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Lausanne

La fonction publique marque une pause dans sa mobilisation

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La grogne de la fonction publique vaudoise sur les salaires agite le canton depuis l'automne dernier (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La fonction publique vaudoise marque une pause dans sa mobilisation pour la pleine indexation des salaires. Réunis en assemblée jeudi soir, la base syndicale et le personnel de l'Etat ont décidé de poursuivre le mouvement, mais pas avant septembre prochain.

Il n'y aura donc pas de septième journée de grève et de manifestation ce printemps ni avant la rentrée politique d'août. "Nous avons pris acte de la proposition du Conseil d'Etat. Nous ne sommes ni contents ni satisfaits", a déclaré à Keystone-ATS David Gygax, secrétaire au Syndicat des services publics (SSP Vaud).

L'assemblée générale du personnel de la fonction publique et parapublique de jeudi soir à Lausanne a voté à une très large majorité une résolution. Celle-ci "réaffirme son mécontentement face à la décision du Conseil d'Etat qui reste très en deçà de la pleine indexation pour 2023".

Les modalités de la poursuite de la mobilisation seront encore à définir lors d'une nouvelle assemblée générale à la fin de l'été, selon le texte. Il s'agira alors de discuter de l'indexation 2024.

La résolution donne cela dit déjà mandat aux syndicats de "préparer les revendications et les prises de position et les mobilisations nécessaires à l'obtention d’une garantie de la pleine indexation 2024 et un rattrapage de l'indexation 2023".

Trois rounds de négociations

Lors du troisième tour de négociations entre les syndicats et le gouvernement, début mai, celui-ci est finalement entré en matière sur l'une de leurs revendications salariales, proposant une revalorisation pérenne de 15 millions de francs dès 2024. Il avait précisé qu'il s'agissait de sa dernière offre.

Auparavant, le 22 mars dernier à la suite de la deuxième réunion, le Conseil d'Etat avait formulé plusieurs propositions concrètes pour un montant total de 47 millions de francs. Dans ce paquet de revalorisation figurait le versement d'un supplément salarial unique de 15 millions en 2024.

Les syndicats avaient répliqué six jours plus tard en demandant le versement de ce montant dans les salaires de novembre et décembre 2023, qui serviraient ensuite de base pour le calcul de l'indexation 2024.

D'accord, a répondu le Conseil d'Etat le 4 mai, acceptant donc d'intégrer la somme de manière pérenne dans les grilles salariales, mais dès 2024 seulement. La revalorisation concerne la grille des salaires du personnel de la fonction publique et du CHUV, ainsi que des subventions octroyées à titre salarial au secteur parapublic.

Nouvelles discussions cet automne

Ce "pas supplémentaire" représente 0,2% d'augmentation de l'échelle des salaires, selon le Canton. Et définitivement pas question de pleine indexation pour 2023, ce qui était donc la revendication initiale du SSP Vaud, de SUD et de la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud).

"C'est une manière différente d'y arriver, un autre chemin", avaient-ils alors commenté. Mais toujours loin du compte pour les montants, selon eux. Ils réclament ainsi déjà la pleine indexation pour 2024. Celle-ci fera l'objet de discussions dès cet automne.

Pour rappel, les trois syndicats jugeaient insuffisant le taux d'indexation des salaires de 1,4% dès le 1er janvier 2023, annoncé le 8 décembre dernier par le Conseil d'Etat. Ils réclamaient une indexation correspondant au moins à la hausse de l'indice suisse des prix à la consommation entre octobre 2021 et octobre 2022 (+3%).

La prime unique de 0,8% du salaire octroyée par l'Etat de Vaud aux salariés de classes 1 à 10 en janvier 2023 ne les satisfaisait pas non plus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

La PCi vaudoise doit être réorganisée

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La protection civile vaudoise doit se réorganiser (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat vaudois et les faitières de communes ouvrent "une phase de négociations" pour repenser la protection civile (PCi). Objectif: lui permettre de continuer à assurer ses missions alors que les effectifs dégringolent. Les dix organisations régionales saluent la démarche, tout en rappelant leur opposition à une cantonalisation.

Le nombre d'astreints à la PCi vaudoise a presque diminué de moitié entre 2020 et 2024, passant de 7500 à 4000. En cause notamment, l'entrée en vigueur de la nouvelle loi fédérale sur la protection de la population et la protection civile, qui avait déjà fait chuter les effectifs de 35% entre 2020 et 2021.

Selon l'Etat de Vaud, cette réduction des forces "affecte la capacité et la disponibilité opérationnelles" de la PCi vaudoise. Et d'autant plus que les événements où elle est appelée à intervenir, liés par exemple au dérèglement climatique, vont s'accélérer à l'avenir, relève lundi le canton dans son communiqué.

Le Conseil d'Etat et les deux faîtières de communes, l'UCV et l'AdCV, vont discuter de "la capacité de la protection civile à assumer ses missions". Ils vont aussi aborder la question d'une révision de la loi sur la protection de la population, "notamment pour répondre à l'augmentation des risques". L'objectif consiste à aboutir à un accord d'ici fin 2024.

Cantonalisation contestée

Si rien n'a encore été décidé en matière de réorganisation, le Conseil d'Etat indique déjà qu'il souhaiterait "une ligne de commandement unique" à la PCi. La clarification des rôles et responsabilités, ainsi que les aspects financiers de cette nouvelle organisation, seront "au coeur des négociations", continue le communiqué.

Actuellement, la PCi vaudoise est composée de dix organisations régionales. Chacune est chapeautée par un comité de direction dans lequel siègent des représentants des communes.

Plutôt des synergies

Les présidents de ces dix comités ont réagi dans leur propre communiqué, disant "saluer" l'ouverture de ces discussions canton-communes. Toutefois, ils affirment s'opposer à une ligne de commandement unique, préférant "des synergies renforcées entre organisations régionales."

Selon eux, la "cantonalisation" de la PCi ne tient pas compte des situations concrètes de crises, "très majoritairement localisées". Ils appellent aussi à ne pas prendre de "décisions précipitées", soulignant que la mise en oeuvre de la loi fédérale, prévue pour 2026, allait "renforcer significativement les effectifs."

Ils appellent ainsi à "une évolution agile" et non à une "révolution" de l’organisation de la PCi vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne publie une carte des espaces frais

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Il est possible de trouver un peu de fraîcheur au Palais de Rumine durant les canicules (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A l'approche de l'été, Lausanne publie la deuxième édition de sa carte des espaces frais. Ce document recense plus de 140 lieux où il est possible de bénéficier de températures ressenties plus fraîches lors de périodes de fortes chaleurs.

Cette carte recense une série de lieux accessibles gratuitement ou avec un prix d'entrée abordable sur l'ensemble du territoire lausannois, explique lundi la ville. Elle comprend des forêts, des parcs, des églises, des musées, des plans d'eau ou des promenades.

Le document est publié sur le site internet de la ville. Il est également disponible en version papier auprès d'Infocité, sur la place de la Palud, et dans les bibliothèques municipales.

Cette carte est appelée à évoluer. Sur le site Lausanne participe, la population est invitée à partager d'autres lieux frais accessibles au public. Une localisation peut être ajoutée sur la carte avec une photo et une courte description.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Nouveau directeur au Lausanne Palace

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Le Lausanne Palace a un nouveau directeur (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Lausanne Palace change de direction. Après trois années à ce poste, Isabelle von Burg cède sa place à Quentin Delohen, ancien directeur notamment d'Aquatis.

Formé à l'Ecole hôtelière de Lausanne, Quentin Delohen compte à son actif "plus de 20 ans d'expérience en gestion hôtelière en Suisse", indique lundi le Lausanne Palace dans un communiqué.

Outre Aquatis (hôtel et aquarium) à Lausanne, il a occupé plusieurs autres postes de direction. Il officiait jusqu'ici chez Prime and Co à Genève, entreprise spécialisée notamment dans la restauration événementielle.

Le Lausanne Palace, l'un des trois cinq étoiles de la capitale vaudoise, était dirigé depuis trois ans par Isabelle von Burg. Sous sa direction, l'établissement a "entamé sa mue" et atteint "ses objectifs importants", comme la deuxième étoile Michelin pour La Table de Sarah et Franck Pelux ou la création d'une nouvelle entité visuelle, poursuit le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Nuit des images illumine Plateforme 10 à Lausanne

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La Nuit des images quitte les jardins de l'Elysée pour investir Plateforme 10 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Nuit des images fait son grand retour à Lausanne, après cinq ans d'absence. L'événement festif investit samedi le site de Plateforme 10, où Photo Elysée a pris ses marques en 2022. Avec un menu foisonnant qui comprend pêle-mêle des projections sur les façades, une expo de la photographe Sabine Weiss, l'entrée libre aux trois musées, de la musique et des animations.

Après des années dans les jardins de l'ex-Musée de l'Elysée, le Quartier des arts de Plateforme 10 servira pour la première fois de décor à cette fête de la photographie. De18h00 à 01h00 du matin, une multitude d'animations, puis de projections sont au menu.

Cette dixième édition se déploiera sur l'ensemble du site proche de la gare, et investira des espaces peu utilisés jusqu'ici, comme le toit-terrasse de Photo Elysée et du mudac (design). Des projections illumineront les façades des deux bâtiments du site, dont celui du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA).

Guerre et Nuit

Invité phare de la soirée, le photographe français Antoine d'Agata (1961), membre de l'agence Magnum, présentera un diaporama mélangeant 30 années de pratique, entre actualités de guerre et instantanés nocturnes des parias et des laissés-pour-compte. Après la projection, il reviendra sur sa carrière lors d'un entretien avec Nathalie Herschdorfer, directrice de Photo Elysée.

Debi Cornwall, la lauréate du Prix Elysée 2023, présentera son travail sur la mise en scène de la réalité et la frontière floue entre vérité et fiction. Au programme également, Cian Oba-Smith, Yuyan Wang, Matthieu Nicol, Antoine Martin ou Nikita Teryoshin.

Nouvelle exposition

A l'occasion de la Nuit des images, Photo Elysée dévoile une exposition consacrée à Sabine Weiss (1924-2021), à l'occasion du centenaire de la naissance de l'artiste. Le musée a invité la plasticienne française Nathalie Boutté à dialoguer avec son oeuvre.

La Nuit des images, c'est aussi une multitude d'animations, parfois ludiques. L'installation "Exquisite Corpse" des photographes Jaap Scheeren et Luke Stephenson invite le public à prendre part au jeu surréaliste, le cadavre exquis. Le musicien My Name is Fuzzy propose de grimper dans sa voiturette électrique transformée en discothèque pour une personne.

Sur un mode participatif, Damjanski propose une animation monumentale et hypnotique. Et dès l'entrée du site, des sets de DJs accueilleront le public durant toute la soirée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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