International
Quatre morts après l'explosion à Paris
Le bilan de la violente explosion survenue samedi dans le centre de Paris s'est alourdi à quatre morts. Le corps sans vie d'une femme a été retrouvé dimanche dans les décombres où les pompiers étaient toujours à pied d'oeuvre.
"Une victime a été retrouvée sous les décombres, portant à quatre le nombre de victimes décédées", a annoncé le parquet de Paris dans la matinée.
Une cinquantaine de personnes ont également été blessées - neuf grièvement dont un sapeur-pompier et 45 légèrement -, dont plusieurs touristes étrangers présents dans ce quartier qui compte de nombreux hôtels.
L'explosion, qui serait due à une fuite de gaz, a fait trembler les immeubles dans plusieurs rues voisines, et a laissé sous le choc les riverains.
Dans la matinée, les pompiers de Paris avaient annoncé être à la recherche d'une jeune femme qui vivait dans "un appartement situé au-dessus du point de l'explosion et (qui) pourrait se trouver sous les décombres".
Si cela reste encore à confirmer, le corps de la personne retrouvée dans les décombres pourrait être celui de cette femme, a indiqué une source proche de l'enquête. L'identification est en cours.
Pierre par pierre
"Nous ne partirons qu'une fois que tout sera déblayé, pierre par pierre, pour être certain qu'il n'y ait plus personne", a précisé le porte-parole des pompiers de Paris.
Jusqu'à présent, le nombre de morts provoqués par la violente explosion survenue au 6 rue de Trévise (IXe arrondissement) s'élevait à trois, deux sapeurs-pompiers et une touriste espagnole.
Dimanche, les pompiers continuaient à sécuriser le quartier et les "opérations pourraient se poursuivre une bonne partie de la semaine". "Douze immeubles sont fermés", a détaillé à l'AFP Sylvain Maillard, adjoint au maire de l'arrondissement.
"Il va falloir évaluer les structures de chaque immeuble et apporter une réponse immeuble par immeuble, peut être même appartement par appartement", a-t-il ajouté, précisant que la mairie avait trouvé des logements pour une cinquantaine personnes pour la nuit de samedi à dimanche.
"J'ai fondu en larmes"
Quelque 600 personnes ont par ailleurs été accueillies à la cellule de crise samedi et, au lendemain du drame, une partie des riverains est encore bouleversée, dans une ville où les habitants redoutent toujours un attentat terroriste.
"J'étais dans mon lit quand c'est arrivé, j'ai entendu un boum très sourd, ça a fait bouger l'immeuble. J'ai entendu les sirènes. J'ai fondu en larmes", raconte la voix tremblante Sylvie, habitante de la rue Papillon voisine, après être allée à l'église "pour prier pour les blessés."
Un peu plus loin, certains s'activent pour effacer les traces du chaos: Philippe est en train de poser des panneaux de contreplaqué sur la façade de son entreprise de tourisme rue de Trévise.
"En arrivant ce matin, on a trouvé deux vitrines arrachées, des débris de verre partout. C'est le souffle de l'explosion à 200 mètres de là qui a généré tout ça. C'est un moindre mal, ce ne sont que des dégâts matériels, on ne travaille pas le samedi."
Une cagnotte
Au lendemain du drame, d'autres sont venus déposer des bouquets de fleurs pour les victimes. Et notamment Soufiane, greffier de 28 ans, qui habite dans la rue et a porté secours samedi à des blessés. Son bouquet porte un mot : "Pour Laura". "C'est pour la touriste espagnole (décédée), pour qu'on mette un nom, pour pour qu'on ne l'oublie pas", glisse-t-il, ému.
"Dès que j'ai entendu le bruit, je suis sorti voir ce qui se passait. J'ai entendu cette Espagnole qui appelait à l'aide", raconte-t-il. "Elle avait la tête en sang... On l'a mise à l'hôtel Mercure et deux médecins sont intervenues, c'étaient des civiles, elles étaient encore en pyjama, et elles ont prodigué le massage cardiaque. Quand le Samu l'a emmenée, elle était encore en vie..."
Simeon Sharp, pompier anglais à la retraite en vacances à Paris, est venu avec des roses: "J'ai été pompier durant 32 ans et c'est la pire des nouvelles. Je comprends ce que les proches et les collègues peuvent ressentir".
Les pompiers de Paris ont lancé une cagnotte pour soutenir les familles des deux sapeurs-pompiers tués dans l'explosion, Simon Cartannaz et Nathanaël Josselin. Dimanche vers 15h00, plus de 85'000 euros avaient été versés.
(KEYSTONE-ATS)
International
Le meurtrier de deux femmes exécuté en Floride
Un Américain de 54 ans, condamné à mort pour le meurtre de deux femmes en 1996, a été exécuté mardi en Floride, dans le sud-est des Etats-Unis, selon les médias locaux. Il a reçu une injection létale peu après 18h00 (minuit en suisse) à la prison d'Etat de Raiford.
L'homme avait exprimé des remords dans un message publié par un groupe d'habitants de Floride opposés à la peine de mort.
Il avait été condamné à mort en 1997 pour agression sexuelle, vol et meurtre d'une femme qu'il venait de rencontrer dans un bar. Il a été également reconnu coupable du meurtre d'une autre femme dont il avait fait la connaissance dans un bar à la même période, pour lequel il a été condamné à perpétuité.
Les appels de ses avocats au motif qu'il souffrait d'un handicap mental en raison d'un syndrome d'alcoolisme foetal ont tous été rejetés, y compris lundi son recours pour un sursis à exécution de la cour suprême.
Il s'agit de la sixième exécution capitale en Floride en 2023 et de la 19e aux Etats-Unis, toutes réalisées par injection létale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Donald Trump à nouveau présent à son procès civil à New York
L'ancien président américain Donald Trump s'est à nouveau présenté mardi au tribunal de Manhattan, au 2e jour de son procès civil. Il y est jugé avec deux de ses fils pour avoir gonflé de manière frauduleuse la valeur des actifs immobiliers de la Trump Organization.
Comme la veille, avant d'entrer dans le prétoire, il s'en est pris à la procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, selon lui "très corrompue" et "extrêmement incompétente". Lundi, il avait qualifié cette élue démocrate noire, équivalent d'une ministre de la justice pour l'Etat de New York, de "raciste" et de "spectacle d'horreur".
Dans la salle d'audience, le milliardaire républicain de 77 ans assiste aux débats en silence, la mine souvent renfrognée ou laissant exprimer sa lassitude. Il est assis entre ses deux principaux avocats et en face du juge, qu'il a traité de "voyou".
Le magistrat l'a sèchement réprimandé mardi à la mi-journée, pas pour cette insulte, mais pour une publication finalement supprimée sur son réseau Truth Social, où Donald Trump s'en prenait nommément à la greffière, parlant d'elle comme de la "fiancée de [Chuck] Schumer", le chef de file des démocrates au Sénat et élu de New York.
"Chasse aux sorcières"
"Les attaques personnelles contre des membres de mon équipe sont inacceptables", a tonné le juge, qui a formellement interdit aux parties de recommencer.
La présence de Donald Trump n'était pas requise par la loi à l'ouverture de ce procès civil, qui va durer plusieurs semaines, même s'il fait partie de la liste des témoins qui seront entendus.
Au printemps dernier, il ne s'était présenté à aucune audience lors d'un précédent procès civil à New York, qui s'est soldé par sa condamnation retentissante à payer cinq millions de dommages et intérêts pour agression sexuelle et diffamation d'une ancienne journaliste, E. Jean Carroll, qui l'accusait de l'avoir violée en 1996.
Cette fois, il ne manque pas de se poser en victime d'une machination judiciaire, alors qu'il est inculpé au pénal dans quatre affaires différentes, dont les procès devraient se dérouler en 2024, pour certains en pleines primaires du parti républicain.
"Je veux voir cette chasse aux sorcières de mes propres yeux", a-t-il asséné lundi. Cette théorie de la persécution judiciaire était épousée le soir même sur la chaîne préférée des conservateurs américains, Fox News.
S'il ne risque pas d'aller en prison dans ce procès civil, il joue gros dans cette affaire, qui menace de lui faire perdre le contrôle de son empire économique, en plus de pénalités financières pouvant atteindre 250 millions de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le président de la chambre américaine des représentants destitué
C'est une première aux Etats-Unis: le président de la chambre des représentants, Kevin McCarthy, a été évincé mardi de son poste, victime de querelles au sein de son parti. Après un débat tendu, 216 élus ont voté pour le destituer, dont huit républicains, contre 210.
Aussitôt après ce résultat sans précédent, Kevin McCarthy, malgré tout souriant, a été entouré par des membres de son parti, qui lui ont donné l'accolade et lui ont serré la main.
Le vote ouvre une période de fortes turbulences à la chambre basse, où un remplaçant doit être choisi, ce qui s'annonce très compliqué. Il est intervenu après qu'un élu de la droite dure américaine, Matt Gaetz, a déposé une motion pour destituer le "speaker".
Cet élu de Floride, pourtant membre des républicains, reproche principalement à Kevin McCarthy d'avoir négocié avec les élus démocrates un budget provisoire pour financer l'administration fédérale, auquel s'opposaient de nombreux conservateurs. Il accuse aussi le ténor républicain d'avoir conclu un "accord secret" avec le président américain Joe Biden sur une possible enveloppe pour l'Ukraine.
Pas de soutien démocrate
L'aile droite du parti républicain s'oppose vivement au déblocage de fonds supplémentaires pour Kiev, estimant que cet argent devrait plutôt servir à lutter contre la crise migratoire à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Et qu'importe que l'immense majorité du groupe parlementaire de Kevin McCarthy l'ait publiquement soutenu: les trumpistes disposaient d'un veto de fait à la chambre compte tenu de la très fine majorité républicaine dans cette institution.
M. McCarthy avait semblé un temps penser qu'il sauverait sa tête, espérant que les calculs politiques l'emporteraient et qu'il pourrait soutirer aux démocrates un appui, même très juste, en échange de concessions. Peine perdue.
"C'est au parti républicain de mettre fin à la guerre civile des républicains à la chambre", avait tranché le chef démocrate Hakeem Jeffries dans une lettre après une longue réunion mardi avec son groupe parlementaire.
"Au bord du précipice"
"Les raisons de laisser les républicains gérer leurs propres problèmes sont innombrables. Laissons-les se vautrer dans la fange de leur incompétence et de leur incapacité à gouverner", avait de son côté lancé, implacable, l'élue progressiste Pramila Jayapal.
Signe des désaccords qui déchirent les républicains, les élus conservateurs se sont succédé dans l'hémicycle pour plaider pour et contre Kevin McCarthy. "Nous sommes au bord du précipice. Il ne nous reste que quelques minutes pour revenir à la raison et nous rendre compte du grave danger", avait exhorté avant le vote l'élu républicain Tom McClintock.
Si la motion de destitution passe, "la chambre sera paralysée", "les démocrates se délecteront des dysfonctionnements républicains et la population sera révulsée, à raison", avait-il lancé. Son collègue Tom Cole avait lui mis en garde contre le "chaos" dans lequel la chambre et les républicains seraient plongés si M. McCarthy était destitué.
"Le chaos, c'est le président McCarthy", a répliqué Matt Gaetz. "Le chaos, c'est quelqu'un à qui on ne peut pas faire confiance".
L'avenir de McCarthy
Ces luttes intestines étalées au grand jour ont fait réagir l'ex-président américain Donald Trump. "Pourquoi les républicains passent-ils leur temps à se disputer entre eux? Pourquoi ne combattent-ils pas les démocrates de la gauche radicale qui détruisent notre pays?", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.
Un tel vote n'a pas eu lieu depuis plus d'un siècle aux Etats-Unis, et jamais aucun "speaker" n'avait été évincé de son poste. Kevin McCarthy, 58 ans, pourrait-il tenter de revenir à son poste? L'hypothèse n'est pas farfelue, car il est en droit de se porter de nouveau candidat.
Mais il avait déjà été élu au forceps en janvier, en raison de la très mince majorité républicaine. Pour accéder au perchoir, il avait dû faire d'énormes concessions avec une vingtaine de trumpistes, dont la possibilité que n'importe quel élu ait le pouvoir de convoquer un vote pour le destituer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Près de 300 migrants arrivent à bord d'une embarcation aux Canaries
Deux cent quatre-vingts migrants, tous vivants, sont arrivés mardi à bord d'un seul et même bateau sur une île de l'archipel espagnol des Canaries, empruntant l'une des routes migratoires les plus dangereuses au monde, ont indiqué à l'AFP les Secours en mer.
Parmi ces personnes, 278 étaient des hommes et dix étaient des mineurs à avoir réussi cette traversée, ont précisé les secours. Il s'agit du plus grand nombre de passagers jamais arrivés sur une seule embarcation.
Les migrants, d'origine "subsaharienne" selon les sauveteurs en mer, ont été pris en charge à leur arrivée alors que leur bateau était proche du port de La Restinga, sur l'île de El Hierro.
Pour la seule journée de mardi, El Hierro a vu un demi-millier d'arrivées, un chiffre rare pour cette petite île, la plus à l'ouest des Canaries. Les services d'urgence évoquent un autre bateau secouru avec 127 personnes à bord, ainsi qu'une autre embarcation avec 79 migrants.
L'Espagne, et tout particulièrement l'archipel des Canaries au large des côtes africaines, est l'une des principales portes d'entrée des migrants clandestins en Europe.
Les Canaries ont vu arriver 14'976 migrants entre le 1er janvier et le 30 septembre, soit une hausse de 19,8% par rapport à la même période de 2022, d'après les derniers chiffres du ministère espagnol de l'Intérieur.
Particulièrement dangereux
Depuis quelques années, la route migratoire vers les Canaries est particulièrement empruntée en raison du durcissement des contrôles en Méditerranée. Les naufrages y sont fréquents, la traversée étant particulièrement dangereuse.
Des ONG font régulièrement état de naufrages meurtriers - dont les bilans non officiels se chiffrent selon elles en dizaines, sinon centaines de morts - dans les eaux marocaines, espagnoles ou internationales.
Depuis début 2023, 140 migrants sont morts ou ont disparu dans cette traversée, selon des données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) reçues début septembre.
L'ONG espagnole Caminando Fronteras qui, à la différence de l'OIM, s'appuie sur des appels d'urgence avec les clandestins en mer ou leurs proches, estime que 778 migrants sont morts ou ont disparu sur cette route migratoire au premier semestre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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