Culture
Journées littéraires de Soleure: les écrivains à la fête

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Les Romands Fanny Desarzens, Anne-Sophie Subilia et Eugène ont reçu un prix suisse de littérature, comme quatre auteurs alémaniques et tessinois vendredi soir aux Journées littéraires de Soleure. Le président du Conseil national a ouvert les feux.
La Grisonne Leta Semadeni a remporté la plus haute distinction, le Grand Prix suisse de littérature 2023 pour l'ensemble de son oeuvre, décerné par l'Office fédéral de la culture (OFC). Un autre Grison n'a pas manqué ce rendez-vous au bord de l'Aar pendant le week-end de l'Ascension : Martin Candinas (Le Centre/GR), président du Conseil national.
"La littérature peut développer des visions pour lesquelles nous les politiciens manquons peut-être parfois de courage. La littérature ne peut pas changer le monde, mais elle nous permet de le voir tel qu'il est réellement, a-t-il déclaré à l'ouverture de la cérémonie devant près de 300 personnes, rassemblées dans le Stadttheater de Soleure. Et c'est précisément cela qui est le moteur du changement. Les dictatures le savent bien, puisqu'elles interdisent aux auteurs de s'exprimer librement."
Deux romans chez Slatkine
Outre le fait que les trois auteurs romands primés cette année habitent à Lausanne, deux de leurs romans ont été publiés chez Slatkine, une belle reconnaissance pour cette maison d'édition, créée en 1964 à Genève.
Fanny Desarzens, 30 ans cette année, est primée pour son premier roman "Galel" (Slatkine), qui évoque une amitié en montagne. La jeune femme a dit à Keystone-ATS, avant de monter sur scène, qu'elle se sentait "très honorée et très fière. Et en même temps, cela fait drôle d'avoir toute cette lumière sur soi".
"Je préfère le silence, qui est très présent dans mon écriture. Donc j'espère que le mien, de silence, parle un peu pour moi". Dans son discours de remerciements, elle a ensuite relevé qu'elle "préfère la parole écrite aux discours proclamés".
"L'épouse" (Zoé), un magnifique roman sur une expat à Gaza, a déjà été nominé par plusieurs prix français l'automne dernier. Son auteure Anne-Sophie Subilia a dit à Keystone-ATS avant la remise de prix : "J'ai le trac et suis sur un nuage". Pour elle, "recevoir un prix suisse de littérature représente un immense événement dans ma vie d'écrivaine."
Eugène et "Sa lettre à mon dictateur" (Slatkine) permet une plongée dans une Roumanie disparue : "Maintenant que le livre existe, qu’il est entré dans les librairies, je suis très touché par cette distinction, a confié l'auteur à Keystone-ATS vendredi après-midi.
Revenant sur son livre, Eugène explique : "Écrire cette lettre n’a pas été facile. Je m’adresse tout de même à quelqu’un que je méprise (ndlr: Nicolae Ceaușescu, le dictateur à la tête de la Roumanie communiste de 1965 à 1989). Par exemple je ne pouvais pas dire à mon garçon : 'désolé cet après-midi je ne peux pas jouer au parc avec toi, parce que j’écris à un dictateur'."
Et il poursuit: "J’ai écrit cette lettre la nuit, quand je n’avais plus rien d’autre à faire. De la même façon, il était exclu pour moi de demander une bourse d’écriture. Impossible de demander une aide financière pour écrire à un salaud...".
Lien à la migration et au multilinguisme
Eugène vient de Roumanie et Anne-Sophie Subilia de Belgique. Et c'est peut-être aussi ce qui relie les 80 écrivains, invités pendant trois jours à Soleure: un lien à la migration et au multilinguisme. Qui dépasse les quatre langues nationales, a relevé Nathalie Widmer, co-directrice de la manifestation pour sa première édition avec Rico Engesser, avec un accent mis sur les auteurs de différentes diasporas.
Près de 150 rencontres touchant à la prose, la poésie, le spoken word, le roman graphique, la littérature jeunesse ainsi qu'à la traduction sont au programme jusqu'à dimanche. Une partie des rencontres peut être suivies en ligne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Directeur de Festi'neuch: "A aucun moment, j'ai eu envie de partir"
Antonin Rousseau n'a eu envie à aucun moment de quitter la direction de Festi'neuch, à la suite des moments très difficiles liés à l'orage du 15 juin. Le festival veut gagner en rapidité lors d'une évacuation. L'ampleur des dégâts n'est toujours pas chiffrable.
"Je vais chaque jour un peu mieux. Je me sens d'attaque pour préparer une nouvelle édition", a déclaré à Keystone-ATS Antonin Rousseau, en poste depuis 2001 comme programmateur et depuis 2013 comme directeur. Tant que je ne ressens pas de lassitude, je vais continuer".
L'événement a renforcé la cohésion de l'équipe, même si plusieurs personnes ont souffert d'un état de choc et de sidération. Elles ont pu faire appel aux psychologues et travailleurs sociaux mis à disposition.
La violence du phénomène météorologique, avec des vents à plus de 140 km/h, et la rapidité à laquelle la situation a tourné, "nous a surpris. Nous voulons à l'avenir pouvoir être encore plus rapides dans l'évacuation et la communication", a ajouté Antonin Rousseau. Le but est de rendre le festival encore plus sûr.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
À Paris, les ailes du Moulin Rouge tournent de nouveau
Quatorze mois après leur chute accidentelle, les ailes du Moulin Rouge, l'une des attractions touristiques de Paris, ont recommencé à tourner jeudi soir dans le ciel de la capitale française. Pour l'occasion, la troupe du cabaret s'est produite devant l'établissement.
"Toute la troupe est très heureuse de retrouver nos ailes, qui sont les ailes de Paris", a confié à l'AFP Cyrielle, l'une des 60 danseuses du cabaret parisien. Peu avant 23h00, ces décorations, d'un diamètre de plus de douze mètres, se sont animées grâce à la mise en marche d'un moteur électrique flambant neuf et réalisé sur mesure.
Plusieurs centaines de badauds sont venus assister à cette renaissance, interrompant la circulation sur ce boulevard très fréquenté du nord de Paris. Sur le toit de l'établissement, des danseurs ont célébré ce redémarrage avec des feux d'artifice à la main.
Le 25 avril 2024, le cabaret immortalisé par le peintre Toulouse-Lautrec au XIXe siècle et par le film de Baz Luhrmann avec Nicole Kidman (2001), s'était réveillé sans ses ailes. Elles étaient tombées dans la nuit sans faire de blessés, en raison d'une défaillance au niveau de l'axe central, créant la stupeur parmi les habitants du quartier et au-delà.
"Les ailes ont toujours tourné"
Dans leur chute, elles avaient entraîné les trois premières lettres du nom du lieu accrochées sur sa façade dans le 18e arrondissement de Paris, au pied de la butte de Montmartre.
Resté ouvert depuis l'accident, le Moulin Rouge est particulièrement renommé pour son French Cancan, la danse traditionnelle endiablée des opérettes d'Offenbach du milieu du XIXe siècle.
Le 5 juillet 2024, une semaine avant le passage de la flamme pour les jeux Olympiques de Paris, le Moulin Rouge avait inauguré quatre nouvelles ailes, mélange d'aluminium et d'acier, mais le nouveau moteur nécessaire à leur rotation n'avait pas été prêt à temps.
"Les ailes ont toujours tourné au Moulin Rouge, donc, il fallait qu'on redonne ce symbole parisien à Paris, à la France et dans l'état dans lequel il était avant", a déclaré Jean-Victor Clérico, directeur général de l'établissement, qui attire chaque année 600'000 visiteurs.
Désormais, les ailes du Moulin Rouge tourneront chaque jour de 16h00 à 02h00 du matin. Elles ont tourné pour la première fois le 6 octobre 1889, à l'ouverture du cabaret.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Après 17 ans à sa tête, Ruth Gantert quitte "Viceversa Littérature"
Ruth Gantert quittera la direction artistique du magazine "Viceversa Literature" et du portail en ligne du même nom à la fin du mois d'août, après 17 ans d'activité. Elle a confirmé jeudi à Keystone-ATS la nouvelle, annoncée ces derniers jours par cültür.ch.
Mme Gantert a rendu publique sa démission fin mai, lors des Journées littéraires de Soleure, en présentant le dernier numéro qu'elle a dirigé, "In bilico", de la revue trilingue "Viceversa Literature", rapporte le portail en ligne cültür.ch.
Parallèlement à la revue, fondée en 2007, un portail en ligne du même nom promeut depuis près de 13 ans la littérature suisse dans les trois langues nationales et met en valeur sa richesse. Ce sont là deux projets de l'association Service de Presse Suisse (SPS) dont Ruth Gantert est, jusqu'à la fin du mois d'août, la directrice artistique.
"Je fais ce travail depuis longtemps et je pense qu'il est bon que la direction soit reprise par des jeunes", explique Ruth Gantert à Keystone-ATS.
Fin des subventions de l'OFC
Une décision qui, outre la volonté de faire de la place aux jeunes, est motivée par la situation financière du SPS qui s'est vu supprimer les subventions de l'Office fédéral de la culture (OFC), qui lui apportait "près de la moitié de notre budget". Un budget général d'environ 300'000 francs suisses, précise Ruth Gantert.
Quitter "Viceversa Literature" après 17 ans "est quelque chose de très émouvant, j'y ai travaillé pendant beaucoup d'années avec énormément de passion », a déclaré Mme Gantert, ajoutant qu'elle restait confiante quant à l'avenir du magazine et du portail.
La personne qui succédera à Ruth Gantert est déjà connue. Elle n'a toutefois pas encore été annoncée officiellement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'audacieuse Theodora a fait vibrer Montreux
La "Boss Lady" Theodora a enflammé la scène Spotlight mercredi soir au Montreux Jazz Festival (MJF). L'énergie flamboyante et le charisme de l'artiste ont fait danser les quelques chanceux qui avaient pu obtenir un billet.
Montreux l'attendait impatiemment et, pour l'occasion, avait adapté l'accès à sa nouvelle scène gratuite. Ainsi, fait inédit dans l'histoire du MJF pour un concert "off", une billetterie avait été mise en place. Les 550 billets disponibles avaient disparu en quelques minutes.
Le coupable ? Le succès fulgurant de Theodora qui, depuis un an, ne cesse de surprendre: quatre concerts à guichets fermés au Zénith de Paris, Flamme de la révélation féminine de l'année ou encore disque d'or pour son projet "Bad Boy LoveStory (BBL)", plus tard augmenté en "Mega BBL" - ce sigle désignant une opération chirurgicale visant à augmenter le volume des fesses.
"Mwa, c'est Big Boss Lady, ça fait même pas un an, j'suis un cas d'étude pour tous les labels. Ils me voyaient en folle mais tout est possible à celui qui croit", écrivait l'artiste âgée de 21 ans sur Instagram, quelques jours avant son concert au MJF.
Une tenue aux couleurs helvétiques
Mercredi soir sur scène, la native de Lucerne, vêtue d'un t-shirt orné du drapeau suisse, a secoué le public, l'entraînant sur tous les rythmes, entre hyperpop, RnB, hip-hop, rap, mais aussi shatta ou encore bouyon.
"Je suis grave contente d'être avec vous ce soir. On m'a dit que j'étais trop attendue", a-t-elle lancé entre deux sons. Très proche de son public sur les réseaux sociaux, l'artiste l'est aussi en concert. "Je n'ai presque plus de voix. Je suis au bout de ma vie, mais je ne pouvais pas vous faire ça. Aujourd'hui, c'est important que vous chantiez avec moi", a-t-elle encore confié.
Devenu viral en novembre dernier, l'audacieux "Kongolese sous BBL" a aisément trouvé écho auprès du public, pour la plupart en dessous de la trentaine. La jeune chanteuse lausannoise Marie Jay, qui s'emparera elle-même de la scène Spotlight vendredi, a d'ailleurs été aperçue dans la foule.
De l'audace à la douceur
En véritable "BBL Mommy", la chanteuse franco-congolaise a enchaîné les hits de son dernier album: "243km/h", "Do U Wanna?", "Mon Bébé" ou encore "Zou Bisou", son featuring avec Jul. Véritables pauses mélancoliques, "Ils me rient tous au nez" et "Les Oiseaux rares", son duo avec Juliette Armanet, sont venues adoucir les ardeurs du public.
Au Montreux Jazz Festival, Theodora aura charmé un public conquis d'avance, entre "twerk", "claps" et "punchlines". Inutile de rappeler qui est la "Boss Lady" comme elle le clame elle-même dans l'un de ses textes: "Ma salle est pleine à craquer et la tienne est vide. Je vais lancer des carrières comme des Billie Jean."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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