Économie
La Banque centrale russe relève son taux directeur à 16%
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La Banque centrale russe a annoncé vendredi relever son taux directeur de 15% à 16%, cinquième hausse consécutive depuis juillet pour contrer l'inflation qui plombe le pouvoir d'achat des Russes sous l'effet des sanctions.
"Les pressions inflationnistes actuelles restent élevées. L'inflation annuelle pour 2023 devrait être proche (...) de 7-7,5%", bien au-dessus de la cible de 4%, a indiqué la BCR dans un communiqué pour justifier sa décision.
La BCR a dit anticiper "le maintien de conditions monétaires strictes (...) pendant une longue période" pour "stabiliser" la hausse des prix autour de 4%.
Cette hausse du taux directeur était attendue par les observateurs, la BCR ayant répété à plusieurs reprises vouloir combattre à tout prix l'inflation, qui s'est accélérée en novembre à 7,5% sur un an.
Elle intervient quelques jours après l'annonce par Vladimir Poutine de sa candidature à l'élection présidentielle de mars 2024, un scrutin qui doit voir sa réélection au Kremlin, sur fond d'absence de perspective de sortie du conflit avec l'Ukraine et de vie chère du fait des sanctions occidentales.
Jeudi, lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe s'était pourtant félicité d'une croissance attendue à 3,5% pour 2023, du taux de chômage "le plus faible dans l'histoire de la Russie" (2,9%) et d'une hausse des salaires réels d'environ 8% sur l'année.
Mais ces indicateurs révèlent en réalité le déséquilibre dans lequel l'économie russe se trouve deux ans après le début du conflit en Ukraine.
De nombreux secteurs (manufacture, construction, agriculture...) sont victimes de pénuries de main d'oeuvre, conséquences de la mobilisation de centaines de milliers de réservistes pour combattre en Ukraine et du départ précipité de nombreux employés qualifiés à l'étranger pour éviter l'armée.
Et c'est ce manque de main d'oeuvre disponible qui tire les salaires vers le haut, les employeurs étant obligés d'offrir des salaires plus attractifs pour recruter.
Les craintes de la BCR de voir l'inflation rester à des niveaux élevés l'an prochain ont par ailleurs été renforcées ces dernières semaines après que le gouvernement a acté l'envolée des dépenses de Défense en 2024 (+70%), ce qui pourrait faire accélérer d'autant plus la hausse des prix.
La décision de la BCR de relever son taux directeur était crainte par les entrepreneurs russes, qui avaient pour certains d'entre eux affiché ces derniers jours leur opposition, inquiets du coût croissant des investissements dans le pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allègement fiscal en faveur des retraités qui travaillent encore
Les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite doivent bénéficier d'allègements fiscaux. Le National a accepté lundi, par 98 voix contre 90 et 2 abstentions, une motion de Lars Guggisberg (UDC/BE) en ce sens. Il a également validé un postulat en la matière.
Lars Guggisberg souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. Le Conseil des Etats doit se prononcer sur sa motion.
Dans un postulat, Thomas Reichsteiner (Centre/AI) demande lui d'évaluer d'éventuels allègements fiscaux à ce sujet, au vu de la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée sur le marché du travail et du nombre de baby-boomers qui atteignent l'âge de la retraite.
Les députés se sont prononcés sur douze interventions parlementaires lors d'une session extraordinaire intitulée "renforcement de la place industrielle suisse et maintien du pouvoir d'achat/places de travail et conditions-cadres économiques". Neuf textes ont passé la rampe, sur des scores serrés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Une commission soutient le mandat de négociations avec Washington
Le mandat de négociations entre la Suisse et Washington va de l'avant au Parlement. La commission de politique extérieure du National l'a approuvé lundi par 17 voix contre 2. Le mandat fait suite à l'annonce la semaine dernière de la réduction des taxes américaines.
La commission a approuvé le mandat de négociations très majoritairement dans la version proposée par le Conseil fédéral, a déclaré Laurent Werhli (PLR/VD), membre de la commission, devant la presse.
La commission a apporté quelques précisions, notamment sur la protection des données. Elle a aussi également tenu à préciser qu'un éventuel investissement de 200 milliards de francs aux Etats-Unis se ferait à titre privé. D'autres propositions axées sur la durabilité environnementale ont quant à elles été rejetées.
La commission s'est réunie quelques jours après que le ministre de l'économie Guy Parmelin a annoncé l'entrée en vigueur de droits de douane plus bas sur les produits suisses exportés vers les Etats-Unis. Ils sont passés de 39 à 15% avec effet rétroactif au 14 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Dépôt de bilan de iRobot, repris par son principal fournisseur
La société iRobot, qui commercialise les robots aspirateurs Roomba, a déposé le bilan et va être rachetée par son principal créancier et sous-traitant, le groupe chinois Picea, a-t-elle annoncé dimanche, face au recul marqué de ses ventes.
Le fabricant de robots ménagers, pionnier dans le secteur des aspirateurs autonomes, a conclu un accord de restructuration avec Picea, qui fabrique ses appareils en Chine et au Vietnam, indique-t-il dans un communiqué.
Fin novembre, iRobot devait plus de 161 millions de dollars à Picea pour la fabrication de ses produits, selon un document déposé auprès du gendarme boursier américain.
Pendant la procédure, iRobot continuera d'exercer ses activités normalement, sans impact sur son application ni ses programmes clients, assure-t-il. À l'issue de la transaction, iRobot sera entièrement détenu par Picea et ses actions seront retirées du Nasdaq.
L'entreprise connaît un repli de ses ventes depuis plusieurs années et fait face à une concurrence accrue de produits souvent commercialisés moins chers que ses propres robots.
"Nombre de nos concurrents ont démontré leur capacité à reproduire rapidement les nouvelles fonctionnalités et innovations que nous avons introduites sur le marché et peuvent donc proposer des produits aux capacités similaires aux nôtres à des prix inférieurs", avertissait l'entreprise en mars, lors de la publication de son rapport financier annuel.
L'an dernier, iRobot a engrangé quelque 682 millions de dollars de revenus, un recul de plus de 23% sur un an. Au troisième trimestre cette année, le chiffre d'affaires était en repli de quasiment 25% sur un an.
La société avait tablé sur son rachat par le géant de la vente en ligne Amazon, annoncé en 2022. Mais ce dernier avait finalement renoncé à cette acquisition début 2024, faute d'être sûr d'obtenir l'approbation de la Commission européenne, qui voyait un risque de réduction de la concurrence dans l'opération.
Dans la foulée, iRobot avait annoncé un plan de restructuration, avec le licenciement de 350 personnes. Ce plan, qui devait entraîner la réduction de près d'un tiers de ses effectifs, visait à générer entre 80 et 100 millions d'économie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Croissance: KOF et Seco harmonisent leurs projections
Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et le centre zurichois d'études conjoncturelles KOF remanient lundi leurs projections de croissance pour la Suisse - hors évènements sportifs - avec pour résultat une parfaite harmonie.
Le produit intérieur brut (PIB) doit ainsi progresser de 1,4% sur l'année qui s'achève, 1,1% en 2026 et 1,7% en 2027.
Les prévisionnistes du Seco comme ceux du KOF évoquent dans leurs rapports respectifs la baisse des droits de douane étasuniens comme principal facteur d'embellie pour l'année prochaine. L'abaissement à 15% de ces droits d'entrée, contre 39% précédemment, renforce en outre la prévisibilité, souligne le Seco.
Dans l'immédiat, les économistes fédéraux observent des indices de rebond sur le trimestre en cours, après une contraction attribuée à l'industrie pharmaceutique et chimique entre juillet et fin septembre. Le commerce extérieur devrait retrouver de la vigueur l'an prochain, mais l'essentiel de la croissance attendue repose toujours sur la demande intérieure.
Sur le front de l'inflation, le Seco table toujours sur un taux moyen de 0,2% sur l'année en cours et de 0,5% pour la suivante. Le KOF, lui, ne livre plus d'indication pour 2025, mais a raboté de moitié son estimation pour 2026, à 0,3%. Le chiffre de 0,6% pour 2027 est maintenu
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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