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International

La prise de Robotyne ouvre la voie à l'offensive ukrainienne jusqu'à la Crimée

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Le territoire russe est de plus en plus fréquemment visé par des attaques de drones. (© KEYSTONE/EPA/GOVERNOR OF PSKOV REGION/HANDOUT)

L'Ukraine a estimé avoir ouvert la voie à son offensive vers le sud occupé par l'armée russe, grâce à la prise cette semaine de la localité "stratégique" de Robotyne. Elle a présenté cette victoire comme une importante avancée.

Dans la capitale ukrainienne Kiev, deux personnes sont mortes mercredi matin à la suite d'une attaque russe "massive" de drones et de missiles, la plus importante "depuis le printemps" selon les autorités.

La Russie a elle été visée par de multiples attaques nocturnes de drones. L'une, chose rare dans le nord-ouest du pays, a détruit ou endommagé plusieurs avions militaires à l'aéroport de Pskov. L'armée russe a indiqué en outre avoir neutralisé de multiples engins au-dessus des régions occidentales de Moscou, Briansk, Orel, Kalouga et Riazan, ainsi qu'en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014.

Sur le plan militaire, Kiev a estimé que la prise de la localité de Robotyne, revendiquée lundi, ouvrait la voie à l'offensive ukrainienne vers le sud occupé, jusqu'en Crimée.

"En étant retranchés sur les flancs de Robotyne, nous ouvrons la voie vers (les villes du sud) de Tokmak, puis enfin vers Melitopol et la frontière (administrative) de la Crimée", a dit mardi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, devant des diplomates français à Paris, lors d'un discours rendu public mercredi.

L'armée russe n'a jusqu'ici pas annoncé sa retraite de Robotyne, faisant en revanche état de violents combats dans le secteur et aux abords de la localité voisine de Verbove.

"La zone grise Robotyne-Verbove va devenir une fosse commune pour les forces armées de l'Ukraine", a proclamé sur Telegram le responsable de l'occupation russe pour la région de Zaporijjia, Evguéni Balitski.

Offensive difficile

La contre-offensive ukrainienne lancée en juin dans l'est et le sud s'avère très difficile, avec des avancées réduites en termes de km2.

Elle doit notamment faire face aux solides défenses russes, faites de tranchées, de pièges antichars et de champs de mines établis sur des centaines de kilomètres, particulièrement dans le sud.

Loin de la ligne de front, les habitants de Kiev ont été réveillés vers 05h00 locales (04h00 en Suisse) par les tirs de défense antiaérienne visant des engins russes lancés contre la capitale.

Des "chutes de débris" ont fait deux morts et trois blessés, a indiqué le chef de l'administration militaire de la ville, Serguiï Popko, sur Telegram.

"Kiev n'a pas connu une attaque aussi forte depuis le printemps", a-t-il ajouté, expliquant que la Russie a d'abord visé la ville au moyen de drones, puis avec des missiles lancés, selon lui, depuis des bombardiers Tu-95MS. "Au total, plus de 20 cibles ennemies ont été détruites" par la défense aérienne, a communiqué M. Popko.

28 missiles de croisière

D'autres régions d'Ukraine, notamment Odessa et Mykolaïv dans le sud, ont également essuyé des attaques nocturnes. Selon l'armée de l'air ukrainienne, tous les 28 missiles de croisière et 15 des 16 drones explosifs Shahed ont pu être détruits.

Un autre bombardement dans la région de Donetsk (est) a fait deux morts, selon le parquet régional. L'armée russe a dit avoir visé des "centres de contrôle et de renseignement" ukrainiens avec des "armes de haute précision", et affirmé avoir détruit toutes les cibles.

En mer Noire, Moscou a affirmé avoir coulé plusieurs bateaux militaires ukrainiens, alors que Kiev utilise ses vedettes et drones pour lancer des attaques en Crimée ou contre des navires russes.

L'armée russe avait déjà revendiqué la semaine dernière la destruction d'embarcations ukrainiennes, ce que Kiev avait démenti.

Territoire russe visé

Le territoire russe a également été visés par de multiples drones durant la nuit et en début de journée mercredi.

Le ministère de la Défense a annoncé que les engins avaient été neutralisés ou détruits dans le ciel d'une multitude de régions: Sébastopol, en Crimée annexée, en banlieue de Moscou, Briansk, Orel, Kalouga et Riazan. Les autorités russes n'ont fait état d'aucun dégât.

Par contre, l'armée russe n'a fait aucune mention d'une attaque contre l'aéroport de Pskov, annoncée pourtant pendant la nuit par Mikhaïl Vedernikov, le gouverneur de cette région du nord-ouest de la Russie, frontalière de l'Estonie, de la Lettonie et du Bélarus, et située à quelque 800 km de l'Ukraine.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov s'est borné lui à dire que des "experts militaires travaillent à établir le parcours des drones pour prendre des mesures afin de ne pas permettre la répétition de telles situations".

Si l'attaque ne semble pas avoir fait de victimes, une vidéo diffusée par le gouverneur montre un impressionnant incendie, alors que résonnent des explosions.

Selon le ministère des Situations d'urgence cité par les médias d'Etat, plusieurs "avions Il-76 de l'aviation cargo militaire" ont pris feu. Aucune indication n'a été donnée quant à leur état et leur nombre, les agences russes Tass et Ria évoquant de deux à quatre appareils détruits ou endommagés.

L'aéroport devrait néanmoins rouvir jeudi.

Si les régions frontalières de l'Ukraine et Moscou sont visées presque quotidiennement par des drones, les attaques de ce type dans le nord-ouest de la Russie sont rares, soulevant la question de la perméabilité des défenses russes et du lieu dont les appareils sont lancés.

"La guerre se déplace toujours plus vers la Russie, et ça ne peut être arrêté", a commenté sur X, l'ex-Twitter, Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Trump exaspéré par les mauvais sondages sur l'économie

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Le président américain Donald Trump s'est agacé jeudi contre les sondages (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

"Quand les sondages vont-ils refléter la grandeur de l'Amérique aujourd'hui?" Donald Trump a laissé libre cours jeudi à son exaspération face aux enquêtes d'opinion, qui révèlent le mécontentement croissant des Américains face à sa politique économique.

"Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?" s'est encore indigné le président américain dans un message sur son réseau Truth Social. Il a une nouvelle fois accablé son prédécesseur démocrate Joe Biden pour le "désastre" qu'il lui a laissé en matière d'inflation.

Un sondage mené par l'université de Chicago pour l'agence AP, publié jeudi, indique que seulement 31% des Américains sont satisfaits de la politique économique menée par Donald Trump, contre 40% en mars, soit le plus bas niveau jamais relevé, y compris pendant son premier mandat. 68% d'entre eux jugent que l'économie américaine se porte mal, selon le même sondage.

Cette insatisfaction contraste avec le paysage économique flatteur dépeint par le président, qui a été élu en grande partie grâce à ses promesses de lutter contre la vie chère.

"Les prix baissent"

Le républicain de 79 ans a répété jeudi que "les prix baissaient rapidement" et vanté le haut niveau des cours de Bourse. L'inflation, qui avait flambé pendant la présidence de Joe Biden, a d'abord ralenti après le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, puis a accéléré depuis avril.

Le dernier pointage publié, en septembre, était de 2,8% de hausse des prix sur un an. Le gouvernement n'a pas dévoilé de statistique pour octobre, invoquant la paralysie budgétaire alors en cours, et le chiffre de novembre est attendu la semaine prochaine.

"Pour ce qui concerne le coût de la vie, tous les indicateurs économiques (...) montrent qu'en réalité l'économie est meilleure et plus éclatante que sous le gouvernement précédent", a assuré la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt jeudi pendant une conférence de presse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Grec Pierrakakis élu président de l'Eurogroupe

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Le ministre grec des finances Kyriakos Pierrakakis est le nouveau président de l'Eurogroupe. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Dix ans après avoir manqué de se faire éjecter de la zone euro, la Grèce tient sa revanche: son ministre des Finances Kyriakos Pierrakakis a été élu jeudi par ses pairs à la tête de l'instance qui la gouverne, l'Eurogroupe.

"C'est la reconnaissance la plus éclatante de la trajectoire positive de notre patrie", s'est félicité le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, saluant "un jour de fierté pour le pays, pour le gouvernement et pour tous les citoyens".

"Il y a 10 ans, le débat ici à Bruxelles était de savoir si la Grèce allait sortir ou pas de la zone euro. Et pourtant, elle a tenu bon. C'est un témoignage de bien des choses, de la force collective de notre peuple, et de la solidarité européenne", a déclaré à la presse M. Pierrakakis.

"Il y a un peu plus de 10 ans, c'est à l'Eurogroupe qu'ont été pensées et mises en oeuvre des mesures pour le sauvetage de la Grèce qui était à l'époque dans une situation économique et financière très difficile", a renchéri le ministre français de l'Economie, Roland Lescure. "La Grèce a parcouru un si long chemin au cours des 10 dernières années", a résumé le président du Conseil, Antonio Costa.

Kyriakos Pierrakakis, 42 ans, est ministre des Finances depuis mars, après avoir piloté la transformation de l'administration grecque depuis 2019 en tant que ministre de la Gouvernance numérique, puis de l'Education.

Dans sa candidature, il avait mis en avant "le pouvoir de la résilience" dont sa génération a fait preuve, après la tourmente des années 2010, lorsque la crise de la dette grecque a failli provoquer l'implosion de la zone euro.

Une "crise existentielle" qui a démontré selon lui "le coût de la complaisance, la nécessité des réformes et l'importance de la solidarité européenne". Kyriakos Pierrakakis était opposé au ministre belge du Budget Vincent Van Peteghem, 45 ans, membre de l'Eurogroupe depuis 2020.

Nomination à Francfort

Les deux hommes, tous deux membres de partis de droite, se sont lancés après la démission surprise de l'Irlandais Paschal Donohoe, qui exerçait la fonction depuis 2020 et avait été réélu à la tête de l'Eurogroupe il y a quelques mois seulement.

Cette instance, créée en 1997, coordonne les politiques économiques et budgétaires des 20 pays de la zone euro, bientôt au nombre de 21, la Bulgarie s'apprêtant à adopter la monnaie unique le 1er janvier prochain.

Le président de l'Eurogroupe est chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances de la zone euro et la représente dans différents organismes internationaux (FMI, Banque mondiale, G7 Finances...), ce qui lui procure une stature internationale.

Parallèlement, l'Eurogroupe a lancé officiellement jeudi le processus de nomination pour un autre poste européen convoité: la vice-présidence de la Banque centrale européenne (BCE).

Il s'agit cette fois de trouver un successeur à l'Espagnol Luis de Guindos, dont le mandat au sein de l'institution installée à Francfort s'achèvera fin mai 2026.

L'Eurogroupe joue un rôle central dans ce processus car il devra sélectionner début 2026 l'une des candidatures proposées par les pays de la zone euro. Leur choix devra ensuite être validé par les dirigeants des 27, après consultation du Parlement européen et du conseil des gouverneurs de la BCE.

La succession de M. de Guindos est considérée comme un tour de chauffe avant l'expiration en 2027 des mandats de trois des six membres du directoire de la BCE, dont celui de la présidente Christine Lagarde qui devrait attirer les convoitises de plusieurs pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / afp

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International

OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney

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Les utilisateurs de Sora, plateforme de vidéos d'OpenAI, pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l'utilisation des personnages du groupe sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l'écosystème des contenus IA.

Dans le cadre de ce partenariat, Disney va prendre une participation au capital d'OpenAI à hauteur d'un milliard de dollars et recevoir des produits financiers dérivés (warrants) lui permettant d'acquérir, ultérieurement, davantage d'actions du créateur de ChatGPT.

Lancé fin septembre, Sora se veut être un réseau social sur lequel il n'est possible de publier que des vidéos générées par IA.

La plateforme s'appuie sur le modèle vidéo d'IA générative d'OpenaAI, Sora 2, successeur de Sora, dont le nom générique a été repris pour cette application.

Dès les premières heures, Sora a été notamment nourri de contenus reprenant, sans autorisation, des marques, l'image de personnalités, ainsi que des univers graphiques inspirés de programmes existants, dessins animés, films ou séries.

De nombreuses vidéos incluaient ainsi des personnages directement inspirés de ceux du studio Pixar, filiale de Disney, ainsi que de plusieurs dessins animés propriété du géant du divertissement, comme "Family Guy".

Quelques jours après, Sam Altman avait indiqué qu'OpenAI entendait offrir davantage de contrôle aux ayants droit quant à l'utilisation d'éléments théoriquement protégés par la propriété intellectuelle.

Personnages de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars

La collaboration dévoilée jeudi prévoit que les utilisateurs de Sora pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, selon un communiqué conjoint.

Il ne s'agit cependant que de personnages animés, masqués ou de créatures, mais pas de vrais acteurs à visage humain.

Le rapprochement entre les deux groupes va au-delà de Sora, car Disney va devenir un "client majeur" d'OpenAI.

L'entreprise de Burbank (Californie) va ainsi donner accès à ChatGPT à ses employés et utiliser les modèles d'IA d'OpenAI pour "créer de nouveaux produits, outils et expériences".

Le développement rapide de l'IA "est un moment important pour notre industrie", a déclaré le directeur général de Disney, Bob Iger, cité dans le communiqué.

Le partenariat avec OpenAI va offrir au groupe des "débouchés plus vastes à travers l'IA générative", a-t-il ajouté, "tout en respectant et en protégeant les créateurs et leur travail."

Pour Sam Altman, également cité dans le communiqué, cet accord "montre que les entreprises d'IA et les éditeurs de contenu peuvent travailler ensemble de manière responsable pour promouvoir l'innovation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre

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Une recommandation du rapport de la BCE vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.

Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.

Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.

Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".

Réduire le nombre de coussins de capitaux

Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.

Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.

La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.

Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.

Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.

La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.

Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.

La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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