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Lausanne

Luca Fumagalli, l'homme qui analyse l'ADN des loups à l'UNIL

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En bientôt 25 ans, le professeur Luca Fumagalli a déjà inventorié quelque 530 loups dans sa banque de données. Il s'agit d'individus qui ont transité en Suisse, qui sont toujours sur sol helvétique actuellement, qui sont partis ou qui sont morts. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Si après chaque tir régulé de loups en Suisse, l'autopsie de l'animal se fait à Berne, c'est à l'Université de Lausanne que s'effectue son identification génétique. A la tête du seul laboratoire helvétique analysant l'ADN du grand prédateur, le professeur Luca Fumagalli a déjà répertorié plus de 500 loups individuels dans sa base de données.

Les spécialistes de l'hôpital vétérinaire de l'Université de Berne s'occupent de déterminer les conditions de la mort de l'animal ou son état de santé. L'analyse plus pointue, elle, se déroule au Laboratoire de biologie de la conservation (LBC) créé en 1998 au Département d'écologie et évolution de l'Université de Lausanne (UNIL). Elle se fait sur la base d'un prélèvement direct de tissus du carnivore.

Mais ce labo a d'abord été pionnier dans les analyses génétiques dites non invasives, c'est-à-dire sans prélèvements directs sur les animaux sauvages. Un avantage lorsqu'il s'agit d'espèces presque invisibles, comme le loup.

Echantillons anonymes

"Nous travaillons principalement sur la base d'échantillons trouvés sur le terrain, déposés lors du passage d'un animal, comme des déjections, des poils ou de la salive. Et donc non pas sur des animaux capturés ou observés. Ces échantillons sont ensuite envoyés anonymement chez nous, toutes espèces confondues", explique à Keystone-ATS son créateur et directeur Luca Fumagalli.

"Ce sont d'ailleurs les analyses les plus compliquées et longues à faire car l'ADN est très dégradé. C'est l'opposé d'une prise de sang ou d'un prélèvement d'un tissu musculaire par exemple", illustre le professeur de biologie.

Depuis 1999, le Tessinois et son équipe ont reçu un mandat de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) portant plus particulièrement sur le loup, avec environ 300 à 400 échantillons à analyser en moyenne par année, toujours non invasifs. Le nombre est passé à 2000 environ depuis trois ans.

Son labo travaille avec la fondation Kora pour la gestion de la faune sauvage, chargée du suivi des grands carnivores. C'est elle qui supervise les populations de loups en Suisse et les documente.

Loups tirés: analyses simples

L'analyse génétique des loups tirés dans les cantons ne représente, elle, qu'une infime partie par rapport à celle dite "non invasive", souligne le directeur du LBC. "Ce sont en revanche les analyses les plus faciles à faire car nous recevons un échantillon biologique riche en matériel génétique, soit un bout de muscle ou un autre tissu de l'animal", dit-il.

Ces échantillons de loups abattus se glissent anonymement parmi une huitantaine envoyée au total chaque deux semaines pour analyses au LBC. Quel que soit l'échantillon envoyé, aucune indication n'est donc donnée sur le jour, le lieu et les circonstances du tir pour ne pas fausser les résultats.

"Ils sont mélangés avec les autres échantillons à analyser", relève M. Fumagalli. Comme pour les analyses non invasives, le professeur doit déterminer si les traces qui lui sont soumises proviennent bien d'un loup et s'il s'agit d'un individu déjà détecté ou non. Il lui arrive donc d'analyser plusieurs échantillons d'un même loup.

En bientôt 25 ans, il a déjà inventorié quelque 530 loups dans sa banque de données. Il s'agit d'individus qui ont transité en Suisse, qui sont toujours sur sol helvétique actuellement, qui sont partis ou qui sont morts, spécifie-t-il.

Même lignée génétique d'Italie

Le LBC est un laboratoire de recherche fondamentale. Son équipe d'une dizaine de personnes, dont trois personnes à temps partiel exclusivement pour le loup, travaille sur la génétique des populations sauvages. L'objectif est de reconstruire l'histoire de l'évolution génétique d'une espèce, comme par exemple le loup.

"Les loups rencontrés en Suisse appartiennent pratiquement tous à la même lignée génétique, à savoir celle qui caractérise la population sauvage italienne et qui est présente uniquement dans cette dernière, dont il restait une population résiduelle de petite taille, comme en Espagne ou dans les Balkans, après l'extermination du loup presque partout au 20e siècle", explique le professeur. "Il y a environ un siècle, il était voué à disparaître".

"Puis il est revenu tout seul par une recolonisation naturelle du centre-sud au nord de l'Italie, et est arrivé dans le massif alpin à la fin des années 80", poursuit-il. "Il est donc toujours important de rappeler que le loup n'a jamais été ni réintroduit ni introduit", aime insister Luca Fumagalli.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Lausanne: RDR architectes récompensé par le prix DEF 2025

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La Ville de Lausanne a remis le prix Diversité–Emploi–Formation 2025 à RDR architectes pour son engagement en faveur de l’intégration professionnelle de jeunes migrants (photo prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Lausanne a décerné mercredi soir le 10e prix Diversité–Emploi–Formation (DEF) 2025 au bureau lausannois RDR architectes. Cette récompense salue l'engagement exemplaire de l'entreprise en faveur de l'intégration professionnelle de jeunes migrants, notamment par le biais de l'apprentissage.

RDR architectes accueille et forme des jeunes provenant de l'asile et de la migration dans les domaines de l'architecture, l'urbanisme et le design d'intérieur. Deux de ces jeunes ont récemment obtenu leur CFC d'architectes et ont intégré les effectifs de l'entreprise, tandis qu'une troisième poursuit actuellement sa formation dans ce domaine, a indiqué la Ville de Lausanne dans un communiqué.

L'accompagnement proposé va bien au-delà de l'encadrement professionnel. Il inclut un soutien administratif, linguistique et personnel, dans une volonté d'inclusion globale. Cette approche prend sa source et sa différence dans une culture d'entreprise profondément pluriculturelle, où quinze nationalités sont représentées.

Avec ce prix, l'entreprise va pouvoir offrir plus de places de stages de découverte des métiers de l'architecture aux jeunes issus de la migration, en finançant des cours de français et en développant un dictionnaire simplifié regroupant le vocabulaire métier essentiel, se réjouit Antoine Barc, associé du bureau. L'entreprise souhaite également financer des AG CFF à ceux qui y feront un apprentissage.

Le prix DEF, d'une valeur de 10'000 francs, a été créé en 2016 par la Ville de Lausanne. Il valorise et encourage les initiatives exemplaires des entreprises en matière d'intégration professionnelle des personnes migrantes, en faveur de l'égalité des chances et de la non-discrimination. Il est décerné sur préavis du Bureau lausannois pour les immigrés (BLI) et de la Commission lausannoise pour l'intégration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause

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Le candidat à la naturalisation exploite un restaurant à Arth (SZ) depuis 2007. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.

Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.

L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: chorale ouverte à tous pour les 750 ans de la Cathédrale

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Ouverte à tous, une chorale éphémère se produira le 5 juillet au pied de la Cathédrale de Lausanne, afin de célébrer les 750 ans de l'édifice (archives). (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

A l’occasion des 750 ans de la Cathédrale de Lausanne, le festival de la Cité (1er au 6 juillet) met sur pied un projet choral unique, en collaboration avec la cheffe de choeur Johanna Hernandez et la musicienne Louise Knobil. Le 5 juillet, une chorale éphémère ouverte à tous interprétera trois pièces, dont une création originale.

Cette chorale se réunira le samedi 5 juillet à 17h00. Elle interprétera au pied de la Cathédrale le cantique "Amazing Grace", "Locus Iste" d'Anton Bruckner et une oeuvre originale écrite par la compositrice lausannoise Louise Knobil, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Toute personne intéressée par ce projet peut y prendre part et ainsi rejoindre pas loin de 200 choristes issus de différentes chorales vaudoises (Choeur Vivace, Lakevoices Cudrefin, Choeur de la Cité, Lausanne Résonne, Choeur symphonique de l'Université populaire de Lausanne, Choeur 9 Lutry, Ensemble Choral Voix de Lausanne, Choeur de la Cathédrale), ayant déjà manifesté leur intérêt pour ce concert.

Des tutoriels et partitions sont disponibles en ligne afin que les chanteuses et chanteurs volontaires puissent apprendre individuellement les morceaux. De plus, une répétition générale réunira l'ensemble des choristes le 28 juin à 11h00 afin de préparer l'un des points d'orgue des célébrations du 750e de la Cathédrale.

"Nous avons écrit des partitions faciles pour que chaque personne, même novice, puisse prendre part à ce projet. Notre but pour cet anniversaire est de créer un choeur qui soit un véritable point de rencontre", explique la cheffe de choeur Johanna Hernandez, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Christelle Luisier veut "tirer profit de l'élan" créé par l'Euro

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Christelle Luisier, en charge des Institutions, du territoire et du sport au gouvernement vaudois, est aussi très engagée à l'ASF notamment en vue de l'Euro féminin cet été en Suisse. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La présidente du gouvernement vaudois Christelle Luisier, première femme avec Aline Trede à avoir été élue au comité central de l'ASF en 2024, se confie à un mois et demi de l'Euro féminin en Suisse.

La conseillère d'Etat s'engage pour que l'événement laisse une trace pérenne dans l'histoire du sport en Suisse, qui bénéficie au foot féminin et aux sportives en général. Il doit contribuer notamment à une prise de conscience sur la nécessité de développer les infrastructures, a-t-elle confié dans une interview à Keystone-ATS.

L’Euro féminin (2-27 juillet) frappe à la porte. Vous l'attendez avec impatience?

Christelle Luisier : "L’impatience est bien là. Il y a de l’enthousiasme pour notre équipe nationale, pour les clubs, l’Aassociation suisse de football (ASF), chez moi et pour toute la population. Cela fait vraiment très plaisir, ça se traduit dans les chiffres puisque plus de 500'000 billets ont déjà été écoulés. Il existe une vraie ferveur populaire autour de ce formidable événement. Ce serait fabuleux qu’il se joue à guichets fermés."

Le succès est-il garanti, ou y a-t-il encore du pain sur la planche dans les semaines à venir ?

"C'est très important de continuer à faire la promotion de l'événement. Par ailleurs, et je parle maintenant en ma qualité de conseillère d’Etat en charge du sport, il nous revient de mettre en oeuvre partout en Suisse des projets autour de cet Euro."

Il n'y aura que huit stades. Lausanne, et donc le canton de Vaud, n’accueillera pas l’Euro 2025. Avez-vous des gros regrets ?

"Forcément, il y a un petit regret. Mais il était clair dès le départ que nous n’aurions pas de match. Lausanne et notre canton dans son ensemble accueillent la Fête fédérale de gym, qui drainera des dizaines de milliers de personnes. Au niveau des infrastructures, il était impossible pour notre canton d’absorber encore un événement comme l'Euro."

Si aucun match n'est prévu dans le canton de Vaud, des activités y sont quand même organisées...

"Nous mettons tout en oeuvre pour susciter une émulation autour de projets qui touchent au sport féminin en général et au foot féminin de manière spécifique. Nous avons lancé plusieurs projets avec l’ambition de les inscrire dans la durée, pour que l’Euro féminin laisse un héritage. Un événement de ce type ne doit pas s’inscrire uniquement à un moment T et à un endroit X ou Y, il faut capitaliser sur l’énergie qu’il suscite pour promouvoir le sport. Il faut prolonger cette ferveur, cet élan, cette flamme."

Avez-vous des exemples ?

"Des cours J+S spécialement destinés aux entraîneuses de foot ont débuté au mois de mars. Nous avons également mis sur pied des formations pour les dirigeantes de clubs de sport et allons proposer une formation spécifique pour les dirigeantes de clubs de foot. Parallèlement, nous soutenons la mise en place de fan-zones par les communes intéressées. Par ailleurs, nous en avons profité pour dessiner un premier bilan de l'action Honeyball, lancée en mars 2024 par l’Association cantonale vaudoise de football et soutenue par le Canton et des sponsors à hauteur de 750'000 francs sur trois ans. Ce projet vise notamment à créer des équipes de toutes les catégories du football féminin de base, partout dans le canton de Vaud. Nous avons constaté une nette augmentation du nombre de juniors féminines sur les douze derniers mois. Le partenariat public-privé porte ses fruits."

Les Suissesses pourront-elles aller en quart de finale ?

"Oui, c’est l’objectif. Et pourquoi pas plus loin, plus haut ? Soyons optimistes ! Cependant l’équipe se trouve dans un groupe certainement compliqué. Mais tout est possible, d’autant plus si la ferveur du public pousse l'équipe à se surpasser."

Que faut-il pour que l'organisation de ce tournoi porte vraiment ses fruits pour la Suisse et pour l'ASF ?

"D’abord, ce sont les résultats qui comptent, ensuite il s’agit de tout mettre en oeuvre pour que l’événement laisse un héritage durable dans tout le pays. Il y a là une formidable occasion de promouvoir le foot féminin, et par extension le sport féminin dans son ensemble. L'ASF s’est donné les moyens financiers pour le perpétuer. En parallèle, les collectivités publiques saisissent également l'occasion pour promouvoir le sport féminin."

Il y a des défis à relever...

"Oui, ils sont nombreux. Un d'eux sera d’être en mesure de répondre aux attentes de toutes les filles qui aimeraient commencer le football. Un autre sera de bâtir des infrastructures qui répondront à cet engouement. Plus généralement, le défi consiste à ce que les femmes bénéficient du même respect que les hommes, de la même attention, de la même reconnaissance."

Quelles sont vos réflexions à ce sujet ?

"Cet Euro doit servir de catalyseur, de lancement de projets notamment au niveau des infrastructures. Aujourd'hui, et je crois que c'est un phénomène assez général, les cantons manquent justement d'infrastructures. Il s’agit là d’un défi important pour les autorités politiques. Quand vous avez des jeunes sur listes d’attente pour pouvoir pratiquer le sport qu’ils souhaitent, c’est un vrai problème. Nous avons fait des sondages auprès des clubs dans le canton de Vaud et il apparaît que le manque d’infrastructures est un des problèmes prioritaires pour les milieux associatifs. Le défi n’est pas que financier. Il relève aussi et pour beaucoup de la politique d’aménagement du territoire."

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Il faut des places dans les communes et plus spécifiquement pour les filles...

"Justement. Il y a des listes d’attente là où on enregistre précisément une augmentation du nombre de pratiquantes, et cela dans différents sports, en hockey ou en foot par exemple. Et ces listes d’attente existent par manque d’infrastructures. A nous d’agir."

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Vous, ainsi que la conseillère nationale Aline Trede, avez été élue au comité central de l’ASF il y a un an. Cet organe était auparavant exclusivement masculin. Comment avez-vous été accueillies ?

"Très bien. J’ai toujours été contre les quotas, je le serai toujours. C'est simplement un enjeu de représentation, de représentativité. Aline et moi avons des origines et des parcours différents. Je pense que c'est intéressant pour l’ASF d'avoir des personnes qui sont en lien avec les autorités, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal. Cela permet de créer des ponts pour aborder les grands défis."

C’est même plus important que d'avoir des connaissances approfondies sur le foot ?

J'ai tout de suite dit à l’ASF que si l'idée était d’avoir une spécialiste du football, je n’étais pas la bonne personne. Ma conviction est qu’il faut de la complémentarité dans un comité, il faut une richesse de regards et de vécus. Le fait d'être en charge des sports dans mon canton est évidemment un plus parce qu'il y a un autre focus ou une autre vision dès lors qu’on est en charge de tous les sports."

Les femmes sont-elles à égalité avec les hommes dans le football suisse?

"Cela dépend de quoi on parle. Il est évident que l'historique n'est pas le même. Par contre, ce que je constate aujourd'hui, c'est l'enthousiasme et la volonté de faire bouger les lignes. Je pense qu'il y a eu aussi un changement de société vis-à-vis du football féminin. Il est fini le temps où on disait que le foot, c'est pour les garçons. Et cela se traduit sur les terrains. Il y a de plus en plus de joueuses. Cette meilleure représentativité permet d’apporter la légitimité qui, peut-être, manquait jusqu’ici."

Samedi auront lieu les réélections pour le comité central de l'ASF. On n'imagine pas que votre travail au sein de cet organe puisse se terminer après seulement un an...

"On verra bien, la décision ne dépend pas que de moi."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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