International
Offensive surprise du Hamas, Israël et Gaza de nouveau en guerre
Israël et la bande de Gaza sont de nouveau en guerre samedi après le déclenchement d'une offensive militaire surprise du Hamas, qui a tiré des milliers de roquettes et infiltré des combattants en territoire israélien.
"Nous sommes en guerre, il ne s'agit pas d'une simple opération ou d'un cycle de violence, mais bien d'une guerre", a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un message vidéo.
Evoquant "une attaque surprise" du Hamas, il a conclu son allocution en affirmant: "Nous sommes en guerre et nous la gagnerons".
Les habitants des localités et des villes israéliennes autour de la bande de Gaza ont passé la matinée au rythme des sirènes d'alerte antiaériennes qui ont retenti également jusqu'à Tel-Aviv et Jérusalem, ou de nombreuses explosions d'interception de roquettes par la défense antiaérienne ont été entendues.
Cette guerre éclate alors que samedi marque le dernier jour des fêtes juives de Souccot en Israël, le pays étant au ralenti, de nombreux pèlerins et touristes ayant afflué dans le pays en période de vacances scolaires.
Elle survient aussi cinquante ans et un jour après le début de la guerre israélo-arabe de 1973 qui avait entraîné la mort de 2600 Israéliens et au moins 9500 morts et disparus côté arabe en trois semaines de combat.
Dans un message audio diffusé par la télévision du Hamas, le commandant de la branche armée de ce mouvement a annoncé avoir déclenché l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et dit avoir tiré plus de "5000 roquettes".
"Nous avons décidé de mettre fin à tous les crimes de l'occupation (Israël)", a déclaré Mohammad Deif, chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, dans ce message.
Les tirs de roquettes ont commencé avant 06h30 (05h30 suisses).
"Envoyez de l'aide"
L'armée israélienne a déclaré que le Hamas était à l'origine d'une "attaque combinée, comprenant des tirs de roquettes et des infiltrations de terroristes en territoire israélien depuis la bande de Gaza".
"Nos forces combattent désormais sur le terrain" et la mobilisation de milliers de réservistes a été approuvée, a déclaré le lieutenant-colonel Richard Hecht, porte-parole de l'armée israélienne.
Interrogés par des médias israéliens, des habitants de zones proches de la bande de Gaza demandent une protection renforcée de l'armée.
Le journal israélien Times of Israel relaie le témoignage d'une femme enceinte, vivant dans le kibboutz Soufa (à quelques kilomètres de la bande de Gaza): "Envoyez de l'aide s'il vous plait".
Times of Israël la cite en précisant qu'elle parle depuis un abri sécurisé où elle se trouve avec ses proches dont un enfant: "Ils tirent sur notre maison, ils essaient d'enfoncer la porte de la pièce sécurisée".
Un journaliste de l'AFP a constaté qu'au moins deux blessés, dont un soldat israélien avaient été évacués de Sderot, l'une des communes israéliennes les plus proches du nord de la bande de Gaza et que des unités spéciales israéliennes étaient en action dans la zone.
Depuis le matin, des centaines d'habitants de l'est de Gaza ont fui leurs maisons pour s'éloigner de la frontière avec Israël, selon un correspondent de l'AFP.
Une femme d'une soixantaine d'années a été tuée ainsi qu'un élu local, côté israélien, au nord-est de la bande de Gaza. Quinze autres personnes ont été blessées dans le sud d'Israël, a annoncé le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge.
Le mouvements islamiste palestinien Hamas, a déclenché "une guerre contre l'Etat d'Israël", a déclaré le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant, après avoir annoncé le rappel des réservistes.
"Grave erreur"
"Le Hamas a fait une grave erreur ce matin en déclenchant une guerre contre l'Etat d'Israël", les soldats israéliens "sont en train de combattre l'ennemi à chaque endroit", a déclaré M. Gallant dans un communiqué.
L'opération israélienne a été nommé "Sabres d'acier", selon l'armée.
Une roquette est tombée sur la ville de Yavne, au sud de Tel-Aviv, où un homme a été légèrement blessé par des éclats, selon le Magen David Adom.
Vers 11h00 (10h00 suisses), l'armée a annoncé mener ses premières frappes aériennes sur Gaza en représailles aux tirs de roquettes.
"Des dizaines d'avions de chasse sont actuellement en train de frapper des cibles de l'organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza", a indiqué l'armée dans un communiqué. Des journalistes de l'AFP à Gaza ont vu de la fumée s'élever de plusieurs endroits ainsi visés.
En mai, Israël avait lancé une offensive contre le Jihad islamique palestinien dans la bande de Gaza, déclenchant une guerre de cinq jours entre l'armée israélienne, le Jihad islamique et d'autres groupes armés de ce territoire ayant coûté la vie à 34 Palestiniens et une Israélienne.
Plus d'un millier de roquettes avaient été tirées de la bande de Gaza vers Israël, pour la plupart interceptées par le système de défense antiaérienne israélien. Israël avait de son côté multiplié les frappes aériennes sur le petit territoire.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, était resté à l'écart de ce conflit.
Israël impose un strict blocus à la bande de Gaza depuis que le Hamas en a pris le contrôle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le patron du Comité olympique russe présente sa démission
Patron du Comité olympique russe, Stanislav Pozdniakov a annoncé mardi sa démission.
Selon lui, cette décision est censée "renforcer le mouvement olympique russe", dont les athlètes sont bannis des compétitions internationales en raison de l'offensive en Ukraine.
La Russie, mise au ban du sport mondial, a ainsi été exclue en tant que nation des Jeux olympiques cet été à Paris et n'était représentée que par une petite équipe de 15 athlètes, concourant sous bannière neutre, après une sélection stricte.
Les athlètes autorisés à concourir devaient notamment avoir montré qu'ils n'avaient pas soutenu l'intervention militaire russe en Ukraine et qu'ils n'appartenaient pas à un club sportif lié aux forces armées ou de sécurité, comme c'est parfois le cas en Russie.
"Les défis géopolitiques auxquels notre pays fait face rendent nécessaire une optimisation et une centralisation de la gestion des domaines clés, y compris du sport de haut niveau", a déclaré Stanislav Pozdniakov (51 ans) dans un communiqué pour justifier sa décision.
En poste depuis 2018, ce quadruple champion olympique d'escrime a assuré voir actuellement des "prémisses opportunes, notamment économiques, pour remplacer le leader et l'équipe" olympiques afin de "renforcer le mouvement olympique russe".
"Pour cette raison, le comité exécutif du Comité olympique russe, lors de sa prochaine réunion le 7 novembre, va soutenir, j'en suis sûr, ma proposition et fixer la date de l'élection du nouveau dirigeant", a-t-il conclu.
Russophobie dénoncée
Sous sa présidence, le Comité olympique russe a dénoncé à plusieurs reprises la soi-disant "russophobie" des autorités sportives internationales, en amont des JO de Paris.
Privés de leur drapeau et d'hymne dans la capitale française, de nombreux athlètes russes avaient choisi de renoncer aux compétitions, dénonçant des critères "discriminatoires".
Dans ce contexte, Moscou avait critiqué "le racisme et le néonazisme" du CIO dans un climat extrêmement tendu, l'organisation accusant en retour la Russie de "politiser le sport", en plein assaut des forces russes contre l'Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une nouvelle alliance mondiale contre l'apatridie lancée à Genève
La lutte contre l'apatridie a désormais un nouvel acteur international. Plus de 100 Etats, des ONG ou encore des organisations d'apatridies se trouvent dans une nouvelle alliance mondiale à Genève pour mettre un terme à ce problème.
Grâce à une campagne mondiale, environ 500'000 personnes ont pu obtenir ces dernières années une nationalité et les droits qui vont avec celle-ci. L'Alliance mondiale contre l'apatridie, lancée par le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés Filippo Grandi, doit permettre d'aller plus loin encore.
"Nous avons obtenu de véritables avancées", estime celui-ci. Des améliorations ont été atteintes pour des communautés discriminées depuis des générations, ajoute-t-il. "Mais ce travail n'est pas terminé, nous devons garantir que chaque individu, partout dans le monde, ait une nationalité", insiste le Haut commissaire.
Les apatrides seront au centre du pilotage de cette alliance mondiale, a ajouté mardi l'agence onusienne. Le Turkménistan a annoncé dans le cadre du conseil exécutif du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) qu'il avait résolu tous les cas identifiés d'apatridie sur son territoire.
La nouvelle alliance va démarrer ses activités encore dans les prochaines semaines. Le HCR accueillera le secrétariat de cette entité. M. Grandi demande aux autres Etats de rejoindre cette coalition.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Ericsson renoue avec un bénéfice net au 3e trimestre
L'équipementier suédois Ericsson a renoué avec un bénéfice net au troisième trimestre, à 3,9 milliards de couronnes (322 millions de francs), et enregistré un recul de 4% de son chiffre d'affaires, a-t-il annoncé mardi.
Le groupe suédois avait enregistré une forte perte de 30,5 milliards de couronnes il y a un an, ayant dû déprécier dans ses comptes la valeur du spécialiste américain Vonage.
"Nos résultats du troisième trimestre témoignent de nos progrès, avec une forte augmentation de la marge brute et du flux de trésorerie disponible, grâce à notre discipline commerciale et à nos mesures d'efficacité opérationnelle", a estimé le PDG d'Ericsson, Börje Ekholm, cité dans le communiqué.
Le chiffre d'affaires au troisième trimestre a atteint 61,8 milliards de couronnes, marqué par une "forte croissance" en Amérique du Nord, où le groupe a gagné un important contrat avec AT&T, tandis que les autres zones géographiques sont en recul, a-t-il précisé dans un communiqué.
A périmètre égal, les ventes ont reculé de 1% au troisième trimestre.
Les ventes des équipementiers sont regardées de près par les analystes, en quête de signe d'une reprise du marché des équipements de télécoms, marqué par un freinage des investissements des opérateurs dans les marchés matures et un ralentissement de la croissance en Inde.
"Nous percevons des signes que le marché global se stabilise et que l'Amérique du Nord, qui est un marché d'adoption précoce, renoue avec la croissance", a estimé le patron d'Ericsson.
Les ventes du groupe suédois sont légèrement supérieures aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg, qui anticipaient un chiffre d'affaires de 61,5 milliards de couronnes, tout comme le bénéfice net qui était attendu à 3,8 milliards.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
La hausse continue de la dette publique mondiale inquiète le FMI
La dette publique mondiale devrait continuer à augmenter et atteindre 100'000 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année, soit 93% du PIB mondial, s'est inquiété mardi le Fonds monétaire international (FMI).
En termes de pourcentage, il n'y a pas de hausse, l'endettement public ayant déjà atteint 93% en 2023, mais il augmente en valeur et surtout la tendance n'est pas en voie de s'inverser, regrette le Fonds dans son rapport de suivi des finances publiques (Fiscal monitor), qui prévoit un ratio de 100% d'ici la fin de la décennie.
A titre de comparaison, la dette privée des ménages et des entreprises privées non financières représentait fin 2023 146% du PIB mondial, selon les données de l'institution.
"Il y a de bonnes raisons de penser que la situation est même pire qu'attendu", a souligné Era Dabla-Norris, directrice adjointe du département affaires budgétaires au FMI, à l'occasion d'une conférence de presse en ligne.
"L'expérience nous rappelle que les projections de l'endettement ont tendance à être trop optimistes, soit parce que les gouvernements le sont concernant leurs prévisions de croissance, soit parce que les réformes budgétaires ne sont jamais totalement réalisées", a-t-elle détaillé.
Si les États ont d'ores et déjà annoncé des ajustements budgétaires, ils ne permettraient pas nécessairement de stabiliser la dette publique et encore moins la réduire, quand bien même ils seraient intégralement réalisés.
En cause, le fait que certaines des grandes économies, au premier rang desquelles les États-Unis et la Chine, voient leur dette continuer à progresser et ne montrent aucun signe d'inversement de la courbe.
Afin de permettre un réel repli de la dette publique, un ajustement de 3,8% de PIB serait nécessaire chaque année d'ici la fin de la décennie, contre 1% envisagé jusqu'ici.
Mais une baisse importante des dépenses publiques, mal calibrée, pourrait avoir un impact majeur sur la croissance des pays, avec à la clé une augmentation des inégalités et une hausse du ratio d'endettement.
Le FMI a rappelé à de multiples reprises la nécessité pour les États de reconstituer des marges budgétaires, mises à mal par l'enchaînement des crises depuis la pandémie de Covid-19, précisément pour être en mesure de faire face à celles à venir.
Il reconnaît dans le même temps la nécessité pour les États d'investir massivement afin de lutter contre le réchauffement climatique et adapter les sociétés aux conséquences d'ores et déjà visibles qu'il provoque.
Mais la hausse des taux d'intérêt ces trois dernières années à mis a mal les finances publiques de nombreux pays en augmentant le coût de leurs emprunts.
Selon la Banque mondiale, une quarantaine de pays sont actuellement en situation de crise de la dette ou proche de l'être, notamment du fait d'une hausse significative du service de leur dette.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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