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L'avortement s'impose dans la campagne pour la présidentielle

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"Nous nous battrons pour rétablir cette protection" disparue de l'accès à l'avortement à l'échelle fédérale, a déclaré le président américain Joe Biden vendredi. (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Joe Biden rallie les organisations de défense du droit à l'avortement, tandis que certains ténors républicains promettent au contraire une interdiction tous azimuts: l'IVG est d'ores et déjà un sujet majeur de la campagne pour la présidentielle américaine de 2024.

Le président américain et la vice-présidente Kamala Harris ont officiellement accepté, lors d'une réunion publique à Washington, le soutien des associations Planned Parenthood, NARAL et Emily's List.

Kamala Harris a accusé les conservateurs américains de mener une "attaque totale contre tant de droits et libertés si chèrement acquis" et attaqué les "extrémistes" qui veulent selon elle interdire le droit à l'avortement sur tout le territoire américain via une loi fédérale.

"Le peuple américain ne l'acceptera pas", a assuré la vice-présidente, qui a rappelé la spectaculaire volte-face, il y a un an, de la Cour suprême sur l'avortement, un "coup très dur" selon elle. Le 24 juin 2022, la haute cour, profondément remaniée par Donald Trump, avait annulé son arrêt Roe v. Wade, qui garantissait depuis 1973 le droit des Américaines à avorter sur tout le territoire, rendant à chaque Etat sa liberté de légiférer.

"Nous nous battrons"

Depuis, le pays est fracturé entre la vingtaine d'Etats ayant décrété des interdits ou de fortes restrictions, principalement situés dans le sud et le centre du pays, et ceux des côtes qui ont adopté de nouvelles garanties.

Joe Biden a dénoncé vendredi les conséquences "dévastatrices" de ce revirement de la Cour, et promis: "Nous nous battrons pour rétablir cette protection" disparue de l'accès à l'IVG à l'échelle fédérale, par la voie législative.

S'en prenant à son tour à la droite, il a assuré que les républicains les plus radicaux s'en prendraient après le droit à l'avortement au droit à la contraception et au mariage homosexuel: "Ils ne s'arrêteront pas là." Au même moment quasiment, également dans la capitale fédérale, débutait un grand rassemblement du mouvement évangélique et conservateur "Foi et liberté", qui a fait de l'interdiction de l'avortement l'un de ses principaux combats.

L'ancien vice-président Mike Pence et le gouverneur de Floride Ron DeSantis, prétendants à l'investiture républicaine pour 2024, y ont défendu des positions intransigeantes sur l'IVG, le premier exhortant ses concurrents à appuyer le principe d'une loi fédérale qui limiterait les délais pour avorter dans l'ensemble du pays.

"Volonté de Dieu"

Donald Trump doit prononcer un discours devant ce rassemblement samedi. Le prédécesseur de Joe Biden, considéré à l'heure actuelle comme son plus sérieux rival pour 2024, a estimé récemment que la décision de la Cour suprême était la "volonté de Dieu".

Mais, contrairement à certains conservateurs, il ne réclame pas de manière tonitruante une interdiction au niveau fédéral. Joe Biden, catholique fervent, n'a pas toujours été dans le passé un partisan enthousiaste du droit à l'avortement.

Mais le démocrate de 80 ans, dont la cote de popularité reste anémique, a endossé le rôle de premier défenseur du droit à l'IVG avec une conviction qui n'empêche pas un certain sens de l'opportunité politique. Vendredi, l'un de ses porte-parole a tenu à rappeler sur Twitter que selon un récent sondage CBS/YouGov, 63% des Américains s'opposaient à une interdiction de l'avortement sur tout le territoire américain.

Et l'échec de référendums anti-avortement dans les très conservateurs Etats du Kentucky et du Kansas a montré des nuances jusque dans l'électorat républicain. Le droit à l'IVG est un sujet qui cristallise les divisions politiques aux Etats-Unis, et qui, pour de nombreux électeurs, décide à lui seul du bulletin qu'ils glissent dans l'urne.

C'est encore plus vrai depuis la décision de la Cour suprême il y a un an. Pas moins de 28% des Américains enregistrés sur les listes électorales déclarent par exemple, selon un sondage Gallup publié le 21 juin, qu'ils votent exclusivement en fonction de la position des candidats sur l'interruption volontaire de grossesse. Ils étaient 27% dans une enquête conduite en mai 2022, ce qui était déjà un niveau record, assure l'institut de sondage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Iran tire une vague de missiles sur Israël, des blessés

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Secouristes à Haïfa après la vague de missiles de l'Iran contre Israël. (© KEYSTONE/AP/Baz Ratner)

L'armée israélienne a annoncé dimanche matin avoir détecté deux vagues de missiles tirés de l'Iran vers Israël après l'attaque américaine de la nuit sur des centres névralgiques du programme nucléaire iranien.

Les sirènes d'alerte antiaérienne ont retenti à Jérusalem et Tel-Aviv, selon des journalistes de l'AFP, qui ont entendu de puissantes explosions.

Sur l'application mobile du Commandement du front intérieur (Défense passive), la carte d'Israël s'est rapidement couverte de points rouges signalant le déclenchement des sirènes appelant la population à gagner les abris dans le nord et le centre du pays.

"Il y a peu, l'armée a identifié des missiles lancés depuis l'Iran vers le territoire de l'Etat d'Israël. Les systèmes de défense sont en cours d'activation afin d'intercepter la menace", a déclaré l'armée dans un communiqué publié vers 07h30 heure locale (06h30 en Suisse).

Un communiqué similaire annonçant la deuxième vague a été publié une demi-heure plus tard avant que l'alerte ne soit levée vers 8h10.

Plus d'une dizaine de blessés

Une organisation de premiers secours israélienne a annoncé avoir pris en charge 11 blessés après ces tirs de missiles, tandis que la télévision publique diffusait des images d'importants dégâts "dans le centre" d'Israël.

Les secouristes "prodiguent des soins médicaux et évacuent vers l'hôpital 11 blessés, dont un dans un état modéré", indique un communiqué du Magen David Adom, un équivalent israélien de la Croix-Rouge, sans préciser où ces personnes avaient été blessées.

La chaîne publique KAN 11 a diffusé des images d'importants dégâts "dans le centre du pays", sans plus de précisions, montrant un immeuble de plusieurs étages à la façade totalement détruite et plusieurs bâtiments gravement endommagés autour.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fordo: l'Iran ne détecte "aucun signe de contamination" nucléaire

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Photo satellite de l'infrastructure nucléaire iranienne de Fordo prise jeudi. (© KEYSTONE/AP)

L'autorité iranienne de sécurité nucléaire a affirmé dimanche n'avoir détecté "aucun signe de contamination" sur trois sites nucléaires visés par des frappes aériennes américaines.

"Aucun signe de contamination n'a été détecté (...) il n'y a donc aucun danger pour les personnes habitant autour des sites" de Fordo, Natanz et Ispahan, a déclaré le Centre national du système de sécurité nucléaire, dépendant de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.

Cette organisation avait précédemment annoncé que les attaques américaines "n'arrêteront pas" les activités nucléaires de l'Iran, qualifiant ces bombardements d'"acte barbare".

Aucun effet radioactif n'a été détecté en Arabie saoudite ni dans les autres Etats du Golfe après l'attaque américaine contre trois sites nucléaires en Iran, a fait, de son côté, savoir dimanche la Commission de régulation nucléaire et radiologique saoudienne.

"Aucun effet radioactif n'a été détecté sur l'environnement du Royaume et des Etats du Golfe", a écrit la Commission sur X.

Des images thermiques prises via les satellites de la NASA montrent un évènement thermique significatif dans la région du site d'enrichissement nucléaire de Fordo, ce qui pourrait indiquer que des incendies se sont déclarés après les bombardements américains, rapporte l'agence de presse dpa. Le président américain Donald Trump a assuré que les installations d'enrichissement nucléaires avaient été complètement détruites, lors d'un discours à la nation samedi soir.

Les médias iraniens minimisent toutefois l'importance des frappes américaines. Un présentateur sur une chaine de télévision d'Etat, cité par la BBC, a suggéré que le président américain "bluffait" et que seuls deux tunnels à l'entrée et à la sortie du site de Fordo ont été endommagés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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A l'heure du bilan, la Suisse peut regarder l’avenir avec optimisme

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Les Suissesses peuvent envisager l'avenir avec optimisme (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L’Eurobasket dames de l’équipe de Suisse s’est achevé après la phase de poules. Malgré leurs trois revers en autant de matches, les filles de François Gomez ont posé de vrais jalons pour l’avenir.

Le bilan de l’équipe de Suisse en phase finale d’un Euro est désormais de six succès pour 22 défaites. A contrario de 1950, 1952 et 1956 où leurs aînées avaient remporté deux matches, Evita Herminjard et ses coéquipières quittent Le Pirée sans avoir décroché de succès. Le scénario était attendu.

Au-delà des chiffres et des défaites concédées contre la Grèce (65-87), la Turquie (67-91) et la France (37-111), les Helvètes ont réussi, là où l’on pouvait les attendre, le deuxième quart contre les Tricolores mis à part.

La remontée face à la Turquie

Les Suissesses ont donné la meilleure image d’elles-mêmes. Même lorsqu’elles ont connu des trous d’air – à chaque début de mi-temps de chacune de leurs rencontres -, les protégées de François Gomez se sont accrochées, comme contre la Turquie où, revenues à 10 longueurs (33e), elles ont obligé l’entraîneur adverse à remettre son cinq de base pour assurer la victoire.

Le moment le plus fort du séjour grec des Suissesses, sur lequel bâtir l’avenir. Des instants qui ont permis de démontrer que le basket suisse est en train de passer un palier au niveau international. Dans la salle de l’Olympiakos, le collectif helvétique a en revanche payé un manque d’expérience, de taille, d’adresse, de rythme et de qualités physiques.

En Suisse dans 4 ans?

Plutôt jeune (25 ans de moyenne), ambitieuse et unie, cette équipe vise de revivre un Eurobasket. Si, pour 2027, il faudra passer par des performances sportives pour y parvenir, Swissbasketball a annoncé vouloir organiser la phase finale de l’édition 2029. Si tel devait être le cas, les Suissesses seraient alors qualifiées d’office.

Au-delà du dossier Eurobasket 2029, la Fédération suisse devra trouver le moyen de développer une vraie communauté autour de cette équipe dans des domaines aussi complémentaires que le sponsoring, le merchandising, la communication, soit la valorisation du basket féminin dans son ensemble. Avec comme objectif d'augmenter le nombre de licenciées (5000 actuellement) et d'ainsi améliorer progressivement le niveau des championnats de Ligue nationale.

Trois équipes en EuroCup

Les clubs devront également faire leur part du travail, eux qui ne seront plus que 8 au sein de l'élite la saison prochaine à la suite de la relégation volontaire de Riva. Outre Elfic Fribourg, le champion de Suisse Nyon et Troistorrents ont confirmé leur inscription à la prochaine édition de l'Eurocup. Trois équipes suisses disputant la deuxième Coupe d'Europe en ordre d'importance, c'est du jamais vu!

Et les joueuses? En partant à l’étranger et en y réalisant des résultats de premier plan, Evita Herminjard, Lin Schwarz et Nancy Fora font déjà figure d’ambassadrices. Viktoria Ranisavljevic rêve de jouer en WNBA, au terme de son cursus de quatre ans à l’Université de Penn State. Future joueuse d’Elfic Fribourg, Lana Wenger pourrait être la grande attraction du prochain championnat de Suisse. Ces joueuses - et les autres - espèrent de susciter de l'envie auprès de la jeune génération, afin que cet Euro 2025 n'ait pas été qu'une parenthèse enchantée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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OKC ou Indiana, un match 7 pour entrer dans l'histoire

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Haliburton (0) et Gilgeous-Alexander (2) seront à suivre de près dans l'acte VII de la finale NBA (© KEYSTONE/AP/Abbie Parr)

Thunder ou Pacers ? L'une des deux franchises va remporter dimanche son premier titre NBA en Oklahoma à l'issue du 7e match de la finale, un "privilège" mais aussi une pression monumentale.

Avec le système de play-off offrant des affrontements au meilleur des sept rencontres, le match 7 d'une finale, ultime joute de la saison à l'enjeu maximal, est "le sommet, le pinacle de notre sport", estime le meneur des Pacers Tyrese Haliburton, très attendu dimanche à 19h00 locale (à 2h dans la nuit de dimanche à lundi).

Dimanche, les deux franchises en quête d'un premier titre NBA (Les Seattle SuperSonics avaient été champions en 1979 avant de déménager en Oklahoma en 2008) vont disputer le 20e "match 7" de l'histoire des finales NBA, le premier depuis 2016 et le succès des Cleveland Cavaliers de LeBron James sur le parquet des Golden State Warriors de Stephen Curry.

Lors de cette rencontre, le "King", par ailleurs en triple double, avait écrit un morceau de sa légende avec un magnifique contre en deuxième rideau sur Andre Iguodala avec moins de deux minutes à jouer alors que les deux équipes étaient à égalité, aidant les "Cavs" à l'emporter 93-89.

LeBron James avait déjà brillé lors du précédent match 7 des finales, en 2013, avec le Miami Heat, inscrivant 37 points pour dominer les San Antonio Spurs, auparavant écoeurés par l'iconique tir à trois points de Ray Allen pour envoyer les deux formations en prolongation lors du match 6.

"Bains de sang"

Kobe Bryant (Lakers) en 2010, Hakeem Olajuwon (Houston) en 1994, James Worthy (Lakers) en 1988 ou Jerry West (Lakers), perdant face à Boston malgré 42 points inscrits en 1969, ont aussi marqué l'histoire de ces rencontres uniques.

Les équipes à domicile ont jusqu'ici remporté 15 des 19 "matches 7", montrant aux Pacers, brillants vainqueurs du match 6 jeudi (108-91), l'ampleur du défi qui les attend dans un stade bouillant. "Un joli match 7, ça n'existe pas. Ce sont plutôt des affreux bains de sang", prévient Haliburton qui se méfie du "poison" des "récits" écrits d'avance.

"Imaginer ce que cela pourrait signifier pour notre équipe, pour notre ville, quel serait notre héritage, le fait que l'on a bien joué jusqu'ici, que la pression serait sur les épaules du Thunder... Nous ne devons pas prêter attention à ces questions", a-t-il prévenu.

Et pourtant le stress aurait de quoi être plus important côté Thunder, qui a livré un match affreux jeudi, l'un des pires de sa saison, qui a mené 3-2 cette finale avec l'étiquette de meilleure équipe de la saison (68 succès-14 défaites), ce qui lui a toutefois offert l'avantage du terrain jusqu'au bout.

"C'est un match pour avoir tout ce dont tu as toujours rêvé. Tu le gagnes, tu prends tout. Tu le perds, tu n'auras rien. C'est aussi simple que cela", a résumé le MVP Shai Gilgeous-Alexander, qui aura encore la lourde responsabilité de porter l'attaque du Thunder.

"Intensité"

Pour Pascal Siakam, "c'est à celui qui en aura le plus envie". "C'est seulement une histoire d'intensité. On s'est suffisamment affrontés, les équipes n'ont plus de secrets l'une pour l'autre", ajoute le Camerounais des Pacers, déjà champion avec Toronto en 2019.

Le Thunder pourra s'appuyer sur l'expérience du 2e tour, lorsqu'ils avaient battu Denver et Nikola Jokic à l'issue d'un 7e match à domicile à sens unique (125-93). Les Pacers se remémoreront eux leur succès (130-109) contre les New York Knicks au 2e tour des phases finales 2024, sur le parquet du Madison Square Garden.

"Notre équipe a faim, tout le monde veut gagner. J'ai l'impression qu'on le veut encore plus", note Obi Toppin, facteur X des finales en sortie de banc pour les Pacers jusqu'ici.

Le jeune entraîneur du Thunder Mark Daigneault (40 ans) apprécie lui "le privilège de disputer un match 7". Pour entrer dans l'histoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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