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Biden s'en prend frontalement à Trump, "menace" pour la démocratie

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Joe Biden a averti que l'idéologie de Donald Trump et des conservateurs qui le soutiennent "menace l'essence même de notre nation" (archives). (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Joe Biden a lancé à nouveau jeudi un sombre et solennel avertissement sur le sort de la démocratie américaine. Il s'en prend cette fois très directement à Donald Trump, alors que la campagne pour la présidentielle de 2024 vient de prendre une nouvelle dimension.

Il a estimé que l'idéologie de son adversaire républicain et de ses partisans "menaçait l'essence même de notre nation".

"Les démocraties ne meurent pas forcément par la force des armes. Elles peuvent mourir quand les gens se taisent, quand les gens ne se mobilisent pas ou quand ils ne condamnent pas les attaques contre la démocratie. Quand les gens sont prêts à abandonner ce qui est le plus précieux parce qu'ils sont aux prises avec la frustration, la désillusion, la fatigue, un sentiment d'exclusion", a dit le président démocrate.

Pour ce discours, le quatrième selon la Maison Blanche qu'il consacre à ce thème de la démocratie, Joe Biden s'est rendu en Arizona, sur les terres de l'ancien sénateur républicain John McCain. Le démocrate de 80 ans, candidat à un second mandat, était lié au défunt héros de guerre par une amitié transcendant les clivages partisans, emblématique selon lui des valeurs menacées par le républicain Donald Trump.

"Je vous vengerai"

Grandissime favori des primaires républicaines, l'ancien président est accusé par la justice d'avoir joué un rôle dans l'assaut contre le Capitole à Washington le 6 janvier 2021 et d'avoir cherché à inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020.

Joe Biden, ce qui est rare, a nommé son adversaire dans son discours, et a plusieurs fois repris, pour les dénoncer des extraits de discours de son adversaire. "Trump dit que la Constitution lui a donné, je cite, le droit de faire ce qu'il veut en tant que président", a lancé le démocrate, en dénonçant une "notion dangereuse", en attaquant aussi la diffusion de "théories du complot" par son adversaire et sa volonté de "diviser" le pays.

Il a jugé que son prédécesseur "n'était pas guidé par la Constitution, par le sens du devoir ou par le respect de ses compatriotes, mais par la vengeance et la rancune". Joe Biden a aussi cité cette phrase prononcée par Donald Trump en mars devant une conférence du Parti républicain: "Je vous vengerai."

"Piloté"

"Il ne fait aucun doute que le Parti républicain aujourd'hui est piloté (...) par les trumpistes", a dit Joe Biden, dans ce discours qui coïncide avec le premier jour d'une enquête en destitution menée contre lui par des parlementaires républicains. Le président s'est en particulier indigné du "silence assourdissant" des républicains après les propos "haineux" de Donald Trump contre le chef d'état-major des armées, le général Mark Milley.

Le milliardaire républicain avait laissé entendre que ce dernier s'était rendu coupable de trahison, et indiqué qu'un tel acte aurait pu être passible de la peine de mort. "Plus les gens votent, plus la nation tout entière s'engage, plus la démocratie sera forte", a encore dit Joe Biden, qui jusqu'ici peine à susciter l'enthousiasme dans les sondages, principalement en raison de son âge.

A Tempe, le président américain a été interpellé par un homme qui lui a reproché de ne pas avoir déclaré un "état d'urgence climatique". Joe Biden lui a promis de le rencontrer après son discours s'il consentait à se taire, et repris en disant: "La démocratie n'est jamais facile, nous venons d'en avoir la démonstration."

Joe Biden avait fait de la défense de "l'âme" de l'Amérique un axe majeur de son duel contre Donald Trump en 2020, il entend donc faire campagne sur le même thème avant la présidentielle de l'an prochain. La bataille électorale entre les deux hommes a pris une nouvelle dimension cette semaine, lorsqu'ils se sont rendus, l'un après l'autre, dans la région de Detroit (nord), le berceau de l'industrie automobile américaine.

Alors que le grand syndicat UAW a lancé une grève inédite contre trois grands constructeurs, Joe Biden a participé à un piquet de grève devant un site de General Motors, du jamais vu pour un président américain. Donald Trump s'est lui rendu dans une petite usine, qui n'est pas dans le giron syndical. Chacun cherche à séduire l'électorat populaire, et en particulier la classe ouvrière blanche, dont le vote pourrait être décisif en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

La Bulgarie prête à devenir le 21e Etat à adopter l'euro en 2026

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La Bulgarie devient le 21e membre de la zone euro (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

La Commission européenne a annoncé mercredi que la Bulgarie remplissait les conditions pour adopter la monnaie unique au 1er janvier 2026. Sofia deviendra le 21e membre de la zone euro, trois ans après l'entrée de la Croatie.

La décision formelle doit être prise le 8 juillet par les ministres des Finances de l'UE, mais aucune opposition n'est attendue, alors que ce pays de 6,4 millions d'habitants, le plus pauvre du bloc, respecte l'ensemble des critères techniques. La Banque centrale européenne (BCE) a également rendu mercredi un avis positif.

"Félicitations Bulgarie!", a lancé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. "Grâce à l'euro, l'économie bulgare deviendra plus forte, avec plus d'échanges avec les partenaires de la zone euro, plus d'investissements directs étrangers, un accès amélioré aux financements, plus d'emplois de qualité et de meilleurs revenus", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Cologne: évacuation pour le désamorçage de bombes de la 2e guerre

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Le sol des villes allemandes reste truffé de bombes non explosées qui sont régulièrement découvertes sur des chantiers de construction, 80 ans après la fin de la guerre, comme ici, également à Cologne, en juin 2024. (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH REICHWEIN)

Plus de 20'000 personnes ont été évacuées mercredi à Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne. Trois bombes non explosées de la dernière guerre mondiale, découvertes dans le centre de la ville, devaient être désamorcées en cours de journée.

Il s'agit de "la plus importante opération" de ce type depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la ville, a indiqué la municipalité.

Découverts lundi lors de travaux, les trois engins de fabrication américaine, deux bombes de 1000 kilos et une de 500 kilos, sont équipés d'un détonateur à impact. Le service de déminage de Düsseldorf est responsable du désamorçage.

Outre les particuliers, l'évacuation concerne aussi un hôpital, deux maisons de retraite, une gare, plusieurs entreprises, de nombreux restaurants et hôtels, neuf écoles et des crèches, a énuméré la ville dans un communiqué.

Bombes régulièrement découvertes

Le sol des villes allemandes reste truffé de bombes non explosées qui sont régulièrement découvertes sur des chantiers de construction, 80 ans après la fin de la guerre.

En 2017, la découverte à Francfort (ouest) d'une énorme bombe de 1,4 tonne avait entraîné l'évacuation de 65.000 personnes.

En décembre 2021, un engin avait explosé sur un chantier proche de la gare de Munich (sud), faisant quatre blessés et interrompant le trafic ferroviaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Rémy Cointreau renonce à ses objectifs 2029-2030

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Rémy Cointreau, propriétaire notamment du cognac Rémy Martin , a dégagé un bénéfice net annuel de 121,1 millions d'euros, contre 184,8 millions un an plus tôt, soit un recul de 34,4% (archives). (© KEYSTONE/EPA/GEOFF CADDICK)

Rémy Cointreau renonce à ses objectifs pour 2029-30. La décision reflète les "incertitudes géopolitiques liées aux politiques tarifaires de la Chine et des Etats-Unis", précise mercredi le groupe français de spiritueux, lequel a dégagé un bénéfice net annuel en recul.

Fin avril, le groupe, propriétaire notamment de la maison de cognac Rémy Martin, avait déjà fait état d'un chiffre d'affaires en repli de 17,5%, à 984,6 millions d'euros, pour son exercice décalé 2024-25 achevé fin mars, affecté par des "conditions de marché complexes" en Chine et une baisse des ventes aux Etats-Unis. Mercredi, dans un communiqué, Rémy Cointreau annonce un bénéfice net annuel de 121,1 millions d'euros, contre 184,8 millions un an plus tôt, soit un recul de 34,4% en données publiées.

La marge opérationnelle courante s'est pour sa part repliée de 3,5 points, pour s'établir à 22%. "Compte tenu du manque de visibilité macroéconomique persistant, des incertitudes géopolitiques liées aux politiques tarifaires de la Chine et des Etats-Unis et de l'absence, à ce jour, d'une reprise aux Etats-Unis fondée sur une amélioration des tendances sous-jacentes, Rémy Cointreau estime que les conditions ne sont plus réunies pour maintenir ses objectifs 2029-30", indique-t-il.

"En conséquence", il a "décidé de retirer la prévision 2029-30 annoncée en juin 2020", qui visait notamment une marge opérationnelle courante de 33% à cette échéance. "Cette décision est également motivée par l'arrivée prochaine d'un nouveau directeur général qui définira sa propre feuille de retour tout en s'inscrivant dans la stratégie de la valeur du groupe mise en oeuvre depuis des décennies", précise le groupe, alors que Franck Marilly doit prendre ses fonctions le 25 juin.

Rémy Cointreau est très dépendant du cognac, qui représente environ les deux tiers de son chiffre d'affaires. Les mesures antidumping temporaires de Pékin imposent depuis mi-novembre aux importateurs de brandys européens (eaux-de-vie de vin, essentiellement du cognac) de déposer auprès des douanes chinoises une caution, en représailles à une procédure européenne visant les subventions d'État dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.

Ces mesures ont porté un coup en France à la filière cognac, qui affirme perdre 50 millions d'euros par mois depuis leur instauration, sans compter l'impact à venir de potentielles taxes douanières de la part de l'administration Trump. En conséquence, Rémy Martin a décidé mi-avril de placer plusieurs centaines de salariés de son site de Merpins, en Charente, au chômage partiel une semaine par mois jusqu'en juin

Pour l'exercice 2025-2026, Rémy Cointreau dit "anticiper un retour à la croissance organique du chiffre d'affaires, principalement portée par un fort rebond technique des ventes aux Etats-Unis dès le premier trimestre".

A date, le groupe estime que "l'augmentation potentielle des tarifs douaniers pourrait engendrer un impact maximal brut de 100 millions d'euros sur le résultat courant opérationnel (ROC) en 2025-26" mais se dit "en mesure de compenser jusqu'à 35% de l'impact en 2025-26 grâce à la mise en oeuvre de ses plans d'actions, soit un impact maximal net de 65 millions d'euros".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Plus d'un million de pèlerins musulmans entament le hajj

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Des pèlerins algériens en route à l'occasion du Hajj. (© KEYSTONE/AP/Amr Nabil)

Plus d'un million de fidèles ont entamé les rituels ancestraux du grand pèlerinage musulman à La Mecque. Les autorités redoublent d'efforts pour éviter que se répète le drame de l'an dernier, lorsque plus de 1300 pèlerins étaient morts par des températures extrêmes.

Réunis dans la ville la plus sainte de l'islam sous des températures atteignant les 40 degrés, les pèlerins ont commencé mercredi par accomplir le rite du "tawaf" qui consiste à tourner autour de la Kaaba, la structure cubique noire vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier, au coeur de la Grande mosquée.

D'autres sont arrivés dans la ville de tentes de Mina, une vallée surplombée de montagnes rocheuses située à quelques kilomètres de la Mecque, selon l'agence de presse officielle saoudienne (SPA).

Ils y passeront la nuit dans des tentes climatisées avant de se rendre jeudi au mont Arafat, une colline située à une vingtaine de kilomètres de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon, marquant l'étape centrale du hajj.

Environ 1,4 million de fidèles sont arrivés en Arabie saoudite pour le hajj, qui consiste en une série de rites codifiés qui se déroulent sur plusieurs jours au coeur de La Mecque et ses environs.

Les autorités ont pris une série de mesures pour lutter contre les effets néfastes de la chaleur et éviter de répéter la tragédie de l'an dernier, quand plus de 1.300 fidèles avaient péri sous des températures ayant atteint 51,8 degrés.

Ce pèlerinage, l'un des plus grands rassemblements religieux au monde, est l'un des cinq piliers de l'islam. Tous les musulmans sont censés accomplir le hajj au moins une fois dans leur vie s'ils en ont les moyens.

"Sentiment incroyable"

Avant de rejoindre La Mecque, les pèlerins doivent d'abord entrer dans un état de pureté, appelé ihram, qui exige une tenue et un comportement appropriés.

Les hommes portent un vêtement blanc sans couture qui souligne l'unité entre les croyants, indépendamment de leur statut social ou de leur nationalité.

Les femmes doivent porter des robes amples, également blanches, ne laissant apparaître que leur visage et leurs mains.

Mardi après-midi, des bus avaient déversé les premiers pèlerins à Mina, accueillis par du personnel leur offrant café et dattes.

"Je suis tellement heureuse, c'est un sentiment incroyable", s'enthousiasme Rim al-Shogri, Saoudienne de 35 ans, qui accomplit le hajj pour la première fois.

Cette année, la riche monarchie du Golfe a mobilisé plus de 40 agences gouvernementales et 250'000 fonctionnaires pour tenter d'atténuer les risques liés à la chaleur.

Les zones ombragées ont été étendues de 50'000 mètres carrés, des milliers de soignants et secouristes supplémentaires seront mobilisés et plus de 400 points d'eau fraîche seront installés, a précisé le ministre du Hajj à l'AFP la semaine dernière.

Hajj 2.0

Les autorités saoudiennes utiliseront également les dernières technologies d'intelligence artificielle pour traiter l'abondance de données et d'images, notamment fournies par une nouvelle flotte de drones déployés à travers La Mecque.

Selon les autorités saoudiennes, 83% des 1.301 pèlerins décédés en 2024 n'étaient pas dotés du permis, payant et octroyé selon des quotas, qui leur aurait ouvert les infrastructures prévues pour rendre le pèlerinage plus supportable, notamment des tentes climatisées.

Cette année, à grand renfort de mesures strictes contre les pèlerins non autorisés, une campagne s'affiche sur les panneaux publicitaires à travers tout le pays et se décline en SMS quotidiens, rappelant les sanctions encourues: une amende doublée à 20'000 rials (4500 frs), assortie d'une interdiction d'entrée dans le royaume pendant dix ans.

La gestion des foules lors de ce grand rassemblement s'est révélée périlleuse dans le passé. En 2015 notamment, une bousculade avait fait quelque 2.300 morts.

L'Arabie saoudite, qui abrite les sanctuaires les plus sacrés de l'islam à La Mecque et à Médine, gagne chaque année des milliards de dollars grâce au hajj et aux pèlerinages, connus sous le nom d'Omra, entrepris à d'autres moments de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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