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Israël et Gaza en guerre après une offensive surprise du Hamas

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Un Palestinien exprime sa joie près d'une voiture civile israélienne en feu, dans le kibboutz Kfra Azza à Beit Lahiya, dans la bande de Gaza. Un peu plus tôt, les dirigeants militants du Hamas de la bande de Gaza ont mené une attaque sans précédent sur plusieurs fronts contre Israël. (© KEYSTONE/AP/Ali Mahmud)

Israël et la bande de Gaza sont en guerre après le déclenchement samedi à l'aube d'une offensive militaire surprise et spectaculaire du Hamas, qui a tiré des milliers de roquettes, infiltré des combattants en Israël et capturé un nombre indéterminé d'Israéliens.

Cette éruption de violence a déjà fait plus de 200 morts côté israélien, selon Tsahal, et 232 morts côté palestinien, selon le ministère de la Santé du Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir sur la bande de Gaza depuis 2007. Ce dernier fait aussi état de près de 1700 blessés.

L'armée israélienne accuse sur son compte X en soirée les hommes armés du mouvement islamiste au pouvoir à Gaza d'avoir commis des massacres de civils. "Les terroristes se sont déchaînés et se sont introduits dans des maisons, ils ont massacré des civils", écrit Tsahal sur son compte X (ex-twitter). Au total, l'armée fait état de "plus de 200 morts" et "plus de 1000 blessés" depuis 06h00 (05h00 suisses).

Il s'agit de l'escalade la plus meurtrière depuis la guerre de 11 jours de mai 2021 entre le Hamas et l'armée israélienne.

"Nous sommes en guerre, il ne s'agit pas d'une simple opération ou d'un cycle de violence, mais bien d'une guerre", a déclaré le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un message vidéo. "Nous sommes en guerre et nous la gagnerons".

Samedi soir, il a promis que l'armée utiliserait "toute sa puissance" pour "détruire les capacités" du mouvement palestinien et appelé les Gazaouis à évacuer la bande de Gaza, promettant de réduire en "ruines" les cachettes du Hamas.

"Nous sommes sur le point de remporter une grande victoire", avait affirmé Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas.

L'offensive du Hamas survient au dernier jour des fêtes juives de Souccot en Israël, alors que le pays vit au ralenti et que de nombreux pèlerins et touristes ont afflué en cette période de vacances scolaires.

50 ans après

Elle a lieu aussi cinquante ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973 qui avait pris Israël totalement par surprise en plein Kippour (le jour du Grand Pardon juif) et entraîné la mort de 2600 Israéliens et fait au moins 9500 morts et disparus côté arabe en trois semaines de combat.

Les hostilités ont commencé avant 06h30 (05h30 suisses) par un déluge de roquettes tirées depuis la bande de Gaza, vers les localités israéliennes voisines mais aussi plus en profondeur jusque vers Tel-Aviv et Jérusalem.

Profitant de l'effet de surprise, des combattants du Hamas à bord de véhicules, de bateaux et même de parapentes motorisés se sont joués de l'imposante barrière de sécurité érigée par Israël autour de la bande de Gaza, attaquant des positions militaires ou des civils en pleine rue.

Dans un message audio, le commandant des brigades Al-Qassam, Mohammad Deif, a annoncé avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et avoir tiré plus de "5000 roquettes". "Nous avons décidé de mettre fin à tous les crimes de l'occupation", a-t-il ajouté.

Le conflit a provoqué d'importantes perturbations à l'aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv, et de nombreuses compagnies aériennes ont annulé leurs vols à destination de Tel-Aviv ce week-end.

Les écoles, elles, resteront fermées dimanche, début de la semaine en Israël.

En riposte, l'armée israélienne a déclenché l'opération "Sabres d'acier", et, vers 11h00 (10h00 suisses), a annoncé mener ses premières frappes aériennes sur Gaza en représailles.

Le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l'armée israélienne, a déclaré qu'Israël avait compté plus de 3000 tirs de roquettes au cours de la journée.

"Portes de l'enfer"

En milieu de matinée, le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l'armée israélienne, a annoncé que les troupes israéliennes sont engagées dans des combats au sol en territoire israélien en "plusieurs endroits autour de la bande de Gaza" contre des combattants infiltrés qualifiés de "terroristes".

Les troupes israéliennes restent engagées dans des combats en "22 endroits" samedi soir contre "des centaines" d'hommes armés qui ont "envahi" Israël, a-t-il ensuite déclaré.

Des frappes aériennes israéliennes ont détruit les trois immeubles de plus de dix étages de la "tour Palestine" à Gaza, selon des journalistes de l'AFP.

Médecins sans frontières a déclaré qu'une frappe avait touché l'hôpital indonésien de l'enclave et une ambulance à l'extérieur de l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, causant plusieurs décès.

En Cisjordanie occupée, cinq Palestiniens ont été tués et 120 blessés lors d'affrontements avec les forces israéliennes et des colons, selon le ministère palestinien de la Santé.

Le général israélien Rassan Alian, à la tête du COGAT, l'organe du ministère de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, a affirmé que le Hamas avait "ouvert les portes de l'enfer" et qu'il en "paierait les conséquences".

Prisonniers

Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé dans une vidéo avoir "capturé plusieurs soldats ennemis" et les Brigades al-Qods, la branche militaire du Djihad islamique palestinien, ont aussi déclaré détenir "de nombreux soldats" israéliens.

Le porte-parole de l'armée israélienne a confirmé dans la soirée que des "soldats et des civils israéliens" avaient été enlevés.

Dès le matin, des centaines de civils ont fui leurs maisons dans le nord-est de Gaza pour s'éloigner de la frontière avec Israël.

Samedi soir, Israël a ordonné de couper la fourniture d'électricité à l'enclave, selon son ministre de l'Energie.

"Violence horrible"

L'ONU a annoncé de son côté avoir convoqué une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient dimanche.

Le patron de l'organisation, Antonio Guterres, a exhorté la communauté internationale à des "efforts diplomatiques pour éviter un élargissement de la conflagration".

Le président américain Joe Biden, qui s'est entretenu avec Benjamin Netanyahu, a mis "en garde tout acteur hostile à Israël qui chercherait à profiter de la situation", selon un communiqué de la Maison Blanche.

Les Etats-Unis "sont prêts à offrir toute l'assistance appropriée pour soutenir le gouvernement et le peuple d'Israël", a-t-il ajouté.

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a exprimé à son homologue israélien "son soutien sans faille".

L'UE et plusieurs capitales européennes ont pour leur part "fermement condamné" les attaques. Des dizaines de vols en direction de Tel Aviv ont été annulés samedi et dimanche, dont ceux de Swiss, tandis que plusieurs capitales, dont Berne, recommandaient à leurs ressortissants de ne pas se rendre dans cette région.

La Russie a appelé à la "retenue" et la Turquie à éviter une escalade.

En mai, Israël avait lancé une offensive contre le Djihad islamique palestinien dans la bande de Gaza, déclenchant une guerre de cinq jours entre l'armée, le Djihad islamique et d'autres groupes armés de ce territoire ayant coûté la vie à 34 Palestiniens et une Israélienne.

Plus d'un millier de roquettes avaient été tirées de Gaza vers Israël, pour la plupart interceptées. Israël avait de son côté multiplié les frappes aériennes sur ce territoire.

Le Hamas était resté à l'écart du conflit.

Israël impose un strict blocus à la bande de Gaza depuis que le Hamas en a pris le contrôle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Réformer l'ONU passe par des changements "douloureux"

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Antonio Guterres et les Nations unies font face à des contraintes budgétaires chroniques renforcées par les politiques du président américain Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Le processus lancé pour rendre l'ONU plus efficace va nécessiter des changements "douloureux", a prévenu lundi le secrétaire général, insistant sur la nécessité de ces réformes. Des réductions d'effectifs seront inévitables.

En mars, Antonio Guterres a lancé l'initiative "ONU80" destinée à améliorer l'efficacité des Nations unies qui font face à des contraintes budgétaires chroniques renforcées par les politiques du président américain Donald Trump.

"Notre objectif commun a toujours été de rendre notre Organisation plus efficace, de simplifier les procédures, d'éliminer les doublons et de renforcer la transparence et la responsabilité de chacun", a-t-il noté lundi en présentant devant les Etats membres l'avancée de ces travaux.

"La crise de liquidités à laquelle nous sommes confrontés n'est pas nouvelle. Mais la conjoncture financière et politique actuelle rend nos efforts encore plus urgents", a-t-il insisté. Et "nous savons que certains de ces changements vont être douloureux pour notre famille onusienne", a-t-il prévenu.

Fusions évoquées

Il a pris en exemple la restructuration envisagée, au sein du Secrétariat, du département des opérations de maintien de la paix et de celui des affaires politiques, dont certaines unités pourraient "fusionner".

"Je pense que nous serons capables de supprimer 20% des postes des deux départements", et ce chiffre "doit être vu comme une référence" pour la totalité de l'initiative ONU80, a indiqué Antonio Guterres. Le Secrétariat qu'il dirige employait quelque 35'000 personnes fin 2023.

Il a également évoqué la possibilité de délocaliser des postes de New York et Genève vers des villes moins chères et souligné la surcharge de tâches confiées au Secrétariat par les Etats membres, "plus de 3600 mandats" identifiés lors de ce processus.

"C'est comme si nous avions permis que le formalisme et la quantité de réunions et de rapports soient devenus une fin en soi", a-t-il déploré, insistant sur le fait que "les besoins des gens doivent être notre guide".

Changements structurels

Dans ce cadre, il a rappelé qu'une partie des décisions dépendaient des Etats membres, qu'il a appelé à avoir le courage de faire des choix même "difficiles".

Il y a quelques jours, dans un mémo vu par l'AFP, le groupe de travail interne chargé de l'initiative ONU80 avait suggéré certaines réformes majeures, notamment la fusion de certaines agences onusiennes.

Antonio Guterres n'a pas directement évoqué ces idées, mais il a indiqué que des groupes d'agences travaillant sur de mêmes thèmes allaient proposé des réformes, y compris de possibles "changements structurels".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Masters 1000 de Rome: Sinner en 8es de finale

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Jannik Sinner: un nouveau succès (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Jannik Sinner (ATP 1), de retour sur le circuit après une suspension de trois mois, a signé une deuxième victoire de rang au Masters 1000 de Rome. L'Italien s'est ainsi hissé en 8es de finale.

Le triple lauréat de tournois du Grand Chelem l'a emporté 6-4 6-2 contre le Néerlandais Jesper de Jong (ATP 93). Il affrontera au prochain tour l'Argentin Francisco Cerundolo (ATP 18), qui est le joueur qui compte le plus de victoires (18) sur terre battue depuis le début de la saison.

Sinner a lui aligné lundi sur le Central du Foro Italico un 23e succès d'affilée, la plus longue série de victoires de sa carrière. Le no 1 mondial n'a cependant participé à aucun tournoi entre l'Open d'Australie (qu'il a remporté fin janvier) et le Masters 1000 de Rome, en vertu d'un accord signé en février avec l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Testé positif au clostebol (un anabolisant) en mars 2024, une contamination qu'il a présentée comme accidentelle et que l'AMA a reconnue comme telle, Sinner a été banni pour trois mois du circuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Premières salves de l'accusation au procès de P. Diddy

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P. Diddy risque la prison à vie (archives). (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

Le rappeur et producteur P. Diddy a été dépeint en chef brutal d'un trafic sexuel sans pitié par l'accusation lundi à son procès à New York. Elle a insisté sur la "face cachée" d'un artiste et homme d'affaires à succès qui a régné sur trois décennies de hip-hop.

Face à cette présentation sombre, détaillant de nombreuses violences et sévices sexuels, notamment sur son ancienne compagne, la star du R&B Cassie, les avocats de Diddy, 55 ans, ont tenté de ramener le dossier à une "affaire d'amour, de jalousie, d'infidélité et d'argent".

Devant douze jurés et six suppléants méticuleusement sélectionnés par les deux camps tout au long de la semaine dernière, le procès d'une des figures les plus importantes du rap américain, aujourd'hui derrière les barreaux, est entré dans le vif du sujet lundi devant le tribunal fédéral de Manhattan.

Ces citoyens, qui vont rester anonymes, devront dire après environ deux mois de procès très médiatisé si l'artiste aux multiples Grammys et producteur à succès, qui a aussi fait fortune dans la mode et les alcools, a mis depuis au moins 2004 sa notoriété, sa richesse financière et son influence redoutée dans le milieu du hip-hop au service de ce trafic sexuel.

"Icône culturelle"

"C'était une icône culturelle, un homme d'affaires hors normes, mais il avait une 'face cachée', celle d'un homme qui dirige une entreprise criminelle", a déclaré d'emblée la procureure Emily Johnson à propos de celui qui a fait émerger des artistes comme la reine du hip-hop soul Mary J. Blige ou le rappeur The Notorious B.I.G. - assassiné en 1997.

Elle a affirmé que Combs battait "brutalement" son ancienne petite amie, la chanteuse Casandra "Cassie" Ventura, et qu'il menaçait de diffuser des vidéos d'elle participant sous sa contrainte à des marathons sexuels avec des travailleurs du sexe, des épisodes baptisés "freak-offs" dans le dossier.

P. Diddy, dont la réputation a toujours été entourée d'un parfum de soufre, était capable de mettre le feu à la voiture d'un homme, ou de suspendre une femme dans le vide, depuis un balcon, a poursuivi la procureure.

"Cette affaire n'a rien à voir avec les préférences sexuelles privées d'une célébrité", a insisté la procureure. "Il s'agit d'actes coercitifs et criminels par nature", a-t-elle ajouté sous le regard attentif de Sean Combs, assis entre ses avocats, les cheveux blanchis après huit mois de détention.

"Toxique"

Sean Combs, dont la fortune avait été évaluée à plus de 700 millions de dollars par Forbes, est jugé pour trafic à des fins d'exploitation sexuelle, transport de personnes à des fins de prostitution, ainsi que des actes d'enlèvement, corruption et de violences regroupés sous l'inculpation d'entreprise criminelle. Il risque la prison à vie.

D'après l'accusation, il obligeait ses employés à distribuer des drogues aux victimes lors de marathons sexuels parfois enregistrés en vidéo. Ils auraient aussi eu pour tâche de les faire taire ensuite.

Mais la défense a dépeint une toute autre réalité. Les accusatrices ? Des "femmes adultes, fortes, en pleine capacité". Sa relation avec Cassie ? "Une histoire toxique entre deux personnes qui s'aimaient", a plaidé Teny Geragos, l'une des avocates de la star.

"Ce n'est pas du trafic sexuel", a-t-elle insisté en décrivant la relation de P. Diddy et la chanteuse. Selon l'avocate, la défense admet qu'il y a eu des violences conjugales, mais l'accusé n'est pas jugé pour de tels faits.

Dizaines de plaintes

Figure bling-bling, qui affichait ostensiblement sa fortune dans des fêtes somptueuses où se pressait le gratin du show-biz, P. Diddy, aussi appelé Diddy, ou Puff Daddy, est tombé de haut depuis les accusations, immédiatement réglées à l'amiable, de Cassie à l'automne 2023.

Par la suite, plusieurs dizaines de plaintes au civil pour violences sexuelles, émanant de femmes et d'hommes, ont été déposées.

P. Diddy clame son innocence et assure n'avoir eu que des rapports sexuels consentis. Il a refusé un accord de plaider-coupable proposé par l'accusation, dont les détails n'ont pas été révélés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Philippines: Duterte, détenu à la CPI, gagne une élection

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Nette victoire pour Rodrigo Duterte et ses supporters (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANCIS R. MALASIG)

L'ancien président philippin Rodrigo Duterte a largement remporté lundi la mairie de la ville de Davao, un bastion familial, selon des résultats partiels. L'ex-chef d'Etat est détenu à la Cour pénale internationale (CPI) pour de présumés crimes contre l'humanité.

Avec plus de 60% des résultats comptabilisés, l'ancien président philippin a largement pris les devants avec 405'000 voix contre 49'000 pour son concurrent le plus proche, selon les résultats de la Commission électorale (Comelec) publiés par les médias locaux.

Mais le rôle que M. Duterte jouera, le cas échéant, à la mairie de cette ville de près de 1,8 million d'habitants depuis sa cellule aux Pays-Bas reste incertain.

Sa fille, la vice-présidente destituée Sara Duterte, a déclaré aux journalistes après avoir voté plus tôt dans la journée que des démarches étaient déjà en cours pour qu'il devienne officiellement maire.

"Ses avocats à la CPI et ses avocats philippins discutent actuellement des modalités de sa prestation de serment en tant que vainqueur de l'élection municipale ici à Davao", a-t-elle déclaré, précisant qu'ils avaient jusqu'au 30 juin pour le faire.

Campagne contre la drogue

Agé de 80 ans, l'ancien chef de l'Etat (2016-2022) a été arrêté et acheminé en mars vers le tribunal de La Haye aux Pays-Bas. Il est accusé de crimes contre l'humanité en raison de sa campagne meurtrière contre la drogue durant son mandat.

Depuis, ses communications se font de manière sporadique et par l'intermédiaire de personnes de confiance, principalement sa fille Sara.

"Je ne pense pas qu'il puisse un jour assumer ses fonctions s'il est toujours à La Haye", a de son côté estimé lundi Michael Henry Yusingco, chercheur principal à l'Ateneo School of Government.

Un précédent

Il existe un précédent de gouvernement depuis une cellule de prison aux Philippines. Ce fut le cas de l'ancienne sénatrice Leila de Lima - emprisonnée par Duterte pour des accusations de trafic de drogue que les groupes de défense des droits de l'homme qualifient de forgées de toutes pièces. Pendant six ans derrière les barreaux, de Lima a continué de consulter régulièrement ses alliés et a même voté par procuration.

La capacité de Rodrigo Duterte à prendre les décisions à distance de Davao pourrait toutefois être compromise compte tenu de l'éloignement et des potentielles restrictions de communication imposées par La Haye, pense Michael Henrya Yusingco.

Le plus jeune fils de Rodrigo Duterte, Sebastian, qui a cédé la candidature de maire à son père après avoir été lui-même maire de Davao pendant trois ans, semblait bien parti pour occuper le poste de vice-maire de la ville lundi. Mais si les habitants de Davao connaissent bien Sebastian, 37 ans, son père ne peut être remplacé aussi facilement, a poursuivi le chercheur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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