Coronavirus
OMS: réunion à Genève pour discuter d'un traité sur les pandémies
De nombreuses voix ont réclamé un renforcement de la gouvernance sanitaire après le coronavirus. De lundi à mercredi, les Etats membres de l'OMS se retrouvent à Genève pour discuter de la faisabilité d'un accord international contre les pandémies.
Cette réunion hybride de 194 pays sera ouverte par vidéo par le conseiller fédéral Alain Berset. Lors de ce dialogue, les Etats "ne vont pas approuver un traité. C'est impossible en trois jours", a tenu à préciser à la presse le responsable juridique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ils doivent évaluer si les réformes pour mieux anticiper les prochaines pandémies doivent s'accompagner d'un nouvel instrument juridique contraignant, notamment un traité ou une convention.
Une résolution assez large devrait être approuvée au terme des trois jours pour décider d'avancer. Elle pourrait établir un groupe intergouvernemental de négociation et un délai. L'OMS s'attend toutefois à une discussion intense pendant cette session spéciale de l'Assemblée mondiale de la santé.
Face aux nombreuses critiques sur la réponse internationale à la pandémie, l'UE avait porté la proposition. Au centre de l'attention notamment, le Réglement sanitaire international, qui cadre la réponse aux urgences de santé publique, a lui été largement visé.
De nombreux acteurs veulent le compléter par un traité ou de petits ajouts et non le remplacer. Ce réglement "n'a pas été prévu pour faire face à la préparation d'une pandémie", admet un responsable de l'OMS. Le terme "pandémie" n'y figure même pas, selon l'un de ses collègues.
Suisse favorable
Dans un rapport préparé avant la session spéciale, un groupe de travail constitué de plusieurs Etats estime également que le réglement sanitaire n'est plus suffisant. Il mentionne un "consensus" sur les avantages d'un traité pour l'accès équitable aux technologies contre une pandémie, un mécanisme de surveillance de la conformité aux règles, le renforcement de la prévention et de la réponse mais aussi le financement. Ou encore le partage d'échantillons de pathogènes, déjà prévu dans le prochain dépôt mondial au laboratoire de Spiez (BE).
Un consensus salué par le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus qui appelle à un "accord pour une génération" après la désorganisation observée. La Suisse avait dit son soutien au scénario d'un nouvel arrangement contraignant. De même que de nombreux pays et les responsables de trois évaluations internationales mandatées par l'OMS sur la réponse à la pandémie.
Parmi eux, le Panel indépendant, qui avait mené des investigations sur la gestion du coronavirus par l'organisation et les différents acteurs. En mai, il avait donné six mois aux Etats pour aboutir à une nouvelle convention.
Un délai qui était considéré comme irréaliste par de nombreux acteurs. "C'est possible", affirme de son côté le responsable juridique de l'OMS. La Constitution de l'organisation a été approuvée en quelques mois après la Seconde Guerre mondiale mais "il y avait énormément de volonté politique". Il est "extrêmement important" d'aboutir rapidement pour anticiper la prochaine pandémie, affirme un autre responsable de l'OMS.
Seconde discussion
Lundi, les coprésidentes du Panel indépendant, l'ancienne cheffe de l'Etat du Liberia Ellen Johson Sirleaf et l'ex-Première ministre néo-zélandaise Helen Clark, ont rappelé qu'elles souhaitaient aussi d'autres réformes. Notamment un conseil de chefs d'Etat et de gouvernement pour réagir aux épidémies.
Selon elles, le traité ou la convention devrait renforcer les obligations des Etats à "être prêts" face à une urgence sanitaire. Les pouvoirs de l'OMS devraient être étendus, notamment ceux d'accéder sans entraves aux données d'une épidémie et d'acheminer rapidement des spécialistes pour mener des investigations.
Cette réunion de trois jours n'est que la seconde session spéciale de l'Assemblée mondiale de la santé. La première pour discuter de contenu, selon le responsable juridique de l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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