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International

Kim convaincu que Moscou remportera "une grande victoire"

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Ce sommet exceptionnel pourrait déboucher, selon Washington, sur un accord de vente d'armes pour soutenir l'offensive russe en Ukraine. (© KEYSTONE/AP/Mikhail Metzel)

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a assuré mercredi à Vladimir Poutine que Moscou remportera une "grande victoire" sur ses ennemis. Cela lors d'une visite exceptionnelle en Russie organisée pour renforcer leurs liens, notamment militaires.

Rien à ce stade n'a toutefois été communiqué officiellement concernant un éventuel accord pour des livraisons de matériel militaire à la Russie afin de soutenir son offensive en Ukraine, comme évoqué par Washington.

Après l'arrivée de Kim en Russie à bord de son train blindé, les deux dirigeants ont échangé une poignée de main et visité des installations du cosmodrome de Vostotchny, en Extrême-Orient.

Ils ont mené des discussions officielles d'environ deux heures avec leurs délégations et en tête-à-tête, puis participé à un déjeuner en l'honneur du dirigeant nord-coréen.

"Lutte sacrée"

"Nous sommes convaincus que l'armée et le peuple russes remporteront certainement une grande victoire dans la lutte sacrée pour punir le rassemblement du mal qui prétend à l'hégémonie", a déclaré Kim devant son homologue, selon la traduction officielle à la télévision russe.

Il a aussi fait l'éloge de l'armée russe "héroïque", engagée dans un assaut en Ukraine depuis plus d'un an et demi.

Face à Kim, Vladimir Poutine a trinqué au "renforcement futur de la coopération" avec Pyongyang, sur un ton solennel, un verre à la main, debout derrière une longue table, entouré de hauts responsables russes et nord-coréens.

Selon Vladimir Poutine, le dirigeant nord-coréen assistera à Vladivostok à une démonstration de la marine militaire russe dans le Pacifique et visitera en Extrême-Orient des usines d'équipements aéronautiques "civiles et militaires".

"Perspectives" de coopération militaire

Vladimir Poutine a dit voir "des perspectives" de coopération militaire avec la Corée du Nord, malgré les sanctions internationales visant déjà Pyongyang, très isolé, à cause de ses programmes nucléaires et de ses missiles en développement.

"La Russie respecte toutes ces restrictions. Mais il y a des choses dont nous pouvons certainement parler, nous en discutons (...). Et il y a des perspectives aussi", a-t-il affirmé à la télévision d'Etat russe.

Washington "préoccupé"

C'est la première rencontre des deux dirigeants depuis un précédent voyage de Kim Jong Un à Vladivostok en 2019.

Les Etats-Unis, qui craignent qu'elle ne facilite la livraison d'armes nord-coréennes à Moscou pour ses opérations militaires en Ukraine, ont exprimé leur "préoccupation" face aux perspectives de coopération militaire entre les deux pays.

"Nous sommes évidemment préoccupés par toute relation de défense naissante entre la Corée du Nord et la Russie", a déclaré le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby.

Son homologue au département d'Etat, Matthew Miller, s'est inquiété au même moment de toute coopération dans le domaine des satellites, qui serait "en violation de plusieurs résolutions de l'ONU".

Sanctions pas exclues

Les Etats-Unis "n'hésiteront pas" à imposer des sanctions le cas échéant contre Pyongyang et Moscou, a averti M. Miller.

De son côté, Kim a lui qualifié ce sommet avec Vladimir Poutine de "tremplin" dans le renforcement des relations russo-nord-coréennes et affirmé qu'il fera des liens avec la Russie la "priorité absolue" de sa diplomatie. "Je saisis cette opportunité pour affirmer que nous serons toujours avec la Russie", a-t-il insisté.

Les ministres russes de la Défense, Sergueï Choïgou, et des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, participaient aux discussions, ainsi que celui de l'Industrie, Denis Mantourov.

Pékin affirme être en dehors

Une porte-parole de la diplomatie chinoise a, pour sa part, affirmé mercredi que ce sommet ne concernait que "les relations entre ces deux pays". Pékin reste le principal soutien politique et économique de Pyongyang.

Parti dimanche soir de la capitale nord-coréenne, Kim Jong Un est arrivé au cosmodrome avec de hauts responsables militaires, suggérant l'orientation de son déplacement.

Vente de F-35 américains à Séoul

Pendant que M. Kim se trouve en Russie, la Corée du Nord a tiré mercredi "un missile balistique non identifié en direction de la mer de l'Est", a déclaré l'état-major interarmées de Séoul, en employant le nom coréen de la mer du Japon. Tokyo a évoqué le lancement de deux missiles balistiques.

Quelques heures plus tard, Washington a approuvé lla vente d'avions de combat F-35 à la Corée du Sud

Satellites

Le choix du cosmodrome pour tenir cette réunion est symbolique. Mercredi, Vladimir Poutine a évoqué la possibilité que la Russie aide la Corée du Nord à construire des satellites, après que Pyongyang a récemment échoué à deux reprises à mettre en orbite un satellite militaire espion.

"C'est pourquoi nous sommes venus ici. Le dirigeant de la Corée du Nord montre un grand intérêt pour la technologie des fusées. Ils essaient de développer leur programme spatial", a dit M. Poutine, selon des agences de presse russes.

An Chan-il, un transfuge devenu chercheur qui dirige l'Institut mondial d'études sur la Corée du Nord, a déclaré à l'AFP que Moscou s'intéresse au stock d'obus d'artillerie de la Corée du Nord, tandis que Pyongyang cherche à moderniser ses équipements de l'ère soviétique, en particulier pour son armée de l'air et sa marine.

"Si les lance-roquettes multiples et autres obus d'artillerie de la Corée du Nord sont fournis à la Russie en grandes quantités, cela pourrait avoir un impact significatif sur la guerre en Ukraine", a-t-il ajouté.

La semaine dernière, la Maison Blanche a averti que la Corée du Nord "paierait le prix" si elle fournissait à la Russie des armes pour le conflit en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Attentat à Mannheim: plusieurs personnes blessées au couteau

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L'attaque est survenue alors qu'un activiste anti-Islam qui s'apprêtait à intervenir lors d'une réunion politique de son mouvement dans le centre de Mannheim. (© KEYSTONE/dpa/Rene Priebe)

Plusieurs personnes ont été "grièvement blessées" au couteau vendredi à Mannheim en Allemagne par "l'auteur d'un attentat", a indiqué le chancelier Olaf Scholz. Il a parlé d'images "horribles" sur cette agression.

"La violence est absolument inacceptable dans notre démocratie", a-t-il ajouté sur son compte X (ex-Twitter). Selon plusieurs médias allemands, un activiste anti-Islam qui s'apprêtait à intervenir lors d'une réunion politique de son mouvement dans la ville et un policier figurent au nombre des blessés.

La police n'a pas donné de détails, parlant seulement dans l'immédiat de plusieurs personnes blessées par des coups de couteau. Elle a indiqué avoir ensuite blessé par balles l'agresseur.

Sur des images circulant sur les réseaux sociaux, on voit un jeune homme armé d'un poignard donner des coups de couteau à plusieurs personnes dans le centre de Mannheim.

Plusieurs hommes tentent de le maîtriser au sol, sans y parvenir. L'agresseur parvient à se relever et à frapper un policier dans le dos, avant qu'un autre agent ne le neutralise en lui tirant dessus.

"Dangers de l'islam"

Selon plusieurs médias, dont le quotidien Bild, l'attaque visait principalement une personnalité connue pour son activisme anti-Islam dans le pays, Michael Stürzenberger, qui s'apprêtait à intervenir lors d'un rassemblement organisé par le mouvement "Mouvement citoyen Pax Europa" (BPE).

Ce mouvement politique, qui entend dénoncer "les dangers de l'influence de l'islam politique sur les sociétés démocratiques en Allemagne et en Europe", a fait état de l'agression contre Michael Stürzenberger sur son site internet, en parlant "d'un attentat au couteau" lors d'un de ses meetings.

Ce dernier, ainsi que "plusieurs bénévoles du BPE et un policier ont été blessés au couteau", pour certaines "très grièvement", par l'agresseur, a indiqué le mouvement.

Selon ce dernier, le policier a été blessé à la nuque et dans le dos.

Michael Stürzenberger, 59 ans, fut dans le passé porte-parole du parti conservateur bavarois CSU à Munich et milite activement dans plusieurs organisations proches de l'extrême droite et anti-islam.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'aide militaire à l'Ukraine "doit atteindre 40 mds d'euros par an"

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40 milliards d'euros par année pour aider l'Ukraine de Volodymyr Zelensky à s'armer: l'Otan met les bouchés doubles. (© KEYSTONE/EPA/FREDRIK SANDBERG)

L'aide militaire fournie par les pays de l'Otan doit au minimum atteindre les 40 milliards d'euros par an, aussi longtemps que nécessaire, a déclaré vendredi à Prague le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.

"Depuis l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, les Alliés ont fourni approximativement 40 milliards d'euros par an en aide militaire à l'Ukraine. Nous devons maintenir au minimum ce niveau de soutien chaque année, aussi longtemps que nécessaire", a souligné M. Stoltenberg devant la presse, à l'issue d'une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'Otan.

Il s'agit "d'argent nouveau", a assuré M. Stoltenberg lors d'une conférence de presse.

M. Stoltenberg avait d'abord suggéré aux Alliés de consacrer 100 milliards d'euros pour aider l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie. Il propose cette fois de pérenniser l'aide actuelle, à un niveau minimum, en suggérant également aux Alliés "de partager le fardeau de manière équitable".

Ce mécanisme d'équité devrait être basé sur le Produit intérieur brut (PIB) de chaque pays, a-t-on précisé de source diplomatique. "Le PIB a été utilisé dans le passé, c'est une option", a indiqué sur ce point le secrétaire général de l'Alliance.

Plusieurs pays sont favorables au maintien à un niveau élevé de l'aide militaire en faveur de l'Ukraine, en difficulté sur le champ de bataille, en partie en raison de retards dans la livraison des armes et munitions promises par ses alliés occidentaux.

L'Estonie a ainsi proposé il y a des mois que chaque pays consacre au moins 0,25% de son PIB à aider Kiev, ce qui représenterait quelque 140 milliards d'euros par an, selon Tallinn.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Vague de chaleur en Inde: des centaines de morts

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La canicule est mortelle en Inde. (© KEYSTONE/EPA/HARISH TYAGI)

Un tribunal indien a exhorté le gouvernement à décréter l'urgence nationale face à la vague de chaleur que subit depuis plusieurs jours l'Inde, avec des températures bien au-dessus des 45°C. Selon cette juridiction, la canicule a fait des "centaines" de morts.

Le seul Etat indien du Bihar, dans le nord-est, a annoncé vendredi qu'au moins 14 personnes avaient péri en une seule journée, la veille, du fait de cette canicule.

Dans ce contexte, la Haute cour du Rajasthan, dans le nord-ouest, estime que l'Inde devrait qualifier de "calamités nationales" les futures périodes de très forte chaleur, ce qui permettrait de mobiliser les services de sécurité de la même manière que pour d'autres catastrophes naturelles comme les inondations et les cyclones.

Cette juridiction a conclu que les autorités n'avaient pas réussi à prendre les mesures appropriées pour protéger la population face à la situation météorologique actuelle.

Elle a en outre ordonné au gouvernement de l'Etat du Rajasthan de mettre en place des fonds d'indemnisation pour les proches des personnes mortes à cause de la canicule.

"En raison des températures extrêmes (...), des centaines de personnes ont perdu la vie au cours du mois", a déploré la cour dans une ordonnance rendue jeudi.

"Nous n'avons pas de planète B sur laquelle nous pourrions nous installer (...). Si nous ne prenons pas des mesures strictes maintenant, nous perdrons pour toujours la chance de voir nos enfants s'épanouir", est-il écrit dans ce document.

C'est au Rajasthan, à Phalodi, en bordure du désert du Thar, que l'actuel record indien, 51°C, avait été enregistré en 2016.

"Changement climatique"

A New Delhi, une cité d'environ 30 millions d'habitants, où la température a augmenté cette semaine, la consommation d'électricité a atteint un sommet mercredi du fait notamment d'un recours massif à la climatisation.

La municipalité a par ailleurs averti d'une "très forte probabilité de contracter des maladies liées à la chaleur" et d'être victime d'un "coup de chaud à tous les âges", ainsi que d'un risque de pénurie d'eau.

Un pic de 52,9°C, un possible nouveau record national, y a été enregistré ce jour-là, même si les autorités s'interrogent sur une possible "erreur de capteur".

En 2022 déjà, le thermomètre dan la capitale était monté à 49,2°C.

L'Inde est coutumière des fortes chaleurs estivales mais des années de recherches scientifiques ont montré que le changement climatique rendait ces épisodes plus longs, plus fréquents et plus intenses.

Les chercheurs soulignent que cette modification du climat induite par l'homme doit être considérée comme un avertissement.

La place des combustibles

Les vagues de chaleur constituent "la plus grande menace pour le bien-être de l'Inde aujourd'hui", a à cet égard expliqué à l'AFP Aarti Khosla, la directrice de l'institut de recherche Climate Trends.

Les températures extrêmes dans la région de New Delhi sont, selon elle, "la preuve que la question qui se pose aujourd'hui est celle de la survie".

Le pays le plus peuplé du monde, avec 1,45 milliard d'habitants, est le troisième émetteur de gaz à effet de serre de la planète mais s'est engagé à atteindre une économie à zéro émission nette d'ici à 2070, soit deux décennies après la plupart des nations occidentales industrialisées.

Pour l'instant, le charbon assure l'essentiel de la production d'électricité en Inde.

Le gouvernement dirigé par le Premier ministre Narendra Modi affirme que les combustibles fossiles restent primordiaux pour répondre aux besoins énergétiques croissants de son pays et sortir des millions de personnes de la pauvreté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Zone euro: l'inflation remonte plus que prévu en mai

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L'inflation en zone euro est repartie à la hausse en mai, accélérant plus que prévu à 2,6% sur un an, un revers qui ne devrait pas avoir d'impact sur la baisse des taux de la Banque centrale européenne. (archives) (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

L'inflation en zone euro est repartie à la hausse en mai, accélérant plus que prévu à 2,6% sur un an, un revers qui ne devrait pas avoir d'impact sur la baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) attendue jeudi.

La hausse des prix à la consommation s'éloigne de l'objectif de 2% fixé par l'institution monétaire. Les analystes interrogés par Factset et Bloomberg tablaient sur une accélération de l'inflation à 2,5% en mai, après 2,4% en avril.

Autre mauvaise nouvelle, l'inflation sous-jacente --c'est à dire corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation--, particulièrement scrutée par les marchés financiers et la BCE, est également repartie à la hausse à 2,9%, après 2,7% en avril, selon les chiffres publiés vendredi par Eurostat.

Il semble malgré tout acquis que la BCE baissera une première fois ses taux lors de la réunion de son conseil des gouverneurs le 6 juin, selon les déclarations récentes de ses dirigeants.

Services et énergie

La hausse des prix à la consommation en zone euro a été plus que divisée par quatre depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022 quand les tarifs de l'énergie flambaient dans le contexte de la guerre en Ukraine.

Pour endiguer l'inflation, la BCE a augmenté les coûts d'emprunt à un rythme sans précédent depuis juillet 2022. Ses taux sont maintenus inchangés à un niveau record depuis octobre 2023, au prix d'une croissance économique en berne.

La remontée de l'inflation s'explique par l'accélération des prix des services et de l'énergie.

Dans le secteur des services, les tarifs ont progressé de 4,1% sur un an en mai, contre 3,7% en avril. Les prix de l'énergie qui avaient reculé en avril de 0,6%, ont augmenté de 0,3% en mai.

En revanche, l'inflation s'est ralentie dans les produits alimentaires, à 2,6% (-0,2 point par rapport à avril) et dans les biens industriels (à 0,8%, -0,1 point), a précisé l'institut européen des statistiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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