inégalée. Sa particularité sont ses "bergs", c'est-à-dire des monts souvent étroits, pavés et très raides. Dix-neuf sont au programme cette année. Les plus mythiques sont le Taaienberg, le Koppenberg, avec un passage à 22%, le Vieux Quaremont, long de 2.200 mètres, et le Paterberg, 360 mètres terribles à 13% de moyenne. La répétition des ascensions et l'importance du placement à leur pied rendent la course aussi exigeante que nerveuse.

La Jumbo-Visma pour un carton plein

Comme Jonas Vingegaard sur le Tour de France l'été dernier, Wout Van Aert possède un avantage sur ses principaux concurrents: son équipe Jumbo-Visma qui est devenue, et de loin, la plus dominante du plateau. C'est simple: cette année, les frelons néerlandais ont gagné les cinq classiques pavées disputées jusque-là: Het Nieuswlad (Dylan van Baarle), Kuurne-Bruxelles-Kuurne (Tiesj Benoot), le GP E3 (Wout Van Aert), Gand-Wevelgem (Christophe Laporte) et A travers la Flandre (Christophe Laporte). Reste les deux plus importantes: le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Dimanche, Van Aert pourra compter sur Benoot et Laporte pour l'escorter et essorer la concurrence mais aussi jouer leur propre carte, en fonction des circonstances. Petit bémol: l'absence de Van Baarle, vainqueur du dernier Paris-Roubaix, insuffisamment remis de sa chute sur l'E3.

Plusieurs prétendants

Une flopée d'outsiders espère profiter d'un incident de course ou du marquage du "Big Three" pour créer la surprise. Parmi eux, on retrouve des rouleurs solides comme le Thurgovien Stefan Küng, des sprinters polyvalents comme le Danois Mads Pedersen, des hommes en forme comme l'Américain Nelsen Powless, des voltigeurs comme le Britannique Tom Pidcock et le Slovène Matej Mohoric, et aussi quelques Français. A commencer par Christophe Laporte, éblouissant en ce moment même s'il sera d'abord au service de Van Aert et que les monts risquent d'être un peu trop durs pour son profil. Julian Alaphilippe attend, lui, avec impatience de refaire un coup d'éclat sur une épreuve qu'il adore. Quant à Valentin Madouas, troisième l'an dernier, il rêve de devenir le quatrième Français à remporter le Ronde van Vlaanderen, sa course préférée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie affirme avoir recouru à des missiles hypersoniques

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Selon Volodymyr Zelensky, des frappes russes dans la nuit ont endommagé plus d'une douzaine d'installations civiles en Ukraine et privé des milliers de personnes d'électricité (archives). (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

La Russie a affirmé samedi avoir frappé des installations industrielles et énergétiques ukrainiennes dans la nuit avec des missiles hypersoniques, dans ce qu'elle a qualifié de représailles à des frappes ukrainiennes contre des "cibles civiles" en Russie.

Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir mené une "frappe massive" contre des installations de l'armée et du secteur énergétique en Ukraine, utilisant notamment des missiles hypersoniques Kinjal, en "réponse aux attaques terroristes de l'Ukraine contre des cibles civiles en Russie".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté affirmé que des frappes russes dans la nuit ont endommagé plus d'une douzaine d'installations civiles en Ukraine et privé des milliers de personnes d'électricité dans sept régions.

"Il est important que chacun voie maintenant ce que fait la Russie (...) car il ne s'agit clairement pas de mettre fin à la guerre", a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Il a affirmé que Moscou "visent toujours à détruire notre Etat et à infliger le plus de souffrance à notre peuple".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Val d'Isère: Trois Suisses dans le top 7, Brennsteiner en tête

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Le Nidwaldien Marco Odermatt a terminé 4e de la première manche du géant de Val d'Isère. (© KEYSTONE/AP/Pier Marco Tacca)

Les Suisses Marco Odermatt (4e), Loïc Meillard (5e) et Thomas Tumler (7e) ont terminé dans le top 7 de la première manche du géant de Val d'Isère. L'Autrichien Stefan Brennsteiner a dominé les débats.

Parti avec le dossard 3, Odermatt a eu de la peine à se mettre dans le rythme. Malgré une 2e partie de course concluante, le skieur d'Hergiswil a été trop imprécis sur le haut du parcours pour espérer mieux, concédant 0''46 au leader Brennsteiner.

Le Nidwaldien n'a désormais plus droit à l'erreur en 2e manche (13h00) sur la Face de Bellevarde s'il entend rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès. L'homme aux 28 victoires en géant est condamné à réaliser une performance inédite cette saison, à savoir gagner sans déjà mener au terme de la 1re manche, comme cela avait été le cas lors de ses succès à Sölden et Beaver Creek.

Quatre Suisses dans le top 15

L'Autrichien Stefan Brennsteiner, qui comme Odermatt comptait 200 points en géant cette saison avant cette course, a réalisé une manche pleine pour obtenir le meilleur chrono en 1'01''15, devant les deux Norvégiens Henrik Kristoffersen (à 0''28) et Timon Haugan (à 0''33).

Juste derrière Odermatt, Loïc Meillard s'est classé à une bonne 5e place (à 0''57), son meilleur résultat en 1re manche dans la discipline cette saison. Son compatriote Thomas Tumler a également conservé ses chances de podium, lui qui a obtenu le 7e rang (à 0''77).

Enfin, le Valaisan Luca Aerni s'est hissé au 13e rang, à 1''36 du meilleur temps. Les autres Suisses en lice ont tous échoué au-delà de la 30e place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Indonésie: les inondations ont fait plus d'un millier de morts

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La province d'Aceh, à l'extrémité occidentale de l'île indonésienne de Sumatra, est la région la plus touchée par les inondations (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALBERT IVAN DAMANIK)

Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé l'Indonésie il y a deux semaines dépasse désormais le millier de morts. Il s'établit à 1003 morts et 218 disparus, a annoncé samedi l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).

Les inondations qui ont touché les provinces de Sumatra nord et ouest et d'Aceh ont également fait plus de 5400 blessés tandis que 1,2 million d'habitants sont toujours hébergés dans des abris temporaires, a ajouté l'agence.

Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l'Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l'Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues éclair.

C'est l'une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale, également balayée par le tsunami de 2004. Le coût de la reconstruction pourrait s'élever à 51'820 milliards de roupies (2,5 milliards de francs).

Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d'accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n'a pas non plus fait appel à l'aide internationale, contrairement au Sri Lanka.

Samedi, le président Prabowo Subianto s'est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées. "Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j'ai inspecté tous les sites d'évacuation: leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes", a-t-il dit à l'issue d'une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord.

"Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d'accès. A Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel", a ajouté le chef de l'Etat indonésien, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l'armée de l'air.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La plus ancienne preuve de maîtrise du feu trouvée au Royaume-Uni

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Le moment-clé sur le site de fouilles de Barnham a été la découverte de pyrite de fer (archives). (© KEYSTONE/AP/Jordan Mansfield www.jordanmansf)

Des scientifiques ont annoncé mercredi avoir découvert des preuves de la capacité de l'homme à faire du feu 400'000 ans avant notre ère, au Royaume-Uni. C'est bien plus tôt que ce que les précédentes découvertes laissaient penser.

La capacité de l'homme à faire du feu constitue l'un des tournants de l'histoire de l'humanité, permettant non seulement à nos ancêtres de se réchauffer, mais aussi de se socialiser et de cuire des aliments, ce dernier point contribuant à l'évolution de nos cerveaux.

Il existe des signes de l'utilisation du feu par les hommes remontant à un million d'années, en Afrique, mais il est admis qu'il s'agissait de feu apparu naturellement, par l'entremise des éclairs par exemple. Trouver des preuves solides de ce savoir-faire s'avère extrêmement difficile, en raison de l'effacement des signes au cours du temps, en moins d'un millénaire.

C'est pourtant ce qu'a été en mesure de prouver une équipe de chercheurs du British Museum, avec un foyer datant de 400'000 ans près du village de Barnham, dans le Suffolk (nord-est de Londres). La précédente preuve de fabrication et d'utilisation du feu dans le monde était estimée à 50'000 ans avant notre ère, en France.

Pyrite

"C'est la découverte la plus extraordinaire de mes 40 années de carrière", s'est réjoui Nick Ashton, curateur au British Museum et auteur principal de l'étude publiée mercredi dans Nature.

Le site de Barnham, qui se situe près d'un étang, a été découvert pour la première fois à la fin des années 1800. Le premier indice laissant penser que le site pouvait abriter un foyer est apparu en 2021, lorsque des scientifiques ont découvert des sédiments qui avaient clairement été chauffés. Mais "le moment-clé a été la découverte de pyrite de fer", explique M. Ashton.

Ce minéral est utilisé pour créer l'étincelle allumant le feu. La pyrite est très rare dans cette région, ce qui indique qu'elle avait été apportée sur place dans ce but, soulignent les chercheurs. Ils ont également mis au jour des haches qui avaient pu servir à fracasser la pyrite.

Chauffer notre nourriture, en particulier la viande, nous a permis d'économiser de l'énergie auparavant utilisée lors de la digestion, ce qui a contribué à notre développement intellectuel.

Il existe des fossiles datant de 400'000 ans avant notre ère qui montrent que c'est à ce moment que les cerveaux ont approché leur taille moderne, indiquent les chercheurs.

Même si l'identité exacte des utilisateurs du foyer de Barnham n'est pas complètement établie, les chercheurs estiment qu'il s'agissait sans doute de Néandertaliens, car des fossiles néandertaliens ont été découverts dans des sites à proximité en Angleterre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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