International
Charles III à Bordeaux pour enfoncer le clou sur l'environnement
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Un chêne planté avec le maire écologiste de Bordeaux avant de visiter une forêt expérimentale et un vignoble bio: le roi Charles III a placé l'environnement au coeur de sa dernière étape en France, vendredi, sur d'anciennes terres anglaises.
A Bordeaux, plutôt qu'un discours, le roi a préféré un acte symbolique: avec le maire écologiste Pierre Hurmic. Dans les jardins de l'hôtel de ville, il a planté un chêne à feuilles craquelées, "choisi pour sa capacité d'adaptation au changement climatique", selon Buckingham.
"Cette plantation nous oblige vous et moi", a déclaré l'édile bordelais, saluant cette alliance impromptue d'un "roi forestier" et d'un "maire jardinier".
Evoquant le défi climatique, le maire de Bordeaux a cité l'ancien premier ministre britannique Winston Churchill: "Agissez comme s'il était impossible d'échouer".
Bains de foule
Jeudi, au Sénat, il avait proposé une nouvelle "Entente" franco-britannique pour lutter contre le réchauffement climatique, au lendemain d'un revirement critiqué de Downing Street en la matière. Un discours qualifié d'"historique" par le Daily Mail.
La cause environnementale est une priorité de longue date de Charles III. A la Conférence internationale pour le climat (COP) de Glasgow, fin 2021, Il avait exhorté les chefs d'Etat à redoubler d'efforts contre le réchauffement climatique.
Promoteur d'un mode de vie plus durable, il a créé une ferme biologique, converti les propriétés royales aux énergies renouvelables et il fait rouler sa vieille Aston Martin avec du surplus de vin blanc anglais et du lactosérum provenant du processus de fabrication du fromage.
C'est à bord d'un véhicule plus classique que le couple royal est arrivé à l'hôtel de ville, dont la porte est une réplique de celle qui a été incendiée en mars lors d'une manifestation contre la réforme des retraites, quelques heures avant l'annonce du report de sa première visite d'Etat en France.
Tramway
Charles et Camilla ont ensuite gagné la frégate HMS Iron Duke, amarrée sur la Garonne, à bord de laquelle le prince William avait suivi une formation militaire en 2008.
Puis ils ont brièvement emprunté le tramway pour gagner la place de la Bourse où un village temporaire d'artisans et une scène d'artistes ont été installés pour célébrer les liens culturels et commerciaux britanniques.
En 1152, le mariage d'Aliénor, duchesse d'Aquitaine, avec le comte d'Anjou et futur roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt, a marqué le début de trois siècles de domination anglaise dans la province qui demeure la terre d'élection d'un quart des Britanniques résidant en France, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Dans le centre-ville, le roi a multiplié les courts bains de foule pour aller à la rencontre des Bordelais.
Chant fidjien
Marella Hoffman, Irlandaise habitant Sauternes, a été "surprise par sa gentillesse". "Près de moi, il s'est penché à côté d'une vieille dame en lui demandant s'il elle vivait ici et lui a chuchoté: 'Ce doit être un endroit magnifique à habiter'".
Le roi et la reine ont quitté la place de la Bourse au milieu d'une haie d'honneur formée par les rugbymen de l'équipe des Fidji, installés à Bordeaux depuis le début de la Coupe du monde, qui ont même entonné un chant religieux.
Camilla est ensuite partie visiter une association d'aide aux plus démunis, Le Pain de l'Amitié, pendant que Charles III franchissait le fleuve pour découvrir une forêt expérimentale à Floirac.
Les lamas dans la vigne
Des scientifiques de l'université de Bordeaux et de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement y étudient depuis 2020 l'impact des changements environnementaux, à commencer par la sécheresse dans une région marquée par de gigantesques incendies en 2022.
Avant de repartir en avion pour le Royaume-Uni, le couple royal a prévu une dernière halte au château Smith Haut Lafitte, domaine viticole classé de 87 hectares converti à la biodynamie, où des lamas désherbent les vignes.
Fondé au XIVe siècle et portant le nom d'un ancien propriétaire écossais, George Smith, sa réussite tranche avec le marasme dans lequel est plongé le plus grand vignoble AOC de France (110'000 hectares cultivés) qui souffre d'une grave crise de surproduction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le cancer de Biden diagnostiqué la semaine passée (porte-parole)
Le cancer de la prostate dont souffre l'ancien président américain Joe Biden a bien été diagnostiqué la semaine passée, a affirmé mardi sa porte-parole, assurant que son dernier dépistage sanguin dédié remontait à plus de dix ans.
Cette précision survient au moment où l'actuel président Donald Trump et ses alliés alimentent les doutes au sujet d'une éventuelle dissimulation des ennuis de santé de l'ex-président démocrate.
"Je m'étonne que le public n'ait pas été informé il y a bien longtemps" de ce cancer, a ainsi déclaré le républicain lundi à des journalistes, soulignant qu'il fallait "beaucoup de temps pour arriver (...) à un stade 9".
"Le dernier test PSA connu de Biden date de 2014. Avant vendredi, le président Biden n'avait jamais été diagnostiqué d'un cancer de la prostate", a déclaré la porte-parole de Joe Biden dans un communiqué.
Les services de M. Biden avaient annoncé dimanche que l'ancien président, âgé de 82 ans, avait été diagnostiqué quelques jours plus tôt d'une forme "agressive" de cancer de la prostate avec des "métastases osseuses". Ce cancer est de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d'agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu'à 10.
Le cancer de la prostate - une glande située près de la vessie - est le plus courant chez les hommes et constitue la deuxième cause de décès par cancer pour eux.
Pour le détecter, un dépistage sanguin dit dosage du PSA, qui consiste à mesurer le taux dans le sang d'un antigène spécifique de la prostate, ou un toucher rectal peuvent être pratiqués. Mais en raison de leurs failles, ces examens ne sont pas universellement indiqués.
Aux Etats-Unis, le test PSA n'est ainsi pas recommandé par les CDC, la principale agence sanitaire du pays, chez les hommes âgés de 70 ans ou plus et ne présentant pas de symptômes de la maladie, en raison notamment du risque de faux positif et de traitements non-nécessaires.
Joe Biden avait entre 71 et 72 ans en 2014, date à laquelle il aurait effectué son dernier test PSA, selon sa porte-parole. Ses services n'ont pas précisé s'il avait depuis effectué d'autres examens liés à la prostate.
Mardi est publié aux Etats-Unis un livre-enquête qui révèle comment la Maison Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d'un président qui s'est longtemps accroché à sa tentative de réélection.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'UE va aider financièrement Radio Free Europe (Kallas)
L'Union européenne va débloquer 5,5 millions d'euros pour aider Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) à poursuivre ses activités après le gel de son financement par les États-Unis, a indiqué mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
"Cette somme permettra de soutenir le travail vital de Radio Free Europe", a déclaré Mme Kallas aux journalistes à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
"Il s'agit d'un financement d'urgence à court terme conçu comme un filet de sécurité pour le journalisme indépendant", a-t-elle ajouté.
Le président américain Donald Trump a suspendu le financement de Radio Free Europe/Radio Liberty en mars, en même temps que le financement d'autres diffuseurs américains, y compris Voice of America, dans le cadre de sa campagne visant à réduire les dépenses gouvernementales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Gaza : l'UE va réexaminer son accord d'association avec Israël
L'union européenne va lancer un réexamen de son accord d'association avec Israël à la lumière des derniers événements à Gaza, a annoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
"Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l'article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d'association avec Israël. Nous allons donc nous lancer dans cet exercice", a-t-elle déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
Dix-sept pays, dont la France, se sont prononcés en faveur de cette révision, a annoncé de son côté le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, devant l'Assemblée nationale à Paris.
La Commission européenne va entamer ce processus de révision, pour vérifier si Israël respecte bien les droits humains et les principes démocratiques, conformément à l'article 2 de cet accord.
"Les relations entre les parties, ainsi que toutes les dispositions de l'accord lui-même, sont fondées sur le respect des droits de l'homme", indique cet article.
Les Pays-Bas et plusieurs autres pays européens ont adressé une lettre à Mme Kallas réclamant cette révision de l'accord d'association UE-Israël, en vigueur depuis 2000 et censé faciliter le dialogue politique et les échanges commerciaux entre les deux parties.
Plusieurs pays de l'UE dénoncent l'escalade
Plusieurs pays de l'UE ont dénoncé l'escalade en cours à Gaza où la situation est catastrophique après plus de deux mois de blocage de l'aide vitale pour la population. Israël a autorisé l'entrée lundi à Gaza de moins de dix camions d'aide de l'ONU transportant entre autres de la nourriture pour bébés.
"J'ai le sentiment personnel que la violation des droits humains ne fait aucun doute", a déclaré le chef de la diplomatie belge Maxime Prévot, ajoutant néanmoins qu'il ne voulait pas "préempter la décision" de la Commission européenne.
Si celle-ci devait conclure à un manquement d'Israël dans le respect de l'article 2 de l'accord d'association, une suspension de ce dernier pourrait être alors décidée, selon M. Prévot.
Vingt-deux pays, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon et l'Australie, ont exigé lundi d'Israël une "reprise complète de l'aide à la bande de Gaza, immédiatement", demandant qu'elle soit organisée par les Nations unies et les ONG.
"Les pressions extérieures ne détourneront pas Israël de sa voie, qui est de défendre son existence et sa sécurité contre des ennemis qui cherchent à le détruire", ont indiqué mardi les autorités israéliennes dans un communiqué.
Le Royaume-Uni a annoncé de son côté suspendre ses négociations pour un accord de libre-échange avec Israël et convoquer l'ambassadrice de ce pays au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, en réponse à l'intensification de l'offensive israélienne à Gaza.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'UE lève toutes les sanctions économiques contre la Syrie
L'Union européenne a annoncé mardi la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie qui avait été mises en place sous le régime du président Bachar al-Assad.
"Aujourd'hui, nous avons pris la décision de lever nos sanctions économiques contre la Syrie", a indiqué sur X la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27.
"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une nouvelle Syrie, inclusive et pacifique", a-t-elle ajouté.
Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque là interdit d'accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne.
L'UE, après les USA
La décision européenne fait suite à celle de Washington la semaine dernière.
"La levée des sanctions exprime la volonté régionale et internationale de soutenir la Syrie", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani lors d'une conférence de presse à Damas. "Le peuple syrien a aujourd'hui une opportunité historique et très importante de reconstruire son pays", a-t-il ajouté.
Donald Trump avait créé la surprise mardi dernier en annonçant depuis Ryad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille d'une brève rencontre avec le président syrien Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.
Les 27 n'excluent pas toutefois de nouvelles sanctions contre les responsables des violences conte la communauté alaouite en Syrie ces dernières semaines.
D'autres mesures visant le régime Assad et interdisant la vente d'armes ou d'équipements susceptibles d'être utilisés pour réprimer les populations civiles vont rester en place.
Cette levée de sanctions contre la Syrie fait suite à une première mesure prise en février, qui consistait à suspendre certaines sanctions imposées à des secteurs économiques clés de la Syrie. Selon des responsables européens, toutes ces mesures pourraient être réimposées si les nouveaux dirigeants syriens ne tenaient pas leur promesse de respecter les droits des minorités et de progresser sur le chemin de la démocratie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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