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International

Les attaques du Hamas représentent le "mal à l'état pur", selon Biden

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Joe Biden a assuré que les Etats-Unis prêts à déployer des "ressources supplémentaires" pour soutenir Israël (archives). (© Keystone/AP/EVAN VUCCI)

Le président américain Joe Biden, qui a endossé sans réserve le rôle de premier soutien d'Israël, a martelé mardi dans un discours vigoureux que l'Etat hébreu avait le droit de se défendre face au "mal à l'état pur".

D'une voix parfois vibrante de colère, M. Biden a évoqué les "bébés tués" et les "familles entières massacrées" dans l'offensive lancée samedi par le Hamas contre Israël. "A cette heure, nous nous devons d'être absolument clairs. Nous nous tenons au côté d'Israël", a-t-il dit en présence de la vice-présidente Kamala Harris et du secrétaire d'Etat Antony Blinken, qui se rendra jeudi dans l'Etat hébreu.

Le président des Etats-Unis a confirmé, sans donner de détails, que des citoyens américains se trouvaient parmi les otages du groupe islamiste palestinien. Il a par ailleurs donné un nouveau bilan de 14 Américains tués dans l'offensive.

Il a indiqué que les Etats-Unis, qui ont déjà décidé d'envoyer un groupe aéronaval aux abords d'Israël, étaient prêts à déployer "des ressources supplémentaires si nécessaire", pour éviter que la guerre ne s'étende. Il a aussi promis des moyens pour le "Dôme de fer, le puissant système de défense antimissiles d'Israël.

Pas de "lignes rouges"

Le président américain, qui s'était entretenu auparavant avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré lui avoir dit que si les Etats-Unis étaient à la place d'Israël, leur réponse serait "rapide, résolue et écrasante."

A l'heure où Israël multiplie les frappes contre Gaza et a imposé un "siège total" à l'enclave, le démocrate a déclaré, sans appeler explicitement à une quelconque réserve: "des démocraties telles qu'Israël et les Etats-Unis sont plus fortes et plus en sécurité quand elles agissent conformément au droit".

Son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a par la suite dit que Washington n'avait pas l'intention d'établir des "lignes rouges" à ne pas franchir par les forces israéliennes.

Menace sérieuse

Le Hamas a menacé lundi de procéder à des exécutions d'otages en réponse aux nombreuses frappes israéliennes sur Gaza. "Il faut prendre (cette menace) au sérieux à cause de la barbarie dont le Hamas a déjà montré qu'il était capable", a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, sur CNN.

Depuis samedi, les Etats-Unis jouent à plein leur rôle traditionnel de premier défenseur d'Israël. Joe Biden en particulier a mis de côté ses réserves, parfois exprimées publiquement, face au gouvernement très marqué à droite de Benjamin Netanyahu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Euro 2024: l'Allemagne domine l'Ecosse 5-1

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Jamal Musiala félicité par Julian Nagelsmann après son superbe match (© KEYSTONE/EPA/MOHAMED MESSARA)

L'Allemagne est bien partie dans l'Euro 2024. A Munich (groupe A), elle a battu l'Ecosse 5-1. Les buts ont été inscrits par Wirtz (10e), Musiala (19e), Havertz (45e/pen), Füllkrug (68e) et Can (93e).

Les Allemands, très dynamiques et nettement meilleurs techniquement, n'ont même pas eu besoin de sortir le tout grand jeu pour l'emporter, tant l'opposition a été d'un niveau presque consternant. Les Ecossais, malgré un dispositif très défensif, ont vite craqué et concédé deux buts en début de rencontre.

Le premier est venu d'une transversale de Kroos pour Kimmich, lequel servait Wirtz pour l'ouverture du score. Sur le deuxième, Gündogan était à l'origine avec une percée dans l'axe suivi d'un décalage pour Havertz, qui donnait ensuite en retrait pour Musiala. Les deux jeunes joyaux de Julian Nagelsmann ont ainsi idéalement lancé leur tournoi.

Quand rien ne va...

L'Allemagne ajoutait le 3-0 juste avant la pause sur un penalty dicté après recours à la VAR et transformé par Havertz. En prime, Porteous, auteur de la faute sur Gündogan, écopait d'un carton rouge. Il y a des soirs où rien ne va...

En deuxième mi-temps, Füllkrug a salé l'addition (68e) peu après son entrée en jeu, sur un service de l'excellent Musiala. Julian Nagelsmann a pu se livrer à une revue d'effectif dans le secteur offensif très bien pourvu de sa sélection. Même le vétéran Thomas Müller (34 ans) a foulé la pelouse, prenant le relais de Musiala dont la sortie a été accompagnée par une longue ovation.

Constat limpide

Mission accomplie donc pour la Mannschaft. Mais on attend quand même de la jauger face à un adversaire plus coriace. Car après ce match d'ouverture, le constat est limpide: comme attendu, l'Ecosse, friable derrière et inoffensive devant, est bel et bien l'équipe la plus faible de ce groupe A. Et le but de l'honneur, tombé à la 87e, résulte d'un autogoal de Rüdiger...

La Suisse se devra donc d'empocher les trois points contre les Bravehearts mercredi soir à Cologne. Comme l'a écrit avec humour un journaliste de BBC Scotland, son pays devrait plutôt se concentrer sur le curling...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Ukraine et Moldavie: "accord de principe" pour des négociations

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Les négociations d'adhésion à l'UE de l'Ukraine et de la Moldavie débuteront le 25 juin (image symbolique). (© KEYSTONE/EPA/DUMITRU DORU)

Les ambassadeurs des 27 pays de l'Union européenne (UE) ont donné leur "accord de principe" vendredi à l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'UE. Elles débuteront le 25 juin.

"La présidence belge convoquera les premières conférences intergouvernementales le 25 juin", a précisé cette source. La décision doit être validée formellement lors d'une réunion des ministres européens le 21 juin. Et, aux Pays-Bas, une approbation par le Parlement est nécessaire.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne avaient ouvert la voie à de telles négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie à la mi-décembre. Mais la Hongrie freinait jusque-là l'ouverture formelle de ces négociations d'adhésion avec l'Ukraine, jugeant que les conditions n'étaient pas réunies.

La Commission européenne a quant à elle jugé le 7 juin que l'Ukraine et la Moldavie avaient rempli toutes les conditions préalables à une ouverture de négociations formelles.

Processus long et ardu

L'exécutif européen avait réclamé de Kiev des mesures pour lutter contre la corruption et l'emprise des oligarques. La commission avait également demandé une meilleure prise en compte des minorités, une mesure réclamée avec insistance par Budapest, en raison de la présence en Ukraine d'une communauté hongroise.

L'UE a accordé en juin 2022 à l'Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique quelques mois après le début de la guerre déclenchée par Moscou, ainsi qu'à la Moldavie voisine.

L'ouverture de négociations est une étape dans un processus d'adhésion long et ardu. Une éventuelle entrée dans l'UE de l'Ukraine, un pays de plus de 40 millions d'habitants et une puissance agricole, pose de nombreuses difficultés, à commencer par le financement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le G7 cible la Chine pour son soutien à Moscou

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Le G7 a accueilli vendredi des chefs d'État et de gouvernement non membres, dont l'Indien Narendra Modi, Abdallah II de Jordanie, le Turc Recep Tayyip Erdogan, l'Argentin Javier Milei et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

La Chine a été la cible de virulentes critiques de la part des dirigeants du G7 vendredi en Italie. Elle a été accusée de fausser les règles du commerce international et de soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine.

Dans un projet de déclaration finale consulté par l'AFP, le "Groupe des 7" (États-Unis, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) a dit vouloir "agir ensemble pour (...) lutter contre les politiques et les pratiques non commerciales qui compromettent l'égalité des conditions de concurrence et notre sécurité économique, et renforcer notre coordination pour relever les défis de la surcapacité mondiale".

Joe Biden, Olaf Scholz, Emmanuel Macron et leurs homologues réunis en sommet avec l'Union européenne depuis jeudi à Borgo Egnazia, près de Bari, dans le sud de l'Italie, s'inquiètent du risque posé aux marchés mondiaux par la hausse des exportations chinoises de produits à bas coût, alimentée par des subventions aux nouvelles technologies, notamment dans les secteurs de l'énergie photovoltaïque, des véhicules électriques et des batteries au lithium.

"Politiques hors marché"

Tout en disant "aspirer à des relations constructives et stables avec la Chine" dont ils reconnaissent "l'importance dans le commerce mondial", les dirigeants du G7 expriment leur "préoccupation face aux "politiques et pratiques hors marché" qui entraînent des "conséquences au niveau mondial, des distorsions de marché et une surcapacité néfaste dans un nombre croissant de secteurs".

"Nous défendons une concurrence mondiale juste", a écrit sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Face à la surproduction chinoise, les pays du G7 et Bruxelles aligneront "leurs réponses" sur la question des surcapacités industrielles, a-t-elle promis.

A l'issue du sommet, Emmanuel Macron a lui aussi évoqué un besoin de "synchronisation" des économies des pays du G7, en particulier celles des Etats-Unis d'un côté, de l'Europe de l'autre. Les réponses à la Chine "ne doivent pas conduire à une concurrence entre les membres du G7 et une discussion a été décidée sur la question des subventions dans nos économies", a-t-il dit à des journalistes.

Le G7 exhorte aussi Pékin à "s'abstenir de (...) mesures de contrôle des exportations, en particulier sur les minerais critiques, qui pourraient générer des perturbations significatives de la chaîne d'approvisionnement mondiale", alors que le pays impose des restrictions sur les exportations de minerais cruciaux pour des secteurs comme les véhicules électriques et les télécoms.

Droits de douane

En représailles aux importations massives de véhicules électriques chinois dans l'UE, qui menacent les constructeurs européens, Bruxelles a annoncé mercredi jusqu'à 38% de droits de douane supplémentaires, très loin, toutefois, des 100% de droits annoncés en mai par le président américain Joe Biden.

Réagissant à l'annonce de l'UE, la Chine a annoncé jeudi qu'elle "se réserve le droit" de porter plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) "et de prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre résolument les droits et les intérêts des entreprises chinoises".

Le G7 évoque aussi dans son projet de déclaration l'aide chinoise à l'effort de guerre russe, la situation militaire et diplomatique dans la zone "indopacifique" avec en point de mire les contentieux territoriaux entre Pékin et ses voisins, dont Taïwan, et la sécurité des voies maritimes en mer de Chine méridionale.

"Nous appelons la Chine à cesser de transférer (...) des composants d'armes et des équipements qui alimentent le secteur de la défense russe", indique la déclaration.

50 milliards pour l'Ukraine

"Nous sommes solidaires pour soutenir le combat de l'Ukraine pour sa liberté et sa reconstruction aussi longtemps que nécessaire", affirment les chefs d'État et de gouvernement, qui ont reçu jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui ont promis 50 milliards de dollars tirés des revenus des avoirs russes gelés, un "signal sans équivoque" envoyé à Poutine.

Le G7 est "d'accord pour agir ensemble" contre la fourniture par Pékin à Moscou de "matériels nécessaires pour sa machine de guerre", a affirmé jeudi le président Joe Biden au cours d'une conférence de presse commune avec M. Zelensky.

Ce dernier a toutefois assuré que le président Xi Jinping lui avait "donné sa parole", lors d'un entretien téléphonique, que Pékin ne vendrait pas d'armes à la Russie.

Le G7 a accueilli vendredi des chefs d'État et de gouvernement non membres, dont l'Indien Narendra Modi, Abdallah II de Jordanie, le Turc Recep Tayyip Erdogan, l'Argentin Javier Milei et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

Le pape François est également venu disserter sur l'intelligence artificielle, mettant en garde contre l'usage militaire de l'IA et appelant à interdire les "armes autonomes létales".

Frictions

Le sommet a par ailleurs été marqué par des frictions entre la France, les États-Unis et l'Italie, pays hôte, critiquée pour s'opposer à une référence en faveur de la défense du droit à l'avortement dans la déclaration finale du sommet.

Le projet de déclaration finale n'inclut aucune référence directe au droit à l'avortement, mais conserve peu ou prou une formulation plus vague publiée à l'issue du sommet de Hiroshima (Japon) en 2023 évoquant "les droits et la santé sexuels et reproductifs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La princesse Kate va faire son retour en public

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La princesse Kate n'a plus été vue en public depuis Noël (archives). (© KEYSTONE/AP/Alastair Grant)

La princesse Kate, atteinte d'un cancer, a annoncé son retour officiel en public samedi pour la parade d'anniversaire du roi Charles III. Elle se réjouit des "bons progrès" de son traitement mais reconnaît ne pas être "tirée d'affaire".

Dans un message publié vendredi soir sur les réseaux sociaux, l'épouse du prince William, qui n'a plus été vue en public depuis Noël, donne ainsi pour la première fois des nouvelles de sa santé depuis l'annonce de sa maladie dans une vidéo fin mars.

Celle que tout le monde considère comme l'atout glamour de la famille royale y apparaissait fatiguée après des semaines de silence qui avaient alimenté les spéculations.

"Bons et mauvais jours"

"Je fais de bons progrès, mais comme toute personne suivant une chimiothérapie le sait, il y a des bons et des mauvais jours", écrit Kate, 42 ans, dans son message, accompagné d'une photo prise cette semaine à Windsor selon ses services.

Elle précise que son traitement doit se poursuivre "encore pendant plusieurs mois" et décrit comment dans les jours les plus difficiles, elle se sent "faible, fatiguée", et à l'inverse vouloir "profiter au maximum" des moments où elle se sent mieux.

"C'est une joie de participer à la vie scolaire (de ses trois enfants, George, Charlotte et Louis), de consacrer du temps à des choses qui me donnent de l'énergie et de l'optimisme" ou encore de "faire un peu de télétravail", ajoute la princesse.

Attendue au balcon

"Je me réjouis d'assister à la parade d'anniversaire du roi ce week-end avec ma famille et j'espère pouvoir participer à quelques engagements publics cet été, tout en sachant que je ne suis pas encore tirée d'affaire", annonce-t-elle encore.

Le souverain fêtera ses 76 ans le 14 novembre, mais la tradition veut qu'une cérémonie publique, avec défilé militaire et apparition de la famille royale au balcon du palais de Buckingham, soit organisée en juin.

La princesse devrait ainsi parcourir le Mall, la grande avenue qui mène au palais de Buckingham, dans un carrosse, accompagnée de ses trois enfants, et rejoindre les autres membres de la famille royale après la parade militaire du "Salut aux couleurs" ("Trooping the colour") pour le salut sur le balcon.

En tant que colonel des Irish Guards, la princesse de Galles assiste habituellement à ces festivités en passant notamment en revue un régiment de soldats.

Le Premier ministre Rishi Sunak s'est dit "ravi" que la princesse de Galles puisse assister à cette cérémonie, se félicitant d'une annonce "particulièrement importante pour ceux qui luttent contre le cancer et pour leurs familles".

Le roi en carrosse

Cette année, Charles III, également atteint d'un cancer, participera lui à la parade militaire à bord d'un carrosse et non à cheval comme l'année dernière, a récemment précisé le palais.

Peu avant l'officialisation de son cancer, une photo de la princesse avec ses enfants publiée sur les réseaux sociaux avait suscité la polémique.

Ce cliché avait été dépublié par les principales agences de presse mondiales, dont l'AFP, car il avait été manipulé numériquement, relançant les spéculations sur l'état de santé de la princesse, malgré ses excuses écrites publiées par le palais dans la foulée.

Kensington Palace n'a en revanche jamais précisé de quelle sorte de cancer la princesse souffre.

Lors de certains de ses engagements publics, le prince William est lui aussi resté laconique, se contentant par exemple d'affirmer mi-mai qu'elle "allait bien" à l'occasion d'une visite sur les îles Scilly au large du sud-ouest de l'Angleterre.

Kate a toutefois maintenu la tradition qu'elle avait elle-même lancée en publiant sur les réseaux sociaux des photos prises par elle de ses enfants, Louis (6 ans fin avril) et Charlotte (9 ans début mai), à l'occasion de leur anniversaire.

De son côté, le roi a repris ses activités publiques fin avril, se rendant par exemple début juin en France avec la reine Camilla pour les célébrations du 80e anniversaire du débarquement en Normandie.

Le roi et la reine recevront ensuite fin juin l'empereur Naruhito du Japon et son épouse l'impératrice Masako, pour une visite d'Etat à l'invitation du gouvernement britannique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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