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International

Plus de 100'000 réfugiés depuis le début de la récente crise

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Des dizaines de milliers de réfugiés ont fui le Soudan vers le Tchad (archives). (© KEYSTONE/AP/Donaig Le Du)

Le nombre de réfugiés qui ont fui les violences récentes au Soudan dépasse désormais les 100'000. Dans le pays, la menace d'un problème biologique lié à l'occupation d'un laboratoire est désormais considéré comme "modéré".

"Il y a une majorité de femmes et d'enfants" parmi les réfugiés, a dit mardi à la presse à Genève une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Ceux qui arrivent sont "plus vulnérables" que la semaine dernière. Ils manquent souvent de nourriture ou d'eau depuis plusieurs jours. Le HCR a établi des centres de transit. L'objectif est de pouvoir enregistrer chaque réfugié dans un délai de trois jours.

Parmi les 100'000 personnes qui ont quitté le pays, des dizaines de milliers ont rejoint l'Egypte. Le même nombre environ sont arrivés au Tchad où ils dorment parfois sous des arbres ou des abris improvisés. Plus de 21'000 réfugiés ont déjà été enregistrés dans ce pays.

Lundi, le Haut commissaire aux réfugiés Filippo Grandi avait estimé que plus de 800'000 personnes pourraient fuir le pays dans les prochains mois. Parmi elles, 600'000 seraient des Soudanais ou des réfugiés au Soudan contraints de se rendre dans un pays tiers. Et 200'000 seraient des réfugiés, notamment sud-soudanais, qui rentreraient dans leur pays.

"Il est très difficile d'anticiper ce qui va avoir lieu", a admis la porte-parole. "Les chiffres changent rapidement". "Dans les prochaines semaines, ils vont augmenter", a aussi dit la responsable du HCR.

Plus de 330'000 déplacés internes

De son côté, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a affirmé que les affrontements ont fait en deux semaines plus de 330'000 déplacés internes. Plus de deux tiers d'entre eux se trouvaient au Darfour et beaucoup de réfugiés sont partis de Khartoum vers des camps dans d'autres Etats soudanais. Le déplacement "est dangereux" et provoque de nouveaux besoins, affirme un porte-parole. Lorsqu'elles franchissent des frontières, les capacités pour les recevoir sont dépassées.

Vendredi, l'ONU avait affirmé que plusieurs milliers de personnes restaient bloquées chez elles en raison des violences entre les parties. Difficile de savoir si ce chiffre a pu être résorbé.

Le porte-parole de l'OIM part du principe que certaines personnes doivent encore rester "barricadées" face à la volatilité observée. Mais certaines activités économiques reprennent un peu, notamment certains marchés.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est elle moins alarmiste que la semaine dernière sur la menace liée à la prise d'un laboratoire où se trouvent des agents pathogènes très contagieux. D'"énorme", celle-ci a été ramenée à "modérée". L'inquiétude première en termes de santé porte plutôt sur la possibilité de soigner les patients, a insisté un porte-parole.

1,5 milliard de dollars à trouver

A la demande du secrétaire général Antonio Guterres, le chef des affaires humanitaires de l'ONU Martin Griffiths est lui arrivé dans la région. Il doit notamment se rendre à Port-Soudan pour mieux évaluer la situation.

Le financement manque pour mener une assistance humanitaire adaptée. Le décalage par rapport à l'appel de l'ONU et de ses partenaires pour le Soudan cette année atteint 1,5 milliard de dollars, a affirmé un porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

Les violences ont fait des centaines de victimes et des milliers de blessés. Le personnel international a été évacué de Khartoum vers Port-Soudan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Chine: les prix à la consommation rebondissent en juin

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L'indice des prix à la consommation (CPI) - un indicateur clé de l'inflation - a progressé de 0,1% sur un an le mois dernier, selon des données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Les prix à la consommation en Chine ont légèrement augmenté en juin après quatre mois de baisse. Un signe positif pour la deuxième économie mondiale confrontée à une longue pression déflationniste et à une consommation morose.

L'indice des prix à la consommation (CPI) - un indicateur clé de l'inflation - a progressé de 0,1% sur un an le mois dernier, selon des données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Ce chiffre contraste avec le recul de 0,1% enregistré en mai, et déjoue les prévisions des économistes sondés par l'agence Bloomberg qui anticipaient une baisse (-0,1%).

La déflation, certes appréciée des consommateurs, est généralement considérée comme un phénomène dangereux pour l'économie, notamment car elle incite les ménages à reporter leurs achats dans l'espoir de prix encore plus bas. Or, depuis la pandémie de Covid-19, la deuxième économie mondiale est confrontée à une demande atone, notamment en raison d'une longue crise de l'immobilier et d'un chômage élevé chez les jeunes.

Cette situation, qui tire les prix vers le bas, s'est aggravée avec la bataille commerciale engagée par les Etats-Unis. "Il est trop tôt pour parler de la fin de la déflation à ce stade", nuance ainsi l'économiste Zhiwei Zhang, de chez Pinpoint Asset Management.

"La dynamique du secteur immobilier continue de s'affaiblir", et le marché "sous-estime les dégâts que les droits de douane américains pourrait causer à l'économie mondiale", estime-t-il. Signe de ces difficultés persistantes, l'indice des prix à la production (IPP) a reculé en juin à son rythme le plus sévère (3,6%) depuis près de deux ans, selon le BNS.

Ce repli, plus marqué que les prévisions des experts interrogés par Bloomberg, est synonyme de marges réduites pour les entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat

Un mois de juin record en Europe de l'Ouest

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Deux vagues de chaleur précoce ont frappé l'Europe de l'Ouest en juin (archives). (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

Juin 2025 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, a annoncé mercredi le service européen Copernicus. Des températures "extrêmes" ont frappé le continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces.

Dans le monde, le mois dernier était le 3e mois de juin le plus chaud, juste derrière juin 2024 (qui était 0,2 degré plus chaud) et quasiment au même niveau (0,06 degré) que juin 2023, poursuivant pour la troisième année une série de températures moyennes jamais vues auparavant, alors que la planète se réchauffe en raison des émissions humaines de gaz à effet de serre.

Selon les calculs de l'AFP effectués à partir des données de Copernicus, 12 pays et quelque 790 millions d'habitants de la planète ont connu leur mois de juin le plus chaud. Cela a été le cas au Japon, en Corée du Nord et du Sud, ainsi qu'au Pakistan et au Tadjikistan.

"Stress thermique extrême"

Les températures ont été également particulièrement "extrêmes" en Europe, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Juin y a été marqué par deux vagues de chaleur - entre le 17 et le 22 puis à partir du 30 juin - "exceptionnelles", note dans un communiqué Samantha Burgess, climatologue pour Copernicus.

Dans le contexte du réchauffement climatique, "ces vagues de chaleur sont susceptibles d'être plus fréquentes, plus intenses et affecteront de plus en plus de personnes en Europe", a-t-elle souligné.

Localement les températures ont dépassé régulièrement les 40 degrés Celsius dans plusieurs pays et ont atteint jusqu'à 46 degrés en Espagne ou au Portugal. Le 30 juin, nouveau record journalier mensuel, a été "l'une des journées d'été les plus chaudes jamais connues" sur le continent.

Mais ces moyennes ne sont rien comparées aux températures ressenties, qui mesurent l'impact sur le corps humain en tenant compte de l'humidité et du vent: au nord de Lisbonne, l'indice universel du climat thermique (UTCI) a atteint jusqu'à 48 degrés, ce qui correspond à un "stress thermique extrême", souligne Copernicus.

Conséquences dramatiques

Les nuits tropicales, où la température ne descend pas sous les 20 degrés, ont mis les organismes à rude épreuve: l'Espagne en a connu 24, soit 18 de plus qu'un mois de juin normal, et certaines zones côtières de Méditerranée en ont subi 10 à 15 au lieu de zéro habituellement en juin, souligne Copernicus.

Incendies dévastateurs dans certaines régions du Canada et du sud de l'Europe, inondations meurtrières sur certaines zones d'Afrique du Sud, de Chine et du Pakistan: les conséquences du réchauffement climatique ont été particulièrement dramatiques dans le monde le mois dernier.

Juin marque toutefois un léger répit après l'enchaînement des deux années les plus chaudes, 2023 et 2024: il a été en moyenne 1,3 degré plus chaud qu'un mois de juin de l'ère pré-industrielle (1850-1900), soit "seulement le troisième mois sur les 24 derniers écoulés où la température planétaire a été inférieure à 1,5 degré au-dessus du niveau préindustriel", souligne Copernicus.

Selon la tendance actuelle, 2025 pourrait devenir la troisième année la plus chaude.

Canicule marine

L'accord de Paris sur le climat a vu les pays s'engager à limiter le réchauffement climatique à long terme à 1,5 degré, au-delà duquel des changements climatiques et environnementaux majeurs et durables deviennent plus probables. Mais de nombreux scientifiques affirment désormais qu'il sera presque impossible de rester en dessous de ce niveau.

"Au niveau mondial, le climat est environ 1,35 à 1,4 degré plus chaud que l'ère pré-industrielle", a déclaré à la fin juin à l'AFP Samantha Burgess, dont l'observatoire prévoit que la barre de 1,5 degré de réchauffement sera considérée atteinte, au rythme actuel, dès 2029.

Juin 2025 a en outre été marqué par une canicule marine en Méditerranée occidentale, le thermomètre à la surface de l'eau grimpant en flèche dès le début du mois pour atteindre une température moyenne record absolue de 27 degrés Celsius le 30 juin.

"Ces températures exceptionnelles de l'eau de la Méditerranée ont réduit le refroidissement nocturne de l'air le long des côtes et ont augmenté l'humidité, aggravant ainsi les effets du stress thermique", souligne Copernicus.

Elles ont également des effets désastreux pour la biodiversité marine et des répercussions sur la pêche et l'aquaculture.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

PSG-Real Madrid, le nouvel empereur contre le roi ressuscité

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Les retrouvailles entre Kylian Mbappé et le PSG s'annoncent alléchantes (© KEYSTONE/AP/Pamela Smith)

Le Paris St-Germain affronte le Real Madrid mercredi (21h00) à East Rutherford en demi-finale du Mondial des clubs.

Cette partie déborde d'attraits, entre les retrouvailles de Kylian Mbappé avec son ancien club et les prétentions hégémoniques du champion d'Europe face au géant en plein renouveau.

Le Mondial des clubs n'a que rarement fait le plein, que ce soit dans les stades aux Etats-Unis ou sur les écrans européens, mais la compétition tient là une affiche de rêve. Pour le public français en particulier, ce match revêt une signification particulière, puisque le capitaine des Bleus Kylian Mbappé va, à un an de la Coupe du monde, mesurer un peu plus la signification de son départ au Real.

Parti l'été dernier à l'issue de derniers mois de relations acrimonieuses avec la direction parisienne, après sept saisons, Mbappé a vu ses anciens coéquipiers remporter sans lui, dès la saison suivante, la tant convoitée Ligue des champions.

Et avec la manière: le 5-0 infligé à l'Inter Milan en finale à Munich a couvert le PSG de gloire en Europe et dans le monde, que le jeu séduisant et intense n'a fait qu'accentuer. Le club a confirmé ses ambitions hégémoniques dans ce Mondial des clubs, balayant l'Atlético Madrid et le Miami de Messi et prenant le meilleur d'un excellent Bayern Munich à 9 contre 11 (2-0) samedi.

La patte Xabi Alonso

Le Real Madrid, lui, essaie de regagner son lustre de la dernière décennie (six titres de Ligue des champions sur ses 15 au total) et de l'année dernière, quand il avait réalisé le doublé C1-Liga. Il n'a gagné aucun titre majeur cette saison, vécue dans l'ombre du grand rival le FC Barcelone.

De surcroît, le Real a proposé un fonds de jeu décevant, avec de multiples questions autour des relations techniques et tactiques entre ses stars Kylian Mbappé, Vinicius Junior, Jude Bellingham et Rodrygo. C'est bien Mbappé qui est attendu par le peuple Merengue pour justifier rétrospectivement les longues années à patienter, avant qu'il ne se décide à venir à la Maison blanche.

Mais les regards sont aussi tournés vers le nouvel entraîneur Xabi Alonso. Arrivé de Leverkusen juste avant le Mondial des clubs, l'ancien joueur du Real Madrid n'a pas tardé à améliorer l'équipe, solide après un premier match décevant contre Al-Hilal (1-1). Les Madrilènes ont retrouvé une certaine sérénité même dans les moments tendus, à l'image du ciseau de Mbappé contre un Dortmund qui se réveillait, en fin de quart de finale (3-2).

Les stars sont là

Xabi Alonso a confié sa satisfaction et sonné le tocsin: "Nous devons gagner la demi-finale. Espérons que nous arriverons en finale, que nous nous améliorerons et grandirons en tant qu'équipe. Nous en sommes beaucoup plus proches maintenant et nous allons continuer comme ça, le rythme est bon".

Un feu d'artifice offensif ne serait pas étonnant, d'autant que de part et d'autre la grande star a recouvré tous ses moyens. Mbappé a fini de se remettre de la sévère gastro-entérite qui l'avait privé du début de la compétition. Après deux entrées en jeu, il postule à une place de titulaire mercredi. Le PSG aussi a pleinement retrouvé Ousmane Dembélé, buteur contre le Bayern pour sa seconde entrée en jeu après une blessure le 5 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trois morts dans une attaque de drones ukrainiens à Koursk

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L'armée ukrainienne avait réussi en août 2024 à s'emparer de plusieurs centaines de kilomètres carrés de la région russe de Koursk, mais les forces russes l'ont reprise en avril après des mois de combats (archives). (© KEYSTONE/AP Russian Defense Ministry Press Service)

Une attaque de drones ukrainiens a fait trois morts, dont un soldat de la garde nationale, dans la ville russe de Koursk, près de la frontière avec l'Ukraine, a annoncé le gouverneur par intérim de la région tôt mercredi. Sept personnes ont également été blessées.

"Avec un camarade, ils sont allés sur la plage" le long d'une rivière de la ville de Koursk après le signalement d'une attaque de drone. "Le sergent-chef a commencé à évacuer les gens et, à ce moment-là, une deuxième explosion s'est produite", a indiqué sur le réseau social Telegram le gouverneur Alexander Khinshtein.

"Les trois morts sont des hommes" et "un total de sept personnes ont été blessées", a détaillé le gouverneur, précisant que cinq personnes, dont un enfant de cinq ans, étaient dans un état grave. Le gouverneur a dénoncé une "frappe cruelle sans précédent" sur un lieu loin de toute infrastructure militaire selon lui.

Dans la même région, une autre attaque de drone a fait deux blessés dans la ville de Rylsk, a indiqué la même source.

L'armée ukrainienne avait réussi en août 2024 à s'emparer de plusieurs centaines de kilomètres carrés de la région russe de Koursk, à la frontière avec l'Ukraine. Les forces russes l'ont reprise en avril après des mois de combats, selon Moscou.

Dans la capitale ukrainienne Kiev, une femme a été blessée et hospitalisée suite à une frappe russe, a indiqué mercredi matin Mikola Kalachnik, chef de l'administration militaire de la région de Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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