Rejoignez-nous

Vaud

La gare de Morges ne peut être classée comme patrimoine historique

Publié

,

le

La demande de classement de la gare de Morges en patrimoine historique par un comité n'a pas eu de retour positif. (Archives © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton refuse de classer la gare de Morges comme patrimoine historique, au vu de son état actuel. Un retour négatif à la pétition lancée en mai dernier par un comité qui souhaitait épargner le bâtiment d'une destruction.

En mai dernier, un comité lançait une pétition contre la destruction de la gare de Morges, souhaitant la classer comme patrimoine historique. Une demande en ce sens était adressée au canton par l'association pour la sauvegarde de Morges, auteure de la pétition.

La réponse du canton : non, car l’état actuel de la gare ne permet pas d’entamer une procédure de classement.

Le conservateur ne veut cibler aucun responsable, les modifications se faisant depuis des décennies.

Le comité de pétition a reçu en décembre dernier la réponse de la Direction générale des immeubles et du patrimoine. Une réponse négative, qui consterne Jean-Pierre Morisetti, membre du comité de pétition :

La prochaine étape devrait donc être la mise à l'enquête du projet, celui de destruction de la gare et la reconstruction d'un bâtiment. Il est trop tôt pour élaborer une stratégie selon le comité pétitionnaire :

Le comité relève également dans son communiqué que sa demande de contact avec les CFF, malgré une réponse positive reçue en septembre, n'a finalement eu aucune suite :

Du côté du conservateur cantonal, son travail dans ce dossier est désormais clos. Il nous explique cependant la stratégie de classement des monuments en terres vaudoises :

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Magma: éruption d'un nouveau festival à Sévelin à Lausanne

Publié

le

La première édition du festival de danse Magma se déroulera en plein air et devant le bâtiment qui abrite le Théâtre de Sévelin 36 à Lausanne (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Théâtre de Sévelin 36 à Lausanne présente un nouveau festival de danse. Baptisé "Magma", il se tiendra du 13 au 15 juin prochain et se veut une "éruption de propositions artistiques vibrantes et locales. Cette première édition se déroulera en plein air et devant le théâtre.

Spectacles, open stages, mini-performances, échauffements collectifs, DJ sets, ateliers pour enfants et un "Battle Krump" (danse exutoire) 100% féminin: Magma invite à se laisser traverser par l'énergie de la danse, annoncent les organisateurs dans un communiqué.

Le premier jour du festival, une vingtaine d'étudiants et étudiantes de l'EPFL et de l'UNIL monteront sur scène pour présenter "DÆNCITY", l'aboutissement de cinq jours de résidence artistique intensive en avril dernier à Sévelin 36. A découvrir aussi, des mini-formats, par exemple quatre courtes pièces chorégraphiques imaginées spécialement pour le festival. Certains spectacles mêleront danses traditionnelles et danses de clubbing, indiquent les responsables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Nouvel incident pour la CGN: le bateau "La Suisse" immobilisé

Publié

le

Le bateau "La Suisse" de la flotte Belle Epoque de la CGN est momentanément immobilisé en raison d'un soucis technique (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La série noire se poursuit pour la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN). Un nouveau bateau de la flotte historique Belle Epoque est immobilisé, à savoir "La Suisse". Plus aucun navire à vapeur ne naviguera ainsi durant le mois de juin.

"Mardi 3 juin, lors de l'inspection usuelle, une fissure importante a été détectée sur l'un des supports du cylindre haute pression reliant ce dernier au bâti machine", a indiqué vendredi la compagnie lémanique dans un communiqué.

"Par mesure de prudence, la course en cours a été immédiatement interrompue et le bateau à vapeur ramené à faible vitesse à la gare lacustre d'Ouchy à Lausanne, pour y débarquer les passagers à bord en toute sécurité. 'La Suisse' a ensuite été transférée au chantier naval, où elle est actuellement amarrée", poursuit le communiqué.

"Afin de réaliser les analyses nécessaires, il est prévu d'immobiliser le bateau jusqu'au 28 juin. Ces examens permettront de connaître l'ampleur et l'étendue de la fissure ainsi que d'examiner plus précisément l'état du cylindre haute pression", explique la CGN. Celle-ci n'exclut pas une prolongation de cet arrêt, "au vu des premières analyses visuelles".

Plus de bateaux de réserve

Face à cette situation, c'est le bateau contemporain "Lausanne" qui assurera les courses initialement prévues pour "La Suisse", notamment les week-ends du 7 au 22 juin. Les courses en semaine, hormis la croisière de midi, sont, en revanche, annulées.

Toutefois, le "Lausanne" devant lui-même subir des travaux importants, "sa fiabilité sur la saison n'est pas garantie", avertit déjà la CGN. La compagnie ne dispose dès lors plus de bateau de réserve et se voit privée durant ce mois de juin de tous ses bateaux vapeurs, conclut-elle.

La flotte historique Belle Epoque de la CGN compte huit bateaux avec roues à aubes, dont cinq à vapeur et trois diesel-électrique: respectivement le "Montreux" (1904), "La Suisse" (1910), le "Savoie" (1914), le "Simplon" (1915-20), le "Rhône" (1927), le "Vevey" (1907), l'"Italie" (1908) et l'"Helvétie" (1926), ce dernier ne naviguant plus depuis 2002.

Le "Simplon" a, lui, été fortement endommagé fin mars 2024 lors d'une tempête, alors qu'il était amarré à Cully. Il est en préparation de restauration complète. Les autres bateaux historiques sont aussi en réparation ou rénovation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Lausanne: un nouveau jardin public végétal et ombragé à Ouchy

Publié

le

Le nouveau jardin Enrique-Henriette-Favez végétal et ombragé se situe sur l'ancien parking du poste de police d'Ouchy (au centre) à Lausanne (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a dévoilé vendredi un nouvel espace vert près du lac. Situé à la place de la Navigation 10, le parking du poste de police d’Ouchy s'est mué en jardin public végétal et ombragé. Plus de 400 m2 de goudron ont été dégrappés pour faire place à une dizaine d'arbres et une cinquantaine d'arbustes.

"Avec en plus ses cheminements poétiques et son nouveau mobilier (chaises, bancs et table de pique-nique), ce nouvel îlot de fraicheur illustre la ville éponge et apportera le frais les jours de grand chaud", écrit vendredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Cultivés dans des pépinières locales, chênes verts, poiriers sauvages, merisiers, noisetiers et autres amélanchiers sont venus rejoindre les tilleuls et paulownias d'antan.

"En matière de désimperméabilisation de la ville, chaque espace compte. Ce nouveau micro-jardin illustre les métamorphoses possibles pour ramener des îlots de fraicheurs et des éléments de ville éponge dans des endroits insoupçonnés, et offrir des lieux de détente et de ressourcement à la population", affirme Natacha Litzistorf, municipale du logement, de l'environnement et de l'architecture, citée dans le communiqué.

Dans le cadre du projet visant un meilleur équilibre entre les représentations de femmes et d'hommes dans l'espace public, porté par la Municipalité, le jardin a été nommé en hommage à Enrique Henriette Favez. Au décès de son mari, la jeune veuve Henriette Favez reprend son grade d'officier pour se forger une nouvelle identité, celle d'Enrique Favez.

C'est sous ce nouveau nom qu'elle accomplit son rêve, celui de devenir médecin, une profession interdite aux femmes en ce début de 19e siècle. Médecin au grand c½ur, elle oeuvra à procurer une aide médicale aux populations les plus précaires, notamment à Cuba, explique la Ville de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Le Conseil d'Etat a choisi l'expert externe sur le bouclier fiscal

Publié

le

Cela fait maintenant plusieurs mois que le mécanisme de plafonnement du bouclier fiscal vaudois fait parler de lui, depuis le rapport Studer sur l'affaire Dittli (photo) et des enquêtes du Temps (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois a désigné l'expert externe chargé de faire la lumière sur la pratique controversée du bouclier fiscal. Il s'agit de François Paychère, docteur en droit, spécialisé en droit administratif, et actuellement membre du Conseil de la magistrature du canton.

"Sa mission sera de consolider les faits et d'établir un historique complet. Il s'agira aussi d'analyser la mise en oeuvre et l'application du bouclier fiscal dans le canton de Vaud dès les travaux qui ont amenés à son adoption en 2008. Pour ce faire, l'expert pourra s'appuyer sur les importants travaux de recherche et d'analyse déjà effectués par l'administration cantonale et le gouvernement", indique ce dernier vendredi dans un communiqué.

"Il devra notamment déterminer les objectifs de la modification de la loi sur les impôts communaux (LICom) en 2008 concernant le système de calcul du revenu imposable, documenter les différentes démarches de l'administration fiscale à la suite de l'arrêt du tribunal fédéral (TF) d'août 2018, lister les actions menées jusqu'en 2021 et détailler les différentes révisions de la LICom entre 2021 et 2024", précise le Conseil d'Etat.

"Le mandataire dispose de toute liberté dans l'accomplissement de son mandat, et notamment dans le choix des mesures d'investigation et des personnes à auditionner", souligne le gouvernement. M. Paychère ne s'exprimera pas sur les démarches entreprises dans le cadre de son mandat, ajoute-t-il.

Solide expérience judiciaire

Docteur en droit et titulaire du brevet d'avocat, spécialisé en droit administratif et actuellement membre du Conseil de la magistrature du canton de Vaud, François Paychère a été élu magistrat à la Cour des comptes du Canton de Genève en novembre 2012, et l'a présidée en 2013 et 2014, ainsi qu'en 2019 et 2020.

Il a occupé différentes fonctions judiciaires dans le canton de Genève, présidant notamment le Tribunal administratif (2004-2008) et siégeant à la Cour de justice (2008-2012) ainsi qu'au Conseil supérieur de la magistrature (2001-2007). De 2006 à 2017, il a été également expert auprès du Conseil de l'Europe (président du groupe de travail sur la qualité de la justice, 2008-2017).

Son analyse doit permettre au Conseil d'Etat de disposer de tous les éléments nécessaires à l'établissement du rapport qu'il présentera au Grand Conseil, notamment en relation avec la demande de création d'une commission d’enquête parlementaire (CEP).

CEP ou pas?

Cela fait maintenant plusieurs mois que le mécanisme de plafonnement du bouclier fiscal fait parler de lui, depuis le rapport Studer sur l'affaire Dittli et des enquêtes du Temps. Le canton de Vaud aurait sous-taxé de riches contribuables durant treize années, selon deux avis de droit.

Le Grand Conseil a lui-même annoncé le 25 mars dernier vouloir faire "toute la lumière" sur les dysfonctionnements soulevés par le rapport d'audit de Jean Studer au sein du Département des finances alors en mains de la ministre centriste Valérie Dittli, mais qui lui a été retiré. Une délégation des commissions de surveillance doit établir son rapport d'ici la fin de l'année. Elle va sans doute élargir le périmètre de sa mission aux questions du bouclier fiscal.

Moins de deux semaines après, soutenu par la gauche et des Vert'libéraux, c'est le député de la gauche radicale (EP) Hadrien Buclin qui a déposé en plénum une requête de CEP pour faire la lumière sur le système de bouclier fiscal vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

COMPLICATED

AVRIL LAVIGNE

16:12

Les 2 derniers titres

NO WOMAN NO CRY

THE FUGEES

16:08

AZIZAM

ED SHEERAN

16:05

Votre Horoscope

Balance

Depuis votre réveil, vous triez vos priorités… Résultat : vous avez décidé d’accorder plus de place aux instants de qualité partagés.

Les Sujets à la Une