Économie
L'Otan dénonce l'attitude "dangereuse" de la Russie en mer Noire
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/07/il-sagissait-mercredi-de-la-seconde-reunion-du-nouveau-conseil-otan-ukraine-inaugure-par-le-president-volodymyr-zelensky-lors-du-sommet-de-lalliance-qui-sest-tenu-a-vilnius-debut-juillet-archives-1000x600.jpg&description=L'Otan dénonce l'attitude "dangereuse" de la Russie en mer Noire', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'Otan a condamné mercredi l'attitude "dangereuse" de la Russie en mer Noire et ses tentatives pour bloquer les exportations de céréales ukrainiennes, à l'issue d'une réunion d'urgence avec Kiev.
La Russie a abandonné la semaine dernière un accord crucial soutenu par l'ONU qui permettait depuis l'été 2022 à l'Ukraine d'exporter ses céréales par la mer Noire. Elle a ensuite commencé à pilonner les zones portuaires de la ville d'Odessa, puis le port ukrainien de Reni, sur le Danube.
"Les Alliés et l'Ukraine ont fermement condamné la décision de la Russie de se retirer de l'accord céréalier en mer Noire et ses tentatives délibérées de stopper les exportations agricoles de l'Ukraine dont dépendent des centaines de millions de personnes dans le monde", indique un communiqué de l'Otan.
Ils condamnent également "les récentes attaques de missiles de la Russie contre Odessa, Mykolaïv et d'autres villes portuaires (d'Ukraine), y compris l'attaque cynique par drones de Moscou contre des structures de stockage de céréales à Reni", port très proche de la frontière roumaine, poursuit le texte.
Une nouvelle "zone d'avertissement" maritime mise en place par la Russie couvre les eaux de la zone exclusive de la Bulgarie, membre de l'Otan, ce qui "génère de nouveaux risques d'incompréhensions et d'escalade", s'alarme par ailleurs l'alliance de 31 Etats.
Surveillance renforcée
"La Russie porte l'entière responsabilité de ses actions dangereuses et de l'escalade dans la région de la mer Noire", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. "Les actions de la Russie posent également des risques substantiels pour la stabilité dans la mer Noire, d'une importance stratégique pour l'Otan. Les Alliés intensifient leur soutien à l'Ukraine et renforcent leur vigilance", a-t-il insisté.
Il s'agissait mercredi de la seconde réunion du nouveau Conseil Otan-Ukraine, inauguré par le président Volodymyr Zelensky lors du sommet de l'Alliance qui s'est tenu à Vilnius début juillet, avec l'objectif de renforcer les liens politiques entre les Alliés et Kiev sur des questions d'intérêt commun.
A Vilnius, l'Ukraine s'est vu offrir un soutien militaire sur le long terme mais pas de perspectives d'intégration à brève échéance à l'Alliance.
L'Otan a indiqué renforcer sa surveillance dans la mer Noire, "notamment au moyen d'avions de patrouille maritime et de drones". Membre de l'Otan, la Turquie, qui contrôle l'accès à la mer Noire, se garde cependant de permettre au reste de l'alliance dirigée par les Etats-Unis d'exercer une trop grande influence dans la région.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Le fondateur d'Air Zermatt, Beat Perren, est décédé
Le fondateur d'Air Zermatt, Beat Perren, est décédé mardi à l'âge de 95 ans. L'ancien pharmacien à Zermatt (VS) avait créé cette compagnie d'hélicoptères en 1968. Il en avait passé les commandes à son fils Philipp, à l'occasion des 50 ans de la société.
Le nom de Beat Perren "est synonyme de nombreux développements révolutionnaires en matière de sauvetage alpin: des méthodes novatrices qui ont rendu les opérations plus rapides, plus sûres et plus fructueuses. D'innombrables vies ont été sauvées grâce à sa vision et à ses actions", a salué Air Zermatt jeudi sur son site internet.
En février dernier, la société avait effectué sa 60'000e mission de sauvetage depuis sa création. "60'000 missions, c’est un nombre énorme, derrière lequel il y a beaucoup d’histoires, beaucoup de joie, mais aussi beaucoup de souffrance", avait alors déclaré Beat Perren. L'entreprise emploie aujourd'hui 95 personnes et dispose de onze hélicoptères.
Lors de sa création, Air Zermatt disposait d'un hélicoptère, d'un pilote et d'un mécanicien. Par la suite, le deuxième appareil d'Air Zermatt était, lui, équipé d'un treuil pour extraire les victimes directement des parois abruptes. Le premier sauvetage par hélicoptère de la face nord de l'Eiger a par exemple été réalisé en 1971, selon la compagnie.
L'esprit de pionnier de Beat Perren ne s'est pas limité au sauvetage en montagne et à l'aviation. On lui attribue également l'invention des premiers sacs poubelles en Suisse. Dans les années 1960, il était responsable de l'élimination des déchets en tant que conseiller municipal et il avait eu en tête l'idée d'un sac poubelle en plastique pouvant être attaché.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Zone euro: le chômage stable en juin, à 6,2%
Le taux de chômage a été stable au mois de juin dans la zone euro, à 6,2% de la population active, au même niveau qu'en avril et en mai, a annoncé Eurostat jeudi.
Ce taux de 6,2% est le plus bas niveau atteint dans les pays de la zone euro depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998.
Par rapport à juin 2024, le taux de personnes sans emploi a baissé de 0,2 point dans les 20 pays partageant la monnaie unique.
Pour l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage est également resté stable en juin par rapport à mai, à 5,9%, son point bas historique.
Eurostat estime que 12,967 millions de personnes étaient au chômage dans l'UE en juin, dont 10,7 millions dans la zone euro.
Le taux de chômage est resté stable en France à 7%, selon les données harmonisées d'Eurostat. C'est moins bien que celui de ses deux grands voisins, l'Allemagne (3,7%) et l'Italie (6,3%).
Au sein de l'UE, les taux les plus faibles ont été observés à Malte (2,5%), en République tchèque (3%) et en Pologne (3,5%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (10,4%), en Finlande (9,3%) et en Suède (8,7%).
Le taux de chômage des jeunes (moins de 25 ans) était de 14,7% dans l'UE, stable par rapport au mois de mai, et de 14,1% dans la zone euro.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Après plusieurs reports, J-1 pour les droits de douane de Trump
Près de quatre mois après avoir été annoncés par Donald Trump, les droits de douane qu'il qualifie de "réciproques" doivent entrer en vigueur vendredi, avec à la clé une forte hausse pour la plupart des produits entrant aux Etats-Unis.
Au 1er août, un certain nombre de surtaxes doivent être appliquées sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont certaines, sectorielles, très lourdes, à l'image des 50% prévues sur le cuivre. Et cette fois, après deux pauses, pas de nouveau report.
"Tout sera fait vendredi", a assuré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick. "Le 1er août est le jour où nous mettons en place ces taux et ils ne seront plus sujet à discussion après".
Taux inconnus en Suisse
Pour environ 80 pays, dont les 27 de l'Union européenne (UE), les droits de douane appliqués à leurs produits devraient donc augmenter dès vendredi, pour se situer entre 11% et 50%, selon l'origine des produits. En Suisse, les taux n'étaient toujours pas connus jeudi matin.
L'UE, le Japon, la Corée du Sud, le Royaume-Uni, le Vietnam, l'Indonésie et les Philippines se sont entendus avec la Maison Blanche, avec à la clé des surtaxes moins élevées que celles annoncées initialement.
Les produits européens devraient donc être taxés à hauteur de 15%, contre 20% prévu début avril par l'administration américaine, après avoir même été menacés un temps de 30%.
Toutefois, avec seulement sept accords annoncés, le plus souvent un cadre de négociations à venir plutôt qu'un réel accord commercial, la Maison Blanche est très loin des "dizaines d'accords" qu'elle prétendait pouvoir signer pendant la pause de 90 jours lancée début juin.
Impact sur l'économie
Le Brésil devrait être le plus touché, avec 50% de surtaxe en représailles aux poursuites engagées contre son ex-président Jair Bolsonaro, accusé d'une tentative de coup d'Etat après sa défaite à l'élection présidentielle de 2022, une "chasse aux sorcières", selon son allié Donald Trump.
Le locataire de la Maison Blanche a signé un décret en ce sens mercredi, effectif à compter du 6 août.
Il a aussi signé une "proclamation", amenant les droits de douane à 50% sur le cuivre à compter de vendredi, mais sur une gamme de produits du cuivre moins large qu'un temps craint par les professionnels.
Le président américain a affirmé jeudi que la décision du Canada de reconnaître en septembre la Palestine comme État rendrait "très difficile" tout accord commercial futur. Les négociations, suspendues en juin suite à l'instauration par Ottawa d'une taxe sur les services numériques, se déroulaient dans un climat diplomatique tendu, alimenté notamment par ses propos provocateurs sur le Canada en tant que potentiel "51e État américain".
Economistes inquiets
L'impact des droits de douane continue d'inquiéter les économistes, qui les voient peser non seulement sur l'inflation mais également sur la croissance américaine.
Selon le Budget Lab de l'Université de Yale, les droits de douane moyens se situent au 30 juillet à plus de 18%, au plus haut depuis 1933, et pourraient encore augmenter une fois les nouvelles taxes effectives.
Leur effet se fait déjà sentir sur la croissance américaine: certes cette dernière a rebondi au deuxième trimestre mais il s'agit d'une performance en trompe-l'oeil pour la plupart des analystes, qui soulignent que l'expansion sur le premier semestre a ralenti, autour de 1,3% en rythme annualisé.
Une tendance qui devrait se confirmer sur le reste de l'année car "les droits de douane grignotent peu à peu l'activité", a souligné la cheffe économiste de Nationwide, Kathy Bostjancic, dans une note.
Pour Samuel Tombs, de Pantheon Macroeconomics, la croissance pour le second semestre devrait même être inférieure à 1%, en rythme annualisé.
Quand à l'inflation, le professeur d'Economie de l'Université de Havard, Jason Furman, s'attend à la voir remonter vers les 3%.
De quoi inciter la Réserve fédérale (Fed) à la prudence, au grand dam de Donald Trump. Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés et son patron, Jerome Powell, a semblé repousser encore la possibilité d'une future baisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La BNS subit une perte de 15,3 milliards au premier semestre
La Banque nationale suisse (BNS) a pâti au premier semestre de ses positions en monnaies étrangères, qui ont causé une perte de 22,7 milliards de francs. L'institut d'émission boucle ainsi les six premiers mois de l'année sur un débours de 15,3 milliards.
Le stock d'or de la BNS a permis d'atténuer la contreperformance des monnaies étrangères, le métal jaune ayant généré une plus-value de 8,6 milliards de francs, indique jeudi un communiqué. En revanche, les positions en francs ont affecté le résultat semestriel à hauteur de 1 milliard de francs.
La banque centrale helvétique rappelle que son résultat dépend principalement de l'évolution des marchés de l'or, des changes et des capitaux, ce qui implique de fortes variations. Au premier trimestre, la BNS a dégagé un bénéfice de 6,68 milliards de francs, alors que la perte a atteint 21,98 milliards au deuxième partiel.
La perte de la BNS au deuxième trimestre est dans la cible des prévisions des économistes de la grande banque UBS, qui tablaient sur un débours compris entre 17 et 27 milliards de francs.
La dégradation du résultat des monnaies étrangères s'inscrit dans un contexte de forte appréciation du franc, notamment face à l'euro et au dollar, depuis quelques mois. La BNS accuse ainsi des pertes de change à hauteur de 43,9 milliards de francs sur les six premiers mois de l'année.
Les incertitudes économiques et géopolitiques, causées en grande partie par les droits de douane décidés par le président américain Donald Trump, ont renforcé le franc dans son rôle de valeur refuge. L'or a profité de cette même dynamique. Au 30 juin, le kilo de métal jaune s'échangeait à 84'247 francs, contre 76'011 francs six mois auparavant.
La perte en francs s'explique principalement par les intérêts appliqués aux avoirs à vue en comptes de virement.
Dans son communiqué, l'institut d'émission souligne qu'il est tenu de constituer des "provisions suffisantes pour maintenir les réserves monétaires au niveau requis par la politique monétaire", façon de rappeler qu'une distribution à la Confédération et aux cantons n'est pas garantie, surtout lors d'années déficitaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
-
InternationalIl y a 3 jours
Trois fois l'argent et une fois du bronze pour la Suisse
-
ClimatIl y a 3 jours
Chine: 30 morts en raison de fortes pluies à Pékin
-
GenèveIl y a 2 jours
Mise en garde contre de fausses amendes dans les boîtes aux lettres
-
GenèveIl y a 2 jours
Initiative pour un jardin du souvenir pour les animaux domestiques
-
InternationalIl y a 3 jours
Un homme a ouvert le feu à New York: au moins 4 morts
-
SuisseIl y a 2 jours
Pourvoyeurs de travailleurs à la peine au premier semestre
-
LausanneIl y a 1 jour
Femme victime d'un home-jacking à Echallens - auteur en fuite
-
InternationalIl y a 3 jours
Wiebes s'impose, frayeur pour Vollering