Culture
Antoine Gallimard sort du silence un an après la plainte de Payot
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Le président du groupe éditorial français Madrigall, Antoine Gallimard, sort du silence un an après la plainte déposée par Payot pour atteinte à la loi sur les cartels. Le groupe suisse agit "dans une logique purement financière", déclare-t-il jeudi dans Le Temps.
Avec sa plainte pour prétendu abus de pouvoir de marché relatif, Payot reprochait à Madrigall d'empêcher les libraires suisses de se procurer en France des livres au prix du marché français et aux conditions usuelles françaises. Son patron Pascal Vandenberghe dénonçait une surmajoration du prix des livres et une distorsion de la concurrence. La Commission de la concurrence (Comco) a depuis ouvert une enquête à l'encontre du groupe français.
Son président, Antoine Gallimard, voit dans cette plainte, le moyen pour Payot de "renforcer son pouvoir sur le marché vis-à-vis de ses concurrents et améliorer les conditions commerciales obtenues de ses fournisseurs". "Payot agit à mon sens dans une logique purement financière", affirme-t-il dans l'entretien accordé au Temps.
Le dirigeant français justifie le prix d'achat des livres pour les libraires suisses 40 à 50% plus élevés que s'ils pouvaient s'approvisionner directement en France par le coût de la vie plus élevé en Suisse. Et avec le système actuel, les libraires n'ont pas à se soucier de la "chaîne logistique ou des questions douanières, précise-t-il. Ces services représentent un coût pour notre groupe".
"Paradoxal"
Antoine Gallimard se dit toutefois "pas opposé à l'approvisionnement direct en France avec les libraires qui le souhaitent". Des discussions à ce sujet étaient en cours avec Payot en septembre 2022, assure-t-il. Mais au lieu de continuer cette discussion, le groupe suisse a "préféré procéder à une dénonciation à la Comco".
Le leader romand n'est pas le seul à avoir réagi aux prix pratiqués par les diffuseurs de livres français. Des libraires indépendants ont fait pression l'automne dernier pour que la baisse de l'euro soit répercutée sur le prix suisse. "Madrigall a été parmi les premiers diffuseurs à baisser sa tabelle" à la suite de cette action, assure M. Gallimard.
Celui-ci souligne que si une majorité des indépendants a choisi de baisser ses prix à la suite de cette diminution, Payot n'a pas changé les siens à ce moment. "C'est paradoxal pour quelqu'un qui prétend agir au nom du pouvoir d'achat des consommateurs", lance le Français.
COMCO: décision attendue en 2024
Sollicité par Keystone-ATS, le patron de Payot n'a pas souhaité faire de commentaires, "pour l'instant", sur les propos tenus par M. Gallimard.
Egalement interrogé par l'agence de presse, le directeur de la COMCO Patrick Ducrey a indiqué que l'enquête ouverte le 31 janvier dernier était "toujours en cours". Ses conclusions ne sont pas attendues d'ici la fin de l'année, mais plutôt pour le premier semestre 2024, selon lui.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: 140 projets artistiques gratuits au Festival de la Cité
Le Festival de la Cité à Lausanne proposera pas moins de 140 projets artistiques et 200 représentations sur une vingtaine de scènes, du 1er au 6 juillet prochain. Si arts vivants et musique demeurent au coeur de cette manifestation gratuite, le projet de choeur participatif à l'occasion des 750 ans de la cathédrale promet de s'inscrire comme l'un des temps forts de cette 53e édition.
"Sous la direction de Johanna Hernandez, chantez avec nous un programme varié et accessible: l'intemporel Amazing Grace, le sublime Locus Iste de Bruckner et une oeuvre originale composée pour l'occasion" par la chanteuse Louise Knobil, invitent les organisateurs. "Il est possible d'embarquer dans cette aventure en tout temps, puisque les partitions sont disponibles librement sur le site internet du festival", précisent-ils dans le programme de l'édition 2025 dévoilé mercredi.
Sur la place du Château, l'installation monumentale "Crescendo", de l'artiste suisse Julian Vogel, devrait elle aussi marquer les esprits. "Lieu de spectacles et de rencontres, elle incarne l'esprit du Festival: un carrefour artistique qui invite à la découverte, au dialogue et à l'émerveillement collectif", souligne la directrice de la manifestation, Martine Chalverat.
Corde à sauter et électro congolaise
Du côté des arts vivants, une trentaine de spectacles sont à découvrir. Théâtre, cirque, danse, magie, récital queer, roller, corde à sauter ou encore "drum poésie" devraient trouver un large public.
Côté musique, une quarantaine de concerts tous azimuts figurent au programme. L'occasion pour les festivaliers d'écouter ou découvrir l'accordéoniste explorateur biélorusse Yegor Zabelov, les "paysages sonores" de l'Egyptien Maurice Louca, l'électro congolaise de Ngwaka Son Systéme, le "reggaetton ravetton" de l'Argentine Fiah Miau ou encore la multi-instrumentiste zurichoise Palinstar. En dernière partie de soirée, les "after de Tridel" réuniront les plus infatigables des festivaliers jusqu'au petit matin dans l'usine d'incinération du même nom.
Enfants pas oubliés
Comme les autres années, un riche programme attend le jeune public. Au menu, des spectacles comme "Les 3 Grâââââââces" aux costumes et décors exclusivement en carton, des acrobaties avec "Moi aussi!" et une déambulation mêlant récit, cirque et musique avec "Le Royaume de Kensuké". Des ateliers participatifs sont également prévus, parmi lesquels un "atelier gifles" dès 12 ans, ou un atelier d'éveil musical dès 18 mois.
La 53e édition mettra à l'honneur la scène musicale féminine suisse, avec un coup de projecteur particulier sur "les personnes intersexes, trans, agenre et non-binaire", soulignent les organisateurs.
Enfin, pour plus de durabilité et d'inclusivité, le festival propose un service de covoiturage par internet et prévoit la possibilité de louer un vélo électrique à un tarif préférentiel pour toute la durée de la manifestation. Les personnes en situation de handicap peuvent quant à elles bénéficier d'un service d'accompagnement.
L'an dernier, pendant six jours et par une météo changeante, environ 100'000 personnes avaient fréquenté la manifestation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La chanteuse Nicole Croisille est morte à 88 ans
Nicole Croisille, voix de la chanson française dans les années 1970 mais aussi comédienne et danseuse, est morte à 88 ans dans la nuit de mardi à mercredi "des suites d'une longue maladie", a annoncé son agent à l'AFP mercredi.
"Jusqu'au bout, elle s'est battue avec beaucoup de force et de courage", a déclaré Jacques Metges, indiquant que l'interprète des tubes "Parlez-moi de lui" et "Téléphone-moi" et de l'entêtant "dabadabada" du film "Un homme et une femme" était décédée à Paris.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
USA: l'avocat de Weinstein demande l'acquittement
"Il a violé trois personnes, voilà pour nous sommes là!", a martelé mardi dans son réquisitoire final la procureure pour tenter de convaincre les jurés de condamner Harvey Weinstein. L'ancien producteur est rejugé à New York pour viol et agressions sexuelles.
Plus tôt mardi, lors de sa plaidoirie finale, l'avocat de l'ex-roi du cinéma avait décrit ses accusatrices comme des "femmes aux rêves brisés" pour demander aux jurés de l'acquitter. Le réquisitoire de la procureure Nicole Blumberg doit se poursuivre mercredi. Le juge Curtis Farber doit ensuite donner ses instructions aux jurés qui se retireront pour décider d'un verdict.
Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a comparu depuis le 15 avril à New York après l'annulation retentissante l'année dernière, pour des raisons procédurales, de sa condamnation en 2020 à 23 ans de prison pour l'agression sexuelle de Mimi Haley en 2006 ainsi que le viol de Jessica Mann en 2013.
Le procès porte aussi sur une nouvelle inculpation pour une agression sexuelle de Kaja Sokola, qui avait 19 ans à l'époque des faits, en 2006.
Les trois femmes ont longuement témoigné devant les jurés. "Ce n'était certainement pas drôle", mais "elles veulent que l'accusé soit tenu responsable de ses actes", a souligné la procureure.
Harvey Weinstein, en prison à cause d'une autre condamnation pour crimes sexuels en Californie, a comparu chaque jour en chaise roulante, physiquement diminué. Il a gardé le silence tout au long du procès.
"C'est lui qu'on a utilisé"
"S'il y a le moindre doute dans le dossier, vous devez jeter tout cela" et déclarer Harvey Weinstein, 73 ans, non coupable, a lancé l'avocat Arthur Aidala.
Près de 20 ans après les faits les plus anciens, il a cherché à miner la crédibilité des accusatrices. Pour Arthur Aidala, il ne s'agit pas de démontrer que les relations sexuelles avec ces trois femmes étaient consenties, exhortant les jurés à ne pas confondre "immoralité" et "criminalité".
A ses yeux, "c'est transactionnel", de la "promotion canapé" entre de jeunes femmes qui "utilisent leur beauté, leur charmes" et un homme plus âgé qui peut leur ouvrir des portes. "C'est lui qu'on a utilisé", a-t-il même affirmé, cherchant visiblement à faire mentir les procureurs qui ont décrit Harvey Weinstein comme un homme tout puissant.
Pour Arthur Aidala, l'accusation a recours à des témoignages mensongers de la part de "femmes qui ont eu leurs rêves brisés" pour parvenir une nouvelle fois à la condamnation du "pécheur originel du mouvement #metoo".
Le verbe haut, multipliant les métaphores, l'avocat a cherché plusieurs fois à s'attirer la sympathie du jury avec des plaisanteries. Il a aussi parfois mimé les victimes pour pointer des incohérences, comparant l'une d'elles à un enfant pris en flagrant délit de mensonge.
"Enterrer le traumatisme"
L'avocat insiste sur le fait que les victimes ont toutes continué à fréquenter Harvey Weinstein après les violences dont elles l'accusent, ce qu'elles n'ont pas contesté, expliquant n'avoir pas voulu gâcher leurs carrières. Elles ont aussi confié avoir eu peur de ne pas être prises au sérieux face au fondateur des studios Miramax, dont les films accumulaient les Oscars.
"Elles savaient qu'il fallait rester de son côté" et ont préféré "enterrer leur traumatisme", a justifié la procureure Nicole Blumberg.
Durant le procès, les trois victimes ont assuré que les relations sexuelles avec Harvey Weinstein n'étaient pas consenties. "Je lui ai dit d'arrêter (...), mais il ne m'a pas écoutée", a assuré Kaja Sokola.
Miriam Haley avait assuré avoir supplié en vain le producteur de renoncer à lui imposer une relation sexuelle. "Je me suis dit: 'Je me fais violer, voilà c'est comme ça'", a-t-elle témoigné devant la cour.
En 2020, lorsque le premier procès d'Harvey Weinstein s'était tenu à New York, des manifestations contre les violences sexuelles avaient lieu presque chaque jour au pied du tribunal.
Cette fois, les audiences se sont déroulées avec moins d'attention médiatique, et à l'ombre du procès du magnat du hip-hop P. Diddy, qui comparaît à quelques rues de là devant la justice fédérale pour trafic sexuel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Greenpeace rend la statue de Macron, volée la veille
Greenpeace a rendu mardi soir la statue en cire d'Emmanuel Macron dérobée la veille au musée Grévin. L'ONG l'a déposée devant le siège d'EDF à Paris afin de dénoncer les liens économiques, notamment sur l'énergie, entre la France avec la Russie.
"On est venu ramener la statue d'Emmanuel Macron parce que comme on l'avait promis dès le début c'est un emprunt", a déclaré à l'AFP Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, à proximité du siège d'EDF dans le centre de Paris.
"On a prévenu à la fois la direction du musée Grévin et les forces de l'ordre. C'est à eux de venir la récupérer", a-t-il dit.
La statue a été amenée peu après 23h00 dans un coffre dont elle a été sortie quelques minutes pour être exposée sur le parvis devant le siège du groupe énergétique, avec une pancarte de l'ONG avec l'inscription "Poutine-Macron Alliés radioactifs".
Le siège d'EDF a été choisi "pour mettre Macron en face de ses responsabilités dans le commerce entretenu avec la Russie notamment dans la filière nucléaire", a expliqué M. Julliard.
La statue, d'une valeur de 40'000 euros (37'480 francs), avait été volée la veille par des militants de Greenpeace qui l'avaient ensuite déposée devant l'ambassade de Russie située dans le XVIe arrondissement (ouest) de la capitale
L'action devant l'ambassade n'avait duré que quelques minutes. Un drapeau russe avait été déployé derrière la statue d'Emmanuel Macron et un militant de l'ONG a brandi une pancarte jaune fluo portant l'inscription "Business is business". Des membres de Greenpeace avaient lancé de faux billets de banque.
L'ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire.
Pour M.Julliard, les entreprises françaises peuvent continuer "à importer tout un tas de produits en provenance de Russie que ce soit de l'uranium enrichi pour faire tourner les centrales nucléaires françaises ou de l'uranium naturel qui transite par le Kazakhstan et l'Ouzbékistan via la Russie ou du gaz naturel liquéfié (...) ou des engrais chimiques".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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