International
Bruxelles recommande des négociations d'adhésion avec l'Ukraine
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La Commission européenne recommande l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE avec l'Ukraine et la Moldavie, et l'octroi du statut de candidat à la Géorgie, a annoncé mercredi la présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen.
"Aujourd'hui est un jour historique", a déclaré Mme von der Leyen, en annonçant devant la presse l'avis favorable de la Commission pour l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie.
En juin 2022, l'UE avait accordé à l'Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique quelques mois après le début de l'invasion russe, ainsi qu'à la Moldavie voisine.
L'ouverture de négociations formelles est la prochaine étape avant une éventuelle adhésion. L'avis favorable de la Commission doit maintenant être approuvé ou non par les 27 à l'occasion de leur prochain sommet les 14-15 décembre à Bruxelles.
"L'Ukraine continue à faire face à des difficultés énormes et à la tragédie provoquée par la guerre d'agression de la Russie", a déclaré Ursula von der Leyen, soulignant qu'en dépit de ces difficultés, l'Ukraine avait continué à se réformer "en profondeur" en vue de son adhésion à l'UE.
"Déclaration forte" saluée
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué mercredi la "déclaration forte" du G7 sur le soutien à son pays, alors que Kiev redoute que la lassitude ne gagne progressivement ses alliés.
"J'ai salué la déclaration forte faite aujourd'hui par les ministres des Affaires étrangères du G7, qui ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l'Ukraine, même dans le contexte d'autres événements mondiaux", a-t-il remercié, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, dans un message posté sur X (anciennement Twitter).
Géorgie candidate
La Moldavie, petit pays parmi les plus pauvres d'Europe qui dénonce régulièrement des tentatives de déstabilisation de la part de Moscou, a entrepris de son côté "des réformes significatives", s'est encore félicitée la présidente de la Commission européenne.
Celle-ci a également annoncé avoir recommandé d'accorder à la Géorgie, pays en partie occupé par la Russie depuis 2008, un statut de candidat officiel à l'entrée dans l'UE.
"Aujourd'hui est un jour de fête en Géorgie", a déclaré Mme von der Leyen, qui a toutefois souligné que ce pays devait encore entreprendre d'"importantes réformes", correspondant aux "aspirations de l'écrasante majorité de ses citoyens à rejoindre l'UE".
Une annonce dont s'est immédiatement "réjouie" la présidente géorgienne pro-occidentale Salomé Zourabichvili.
Enfin, la Commission européenne a également fait un geste à l'égard de la Bosnie, pays candidat à l'adhésion, en se montrant favorable à l'ouverture de négociations d'adhésion avec ce pays des Balkans, toujours profondément divisé, une fois que certains progrès auront été réalisés.
"Nous avons ouvert grand la porte", mais des résultats sont désormais attendus, a-t-elle souligné.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
En Roumanie, nomination d'un nouveau premier ministre pro-européen
Le président roumain Nicusor Dan a annoncé vendredi la nomination au poste de premier ministre du pro-européen Ilie Bolojan après plusieurs semaines de négociations, une annonce qui devrait clore, sauf nouveau rebondissement, une période politique mouvementée.
Actuellement à la tête du Sénat, le chef des libéraux de 56 ans va devoir redresser des finances calamiteuses et réconcilier un pays extrêmement divisé.
"Ilie Bolojan est la personne la mieux placée pour procéder aux réformes nécessaires de l'appareil étatique roumain", a déclaré M. Dan lors d'une allocution solennelle à Bucarest.
A ses côtés, le futur chef de l'exécutif s'est dit "conscient de sa grande responsabilité face à la situation budgétaire difficile" de la Roumanie, membre de l'UE affichant le plus lourd déficit du bloc européen (9,3% fin 2024).
Sa nomination doit désormais être entérinée par le Parlement, où il espère bénéficier du soutien des quatre partis pro-européens.
L'extrême droite, qui a remporté un tiers des sièges au scrutin de décembre, a qualifié les négociations de "honte" et d'"insulte", par la voix du chef du parti nationaliste AUR George Simion, écarté des discussions.
Candidat à la présidentielle de mai, il a perdu le second tour face à Nicusor Dan, alors maire de Bucarest, malgré un score de plus de 40% au premier tour, sur fond de mécontentement d'une population appauvrie par l'inflation et aspirant au "dégagisme" des élites aux manettes depuis des décennies.
Cette ascension des forces eurosceptiques et opposées à l'aide militaire à Kiev avait inquiété à Bruxelles alors que le pays de 19 millions d'habitants se situe aux avant-postes de l'Otan depuis le lancement de la guerre dans l'Ukraine voisine.
"Lutte contre le gaspillage"
En pleine campagne, le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu avait pris tout le monde de court en démissionnant.
Un consensus a finalement été trouvé pour désigner Ilie Bolojan, qui a temporairement occupé la présidence intérimaire en pleine période de tumulte, et un gouvernement devrait être formé la semaine prochaine.
La Roumanie a plongé dans la crise politique à la suite de l'annulation de la présidentielle du 24 novembre, dominée par un candidat d'extrême droite quasi inconnu.
Les autorités avaient justifié cette décision rarissime dans l'UE par les soupçons d'ingérence russe pesant sur sa campagne massive sur TikTok.
Mais des dizaines de milliers de Roumains étaient descendus dans la rue pour dénoncer un "coup d'Etat".
Ancien maire d'Oradea (nord-ouest), Ilie Bolojan est salué pour avoir restauré - grâce aux fonds européens - le centre historique de sa ville et modernisé les infrastructures énergétiques et de transports.
Ce diplômé en mathématiques et mécanique s'est longtemps tenu éloigné de la scène politique nationale avant d'être appelé à la rescousse ces derniers mois.
Il avait pris fin 2024 la tête du parti libéral et la présidence du Sénat, où il a licencié 150 employés au nom de la "lutte contre le gaspillage de l'argent public".
"Il est possible de faire des coupes similaires dans de nombreuses institutions" roumaines, estime-t-il, promettant de "remettre la Roumanie sur le droit chemin" et de restaurer la confiance dans une classe politique jugée "incompétente" et corrompue.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Soudan: l'ONU alerte contre les effets de la détérioration
L'ONU alerte sur les "conséquences désastreuses" de la détérioration des affrontements dans le Darfour Nord et le Kordofan au Soudan. Vendredi à Genève, le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk a demandé aux parties au conflit de protéger les civils.
Les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont lancé dimanche une offensive sur El-Fasher après un long siège. Cette attaque rappelle celle en avril contre un camp de déplacés qui avait fait des centaines de victimes civiles et avait abouti à des violences sexuelles.
Dans l'Etat du Kordofan du Sud, les civils restent piégés au milieu des affrontements entre l'armée et les FSR pour le contrôle de la ville d'al-Debibat. Une attaque imminente est attendue dans une ville du Kordofan du Nord. Des victimes civiles, des enlèvements ou encore des pillages ont été observés, affirme également le Haut-Commissariat.
"Nous savons où va nous mener" une détérioration supplémentaire du conflit, dit le Haut commissaire. Il demande de protéger les civils à "n'importe quel coût", notamment en les laissant quitter les villes où ont lieu les affrontements.
Il a à nouveau appelé les Etats influents à pousser les parties au conflit à honorer le droit international humanitaire (DIH) et à atteindre une solution politique. De même qu'à insister pour que les différents pays n'acheminent plus d'armes au Soudan.
En plus de deux ans de conflit, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, dont au moins 4300 civils l'année dernière, selon l'ONU. Des régions sont exposées à la famine. Le conflit a fait près de 13 millions de déplacés, dont plus de quatre millions de réfugiés. Au total, 25 millions de personnes sont gravement affamées et 40% de la population a besoin urgemment d'une assistance sanitaire. Des dizaines de millions d'individus doivent être aidés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Des ministres européens arrivés à Genève pour dialoguer avec l'Iran
Trois ministres européens des Affaires étrangères sont arrivés à Genève pour tenter d'obtenir des garanties de Téhéran sur son programme nucléaire. La rencontre avec leur homologue Abbas Araghchi doit démarrer vendredi après-midi.
Ce format entre la France de Jean-Noël Barrot, l'Allemagne de Johann Wadephul et les Britanniques de David Lammy est fréquent depuis plusieurs années à New York et Genève. Les dernières rencontres, à un niveau souvent inférieur, avaient eu lieu en novembre puis en janvier.
Mais cette réunion, alors que la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas est aussi à Genève, a été précipitée par la guerre entre Israël et l'Iran. Derrière le soutien américain à l'Etat hébreu, les Européens veulent des preuves du caractère civil du dispositif nucléaire iranien.
Et pour Téhéran, derrière les imprécations guerrières de l'ayatollah Ali Khamenei, il faut montrer qu'une porte reste ouverte pour un dialogue. Même si la République islamique veut répondre coup pour coup à l'offensive israélienne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Pétrole: le Brent baisse avec la temporisation de Trump sur l'Iran
Le baril de Brent, principale référence du pétrole, repartait à la baisse vendredi après que Donald Trump a temporisé sur une éventuelle frappe contre l'Iran. Vers 12h15, le prix du baril de Brent, pour livraison en août, perdait 0,4% à 76,87 dollars.
Le président américain a indiqué jeudi qu'il déciderait "au cours des deux prochaines semaines" d'une intervention de son pays aux côtés d'Israël, estimant "substantielle" la possibilité de négociations avec Téhéran. "Cela apaise les craintes d'une attaque imminente et laisse la porte ouverte à une solution diplomatique au conflit", estiment les analystes de DNB Carnegie.
"La hausse des cours du pétrole et de l'essence", qui est "profondément impopulaire auprès des électeurs", est un des facteurs essentiels de l'hésitation du président américain, selon Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management. Les investisseurs minimisent ainsi la probabilité d'une escalade menant au "cauchemar absolu" du marché pétrolier: la fermeture du détroit d'Ormuz, au large des côtes iraniennes, par lequel transite près de 20% du pétrole mondial, estime l'analyste.
La rencontre entre trois ministres européens et leur homologue iranien vendredi pour tenter d'avancer vers une issue diplomatique à la guerre qui oppose Téhéran à Israël, réduit aussi cette probabilité.
Hausse des exportations iraniennes
L'équivalent américain du Brent, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, s'affichait en revanche en hausse de 0,32% à 73,73 dollars. Cette dynamique opposée s'explique par "les baisses les plus importantes des stocks américains depuis près d'un an", estime Han Tan de Nemo.Money.
L'analyste l'explique aussi par la forte hausse du Brent jeudi et par un rattrapage après le jour férié du 19 juin aux Etats-Unis. Par ailleurs, l'or noir iranien ne semble pas amoindri par le conflit, les exportations de pétrole de l'Iran ayant même augmenté, soulignent les analystes de DNB Carnegie.
Citant le site Tanker Tracker, qui suit les expéditions de pétrole brut, les analystes expliquent que le pays a exporté en moyenne 2,33 millions de barils par jour au cours des cinq jours qui ont suivi le début de l'attaque, "une augmentation de 44% par rapport à avant la guerre", ce qui signifie que l'Iran exporte autant de pétrole que possible sur le marché.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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