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International

Sept blessés dans un attentat à Tel-Aviv

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Sept personnes ont été blessées dans un attentat mercredi à Tel-Aviv. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Un attentat à la voiture bélier a fait sept blessés mardi à Tel-Aviv, pendant que l'armée israélienne poursuivait une opération de grande envergure dans laquelle 11 Palestiniens ont été tués dans le nord de la Cisjordanie occupée.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, a salué une attaque "héroïque", parlant "d'une première réponse aux crimes contre notre peuple dans le camp de Jénine", où Israël mène depuis lundi sa plus importante opération militaire en Cisjordanie depuis plusieurs années.

Un Palestinien a écrasé au volant d'une voiture mardi des civils dans le nord de Tel-Aviv, faisant sept blessés avant de poignarder des passants avant d'être abattu par un civil.

Sur les lieux de l'attaque, le chef de la police, Yaakov Shabtai, a déclaré que le "terroriste" était un habitant de Cisjordanie qui a été abattu par un passant.

A Jénine, survolée par des drones, les magasins sont restés fermés mardi, a rapporté un correspondant de l'AFP, au deuxième jour d'une opération mobilisant des centaines de soldats israéliens dans cette ville et le camp de réfugiés adjacent.

Les rues quasi désertes sont jonchées de débris et de pierres, le bitume est éventré et la chaussée est noircie autour de barricades improvisées.

"Le camp de réfugiés est confronté à une situation désastreuse", a affirmé à l'AFP le maire de Jénine, Nidal Abu Saleh, qui a évoqué des coupures d'électricité et d'eau sur place.

"Guerre ouverte"

L'armée a annoncé avoir frappé "un centre d'opérations conjointes" d'un groupe armé local, la Brigade de Jénine et plusieurs cibles dont quatre "ateliers de fabrication d'explosifs".

"Cent-vingt suspects palestiniens" ont été appréhendés depuis lundi tandis "qu'environ 300 terroristes armés se trouvent encore à Jénine, la plupart cachés", a indiqué l'armée.

"Nous agirons aussi longtemps que nécessaire pour éradiquer le terrorisme", a affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une visite mardi dans une base militaire proche de Jénine.

"Nous ne permettrons pas à Jénine de redevenir un refuge pour le terrorisme", a-t-il ajouté.

Selon le ministère palestinien de la Santé, 11 Palestiniens ont été tués et 100 blessés, dont 20 sont dans un état grave.

La ville de Jénine et le camp de réfugiés, bastion de groupes armés palestiniens, ont été visés à plusieurs reprises par des opérations israéliennes.

Le nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, a connu une récente vague d'attaques contre des Israéliens ainsi que des violences anti-palestiniennes de la part de colons juifs.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé "une guerre ouverte contre la population à Jénine".

"Pire raid depuis cinq ans"

Les combats ont provoqué l'exode lundi soir d'"environ 3000" habitants du camp, où vivent quelque 18'000 Palestiniens, selon le gouverneur adjoint de Jénine, Kamal Abou al-Roub.

"Nous avons reçu beaucoup de blessés", notamment "par balles", a affirmé Qassem Benighader, un infirmier de 35 ans à l'hôpital de Jénine: "C'est le pire raid depuis cinq ans."

Selon un médecin à l'hôpital Ibn Sina de Jénine, des blessés sont morts faute d'avoir été pris en charge à temps.

"Certains sont morts, d'autres ont vu leur état s'aggraver", a témoigné mardi le docteur Tawfeek al-Shobaki, ajoutant que les destructions commises par les forces israéliennes autour du camp rendaient plus difficile la circulation des véhicules.

"Toutes les options sont sur la table pour frapper l'ennemi", a prévenu le Jihad islamique palestinien. Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a dénoncé une opération israélienne "brutale".

La Ligue arabe a annoncé une réunion d'urgence mardi tandis que la Jordanie et les Emirats arabes unis, des pays arabes entretenant des liens diplomatiques avec Israël, ont dénoncé l'opération.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a dénoncé mardi les violences en Israël et en Cisjordanie occupée - qui "doivent cesser".

Israël a "le droit de se défendre" mais doit respecter la "proportionnalité du droit international", a estimé mardi le ministère allemand des Affaires étrangères dans un communiqué.

le Premier ministre britannique Rishi Sunak a appelé l'armée israélienne "à faire preuve de retenue dans son opération et toutes les parties à éviter une escalade".

Les violences liées au conflit israélo-palestinien ont tué depuis le début de l'année au moins 189 Palestiniens, 25 Israéliens, une Ukrainienne et un Italien, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Mbappé absent au moins trois semaines

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Mbappé est au repos forcé pour au moins 3 semaines (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Kylian Mbappé sera absent au moins trois semaines, a indiqué mercredi le Real Madrid dans un communiqué. La star française souffre d'une entorse du genou gauche.

Le Real Madrid souligne dans son communiqué que son état serait réévalué prochainement. Mbappé est touché au ligament externe du genou, selon une source proche du joueur.

Le capitaine des Bleus, qui a passé une IRM mercredi, devrait rater plusieurs matches de championnat, mais aussi la Supercoupe d'Espagne du 7 au 11 janvier en Arabie saoudite et probablement la rencontre contre son ancien club, Monaco, en Ligue des champions le 20 janvier.

Depuis le début de la saison, le no 10 a enchainé les matches avec le Real Madrid, qui se repose sur lui offensivement ces dernières semaines. Le 20 décembre, il a égalé le record de Cristiano Ronaldo (2013) avec un 59e but inscrit en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Bangladesh a fait ses adieux à son ex-Première ministre

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Une véritable marée humaine a rendu hommage à son ex-Première ministre (archives). (© KEYSTONE/AP/Mahmud Hossain Opu)

Une foule immense a assisté mercredi à Dacca aux funérailles nationales de l'ancienne Première ministre Khaleda Zia. Cette personnalité a marqué la vie politique du Bangladesh pendant 40 ans.

Les drapeaux ont été mis en berne au lendemain du décès à 80 ans de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre dans cette nation d'Asie du Sud de 170 millions d'habitants.

Des milliers d'agents des forces de l'ordre ont été déployés le long des artères de la capitale empruntées par le convoi funéraire pavoisé aux couleurs du drapeau national.

Des prières ont été dites autour de son cercueil et, pour ces funérailles nationales, une marée humaine portant le deuil s'est rassemblée devant le Parlement. Dans la foule, beaucoup brandissaient le drapeau national ou celui du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) de l'ex-dirigeante.

Minhaz Uddin, 70 ans, un haut fonctionnaire retraité, explique n'avoir jamais voté pour elle mais avoir tenu à rendre hommage à celle qui fut trois fois Première ministre.

"Je suis venu avec mon petit-fils pour dire adieu à une grande figure de la vie politique, dont les contributions resteront à jamais dans les mémoires", a-t-il confié, derrière une barrière surmontée de fil de fer barbelé.

"Son héritage demeure"

Malgré sa santé défaillante, Mme Zia avait annoncé son intention de mener la campagne du BNP pour les premières législatives depuis le soulèvement populaire de l'été 2024 et de briguer un siège au Parlement.

Elle avait été propulsée à la tête du BNP après l'assassinat de son mari Ziaur Rahman pendant le coup d'Etat militaire de 1981.

"Elle n'est plus là, mais son héritage demeure - et le BNP aussi", a confié Jenny Parvez, 37 ans, qui a fait plusieurs heures de route pour assister au passage du cortège funéraire.

Tarique Rahman, fils de Mme Zia et président par intérim du BNP, est rentré au Bangladesh le 25 décembre pour conduire la campagne électorale, après 17 ans d'un exil volontaire au Royaume?Uni.

A 60 ans, il est pressenti pour prendre la tête du gouvernement en cas de victoire de son parti, donné favori pour le scrutin du 12 février 2026.

Le chef du gouvernement provisoire et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a décrété trois jours de deuil national.

"Une grande protectrice"

Les funérailles se sont tenues mercredi après-midi devant le Parlement et l'ex-cheffe du gouvernement a ensuite été inhumée aux côtés de son mari.

Des dirigeants ainsi que des officiers de l'armée ont déposé des gerbes, et un clairon a retenti.

Le pays "a perdu une grande protectrice", a déclaré dans un communiqué M. Yunus, saluant "son leadership inflexible".

"Le pays pleure la perte d'une figure tutélaire qui a façonné ses aspirations démocratiques", a déclaré son fils dans un communiqué.

Elle "a enduré des arrestations à répétition, le refus de soins médicaux et une persécution incessante", a-t-il ajouté, mais "sa résilience (...) était inébranlable".

Gravement malade, Khaleda Zia avait été admise fin novembre dans le service de soins intensifs d'un établissement privé de Dacca pour une infection pulmonaire.

"Une source d'inspiration"

Sa santé était fragile depuis son incarcération pour corruption en 2018, sous le règne de sa grande rivale Sheikh Hasina qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 15 ans jusqu'à la chute de son régime en août 2024. Mme Zia avait été libérée quelques mois après.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que "sa vision et son héritage continuer(aient) de guider notre relation".

Des déclarations inattendues dans le contexte des relations très tendues entre les deux pays voisins.

L'Inde était l'un des principaux soutiens de l'ex-Première ministre Sheikh Hasina qui vit, depuis sa chute, en exil sur son territoire .

Le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, s'est rendu à Dacca pour assister aux funérailles, a indiqué New Delhi. C'est la visite du plus haut responsable du gouvernement indien depuis le renversement de l'ex-Première ministre. Il a indiqué avoir rencontré M. Rahman et lui avoir présenté les "plus profondes condoléances" de l'Inde.

En novembre dernier, elle a été condamnée à mort par contumace pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations de l'été 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Chine: la croissance va atteindre "environ 5%" en 2025 comme prévu

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La deuxième économie mondiale fait face à une longue crise du secteur immobilier, lourdement endetté (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

Le président chinois Xi Jinping a affirmé mercredi que la croissance économique de la Chine atteindrait "environ 5%" en 2025, comme prévu, malgré une année marquée par une "pression", a rapporté l'agence de presse officielle Xinhua.

"Nous avons pris les défis de front et oeuvré avec diligence, atteignant ainsi les principaux objectifs de développement économique et social", a déclaré Xi Jinping dans un discours devant la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), selon l'agence Xinhua.

"Le taux de croissance devrait atteindre environ 5%", a-t-il poursuivi, ajoutant que "la stabilité sociale générale a été maintenue" et que la lutte contre la corruption était "menée sans relâche".

Ce chiffre est en ligne avec les objectifs gouvernementaux. En 2024, la croissance s'était également établie à 5%.

Les experts s'attendent à ce que Pékin annonce un objectif de croissance économique similaire pour 2026, lors de la grande réunion politique annuelle début mars.

La deuxième économie mondiale fait face à une longue crise du secteur immobilier, lourdement endetté, qui pèse sur les finances des collectivités locales et la consommation.

Les tensions commerciales avec Washington ont également compliqué la donne.

Des indicateurs publiés mercredi ont toutefois offert un signe positif aux décideurs politiques, puisque l'activité manufacturière en décembre a connu une légère remontée.

L'indice des directeurs d'achat (PMI) de l'activité manufacturière, qui reflète notamment le moral des milieux industriels, s'est établi à 50,1 en décembre, d'après le Bureau national des statistiques.

Pour la première fois depuis mars, ce chiffre est supérieur au seuil de 50 points qui traduit une expansion de l'activité.

Par ailleurs, l'indice PMI non manufacturier, qui mesure l'activité dans des secteurs comme les services et le bâtiment, s'est établi à 50,2 en décembre, comme un sursaut après sa contraction de novembre - la première en près de trois ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Trump oppose son veto pour la première fois à deux projets de loi

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Lors de son premier mandat à la Maison Blanche, Donald Trump a opposé son veto à 10 textes (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a mis son veto à deux projets de loi, pour la première fois lors de son second mandat. Le président américain a rejeté la construction d'un pipeline d'eau potable et l'extension d'une réserve amérindienne.

Le président républicain a opposé son veto lundi à ces textes bipartisans, soutenus par les élus démocrates et les républicains, a annoncé la Maison Blanche mercredi. Pour passer outre le veto présidentiel, le Sénat et la Chambre des représentants devront adopter ces textes à une majorité des deux tiers.

L'un de ces textes visait à achever un projet datant des années 60 pour acheminer de l'eau potable jusqu'aux grandes plaines de l'est du Colorado.

Donald Trump a justifié son veto par le coût, selon lui, trop important du projet, se félicitant d'épargner ainsi aux contribuables américains le financement de "politiques coûteuses et peu fiables", dans sa lettre d'explication au Congrès.

Le pipeline, dont la construction avait été proposée dans les années 60 sous la présidence de John Kennedy, avait obtenu le soutien des deux chambres du Congrès.

"Ce n'est pas terminé", a écrit sur les réseaux sociaux l'élue républicaine du Colorado à la Chambre des représentants Lauren Boebert, une ancienne alliée de M. Trump.

"Alcatraz des alligators"

La Maison Blanche a également annoncé le veto de Donald Trump à un projet de loi prévoyant l'extension de la réserve amérindienne de la tribu des Mikasukis dans une section du parc national des Everglades, en Floride, nommée Osceola Camp.

La tribu avait participé, plus tôt cette année, à une action en justice contre l'"Alcatraz des alligators", un centre de rétention de migrants monté à la va-vite dans cette région marécageuse des Everglades.

Une juge fédérale avait ordonné de démanteler de nombreux équipements du centre, signifiant sa fermeture à terme.

Donald Trump a affirmé que la tribu des Mikasukis n'était pas autorisée à occuper Osceola Camp et que son administration ne permettrait pas l'utilisation de l'argent des contribuables pour des "projets au bénéfice d'intérêts particuliers", en particulier pour des groupes "non alignés" avec sa politique migratoire.

Les présidents américains ont rarement recours au veto aux Etats-Unis. Lors de son premier mandat à la Maison Blanche, Donald Trump a opposé son veto à 10 textes. Son prédécesseur, le démocrate Joe Biden, a mis son veto à 13 projets de loi au cours de ses quatre années de mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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