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International

La présidence émiratie veut des compromis

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"Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a dénoncé mercredi le chef Climat de l'ONU Simon Stiell d'un ton sévère. (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Les contours d'un accord sur la fin des énergies fossiles restaient flous à six jours de la fin de la COP28. Son contesté président émirati Sultan Al Jaber a annoncé reprendre la main sur les négociations, plaidant pour trouver des compromis.

Après un début tonitruant, grâce à l'accord historique sur le fonds sur les dommages climatiques des pays vulnérables, la première semaine des négociations à Dubaï s'est conclue mercredi soir sur un vague statu quo.

A la veille de la traditionnelle journée de repos, jeudi, entre les deux semaines de la conférence, la sortie progressive du pétrole, du gaz et du charbon est bel et bien sur la table dans le projet d'accord, à la satisfaction des pays insulaires, d'Afrique, de l'Union européenne ou des Etats-Unis.

Mais elle est en balance avec une option radicale: effacer toute mention des énergies fossiles, reflet du blocage à ce stade de la Chine ou des pays arabes, Arabie saoudite en tête.

Pas d'alarmisme

Tard mercredi soir, les négociateurs des 195 signataires de l'accord de Paris ont pris acte de deux jours d'impasse, après de laborieux débats... mais sans porte qui claquent ni alarmisme dans les allées du gigantesque parc des Expositions de Dubaï.

Le président désigné par les Emirats, Sultan Al Jaber, est alors intervenu en séance plénière pour appeler les pays à sortir de leur "zone de confort et à trouver un terrain d'entente" afin d'obtenir un accord final "très ambitieux" d'ici mardi.

Alors que les COP finissent habituellement en retard, le méthodique et clivant patron de la compagnie pétrolière Adnoc a même indiqué qu'il comptait sur une "clôture ordonnée de la conférence le mardi 12 décembre à 11 heures au plus tard" (07H00 GMT).

La COP27 n'a été conclue qu'après deux nuits de prolongation.

Il a réclamé aux négociateurs "des propositions qui créent des ponts sur les énergies fossiles, les renouvelables et l'efficacité énergétique, alignées sur la science".

"Nous devons obtenir des résultats qui guident notre action dès cette décennie", a-t-il insisté, reprenant un langage cher aux Européens, très attaché à des objectifs de court terme. D'ici 2030, les émissions doivent baisser de 43% par rapport à 2019 pour espérer tenir la limite de 1,5°C de réchauffement, selon le Giec.

"Plein de postures"

Pour y parvenir, Sultan Al Jaber a promis de présenter vendredi son plan de bataille, très attendu par ceux qui l'ont accusé d'avoir été en retrait sur le coeur des négociations et plus occupé à préparer les engagements non-contraignants des gouvernements, de l'industrie et de la finance, dont les annonces s'échelonnent depuis l'ouverture du sommet le 30 novembre.

Les discussions vont prendre un tour plus politique, avec l'arrivée ce week-end des ministres, censés prendre le relais des négociateurs techniques.

Le succès est encore incertain. "Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a admonesté mercredi matin Simon Stiell, le chef de l'ONU Climat.

La sortie des énergies fossiles est, avec quelques nuances, soutenue par une majorité des pays. Plusieurs options sont néanmoins sur la table, notamment l'objectif d'une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles".

Dans le grand art de la diplomatie climatique, l'apparition de cette nouvelle formulation préfigure un éventuel consensus qui fixerait un objectif universel... tout en donnant plus de marge à certains pays, selon leur degré de développement ou leur dépendance aux hydrocarbures.

L'Afrique du Sud, par exemple, est en grande difficulté pour fermer ses centrales à charbon, qui produisent 90% de l'électricité mais ne suffisent pas, les habitants subissant de constantes coupures de courant.

Face au défi de réduire les émissions de gaz à effet, les pays du monde ont une responsabilité "commune, mais nous avons des circonstances nationales différentes", a déclaré à l'AFP la ministre sud-africaine Barbara Creecy, désignée avec son homologue danois pour jouer un rôle d'intermédiaire crucial entre les ministres dans la dernière ligne droite.

Les fossiles ne sont pas le seul sujet de bras de fer. Les débats seront âpres aussi sur l'aide financière aux pays pauvres, l'adaptation au changement climatique et la révision des règles pour établir les plans nationaux de réduction des gaz à effet de serre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Pas d'indigènes dans le nouveau gouvernement bolivien

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Il n'y a pas de représentant issu de la communauté indigène dans le gouvernement présenté par le nouveau président bolivien Rodrigo Paz Pereira (photo). (© KEYSTONE/EPA/Juan Carlos Torrejon)

Le président bolivien de centre droit Rodrigo Paz a présenté dimanche son gouvernement, dans lequel ne sont pas représentés les secteurs indigènes et populaires qui ont joué un rôle prépondérant au cours des 20 dernières années de domination socialiste.

Durant les mandats d'Evo Morales (2006-2019) et de Luis Arce (2020-2025), des dirigeants paysans avaient été nommés à des postes de ministres.

Selon le dernier recensement de 2024, 38,7% des 11,3 millions d'habitants de la Bolivie sont indigènes, principalement des Quechuas et des Aymaras.

M. Paz a placé à la tête de ministères clés des collaborateurs liés au secteur privé et des technocrates: Fernando Aramayo (ministère des Affaires étrangères), Gabriel Espinoza (économie) et Mauricio Medinacelli (hydrocarbures et énergie).

M. Paz a justifié l'absence des représentants de mouvements populaires dans son équipe ministérielle. "Pendant 20 ans, certains secteurs ont été représentés (...) Aujourd'hui, après 20 ans de cette méthode de travail, la Bolivie va-t-elle mieux?", a demandé le dirigeant.

"C'est le moment de laisser la place à la méritocratie, à l'efficacité, à la transformation de l'État pour servir le peuple", a-t-il ajouté.

La prise de fonction a également marqué une rupture avec les gouvernements de MM. Morales et Arce. La prestation de serment s'est déroulée devant une Bible et un crucifix, qui avaient été remplacés par des symboles indigènes pendant les mandats du MAS.

Le nouveau président a également choisi de retirer le drapeau multicolore "wiphala", emblème des peuples indigènes et les Aymaras en particulier, de la façade du palais du gouvernement, suscitant les critiques de M. Morales.

"Le retirer du palais est une offense au mouvement indigène paysan et une tentative d'effacer la mémoire collective. Nous sommes passés d'un État d'inclusion à un État d'exclusion", a déclaré l'ancien président sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Masters ATP: Zverev domine Shelton en deux sets

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Alexander Zverev ou la rage de vaincre (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

L'Allemand Alexander Zverev (ATP 3) n'a pas tremblé pour gagner son premier match au Masters ATP de Turin. Il s'est imposé en deux sets, 6-3 7-6 (8/6) contre l'Américain Ben Shelton.

Dans le groupe Björn Borg, Zverev a surclassé Shelton. En début de rencontre, les deux joueurs étaient à égalité 3-3 quand l'Allemand a accéléré pour enlever le premier set 6-3. Le début de deuxième manche a été extrêmement accroché jusqu'à 2-2 avant que les deux joueurs ne remportent ensuite aisément leurs services respectifs.

Dans le jeu décisif, Shelton a semblé prendre les choses en mains, menant 4-0 et obtenant ensuite trois balles de set (6-3). Mais l'Américain a commis plusieurs fautes directes qui ont permis à Zverev de revenir. Un peu timide quand il a eu l'occasion d'empocher la deuxième manche, Shelton a finalement craqué, battu en 1 heure 33 minutes.

"Avec son service c'est lui qui a le sort du point entre ses mains, mais j'ai su être patient, j'ai fait ce qu'il fallait pour avoir le contrôle et je suis très heureux de m'en sortir", a déclaré Zverev après son come-back dans le tie-break.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La boutique Shein à Paris a attiré "plus de 50'000 personnes"

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Le patron du BHV s'est félicité de la fréquentation de la boutique Shein. (archives) (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La boutique Shein du grand magasin BHV à Paris, dont l'inauguration mercredi s'est faite en plein scandale autour de la plateforme asiatique, a accueilli "plus de 50'000 visiteurs", a annoncé dimanche Frédéric Merlin, patron de la société possédant le BHV.

L'ouverture du premier magasin pérenne de la plateforme au monde a suscité l'émoi en France après la vente en ligne sur la plateforme de Shein de poupées sexuelles ressemblant à des fillettes, ainsi que d'armes de catégorie A.

Après avoir supprimé de son site tous les produits illicites, Shein échappe pour l'heure à une suspension en France, mais reste "sous surveillance rapprochée" du gouvernement et toujours sous le coup de procédures judiciaires.

Concernant la plateforme de vente en ligne, un nouveau point de situation est prévu la semaine prochaine à la demande du Premier ministre français Sébastien Lecornu, alors que le ministère de l'Intérieur a saisi vendredi le tribunal judiciaire de Paris pour "faire cesser les graves dommages à l'ordre public causés par les défaillances répétées de Shein".

Le patron du BHV s'est quant à lui félicité de la fréquentation de la boutique Shein, plateforme fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, et régulièrement accusée de pollution environnementale et de conditions de travail indignes.

"En quelques jours, plus de 50'000 visiteurs sont venus découvrir la première capsule Shein au BHV", a déclaré dimanche Frédéric Merlin sur Instagram.

45 euros

Il a fait état d'"un panier moyen de 45 euros" pour les clients, et affirmé que "près de 15% d'entre eux ont poursuivi leurs achats dans les autres rayons" du grand magasin situé dans le centre de Paris, en face de l'hôtel de ville.

Le dirigeant a également dit vouloir "élargir la capsule avec une offre homme plus complète, un espace enfant, une gamme de robes plus large et des basiques plus accessibles pour répondre à tous les styles de vie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Démissions à la tête de la BBC, après un montage contesté

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Le directeur général de la BBC va démissionner, après un montage contesté d'un discours de Donald Trump. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Coup de tonnerre à la BBC: le directeur général Tim Davie et la patronne de l'information du groupe audiovisuel public britannique ont annoncé dimanche soir leur démission, après le montage contesté d'un discours de Donald Trump.

Après cette annonce, M. Trump a dénoncé les "journalistes corrompus" de la BBC, sur son réseau Truth Social.

"Ce sont des personnes très malhonnêtes qui ont tenté d'influencer le résultat d'une élection présidentielle. Pour couronner le tout, elles viennent d'un pays étranger, considéré par beaucoup comme notre allié numéro un. C'est terrible pour la démocratie!", a poursuivi le président américain.

Plus tôt, le président du groupe public Samir Shah a estimé qu'il s'agissait d'un "triste jour pour la BBC", dans un communiqué.

"Tim a été un excellent directeur général ces cinq dernières années", mais il était confronté à "une pression persistante (...) qui l'a mené à prendre cette décision" de démissionner, a-t-il déclaré, rendant aussi hommage à "l'intégrité" démontrée par Deborah Turness "dans des circonstances difficiles".

Le grand média britannique a été accusé ces derniers jours d'avoir présenté de manière trompeuse des propos de Donald Trump dans un documentaire de son magazine d'information phare, "Panorama", diffusé en octobre 2024.

Samir Shah est appelé à s'expliquer devant une commission parlementaire lundi sur cette affaire, que la ministre britannique de la Culture, Lisa Nandy, a qualifiée dimanche d'"extrêmement grave". Elle survient peu après une sanction infligée à la BBC par le régulateur des médias à propos d'un documentaire sur Gaza jugé trompeur.

"Erreurs commises"

"Le débat actuel autour de l'information de la BBC a contribué à ma décision", a reconnu Tim Davie dans un message annonçant sa décision de démissionner à ses collaborateurs. "Si la BBC travaille globalement bien, il y a eu des erreurs commises et, au bout du compte, le directeur général doit en assumer la responsabilité".

La directrice de BBC News, Deborah Turness, également démissionnaire, a expliqué dans sa lettre au personnel que la "controverse actuelle autour du reportage Panorama sur le président Trump est arrivée à un stade où elle porte préjudice à la BBC". Mais elle a jugé que "les accusations récentes selon lesquelles BBC News serait institutionnellement partiale sont fausses".

L'affaire, révélée mardi par le journal conservateur The Daily Telegraph, concerne un documentaire diffusé une semaine avant la présidentielle américaine du 5 novembre 2024.

La BBC est accusée d'avoir monté des passages différents d'un discours de Donald Trump datant du 6 janvier 2021 - jour où des centaines de ses partisans avaient donné l'assaut au Capitole à Washington - de façon à ce qu'il semble dire à ces derniers qu'il va marcher avec eux vers le Capitole pour se "battre comme des diables".

Or dans la phrase originale, M. Trump disait: "Nous allons marcher vers le Capitole et nous allons encourager nos courageux sénateurs et représentants et représentantes au Congrès". L'expression "se battre comme des diables", correspondait en fait à un autre passage.

Donald Trump refusait alors de reconnaître sa défaite dans les urnes face au démocrate Joe Biden.

"Préoccupation" ministérielle

Dimanche matin, la ministre Lisa Nandy avait exprimé sa "préoccupation" à propos des décisions éditoriales de la BBC qui ne "répondent pas toujours aux normes les plus élevées".

"Il ne s'agit pas seulement de l'émission Panorama, même si c'est extrêmement grave, mais d'une série d'allégations très graves, dont la plus grave est qu'il existe un parti pris systémique dans la manière dont des sujets difficiles sont traités par la BBC", avait-elle déclaré sur BBC News.

La BBC avait été épinglée le 17 octobre par l'Ofcom, le régulateur des médias, pour avoir "enfreint les règles de diffusion" à propos d'un reportage à Gaza dans lequel le narrateur principal, un enfant, était le fils d'un haut responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas.

L'Ofcom avait jugé que le fait de ne pas avoir précisé ce lien de parenté avait "constitué une source de tromperie substantielle".

L'été dernier, la BBC s'était déjà retrouvée dans la tourmente après la retransmission en direct d'un concert au festival de Glastonbury du duo de rappeurs Bob Vylan, dont l'un des membres avait scandé "Mort, mort aux IDF!", les forces armées israéliennes. Le groupe public avait exprimé ensuite ses regrets de ne pas avoir arrêté la diffusion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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