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Lausanne

Une foule colorée et imposante investit Lausanne

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Une foule jeune et colorée a déferlé sur Lausanne. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé mercredi à Lausanne à l'appel de la Grève féministe. Après une journée d'actions aux quatre coins du canton, le rendez-vous était donné à la place Saint-François, rebaptisée pour l'occasion Sainte-Françoise.

Les manifestants - 25'000 selon la police, 40'000 selon les organisatrices - ont cheminé sous un soleil de plomb. Vêtues de rose ou de violet, les jeunes femmes étaient venues en nombre, joyeuses et déterminées. "Grève et mobilisation, c'est ça la solution", pouvait-on entendre. "Sous les paillettes, la rage", pouvait-on lire.

Christiane Brunner

Christiane Brunner, l'icône et l'initiatrice de la première Grève des femmes de 1991, était de la partie. "C'est bien que le mouvement continue. Si on s'arrête, on recule", a-t-elle dit à Keystone-ATS.

Ecarts salariaux qui stagnent ou se creusent, une retraite repoussée à 65 ans, des attaques contre les rentes et la hausse des violences contre les femmes, les personnes trans et non binaires: durant toute la journée, les slogans et les actions se sont multipliés.

A Lausanne, la grève a débuté mardi soir déjà par l'illumination en violet de la cathédrale et s'est poursuivie mercredi matin par des chants et des danses à la gare. Concerts de casseroles, ateliers de pancartes, pique-niques en musique ont rythmé la journée.

Garderies et pharmacies

Devant plusieurs garderies, des éducatrices sont allées à la rencontre des passants pour les sensibiliser aux difficultés et aux bas salaires de leur métier. "Une collègue s'est accrochée cinq bébés poupées dans le dos", explique Antonia Undurraga, pour imager le ratio en vigueur d'une éducatrice pour cinq bambins de moins de 18 mois et une pour sept trotteurs. "C'est beaucoup trop".

Des assistantes en pharmacie ont attiré l'attention sur leurs bas salaires et leurs conditions de travail inéquitables, et pour exiger une convention collective de travail. Du personnel infirmier s'est rassemblé devant le CHUV et a formé un "grévibus" qui a fait étape sur plusieurs lieux de travail avant de gagner Saint-François.

Fief de la grève

Au Sentier, 300 personnes, en majorité des femmes travaillant dans l'horlogerie, ont réclamé de meilleurs salaires. "L'horlogerie est la branche où il y a la plus grande inégalité salariale, soit 24,9% selon l'OFS, dont une grande partie est inexplicable. C'est pourtant une branche de luxe qui se porte très bien", observe Nicole Vassalli, du syndicat Unia.

Dans ce berceau historique de la Grève des femmes de 1991, là où l'ouvrière et syndicaliste Liliane Valceschini (1937-2019) a lancé l'idée avec Christiane Brunner, les travailleuses ont plaidé pour un meilleur accès aux responsabilités. Car il reste difficile de devenir chef d'équipe ou d'atelier, a relevé Mme Vassalli.

A l'abordage d'un bastion masculin

Si elle était sérieuse dans ses revendications, la journée était souvent gaie et ludique dans sa forme. Ainsi, un collectif féministe s'est symboliquement emparé d'un bastion masculin, le bateau des Pirates d'Ouchy. Après avoir entonné des chants, des Lausannoises ont hissé sur le quai le drapeau violet de la grève féministe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Victoire partielle pour les tireurs à Romainmôtier (VD)

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Les horaires du stand de tir sèment la discorde à Romainmôtier (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Tribunal fédéral admet partiellement un recours de la Société de tir Giron du Nozon. En conflit avec la Municipalité de Romainmôtier et une association, elle obtient l'annulation d'une partie des restrictions à l'encontre de son activité.

La recourante dispose depuis 1990 d'un droit de superficie d'une durée de 99 ans sur une parcelle supportant son stand. Celui-ci permet le tir au pistolet et au petit calibre sur des distances de 25 et 50 mètres.

Un conflit oppose la société à la Municipalité et à "l'Association Vallon du Nozon sans déflagrations". En 2017, le canton a constaté que les normes de bruit étaient respectées mais a recommandé de réduire les horaires d'ouverture du stand et de poser un avant-toit insonorisé.

Mesures drastiques

La société de tir a mis en oeuvre la première recommandation mais a renoncé à la seconde faute de moyens. En 2024, la Municipalité a pris des mesures drastiques: désormais, le stand était ouvert seulement de mars à juin et de septembre à octobre, soit six mois par an. En outre, les tirs étaient limités à 4 heures par semaine, le mardi ainsi que le jeudi ou le samedi en alternance.

Saisi par la société de tir, le Tribunal fédéral admet partiellement son recours. La fermeture du stand durant la moitié de l'année n'est pas proportionnée à l'objectif de préservation de la tranquillité publique, contrairement à la réduction des heures d'ouverture.

Pour la 2e Cour de droit public, la fermeture en juillet et en août - durant les vacances scolaires - est encore admissible. Il en va de même pour les fêtes de fin d'année. La mesure va trop loin, en revanche, pour le reste de l'année.

La justice vaudoise aurait aussi dû tenir compte des finances précaires de la société de tir. L'impact de ces restrictions sur les cotisations aurait dû être pris en considération, ajoutent les juges de Mon Repos. A cet égard, la décision de la Municipalité viole aussi la liberté d'association de la recourante. (arrêt 2C_644/2024 du 18 juin 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Rolex emporte une manche contre un atelier de personnalisation

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Rolex s'oppose à la personnalisation de ses montres par la société Artisans de Genève SA. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La justice genevoise doit se pencher une nouvelle fois sur le litige qui oppose Rolex à un atelier de personnalisation de montres. En effet, les juges n'ont pas tenu compte des directives du Tribunal fédéral dans une décision attaquée par la marque horlogère.

Créée en 2013, la société Artisans de Genève SA propose un service de personnalisation de montres de luxe. Saisie par Rolex, la Cour de justice genevoise a interdit cette activité en 2023. Un an plus tard, le Tribunal fédéral l'a admise, au contraire, à condition que l'atelier travaille uniquement sur des montres fournies par ses clients et que celles-ci ne soient pas revendues.

Mon Repos invitait cependant la Cour de justice à examiner si les références à Rolex sur le site d'Artisans de Genève contrevenaient à la loi sur la protection des marques ou à la loi sur la concurrence déloyale. Dans un arrêt publié lundi, les juges de Mon Repos constatent que l'analyse demandée n'a pas été effectuée par l'instance précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Tous les imaginaires possibles avec Kaléidoscope à Romainmôtier

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Pour la deuxième année consécutive, Romaimôtier (VD) accueille l'événement culturel et protéiforme Kaléidoscope (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Tisser des liens entre créations contemporaines, patrimoine et ancrage local, c'est le but que se donne l'événement culturel Kaléidoscope à Romainmôtier (VD). Pour la deuxième édition, du 11 au 17 août, le bourg va s'ouvrir à l'imaginaire de ce festival qui veut faire vibrer la culture vivante hors des centres urbains.

"Pensé comme une fête collective, protéiforme, immersive et sensorielle, Kaléidoscope mêle résidences d'artistes, performances, rencontres et concerts, dans un décor naturel et historique", écrivent les organisateurs dans un communiqué. Ce projet culturel est porté par l'association Champs Libres, oeuvrant pour la promotion de l'art et de la culture dans le Nord vaudois, et plus particulièrement à Romainmôtier et dans le Vallon du Nozon.

Il propose aux artistes de venir créer sur place, puis de partager leur travail avec le public à travers des spectacles ou des concerts intimes et festifs, présentés le temps d'un week-end. Le festival se déroule en deux temps: l'un pour créer, du 11 au 15 août, la semaine des résidences, et l'autre pour partager, du 15 au 17 août, le week-end de fête.

Kaléidoscope a succédé en 2023 aux Scènes du Chapiteau, qui avaient marqué pendant treize ans la vie culturelle de la région. En 2023, Kaléidoscope avait pis la forme de plusieurs événements durant cette année-là, avant d'entamer sa première édition en 2024 sous forme d'une seule manifestation culturelle d'une semaine.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le silure se fraye lentement mais sûrement un chemin au restaurant

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Malgré son allure peu ragoûtante, une fois dégraissé et préparé en filet, en émincé, en pavé, poêlé, rôti, poché ou fumé à froid, le silure est largement loué par les pêcheurs romands (archives). (© Keystone/DPA-Zentralbild/TINO PLUNERT)

Plus gros poisson d'eau douce d'Europe, le silure fait lentement mais sûrement sa place dans les assiettes des restaurateurs en Suisse romande. Malgré son allure peu ragoûtante, les pêcheurs vantent un poisson de qualité, très noble une fois apprêté, facile à cuisiner, avec une belle chair blanche, très ferme et sans aucune arête.

A priori, le silure n'est visuellement pas très appétissant, monstre d'eau douce avec sa grosse tête aplatie, sa large bouche pleine de petites dents, ses grandes moustaches et ses yeux minuscules. Il peut atteindre jusqu'à 2,70 mètres et peser environ 100 kilos.

Et pourtant, une fois dégraissé et préparé en filet, en émincé, en pavé, poêlé, rôti, poché ou fumé à froid, le silure est largement loué par des pêcheurs romands interrogés par Keystone-ATS. Tous reconnaissent un poisson plutôt noble, allant jusqu'à le comparer au brochet, à la lotte ou encore au sandre, sans compter un excellent rapport qualité-prix.

Plus récent dans le Léman

Cela fait désormais une vingtaine d'années que les silures se font une belle place dans les lacs suisses. Les chiffres les plus récents de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) datent de 2023: plus de 7500 silures capturés ont été signalés dans les statistiques de la pêche, contre quelque 500 seulement en 2003.

Si les lacs de Neuchâtel et de Morat hébergent des silures depuis près d'un demi-siècle, le lac Léman en accueille surtout depuis les années 90. Le réchauffement climatique, et donc de l'eau, a favorisé leur croissance dans les lacs du pays. Il faut attendre les années 2000 pour les premières captures, puis 2015 pour le développement de sa pêche régulière dans les deux premiers lacs et 2020 dans le Léman.

"Depuis deux ou trois ans, la pêche des silures explose par exemple dans la région du Petit-lac genevois, car ils viennent du Rhône et l'eau y est aussi plus chaude", explique Alexandre Fayet, président du Syndicat intercantonal des pêcheurs professionnels du Léman. "Sa pêche se développe aussi très bien dans le Haut-lac. S'il y a moins de perches et de féras une année, le silure est plus facile à placer en vente directe. C'est une bonne alternative", ajoute-t-il.

"Le tout début d'une mode"

"Il faut certes encore bien chercher les adresses de restaurant qui proposent le silure sur leur carte de menus. Mais on va en voir de plus en plus à l'avenir dans les assiettes, surtout s'il continue à croître autant dans nos lacs", affirme-t-il.

"Je dirai que l'on est au tout début d'une mode. C'est notre travail de pêcheur de mettre en avant d'autres espèces comme celle-ci, de dire que c'est un excellent poisson. Les restaurateurs, eux, jouent bien le jeu", souligne M. Fayet. Il en livre lui-même, notamment dans une auberge à Bursinel (VD).

Le pêcheur de Gland en capture facilement jusqu'à trois par semaine. "J'ai un collègue qui en pêche environ 100 kg par jour", dit-il. La taille moyenne varie de 6 à 15 kg pour une fourchette de prix entre 45 et 60 francs le kg, voire 70 francs s'il est fumé, selon lui. Les retours des restaurateurs et de leurs clients "sont très positifs".

"Extraordinairement bon"

"Ferme en cuisson et fondant en bouche", aime résumer M. Fayet. "Le silure a une belle chair blanche, très ferme et sans aucune arête. Il est extraordinairement bon", approuve Alexandre Bonny, président de la corporation des pêcheurs professionnels du lac de Neuchâtel (CPPLN). "J'en pêche en moyenne un ou deux par semaine, mais d'autres collègues le font chaque jour. La fréquence est aussi liée à la baisse de quantité des autres poissons nobles dans le lac suivant les années", précise-t-il.

"Petit à petit, d'année en année, les pêcheurs en font la promotion et le commercialisent", confirme-t-il. "Les gens s'y intéressent toujours un peu plus et dépassent le préjugé d'un poisson qui est moche donc pas bon", observe M. Bonny. "C'est un travail de longue haleine avec le silure et ça porte gentiment ses fruits".

Beaucoup de déchets

Tous soulignent aussi sa saveur neutre, ce qui permet de multiples préparations et accompagnements de sauces relevées ou d'épices pour exalter son goût. Seul bémol: le peu de rendement même du poisson, avec 20% seulement de bons morceaux après dégraissage et donc beaucoup de déchets.

"Le silure demande un gros travail de préparation. Il est donc bien moins rentable que les perches", témoigne Pierre Schaer, président de l'association des pêcheurs professionnels du Lac de Morat (APPLM). Il avoue d'ailleurs que ce poisson n'est pas sa priorité. "Je ne peux pas tout pêcher". Il cite au passage au moins deux restaurants qui le proposent sur leur carte des menus, notamment à Avenches.

A noter que le silure n'est pas présent dans les deux lacs de la Vallée de Joux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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