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Suisse

Sommet européen: Alain Berset rencontre Volodymyr Zelensky

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Alain Berset a rencontré son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky en marge du sommet. (© KEYSTONE/EPA/PETER KLAUNZER)

Le président de la Confédération Alain Berset a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) en Moldavie. La poignée de mains a eu lieu après la photo de groupe officielle.

On ignorait dans un premier temps de quoi MM. Berset et Zelensky avaient parlé. A l'occasion de ce Sommet européen des chefs d'Etat et de gouvernement, le président ukrainien veut demander des missiles de défense Patriot et des avions de combat. La Suisse n'autorise pas, pour l'heure, l'exportation de matériel de guerre dans les régions en crise.

M. Berset a souligné devant les journalistes la proximité du sommet, qui se déroule à Bulboaca, dans la banlieue de la capitale moldave Chisinau, de la frontière ukrainienne. Celle-ci se trouve à seulement 20 kilomètres du lieu du sommet. Cette proximité est un signe de solidarité avec l'Ukraine, a déclaré Alain Berset.

Mais c'est aussi "un signal très fort de soutien à la Moldavie. Car la situation est également difficile pour Chisinau", a-t-il ajouté.

Comme un défi

Près de 50 dirigeants européens se sont réunis pour ce sommet, défiant le président russe Vladimir Poutine dans une Moldavie qui vit aussi dans la crainte de la Russie.

Les participants envoient un message de soutien à l'Ukraine et à la Moldavie, alors qu'une nouvelle attaque aérienne a frappé Kiev tôt jeudi matin, tuant au moins trois personnes dont un enfant.

Parallèlement, Moscou a affirmé que les forces ukrainiennes avaient tenté d'"envahir" la région russe de Belgorod et mené des frappes nourries qui ont fait onze blessés, notamment dans la ville frontalière de Chebekino.

Le président ukrainien a profité de la tribune offerte par cette deuxième réunion de la CPE pour plaider avec force en faveur de l'adhésion de son pays à l'Otan et à l'UE.

Le sommet de la CPE "est une expression claire de notre unité, de notre force et de notre détermination à agir ensemble comme une (...) famille européenne unique (...) pour dissuader l'agression et consolider la paix sur le continent", a déclaré lde son côté la présidente moldave Maia Sandu, qui frappe également à la porte de l'Union européenne.

Comme lors de sa première édition à Prague en octobre, le sommet, organisé au château Mimi, un domaine viticole dans le village de Bulboaca, a donné lieu à une "photo de famille", avec cette fois un absent de marque, le président turc Recep Tayyp Erdogan, réélu dimanche et qui n'a pas fait le déplacement.

Symbole fort

Prise dans ce village proche de la Transdniestrie, région séparatiste pro-russe de 300'000 habitants dans l'Est du pays, la photo se veut un symbole fort de l'isolement de Poutine sur le continent.

Rassemblement beaucoup plus large que l'UE (20 pays ont été invités en plus des 27 membres du bloc), la CPE, imaginée par le président français Emmanuel Macron, réunit des Etats aux profils et parcours très différents: Arménie, Géorgie, Islande, Norvège, Suisse, Turquie, Royaume-Uni, Serbie, Azerbaïdjan...

"La Russie de Poutine s'est exclue elle-même de cette communauté en lançant cette guerre contre l'Ukraine", a souligné le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.

"J'espère que la présence de tant de dirigeants ici, tout près de l'Ukraine, enverra un message fort sur l'unité de nombreux États, pas seulement de l'Union européenne, pour défendre l'ordre international", a-t-il ajouté.

Discussions sur le Kosovo et l'Arménie

La CPE est aussi l'occasion de quelques discussions bilatérales ou en formats restreints entre dirigeants.

Elle pourrait aider à faire baisser les tensions dans le Nord du Kosovo, où des violences ont éclaté le week-end dernier entre manifestants serbes et policiers, faisant 30 blessés parmi les soldats de la force de l'Otan déployés sur place.

Par ailleurs, les dirigeants arménien et azerbaïdjanais, en pleine négociation pour mettre fin à leur conflit, devaient se réunir sous l'égide d'Emmanuel Macron, d'Olaf Scholz et du président du Conseil européen Charles Michel.

Erevan et Bakou s'affrontent depuis des décennies pour le contrôle de la région azerbaïdjanaise du Nagorny Karabakh peuplée majoritairement d'Arméniens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée de la Croix-Rouge au-delà des trois millions de visiteurs

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Le Musée international de la Croix-Rouge (MICR) permettra prochainement à des personnes aux revenus moins aisés de voir les expositions grâce à un concert solidaire sur son site à Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée international de la Croix-Rouge (MICR) à Genève a franchi jeudi la barre des trois millions de visiteurs. Il offrira aussi prochainement des "billets suspendus" pour les personnes aux revenus moins aisés grâce à un concert de solidarité.

Quatre personnes ont été considérées comme celles ayant fait franchir cette barre au musée, a affirmé vendredi à Keystone-ATS une responsable du MICR. Parmi elles figuraient un couple de Chiliens, et deux hommes des Etats-Unis et de la "Genève internationale", tous des quadragénaires ou quinquagénaires. "Ils étaient très intéressés", a également ajouté la responsable.

Depuis plusieurs mois, le musée doit chercher de nouveaux financements. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a décidé de couper sa subvention.

Il y a quelques mois, le conseiller fédéral Ignazio Cassis avait affirmé à Keystone-ATS discuter avec les autorités locales pour trouver des solutions. Sans qu'aucune annonce n'ait été faite jusqu'à présent.

En attendant, les activités se poursuivent. Le Musée accueillera aussi le 1er juin un quintette de l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) pour un concert de solidarité. Les recettes permettront de financer des "billets suspendus" pour que les personnes qui n'en ont pas les moyens puissent accéder gratuitement aux expositions du MICR à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Circulation: Pierre Maudet annonce des prochains mois difficiles

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Face au chaos routier au centre-ville de Genève, le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet travaille à des solutions afin de donner la priorité à certains utilisateurs de la route (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le conseiller d'Etat Pierre Maudet annonce que la circulation à Genève demeurera difficile ces prochains mois. Le trafic est fortement ralenti au centre-ville, avec d'importants embouteillages à la clé, depuis que les Services industriels de Genève (SIG) ont ouvert un énorme chantier, il y a une dizaine de jours, à deux pas de la rade.

Dans une interview accordée à la Tribune de Genève, vendredi, le magistrat a dit entendre "le ras-le-bol et la lassitude des Genevois". Il a aussi déclaré penser aux entreprises et aux artisans "pour qui ces travaux ont un réel impact économique". Mais il demande à la population de s'armer "de patience et solidarité".

Selon Pierre Maudet, le trafic chaotique en ville résulte de "la conjonction de chantiers simultanés". Le conseiller d'Etat a fait remarquer que ces dernières années, une série de travaux a été repoussée et "doit se faire maintenant en raison des risques de sécurité", par exemple la rénovation des conduites de gaz.

Si le département des mobilités dirigé par Pierre Maudet "n'a pas son mot à dire" sur les ouvertures et les fermetures de chantiers des SIG ou de la Ville de Genève, il peut en revanche peser sur la coordination du trafic. Le conseiller d'Etat promet d'empoigner davantage de ce levier.

La priorité sera donnée à certains utilisateurs de la route. Le magistrat va rechercher des "moyens concrets pour permettre aux véhicules d'urgence, aux professionnels et aux transports publics d'être prioritaires le temps des travaux". Les déplacements privés et les frontaliers seront relégués au second rang des préoccupations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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