International
Au moins 4 blessés graves dans l'effondrement d'un immeuble à Paris
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"J'ai cru à un bombardement": au moins quatre personnes ont été blessées, avec leur pronostic vital engagé, après une explosion suivie de l'incendie d'un immeuble qui s'est effondré mercredi après-midi en plein Paris.
Selon un bilan encore provisoire, 33 autres personnes ont été blessées plus légèrement et deux habitants était encore recherchés dans la soirée dans les décombres de cet immeuble du Ve arrondissement, quartier cossu de la capitale qui abrite notamment le Panthéon.
Les pompiers avaient fait état dans un premier temps de l'effondrement de deux immeubles. Mais selon des sources policières, un seul immeuble s'est effondré après avoir été la proie d'un incendie dont l'origine reste inconnue.
"Il n'y a eu aucune alerte précédant cette explosion. Nous ne connaissons pas son origine", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin lors d'un point de presse sur place.
Les 270 pompiers dépêchés ont "empêché la propagation de l'incendie à deux immeubles mitoyens qui ont été sérieusement déstabilisés par l'explosion" et "ont été évacués", a précisé le préfet de police, Laurent Nuñez, ajoutant que l'incendie avait été circonscrit en fin de journée.
Plusieurs témoins, interrogés par l'AFP, ont dit avoir entendu une "grosse explosion" aux environs de 16h50 dans une large partie de l'arrondissement.
Grosse explosion
"J'ai cru à un bombardement. Ça a résonné dans l'appartement. J'ai eu 10 secondes de grosse inquiétude, beaucoup de gens étaient aux fenêtres", a témoigné un riverain qui souhaite rester anonyme.
L'immeuble effondré, situé sur la longue artère de la rue Saint-Jacques, près d'un ancien hôpital militaire, abritait notamment une école de mode privée, la Paris American Academy.
Plusieurs témoins et riverains, interrogés par l'AFP, ont dit avoir senti une odeur de gaz et entendu une "grosse explosion".
"Ça a fait un boom très fort. Je suis tombé de ma chaise de réunion, comme d'autres", a déclaré un responsable du secrétariat général de l'Enseignement catholique, dont le bâtiment est mitoyen.
"Ça a été précédé par une coupure de courant, un homme de chez nous a voulu sortir pour voir, et a constaté une forte odeur de gaz dehors", a-t-il ajouté.
Les "premiers éléments (...) nous conduisent à confirmer que cette explosion est partie de l'immeuble", a déclaré sur les lieux la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau. Une enquête judiciaire pour "blessures involontaires" a été ouverte.
Selon la maire du Ve arrondissement, Florence Berthout, le bruit de l'explosion "tout à fait énorme" s'est propagé "dans une partie de l'arrondissement". Des vitres ont explosé à plus de 400 mètres de l'immeuble, a constaté l'AFP.
Vitres en éclats
Alexis, 23 ans, un voisin, décrit de "la fumée, des débris aussi et des feuilles (qui) volaient".
"On savait pas si on sortait dans la rue s'il allait se passer quelque chose, on savait pas si c'était terroriste. Le bâtiment en face a pris feu, plein de vitres ont explosé", a-t-il ajouté
Youssef, dont la soeur habite au rez-de-chaussée d'un immeuble proche, raconte qu'"elle faisait la sieste et qu'il y a eu une forte explosion, elle a cru que c'était un attentat". "Elle n'a rien compris. Des affaires de son appartement sont tombées, il y a des pierres dans la cour", a-t-il ajouté.
Un périmètre de sécurité a été installé, a constaté une journaliste de l'AFP, mais des riverains sont autorisés à circuler.
Le dernier important sinistre de ce type dans la capitale remonte au 12 janvier 2019.
Ce jour-là, une forte explosion provoquée par une fuite de gaz avait soufflé la rue de Trévise, dans le IXe arrondissement de Paris (centre), tuant quatre personnes dont deux pompiers, en blessant 66 autres et laissant quelque 400 sinistrés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: les Européens veulent "une pression" sur Moscou
Les principaux dirigeants européens ont appelé dimanche à garder la pression sur la Russie pour obtenir la paix avant le sommet entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine en Alaska. La rencontre fait craindre à Kiev un accord à ses dépens.
Les dirigeants américain et russe doivent se retrouver vendredi en Alaska, aux Etats-Unis, dans le cadre des efforts de Donald Trump pour trouver une issue au conflit que la Russie a déclenché en février 2022. Cette rencontre très attendue se déroulera sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui ne cesse pourtant d'exiger d'être partie prenante.
"Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l'Ukraine, serait une décision contre la paix", a averti M. Zelensky sur les réseaux sociaux, ajoutant que "les Ukrainiens n'abandonneront pas leur terre aux occupants".
"Il doit y avoir une fin honnête à cette guerre et il appartient à la Russie de mettre fin à la guerre qu'elle a commencée", a insisté le président ukrainien samedi soir, dans son discours quotidien à la population. L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien.
"Diplomatie active"
Au cours d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre britannique Keir Starmer samedi, Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés européens à prendre des "mesures claires" pour définir une approche commune, alors que ces derniers sont aussi écartés des pourparlers.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les principaux dirigeants européens se sont dit convaincus que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.
"Nous saluons le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine" et "sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine" et "en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie", ont déclaré le président français Emmanuel Macron, la présidente du conseil italien Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le premier ministre polonais Donald Tusk, le premier ministre britannique Keir Starmer, la présidente de la Commission européenne Ursula von Der Leyen et le président finlandais Alex Stubb.
"La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine", ont-ils ajouté rappelant leur attachement "au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force" et précisant que "la ligne de contact [ligne de front, ndlr] actuelle devrait être le point de départ des négociations".
Intense activité diplomatique
L'initiative de M. Trump a provoqué une intense activité diplomatique. Le président ukrainien a eu des échanges téléphoniques avec Emmanuel Macron et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.
Le ministre britannique des affaires étrangères David Lammy a de son côté reçu samedi à Londres le vice-président américain JD Vance, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak et l'ex-ministre ukrainien de la défense Roustem Oumerov, ainsi que des conseillers à la sécurité nationale européens pour "discuter des prochaines étapes vers la paix en Ukraine".
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a pour sa part eu un échange téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.
Un règlement du conflit comprendra des échanges de territoires "au bénéfice de chacun", a assuré Donald Trump vendredi, sans donner plus de détails.
Le président américain, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à la guerre en Ukraine, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour aux affaires le 20 janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des dizaines de milliers de manifestants à Tel-Aviv
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi à Tel-Aviv pour appeler à la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien.
Après 22 mois de guerre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression en Israël et de l'étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens sont menacés d'une "famine généralisée", selon l'ONU.
Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée "se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza", une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, "tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat".
Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé à des dizaines de milliers le nombre des manifestants, le Forum des familles des otages faisant état de 100'000 participants. Les autorités n'ont pas fourni d'estimation officielle.
Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération.
"Nous vous poursuivrons"
"Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu", a déclaré à l'AFP Shahar Mor Zahiro, un proche d'un otage tué, dans un "message direct au Premier ministre".
Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé vendredi que la décision israélienne d'occuper la ville de Gaza signifiait le "sacrifice" de ces otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.
Les familles des otages et les militants israéliens en faveur de la paix avec les Palestiniens réclament un cessez-le-feu avec le Hamas pour obtenir la libération des derniers captifs.
Mais au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'aile dure de la droite israélienne et leurs partisans veulent continuer à occuper et annexer plus de territoires palestiniens, faisant fi des critiques internationales.
Outre le désarmement du Hamas et le retour "de tous les otages, vivants et morts", le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place "d'une administration civile" qui ne serait "ni le Hamas, ni l'Autorité palestinienne", a précisé vendredi le bureau de M. Netanyahu.
"Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas", qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé M. Netanyahu sur X.
A la suite de l'annonce de ce plan, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra dimanche à 10h00 une réunion d'urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.
De l'Allemagne, pourtant l'un des plus fidèles alliés d'Israël, à l'Union européenne, en passant par la France, la Chine, la Russie et de nombreux pays musulmans, l'annonce de ce plan a suscité la réprobation internationale.
"Nouveau crime"
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé samedi "un nouveau crime qui s'ajoute à la série de crimes israéliens commis en Cisjordanie, y compris à Jérusalem", soulignant "la nécessité urgente de prendre des mesures pour y mettre fin immédiatement".
Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.
Samedi, le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de 37 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens, dont des civils qui attendaient des distributions d'aide alimentaire.
Selon M. Bassal, douze personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées quand les forces israéliennes ont ouvert le feu sur elles alors qu'elles se rassemblaient près d'un point de passage dans le nord de Gaza, utilisé pour l'acheminement de l'aide.
L'opération israéliennes à Gaza déjà fait 61'369 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Du côté israélien, l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 avait entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Retour sur Terre d'un équipage après cinq mois dans l'ISS
Un équipage de deux astronautes américaines, un cosmonaute russe et un Japonais est de retour sur Terre samedi après l'amerrissage réussi de la capsule Dragon de SpaceX au large de la Californie, selon le flux vidéo retransmis par l'entreprise spatiale.
Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov, et le Japonais Takuya Onishi ont passé près de cinq mois dans l'espace.
Leur retour conclut la dixième mission de rotation d'équipage de la Station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la Nasa, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.
La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique à 08h34 heure locale (17h34 suisses) après s'être détachée la veille de l'ISS.
Sa vertigineuse descente a été freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes.
La capsule devait ensuite être récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, être enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.
Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.
En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.
Initialement partis pour une mission de huit jours en 2024, Butch Wilmore et Suni Williams s'étaient retrouvé bloqués depuis juin dernier sur l'ISS en raison de défaillances sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.
Après 25 ans de service pour la Nasa, M. Wilmore a décidé de prendre sa retraite, a annoncé cette semaine l'agence spatiale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tanja Hüberli doit se faire opérer
Tanja Hüberli sera absente plusieurs mois. La médaillée de bronze aux JO de Paris s'est blessée cette semaine à la cheville gauche et doit se résoudre à une opération.
L'accident s'est produit mercredi lors du tournoi Challenge à Baden en Autriche. La Schwytzoise de 32 ans s'est foulé la cheville lors du match du premier tour avec sa nouvelle partenaire Leona Kernen. La paire helvétique menait clairement à ce moment-là, mais a dû abandonner en raison de la blessure.
Des examens complémentaires effectués en Suisse ont révélé une déchirure du cartilage, deux ligaments externes déchirés et une déchirure partielle du ligament interne, comme l'a annoncé Swiss Volley. Hüberli sera opérée mercredi prochain. L'objectif de l'intervention est de rétablir la stabilité de la cheville et de permettre un retour à la compétition dans environ trois mois.
"Notre objectif est le championnat du monde en novembre. Je ferai tout pour que Leona et moi puissions y participer", a déclaré Hüberli dans le communiqué de la fédération. La semaine prochaine, une décision sera prise quant à la manière dont Kernen s'entraînera et participera aux compétitions pendant la pause forcée de sa partenaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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