Vaud
Vaud: nouvelles mesures pour gérer la coexistence avec le loup
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Le gouvernement vaudois prend de nouvelles mesures pour gérer la présence du loup dans le canton. Il revoit le système d'indemnisation pour les éleveurs, renforce le suivi des meutes et augmente l'effectif de la police de la faune.
Le Canton de Vaud veut mieux gérer la présence du loup sur son territoire. Pour ce faire, il a annoncé ce vendredi le lancement d’un plan d’action. Plusieurs mesures sont prévues.
Tout d'abord, le gouvernement revoir le système d'indemnisation en faveur des éleveurs. Un montant forfaitaire de 600 francs sera désormais versé en cas d'attaque "pour compenser les frais de traitement du sinistre", peut-on lire dans le Plan d'action loup 2023, publié vendredi. A ce montant s'ajoutera l'indemnité déjà existante, calculée sur la valeur du bétail par un expert indépendant.
Il faut donc en passer par le porte-monnaie pour faire accepter la présence du loup? Valérie Dittli, ministre de l'agriculture.
Pour aider les agriculteurs, l'Etat de Vaud souhaite aussi étendre l'engagement de civilistes. Ceux-ci pourraient être appelés dans des exploitations avec bovins, alors qu'ils n'officiaient jusqu'ici que dans les fermes avec moutons et chèvres. La collaboration avec la Fondation Jean-Marc Landry (FJML) et les bénévoles de l'association OPPAL se poursuit.
L'Etat de Vaud estime par ailleurs "incontournable" un renforcement du corps de Police faune-nature. Deux postes supplémentaires seront créés pour mieux assurer la gestion du loup mais aussi pour permettre, le cas échéant, "une mise en oeuvre rapide des décisions de tir."
Monitoring et effarouchement
Ce nouveau Plan d'action vise également à mieux suivre l'évolution du loup en terre vaudoise. Le dispositif de piège-photos, coordonné par la Fondation Kora, sera étendu plus au nord dans le Jura. Avec notamment comme objectif d'anticiper "l'installation éventuelle d'un nouveau couple, voire d'une nouvelle meute." Un tel dispositif pourrait aussi être installé, si nécessaire, dans les Préalpes.
Le volet monitoring prévoit aussi la pose d'appareils enregistreurs de sons. Le Canton s'est aussi associé au projet de recherche scientifique "Wolves and Cattle" (loups et bétail) de la Fondation Kora. Il cherchera notamment à poser des colliers GPS sur des loups.
"Idéalement, nous aimerions avoir plusieurs colliers dans des meutes différentes", indique Sébastien Beuchat. Il souligne toutefois la difficulté à réussir ce genre d'opération, qui nécessite d’endormir un loup, et relève que la pose d'un collier cette année serait déjà un succès.
Le Plan d'action prévoit encore de "professionnaliser" l'effarouchement, poursuit le responsable. Le premier volet concerne les alpages, où il s'agira de "mieux anticiper" la présence du loup. Des tests continueront à être menés avec différents moyens, par exemple avec un lance-fusées explosives.
Des interventions pourraient aussi être menées à proximité des villages, "si le comportement d'un loup devient problématique", note Sébastien Beuchat. Différents tests d'effarouchement seront réalisés (balles en caoutchouc, billes en plastique). Toutefois, si la menace est trop importante, le Canton pourra effectuer des régulations "afin de prévenir un dommage ou un danger pour l'homme lorsqu'il apparaît que des mesures de protection raisonnables ne seront pas suffisantes", relève M. Beuchat.
L'Etat de Vaud précise finalement que son Plan d'action 2023 reste "transitoire" et sera actualisé l'an prochain, sachant que la législation fédérale doit être révisée. L'objectif donc: coexister.
Le budget débloqué pour ce plan d’action : 100'000 francs par loup, soit environ 2,6 millions.
Attaques en hausse
En 2022, la présence de 26 loups au minimum a pu être certifiée dans le canton de Vaud. Deux meutes, celle du Marchairuz et du Risoud, sont installées dans le Jura vaudois, tandis qu'une paire semble en formation dans la région du Mont Tendre. Des individus isolés ont aussi été observés dans les Préalpes, dans la région du col des Mosses, mais aussi dans la Broye. Deux loups mâles distincts étaient par ailleurs présents à Bavois et Forel durant l'été 2022.
En matière d'attaques sur le bétail, une forte hausse a été constatée l'an dernier. Au 31 décembre 2022, les prédations attribuées au loup s'élevaient à 26 bovins (+ 5 animaux blessés), 32 ovins (+4) et 11 caprins (+2), selon le décompte du Canton.
Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS
Lausanne
Lausanne: la quarantaine de caravanes à la Rama ont levé le camp
La quarantaine de caravanes de gens du voyage stationnées sur le site de la Rama à Montheron, au nord de Lausanne, ont levé le camp vendredi matin. Sous la menace d'une évacuation et d'amendes conséquentes, les gens du voyage ont finalement quitté les lieux qu'ils occupaient illégalement depuis mars dernier, limité à 25 caravanes.
"La fermeté a payé. Ne pas respecter les règles imposées a des conséquences. Oui, toutes les caravanes sont parties ce matin", a indiqué à Keystone-ATS Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la sécurité, confirmant une information de 24 Heures.
Une ordonnance de mesures provisionnelles avait été rendue par le président de la Chambre patrimoniale cantonale le 12 mai, ordonnant aux gens du voyage de partir dans un délai de dix jours, cas échéant sous la menace des forces de l'ordre. La justice vaudoise avait également suivi une autre demande de la Municipalité lausannoise, à savoir une amende d'ordre de 1000 francs par jour d'inexécution.
Les frais de justice, à hauteur de 3670 francs avaient en outre été mis à charge des gens du voyage, qui devront également participer aux honoraires d'avocat à hauteur de 3000 francs.
La procédure judiciaire remonte à la fin de l'hiver, lorsqu'une quarantaine de caravanes étaient arrivées sur le parking du Chalet-à-Gobet le 24 février, avant d'être escortées vers le parking de la Rama. La ville avait autorisé 25 d'entre elles à y demeurer au-delà du lundi 3 mars. Cette limite n'ayant pas été respectée, la Municipalité avait alors déposé une plainte pénale pour occupation illicite du terrain, et une plainte au civil en vue d'une évacuation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés
Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.
A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.
Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.
Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Credit suisse: les parties ont fini de plaider
Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.
L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.
Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.
Les risques de la Bourse
La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.
A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.
Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.
Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Faux policiers: interpellation grâce à la victime d'une tentative
Un ressortissant français âgé de 19 ans et domicilié en France a été arrêté à la suite d'une tentative d'escroquerie aux faux policiers à Moudon (VD), grâce à la vigilance de la personne qu'il avait contactée par téléphone. Dénoncé au Ministère public, l'homme a été condamné par voie d'ordonnance pénale immédiate, a indiqué vendredi la police cantonale.
Les faits se sont déroulés il y a une semaine (vendredi 16 mai), précise la police vaudoise dans son communiqué. Contactée téléphoniquement vers 22h30 par un homme, une ressortissante suisse âgée de 71 ans a composé le 117 et a expliqué qu'un individu, qui prétendait travailler pour la police, allait passer à son domicile de Moudon pour récupérer ses cartes bancaires, détaille-t-elle.
Une patrouille s'est alors rapidement rendue sur place et les gendarmes ont réussi à interpeller un individu qui quittait les lieux. Interrogé, ce jeune Français a reconnu être l'auteur de la tentative d'escroquerie, poursuit la police.
Plus de 500 cas déjà en 2025
Celle-ci rappelle au passage que cette arnaque aux faux policiers a toujours cours dans le canton de Vaud. Pour l'année 2025, quelque 564 cas de faux policiers dont 159 réussites ont déjà été recensés sur le territoire cantonal, informe-t-elle.
La police cantonale rappelle également qu'elle ne se rend jamais chez des particuliers pour saisir les cartes bancaires ou les objets de valeur. Elle incite les personnes à rester vigilantes lorsqu'elles reçoivent un appel téléphonique de ce type et à composer directement le numéro 117.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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