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Moscou ne confirme pas un sommet Poutine-Kim Jong Un

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La Corée du Nord et la Russie pourraient effectuer des exercices militaires conjoints. (© KEYSTONE/AP)

La Russie a refusé de confirmer l'information de Washington sur la tenue d'un sommet prochain entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un pour discuter de ventes d'armes de Pyongyang à Moscou pour sa guerre en Ukraine.

Moscou a cependant évoqué la possibilité d'exercices militaires conjoints.

"Non, nous ne pouvons pas (confirmer), nous n'avons rien à dire sur ce sujet", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à propos des affirmations de la Maison Blanche.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a par ailleurs annoncé lundi que les deux pays discutaient de la possibilité d'organiser des exercices militaires conjoints.

"Nous en discutons avec tout le monde, y compris avec la Corée du Nord. Pourquoi pas? Ce sont nos voisins", a déclaré le ministre, cité par l'agence TASS, à des journalistes.

Lundi, la Maison Blanche a affirmé que Kim Jong Un avait l'intention de se rendre en Russie pour discuter de ventes d'armes avec Vladimir Poutine.

Elle avait également dénoncé la visite fin juillet de M. Choïgou en Corée du Nord, où il a assisté à un défilé militaire aux côtés de Kim Jong Un, pour "tenter de convaincre Pyongyang de vendre à la Russie des munitions d'artillerie".

"Comme nous l'avons déjà dit, des négociations sur la fourniture d'armes entre la Russie et la Corée du Nord progressent activement", avait indiqué dans un courriel à la presse Adrienne Watson, une porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Et "nous savons que Kim Jong Un souhaite que ces négociations continuent, avec notamment un échange diplomatique au plus haut niveau en Russie".

Sanctions

Selon le quotidien américain The New York Times, Moscou cherche à obtenir de Pyongyang des obus d'artillerie et des missiles antichars, tandis que M. Kim serait en quête de technologies de pointe pour des satellites et des sous-marins à propulsion nucléaire ainsi que d'une aide alimentaire.

Pour Washington, de tels accords en matière d'armement "violeraient les résolutions du Conseil de sécurité" sanctionnant la Corée du Nord.

Des responsables américains ont aussi affirmé au quotidien que M. Kim se rendrait probablement en train blindé dans le courant du mois à Vladivostok, sur la côte pacifique de la Russie, non loin de la Corée du Nord, pour y rencontrer M. Poutine.

Vladivostok accueille du 10 au 13 septembre le Forum économique oriental qui a accueilli l'an dernier des représentants de 68 pays.

Un responsable au ministère sud-coréen de l'Unification a déclaré à l'AFP que plusieurs éléments "indiquaient" que les discussions entre Pyongyang et Moscou sur de futures livraisons d'armes progressaient.

Aux Etats-Unis, le porte-parole en chef du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, s'était déjà alarmé mercredi de l'avancée rapide de ces négociations et avait sommé le régime communiste de "cesser" ces discussions.

Selon M. Kirby, "ces accords potentiels verraient la Russie recevoir d'importantes quantités" d'armements, notamment des munitions d'artillerie, et des matières premières pour son industrie de défense.

Ces armements seraient "utilisés contre l'Ukraine", avait ajouté l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield.

"Inéluctable"

Les déplacements à l'étranger de M. Kim sont rares. Outre ses voyages à Singapour et au Vietnam en 2018 et 2019 pour des sommets avec le président américain de l'époque Donald Trump, Kim Jong Un a effectué quatre visites en Chine. Il a aussi déjà rencontré M. Poutine à Vladivostok en 2019.

Washington a déclaré la semaine dernière que Pyongyang avait fourni des roquettes d'infanterie et des missiles à la Russie en 2022, destinés à être utilisés par le groupe paramilitaire privé Wagner.

La semaine dernière, Washington, Londres, Séoul et Tokyo ont déclaré que tout accord visant à accroître la coopération Russie-Corée du Nord violerait les résolutions du Conseil de sécurité interdisant les ventes d'armes à Pyongyang, que Moscou a approuvées.

A la suite de la visite de M. Choïgou à Pyongyang, d'autres responsables russes se sont rendus en Corée du Nord pour des entretiens de suivi, ont-ils ajouté.

Selon Cho Han-bum, chercheur à l'Institut coréen pour l'Unification nationale, des sanctions internationales ne permettront pas d'empêcher un quelconque échange d'armes entre Pyongyang et Moscou.

La Russie et la Corée du Nord ne s'inquiètent "pas" des sanctions car les deux pays en font déjà l'objet, estime-t-il, ajoutant que la coopération militaire entre les deux pays semble "inéluctable".

Le mois dernier, Washington a sanctionné trois entités accusées de chercher à faciliter les ventes d'armes entre Corée du Nord et Russie et liées à un ressortissant slovaque déjà sanctionné par le Trésor américain en mars pour de telles ventes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trois morts et 16 blessés dans des frappes russes à Kharkiv

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Kharkiv est la cible quasi quotidiennement de bombardements venant principalement du territoire russe. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Au moins trois personnes ont été tuées et 16 blessées dans des frappes russes à Kharkiv, a annoncé vendredi le gouverneur régional. La deuxième ville d'Ukraine est la cible quasi quotidiennement de bombardements venant principalement du territoire russe.

"L'ennemi a de nouveau eu recours à la tactique de la double frappe, alors que les médecins, les secouristes et les forces de l'ordre étaient déjà sur place", a ajouté Oleg Sinegoubov, affirmant que parmi les blessés se trouve un médecin urgentiste.

Selon les premiers éléments, deux missiles S-300 ont été tirés sur le quartier de Novobavarsky, visant "exclusivement des infrastructures civiles", a précisé le gouverneur.

La Russie a lancé au début mai une offensive dans la région, et gagne du terrain face à une armée ukrainienne en difficulté. Le président américain Joe Biden, qui s'y refusait jusqu'ici, a donné son feu vert pour que l'Ukraine frappe sous certaines conditions des cibles sur le sol russe, dans la région de Kharkiv, a indiqué jeudi un responsable américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des groupes russes et chinois ont utilisé les programmes d'OpenAI

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OpenAI affirme avoir pris des mesures pour en limiter la portée des groupes d'influence russes et chinois (archives). (© KEYSTONE/DPA ../PHILIPP BRANDSTÄDTER)

Des groupes d'influence russes et chinois ont utilisé les programmes d'OpenAI pour tenter de manipuler l'opinion d'autres pays, a indiqué jeudi le créateur de ChatGPT. Il affirme avoir pris des mesures pour en limiter la portée.

L'entreprise a indiqué avoir identifié cinq opérations de ce type, qui ont cherché à peser sur les conversations en ligne et à "influencer des scrutins sans dévoiler l'identité ou les intentions des acteurs" à l'origine de ces campagnes, selon un message publié jeudi sur son site.

OpenAI mentionne l'exemple d'un groupe russe qui s'est servi de ses modèles de langage, des logiciels gavés de données pour pouvoir répondre à des questions en langage courant, afin de créer des messages à caractère politique, rédigés en russe et en anglais, postés sur le réseau social Telegram.

La start-up californienne évoque aussi une initiative menée par des ressortissants iraniens, qui ont utilisé les interfaces d'OpenAI pour rédiger des articles et les traduire, afin de les publier sur un site dédié.

Ukraine, Gaza, UE

Les contenus fabriqués grâce aux programmes d'OpenAI traitaient d'une "large palette de sujets, notamment l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le conflit à Gaza, les élections indiennes, la politique européenne et américaine ainsi que des critiques du gouvernement chinois par des dissidents".

A ce stade, "ces opérations ne semblent pas avoir augmenté de façon significative la portée [de ces contenus] ou leur audience", a indiqué OpenAI. L'entreprise dit avoir "perturbé" ces campagnes, sans détailler la manière.

OpenAI a expliqué que certaines protections et garde-fous intégrés à ses modèles ont mené à ce que, dans certains cas, les interfaces refusent d'exécuter une tâche que leur demandaient ces groupes.

En février, le groupe avait déjà révélé que des pirates informatiques affiliés aux gouvernements russe, chinois, iranien ou nord-coréen utilisaient ChatGPT pour identifier des vulnérabilités dans les systèmes informatiques, préparer des opérations d'"hameçonnage" ou désactiver des logiciels antivirus.

OpenAI avait, là aussi, "perturbé" l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) générative par ces acteurs para-gouvernementaux, avec la collaboration de Microsoft Threat Intelligence, cellule qui répertorie les menaces posées aux entreprises en matière de cybersécurité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Frappes aériennes dans différents secteurs du Yémen

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Des frappes ont visé la capitale yéménite Sanaa (archives). (© KEYSTONE/AP/OSAMAH ABDULRAHMAN)

Des frappes aériennes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi différents secteurs du Yémen, y compris la capitale Sanaa et la ville portuaire de Hodeida. Il s'agit d'une "opération conjointe" des Etats-Unis et du Royaume-Uni, a indiqué Londres.

Les frappes visent "à miner les capacités militaires des Houthis qui continuent de mener des attaques contre le transport maritime international en mer Rouge et dans le golfe d'Aden", a précisé le ministère britannique de la défense dans un bref communiqué.

Des journalistes de l'AFP ont entendu de fortes explosions dans ces deux villes. Selon la chaîne al-Masira, contrôlée par les rebelles yéménites Houthis, des frappes ont aussi visé des infrastructures de télécommunications dans la ville de Taëz.

Al-Masira a fait état de "plusieurs" morts et blessés dans ces frappes.

Les Houthis ont revendiqué mercredi l'attaque d'un vraquier grec et de plusieurs autres navires au large du Yémen, affirmant qu'il s'agissait d'une réponse aux frappes israéliennes sur Rafah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Joe Biden autorise l'Ukraine à frapper des cibles en Russie

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Joe Biden reste opposé à des frappes en profondeur sur le territoire russe (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Joe Biden a donné son feu vert pour que l'Ukraine frappe sous certaines conditions des cibles sur le sol russe, à proximité de la ville de Kharkiv, a indiqué un responsable américain. Il s'y refusait jusqu'ici.

"Le président a donné pour mission à son équipe de faire en sorte que l'Ukraine puisse utiliser des armes américaines afin de contre-attaquer dans la région de Kharkiv, de manière à riposter lorsque les forces russes les attaquent ou se préparent à les attaquer", a dit cette source. Il a toutefois précisé que Washington continue à s'opposer à des frappes ukrainiennes en profondeur sur le territoire russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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