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L'OMS va lancer un pass sanitaire mondial contre les pandémies

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Un système de pass mondial lancé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devrait régler à l'avenir les questions de certification des données sanitaires. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) va lancer un pass sanitaire mondial pour faciliter la protection des individus contre les menaces comme les pandémies. Elle a signé lundi à Genève un accord "historique" avec l'UE pour reprendre le système européen.

Cet arrangement constitue la première partie d'un futur réseau mondial de certification numérique de la santé qui sera appliqué dans les prochains mois. Plusieurs initiatives seront lancées dans ce cadre pour améliorer la santé pour tous.

L'OMS veut offrir à tous les Etats membres un "accès à un outil de santé numérique ouvert", établi sur l'équité, l'innovation ou encore la protection des données, affirme le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Ces dispositifs devront permettre une aide "plus rapide et plus efficace" à la santé.

Après un premier accord il y a plus de six mois entre M. Tedros et la commissaire européenne à la santé Stella Kyriakides, les deux mêmes responsables se sont retrouvés à Genève pour signer ce nouvel arrangement. "Ce partenariat est une étape importante", a estimé de son côté la responsable européenne.

Au total, des dizaines de pays et territoires s'appuient déjà sur la certification numérique européenne. Celle-ci facilite les déplacements entre pays et la lutte contre la pandémie.

L'OMS précise qu'elle n'aura accès à aucune donnée privée pour son réseau mondial. Les indications resteront pilotées sous la responsabilité des gouvernements. D'autres initiatives entre les deux acteurs seront discutées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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CPI : mandats d'arrêt contre deux dirigeants talibans

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"Si les talibans ont imposé certaines règles et interdictions à l'ensemble de la population, ils ont spécifiquement ciblé les filles et les femmes en raison de leur genre, les privant ainsi de leurs droits et libertés fondamentaux", a déclaré la CPI. (© KEYSTONE/EPA/SAMIULLAH POPAL)

La Cour pénale internationale (CPI) a émis mardi des mandats d'arrêt à l'encontre de deux dirigeants talibans en Afghanistan. Cela pour persécution des femmes, un crime contre l'humanité.

Les juges de la CPI ont précisé dans un communiqué qu'il existait des "motifs raisonnables" que le chef suprême taliban Haibatullah Akhundzada et le président de la Cour suprême Abdul Hakim Haqqani aient "commis, en ordonnant, incitant ou sollicitant, le crime contre l'humanité de persécution (...) pour des motifs liés au genre, contre des filles, des femmes".

"Si les talibans ont imposé certaines règles et interdictions à l'ensemble de la population, ils ont spécifiquement ciblé les filles et les femmes en raison de leur genre, les privant ainsi de leurs droits et libertés fondamentaux", a déclaré la CPI.

Le tribunal, qui siège à La Haye, a indiqué que les crimes présumés avaient été commis entre le 15 août 2021, date de la prise de pouvoir des talibans, jusqu'au 20 janvier 2025 au moins.

La CPI n'a pas de force de police

Les talibans ont "gravement privé" les filles et les femmes de leurs droits à l'éducation, à la vie privée et à la vie familiale, ainsi que de leurs libertés de mouvement, d'expression, de pensée, de conscience et de religion.

"En outre, d'autres personnes ont été ciblées car certaines expressions de la sexualité et/ou de l'identité de genre étaient considérées comme incompatibles avec la politique des talibans en matière de genre", ont estimé les juges.

La CPI a été créée pour juger les crimes les plus graves au monde, tels que les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité.

En théorie, toute personne faisant l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI ne peut se rendre dans un État membre de peur d'être détenue. Cependant, la Cour ne dispose pas de sa propre force de police et compte sur ses États membres pour exécuter ses mandats d'arrêt, avec des résultats mitigés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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UE: le parquet ouvre une enquête sur l'ex-famille politique du RN

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La majeure partie de la somme a"indûment dépensée" a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Mme Le Pen: son ancien conseiller Frédéric Chatillon et son épouse Sighild Blanc. (© KEYSTONE/EPA/SADAK SOUICI)

Le parquet européen a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur la famille politique à laquelle appartenait le Rassemblement national, le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, au Parlement. Elle est soupçonnée de diverses irrégularités financières.

"Le parquet européen a ouvert une enquête", a indiqué sa porte-parole à l'AFP, sans donner davantage de détails "afin de ne pas compromettre les résultats de l'enquête".

Avec ses partenaires de l'ex-groupe Identité et Démocratie (ID), ce parti français est suspecté d'avoir "indûment dépensé" plus de 4,3 millions d'euros entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction des affaires financières de l'institution bruxelloise, révélé par plusieurs médias début juillet.

Sociétés liées à des proches de Le Pen

Si la formation française n'a exercé, durant cette période, ni la présidence ni le secrétariat général de cette coalition (à l'époque dominée par la Ligue du Nord italienne), la majeure partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Mme Le Pen: son ancien conseiller Frédéric Chatillon et son épouse Sighild Blanc.

D'après ce document, dévoilé par Le Monde ainsi que par l'émission de télévision allemande Kontraste, le magazine Die Zeit et l'hebdomadaire autrichien Falter, l'agence de communication e-Politic a ainsi perçu 1,7 million d'euros après un appel d'offres "purement formel" et entaché de "graves problèmes de conformité" selon les inspecteurs bruxellois, qui estiment par conséquent que "toutes ces dépenses (...) sont irrégulières".

Même chose pour l'entreprise Unanime, qui a empoché plus de 1,4 million d'euros pour des travaux d'impression, de surcroît sous-traités à moindre coût, avec une marge évaluée à 260.000 euros.

"Nouvelle opération de harcèlement"

Jordan Bardella a dénoncé mardi "une nouvelle opération de harcèlement de la part de l'administration du Parlement européen" après l'ouverture de cette enquête.

"J'y vois le signe d'une nouvelle opération de harcèlement de la part de l'administration du Parlement européen qui, de manière extrêmement inquiétante, a pris la responsabilité de diffuser des correspondances internes dans le cadre même d'une procédure contradictoire", a déclaré lors d'une conférence de presse à Strasbourg M. Bardella, qui préside aujourd'hui le groupe Patriotes pour l'Europe au ̈Parlement européen. "Je pense que personne n'est dupe de ce type d'opération", a-t-il ajouté.

Le Pen déjà condamnée

Marine Le Pen a déjà été condamnée dans une affaire distincte, dite des assistants parlementaires européens. Elle lui a valu fin mars une condamnation la rendant inéligible à toute élection - présidentielle ou législative - au moins jusqu'à son procès en appel prévu d'ici l'été 2026.

La responsable d'extrême droite a annoncé mardi avoir saisi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour contester la peine d'inéligibilité.

La semaine dernière, elle avait affirmé ne pas avoir eu connaissance du nouveau dossier visant sa famille politique. "Je ne sais pas ce qu'il en est, je n'ai pas regardé ce dossier", avait-elle déclaré sur RTL.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Bulgarie adopte l'euro

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Le feu vert des ministres des 27 Etats membres n'était qu'une simple formalité: la Commission européenne a déjà estimé début juin que la Bulgarie respectait l'ensemble des conditions nécessaires pour adopter l'euro (archives). (© KEYSTONE/EPA/VASSIL DONEV)

Un 21e pays va bientôt passer à l'euro. Les ministres des Finances de l'UE ont donné leur feu vert final à l'adoption de cette monnaie par la Bulgarie. Dès le 1er janvier 2026, ce pays des Balkans abandonnera sa monnaie nationale, le lev, au profit de l'euro.

"Nous l'avons fait !", a applaudi le Premier ministre bulgare Rossen Jeliazkov sur le réseau social X, qualifiant le moment d'"historique". "Rejoindre la zone euro, c'est bien plus que remplacer le lev par l'euro", a renchéri le commissaire européen Valdis Dombrovskis. "Cela vise à construire un avenir meilleur et plus prospère pour la Bulgarie et ses citoyens au coeur de l'Europe", a-t-il déclaré à l'issue du vote.

Le feu vert des ministres des 27 Etats membres n'était qu'une simple formalité: la Commission européenne a déjà estimé début juin que la Bulgarie respectait l'ensemble des conditions nécessaires pour adopter l'euro. Tout comme la Banque centrale européenne (BCE), qui a également émis un avis positif.

"Non à l'euro" ___

En Bulgarie, membre de l'UE depuis 2007, la perspective d'abandonner la monnaie nationale est pourtant loin de faire l'unanimité. Au cours des dernières semaines, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis dans les rues de la capitale Sofia, brandissant des pancartes "Non à l'euro". Certains d'entre eux ont installé leurs tentes devant les locaux de la banque nationale bulgare pour exprimer leur opposition au projet.

La principale crainte est que le changement de monnaie alimente une flambée des prix, qui pourrait nourrir en retour la colère des europhobes. Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées s'opposent à l'entrée du pays dans la zone euro l'an prochain.

Les partisans de l'euro y voient au contraire une étape importante, qui renforcerait l'ancrage géopolitique occidental de la Bulgarie. Et la protégerait contre l'influence de Moscou. "Cela fait longtemps que nous sommes arrimés à l'euro, et les retombées politiques sont de plus en plus nombreuses", juge Veselin Dimitrov, croisé par l'AFP mardi dans les rues de Sofia. Le musicien de 43 ans voit dans les manifestations anti-euro "la marque du Kremlin".

"Mais l'euro n'est pas une baguette magique qui résoudra nos problèmes systémiques", alerte-t-il.

L'exception danoise ___

Mardi, le Premier ministre bulgare s'est engagé à ce que l'adoption de cette nouvelle monnaie se fasse de manière "harmonieuse" et "efficace". La Bulgarie aurait souhaité passer à l'euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu'ici en raison d'une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.

La monnaie unique européenne a été lancée le 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète à partir du 1er janvier 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets en euro, en remplacement alors des devises nationales de 12 Etats membres de l'UE, dont l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne.

Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie, Chypre, Malte, la Slovaquie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie et, dernière en date, la Croatie en 2023. Tous les pays de l'UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu'ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n'est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l'euro en 2000.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Trente ans après, des milliers de gens marchent vers Srebrenica

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Chaque année, la "marche pour la paix" couvre les 100 kilomètres entre Srebrenica, où les forces serbes de Bosnie ont abattu quelque 8000 hommes et adolescents musulmans, au village de Nezuk, où les premiers survivants arrivèrent au coeur de l'été. (© KEYSTONE/AP/Armin Durgut)

Des milliers de personnes ont entamé mardi une longue marche à travers la forêt bosnienne. Cela pour mettre leurs pas dans ceux des milliers d'hommes et d'adolescents fuyant l'horreur de Srebrenica en juillet 1995.

Chaque année, la "marche pour la paix" couvre les 100 kilomètres entre Srebrenica, où les forces serbes de Bosnie ont abattu quelque 8000 hommes et adolescents musulmans, au village de Nezuk, où les premiers survivants arrivèrent au coeur de l'été.

Après avoir pris le 11 juillet 1995 cette ville-enclave, déclarée "zone protégée de l'ONU" et dans laquelle vivaient plus de 40'000 personnes, dont beaucoup de déplacés, les forces dirigées par le général Ratko Mladic se sont livrées à des exécutions de masse.

Le massacre de Srebrenica est le seul crime de la guerre de Bosnie (1992-1995, 100'000 morts) à avoir été qualifié de génocide par la justice internationale.

"La marche a duré sept jours et huit nuits"

Parmi les quelque 6000 marcheurs, Amir Kulaglic, 65 ans, se prépare à fouler un sentier qu'il a déjà arpenté, il y a 30 ans, lorsqu'il a réussi à fuir l'enfer de Srebrenica.

"Pour moi, la marche a duré sept jours et huit nuits", explique à l'AFP celui qui faisait alors parti de l'armée Bosnienne. "Tous ceux qui, comme moi, ont fait cette route n'avaient qu'un seul objectif : survivre et retrouver notre famille", ajoute-t-il.

Après avoir échappé aux embuscades, aux bombes, il fut l'un des premiers à atteindre Nezuk, à l'avant d'une colonne de réfugiés de 11 km de long. Son père et plusieurs de ses proches n'ont pas survécu.

Le père d'Elvisa Masic et plus d'une dizaine d'hommes de sa famille n'ont pas survécu non plus. "Nous avons trouvé des restes, un os ou deux, pour la plupart des membres de ma famille, et nous les avons enterrés. Mais de mon père, nous n'avons jamais rien retrouvé", dit cette femme de 37 ans.

Les discours négationnistes persistent

Si la justice a condamné à perpétuité Ratko Mladic, 83 ans, et Radovan Karadzic, 80 ans, pour crimes de guerre et génocide, les discours négationnistes sont encore légion en Bosnie et en Serbie voisine.

Amir Kulaglic espère que, bientôt, une nouvelle génération de Serbes reconnaîtra tout ce qui s'est passé à Srebrenica - une ville qui fait partie des zones serbes de Bosnie - et demandera pardon. "Nous pardonnerons, et nous essayerons de construire un nouveau Srebrenica, une ville de paix, de tolérance et de respect".

Les marcheurs devraient atteindre jeudi le mémorial de Srebrenica - Potocari, où sont enterrées près de 7000 victimes. Ils participeront aux commémorations du génocide, pendant lesquels les restes de 7 victimes seront mises en terre, dont ceux de deux adolescents de 19 ans et d'une femme de 67 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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