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Accusations de viol: non-lieu validé en faveur de Gérald Darmanin

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L'affaire avait perturbé les déplacements de Gérald Darmanin après son arrivée en juillet 2020 au ministère de l'Intérieur (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Gérald Darmanin est définitivement mis hors de cause dans les accusations de viols qui le visaient depuis 2017: la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de la plaignante, Sophie Patterson-Spatz, validant ainsi le non-lieu rendu en faveur du ministre de l'Intérieur.

"Cette décision marque le point final d'une procédure qui dure depuis sept ans pour des faits qui remonteraient prétendument à près de quinze ans", ont réagi dans un communiqué les avocats de M. Darmanin, Mes Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur.

"Pour la sixième fois, la justice affirme qu'aucun acte répréhensible ne peut être reproché à M. Gérald Darmanin" et "au total, c'est une dizaine de magistrats qui ont eu à statuer sur ce dossier et tous ont conclu à l'innocence de notre client", ont-ils ajouté. Les conseils ont rappelé que le ministre "s'est toujours astreint à ne pas commenter les décisions de justice et ne fera pas davantage de commentaires".

"Les violeurs ont plus de chance que les victimes, ils sont protégés par les droits de la défense et l'obligation de motivation, mais les droits de la victime sont lettre morte dans notre pays", a regretté l'avocate de la plaignante, Me Elodie Tuaillon-Hibon, déplorant l'absence "d'une motivation en droit sur le rejet du pourvoi".

Cour européenne saisie

"Nous saisissons évidemment la Cour européenne des droits de l'homme, dont nous espérons qu'elle sera aussi celle des droits des femmes, des droits humains", a-t-elle poursuivi.

Sophie Patterson-Spatz, 52 ans, accuse depuis 2017 M. Darmanin de l'avoir violée en 2009. A l'époque, elle s'était adressée à M. Darmanin, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP (devenu LR), pour obtenir un appui dans la révision d'une condamnation en 2005 pour chantage et appels malveillants à l'égard d'un ancien compagnon.

Selon elle, il lui avait fait miroiter lors d'une soirée à Paris son possible appui via un courrier à la Chancellerie, et avait demandé en échange une relation sexuelle. Tous deux reconnaissent avoir eu un rapport sexuel.

Mais Sophie Patterson-Spatz estime avoir été contrainte de "passer à la casserole" quand M. Darmanin, alors âgé de 26 ans, lui aurait dit: "vous aussi, il va falloir m'aider".

Pour Me Tuaillon-Hibon, il s'agit d'un "viol par surprise" et d'un rapport sexuel "extorqué", "ni libre, ni consenti". De son côté, le ministre de l'Intérieur avait affirmé lors de la procédure avoir "cédé aux charmes" d'une plaignante "entreprenante".

M. Darmanin, qui conteste les accusations, n'a pas été mis en examen et a bénéficié en 2022 d'un non-lieu, confirmé en appel l'année suivante.

Droit et morale

Dans son ordonnance de non-lieu, la juge d'instruction relevait "la sincérité des déclarations" de Sophie Patterson-Spatz quant à un viol, mais estimait qu'elle avait "délibérément choisi d'avoir une relation sexuelle (...) dans le but de voir son affaire pénale rejugée".

Gérald Darmanin a "pu légitimement se méprendre sur les intentions" de la plaignante même si dans un SMS, "il admet implicitement qu'il a pu profiter de la situation", avançait-elle. "Le droit ne se confond pas avec la morale", ajoutait-elle, estimant que la plaignante était "consentante au regard de la loi".

Après la confirmation du non-lieu, Mme Patterson-Spatz avait formé un pourvoi en cassation.

"Après avoir examiné tant la recevabilité du recours que les pièces de procédure, la Cour de cassation constate qu'il n'existe, en l'espèce, aucun moyen de nature à permettre l'admission du pourvoi", a-t-elle estimé dans son arrêt.

Une habitante de Tourcoing (Nord) avait accusé M. Darmanin, alors maire de la ville, de l'avoir contrainte à des relations sexuelles en échange d'un logement et d'un emploi. L'enquête a été classée en 2018.

Ces deux affaires avaient perturbé les déplacements de Gérald Darmanin après son arrivée en juillet 2020 au ministère de l'Intérieur.

Des organisations et militantes féministes manifestaient contre le ministre, estimant d'une part que son rôle de chef de la police empêchait toute enquête impartiale, lui reprochant d'autre part des fautes morales à défaut d'une faute pénale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Val d'Isère: Loïc Meillard en tête après la 1re manche du slalom

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Le Valaisan d'origine neuchâteloise Loïc Meillard est en tête au terme de la première manche du slalom de Val d'Isère. (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Loïc Meillard est en lice pour un 2e succès ce week-end à Val d'Isère. Le Suisse, vainqueur la veille en géant, fait course en tête devant trois Norvégiens au terme de la première manche du slalom.

Au lendemain d'un incroyable triplé sur la Face de Bellevarde, l'équipe de Suisse peut se permettre de rêver d'une nouvelle victoire avant la deuxième manche (13h00). Loïc Meillard a décroché la première place, juste devant les Norvégiens Timon Haugan (à 0''05), Atle Lie McGrath (à 0''14) et Henrik Kristoffersen (à 0''43).

Le skieur d'Hérémence, auréolé de son premier succès de l'hiver la veille, s'est fait l'auteur d'une manche solide, notamment sur la première moitié du parcours. Troisième du slalom l'an dernier sur cette piste, le natif de Neuchâtel a su profiter d'une piste encore peu marquée, avant que le soleil ne fasse son apparition sur le tracé.

Déception pour Tanguy Nef

Tanguy Nef a quant à lui connu l'élimination. Le Genevois a enfourché à quelques portes de l'arrivée, et a remis ses rêves de premier podium en Coupe du monde à plus tard.

Dernier Suisse à s'élancer parmi les 30 premiers, Daniel Yule a concédé 1''78 à son coéquipier sur une piste dégradée. Le Valaisan s'est classé à la 15e place provisoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Tirs sur la plage de Bondi à Sydney, deux suspects arrêtés

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Huit personnes ont été hospitalisées après la fusillade sur la célèbre plage de Bondi à Sydney. (© KEYSTONE/AP/Mark Baker)

La police australienne a annoncé l'arrestation de deux personnes après des tirs dimanche sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, les services de secours faisant état de huit hospitalisations et le Premier ministre dénonçant un événement "choquant et bouleversant".

Un témoin, un touriste britannique, a raconté à l'AFP avoir vu "deux tireurs vêtus de noir" sur cette plage, la plus célèbre d'Australie, prise d'assaut durant le week-end par des foules de touristes, nageurs et surfeurs.

Vêtus de noir

"Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré ce touriste, Timothy Brant-Coles, ajoutant avoir vu aussi plusieurs personnes blessées par balle.

"Nous pouvons seulement vous dire que nous avons soigné plusieurs personnes sur place et qu'à ce stade, huit personnes ont été transportées vers différents hôpitaux de Sydney", a déclaré à l'AFP un porte-parole du service d'ambulance de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud.

La police de l'Etat a annoncé sur les réseaux sociaux que deux suspects avaient été interpellés, sans plus de détails.

Selon le journal Sydney Morning Herald, un tireur présumé a été atteint par balles par la police et un autre a été arrêté.

"Les scènes à Bondi sont choquantes et bouleversantes", a écrit le Premier ministre australien Anthony Albanese dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. "Mes pensées vont à toutes les personnes affectées", a-t-il ajouté.

La police avait initialement annoncé un "incident en cours" sur la plage et ordonné au public d'éviter le secteur et de "se mettre à l'abri".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Allemagne: un projet d'attentat visant un marché de Noël déjoué

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Le projet d'attentat visait un marché de Noël en Bavière (archives). (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS ARNOLD)

Les autorités allemandes ont annoncé samedi avoir arrêté cinq hommes soupçonnés de préparer un attentat à la voiture-bélier d'inspiration islamiste visant un marché de Noël. Trois Marocains, un Egyptien et un Syrien ont été placés en détention vendredi.

Le projet d'attaque devait être mis en oeuvre en Bavière (sud), ont précisé la police et le parquet allemands dans un communiqué.

L'Egyptien, âgé de 56 ans, aurait appelé dans une mosquée à viser un marché dans les environs de la ville de Dingolfing-Landau, près de Munich, en "utilisant un véhicule pour tuer ou blesser autant de personnes que possible", selon le texte. Les Marocains, âgés de 22, 28 et 30 ans, auraient accepté de perpétrer l'attentat, tandis que le Syrien, âgé de 37 ans, les aurait encouragés.

Les enquêteurs ont précisé soupçonner "une motivation islamiste" pour ce projet. Tous les suspects ont été présentés à un juge samedi et placés en détention.

Berlin, Magdebourg

L'an dernier, un attentat à la voiture-bélier avait fait six morts et plus de 300 blessés au marché de Noël à Magdebourg, capitale régionale de l'est de l'Allemagne. Taleb Jawad al-Abdulmohsen, un Saoudien islamophobe qui a reconnu avoir conduit le véhicule fonçant sur la foule, est actuellement jugé pour cette attaque.

Après l'attentat islamiste contre un marché de Noël de Berlin, qui avait fait 13 morts en 2016, celui commis le 20 décembre 2024 à Magdebourg avait de nouveau traumatisé l'Allemagne et remis les questions de sécurité au premier plan.

En 2025, quelques villes, dont Overath près de Cologne, ont décidé d'annuler ce marché traditionnel en raison du coût des mesures de sécurité.

L'année dernière, plus de 7000 marchés de Noël à travers le pays ont attiré 170 millions de visiteurs, pour des recettes s'élevant à 4,2 milliards d'euros, soit en moyenne 25 euros environ par visiteur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Deux personnes tuées par des tirs à l'université américaine Brown

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La police a appelé sur X la population à s'abriter et à éviter la zone dans le campus de l'université Brown. (© KEYSTONE/AP/Mark Stockwell)

Des tirs sur le campus de l'université Brown, l'une des plus prestigieuses aux Etats-Unis, ont fait deux morts et neuf blessés samedi, tous des étudiants, ont annoncé les autorités locales, l'auteur étant toujours traqué dimanche par les forces de l'ordre.

Sur les neuf étudiants blessés, huit l'ont été grièvement mais sont dans un état stable, a déclaré lors d'une conférence de presse Brett Smiley, le maire de Providence, capitale du petit Etat de Rhode Island (nord-est).

Il a ensuite précisé que l'auteur des coups de feu n'avait pas encore été appréhendé et que plus de 400 membres des forces de l'ordre avaient été déployés.

Huit heures après la fusillade, le tireur était toujours en fuite.

Selon Frank Doyle, un responsable de l'établissement Brown, les tirs ont eu lieu dans le bâtiment d'ingénierie et de physique, où se déroulaient des examens.

Katie Sun a raconté au journal étudiant Brown Daily Herald qu'elle étudiait dans un bâtiment voisin quand elle a entendu des coups de feu. Elle a couru jusqu'à son dortoir en laissant toutes ses affaires.

"C'était franchement assez terrifiant. Les coups de feu semblaient venir... de l'endroit où sont les salles de classe", a-t-elle rapporté.

"Prier pour les victimes"

La police a rendu publique une vidéo où l'auteur présumé des faits sort du bâtiment, vêtu d'habits sombres. Des témoins ont rapporté qu'il portait également "un masque de camouflage gris", a précisé le chef adjoint de la police de Providence, Tim O'Hara, appelant des témoins à apporter toute information utile à l'enquête.

Aucune arme n'a été pour l'instant retrouvée par les autorités.

"Mon coeur se brise pour les élèves qui attendaient avec impatience les vacances et qui doivent à la place faire face à une nouvelle fusillade de masse terrifiante", a déclaré sur X le sénateur de Rhode Island Sheldon Whitehouse.

Selon le Gun Violence Archive, qui définit une fusillade de masse comme un événement au cours duquel quatre personnes ou plus sont blessées par balle, il y a déjà eu plus de 300 fusillades de masse aux États-Unis depuis le début de l'année, y compris celle-ci.

Donald Trump a indiqué sur sa plateforme Truth Social avoir été informé de la situation, et que la police fédérale, le FBI, était sur place.

A son retour à la Maison Blanche après avoir assisté à un match de football américain universitaire, il a déclaré: "Quelle chose terrible".

"Tout ce que nous pouvons faire pour le moment, c'est prier pour les victimes", a-t-il ajouté.

Fléau récurrent

Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par armes à feu le plus élevé de tous les pays développés.

Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n'ont jusqu'à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés au port d'arme, garanti par la Constitution.

En 2024, plus de 16'000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon Gun Violence Archive.

L'histoire américaine récente est jalonnée de tueries, sans qu'aucun lieu de la vie quotidienne ne semble à l'abri, de l'entreprise à l'église, du supermarché à la discothèque, de la voie publique aux transports en commun.

Parmi tous ces massacres, ceux commis en milieu scolaire ou visant des enfants marquent plus fortement la mémoire collective.

La fusillade scolaire la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis a eu lieu en avril 2007: un étudiant déséquilibré avait abattu 32 personnes sur le campus de l'université Virginia Tech, à Blacksburg, avant de se suicider.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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