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International

Israël promet une "puissante" opération à Rafah

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A Rafah, des centaines de milliers de civils, massés contre la frontière fermée avec l'Egypte, vivent dans l'angoisse d'une offensive sur la ville. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Israël a promis mercredi de mener une "puissante" opération à Rafah. Ce malgré les pressions internationales qui se multiplient pour tenter d'éviter une offensive potentiellement dévastatrice dans cette ville surpeuplée du sud de la bande de Gaza.

"Nous combattrons jusqu'à la victoire complète, ce qui implique une action puissante à Rafah et ce, après avoir permis à la population civile de quitter les zones de combat", a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur son compte Telegram.

Les négociations en vue d'une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien se sont poursuivies parallèlement au Caire, pendant que des frappes israéliennes meurtrières visaient aussi le sud du Liban, ravivant les craintes d'une escalade entre les deux pays frontaliers.

Dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée après plus de quatre mois de guerre, les bombardements ont fait 103 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas, visant notamment les deux villes voisines de Khan Younès et de Rafah.

A Rafah, des centaines de milliers de civils, massés contre la frontière fermée avec l'Egypte, vivent dans l'angoisse d'une offensive terrestre, annoncée depuis plusieurs jours par Benjamin Netanyahu qui veut chasser le mouvement islamiste de son "dernier bastion".

"Eviter une attaque"

Au Caire, les médiateurs tentent malgré tout de négocier un accord sur une nouvelle trêve qui permettrait la libération d'otages détenus à Gaza. Une délégation du Hamas, selon une source du mouvement, était attendue mercredi pour rencontrer des représentants d'Egypte et du Qatar, les deux pays médiateurs aux côtés des Etats-Unis.

Mardi, le chef du Mossad, les services secrets israéliens, David Barnea, avait participé à ces discussions avec le directeur de la CIA, William Burns, le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, et des responsables égyptiens.

Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui n'exerce aucune autorité sur la bande de Gaza où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, a appelé mercredi le mouvement islamiste à conclure "rapidement" un accord de trêve, notamment pour "éviter une attaque" sur Rafah qui ferait "des milliers de victimes".

La guerre a été déclenchée par l'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Israël a juré en représailles de "détruire" le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, et a lancé une offensive qui a fait 28'576 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Frappes au Liban

La guerre à Gaza a aussi ravivé les tensions à la frontière nord d'Israël avec le Liban. L'armée israélienne a mené mercredi des raids aériens sur le Liban qui ont fait quatre morts selon un média libanais, en riposte à un tir de roquette depuis ce pays qui a visé une base militaire du nord d'Israël, tuant une soldate de 20 ans et faisant plusieurs blessés.

Dans la soirée, une nouvelle frappe israélienne a tué trois civils dans le sud du Liban, selon une source des services de sécurité. L'ONU a dénoncé une "escalade dangereuse" qui "doit s'arrêter". Les Etats-Unis, se disant "préoccupés par l'escalade au Liban", ont appelé à privilégier la "voie diplomatique" pour réduire les tensions.

Le chef d'état-major israélien, Herzi Halevi, en visite dans le nord du pays, a menacé d'une "campagne très offensive" au Liban, après quatre mois d'échanges de tirs entre l'armée et le Hezbollah libanais, allié du Hamas et soutenu par l'Iran.

Des hôpitaux "submergés"

Benjamin Netanyahu se dit de son côté déterminé à poursuivre son offensive contre le Hamas à Gaza et libérer tous les otages. Selon Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 29 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre. Une trêve d'une semaine fin novembre avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël.

Le Premier ministre a aussi assuré qu'Israël ouvrirait à la population "un passage sécurisé" pour quitter Rafah, sans préciser vers où. Mais de nombreux pays s'inquiètent des risques d'un assaut terrestre sur la ville, en raison de l'extrême densité de population.

Rafah est en outre le principal point d'entrée de l'aide humanitaire depuis l'Egypte, insuffisante pour répondre aux besoins d'une population menacée en plein hiver par la famine et les épidémies. Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont réclamé des "garanties" pour la sécurité des civils. Le président français Emmanuel Macron a lui haussé le ton, affirmant que les opérations militaires à Gaza devaient "cesser".

Environ 1,4 million de personnes, selon l'ONU, dont beaucoup déplacées à plusieurs reprises par la guerre, s'entassent à Rafah, une ville transformée en un gigantesque campement, seul grand centre urbain du territoire où l'armée n'a pas encore lancé d'assaut. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis en garde contre l'impact "désastreux" que pourrait avoir l'offensive et réclamé le respect du "principe fondamental d'humanité".

A quelques kilomètres au nord, des milliers de déplacés ont cherché refuge dans l'hôpital Nasser de Khan Younès, une ville détruite par les bombardements et les combats. Mohammed al-Astal, un infirmier urgentiste de 39 ans, a raconté à l'AFP une nuit dans l'hôpital assiégé.

"C'était une nuit noire, avec un flot de frappes et d'explosions", a-t-il dit. "Des chars ont ouvert le feu sur l'hôpital et des tireurs embusqués sur les toits des bâtiments voisins ont aussi tiré, tuant trois déplacés".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a une nouvelle fois dénoncé mercredi la situation des hôpitaux de Gaza, "complètement submergés, débordés et insuffisamment approvisionnés". Le personnel doit procéder à des amputations, faute de moyens pour soigner les patients, a témoigné le représentant local de l'OMS, Rik Peeperkorn, depuis Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Une troisième victoire au sprint pour Jonathan Milan

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Jonathan Milan va pouvoir ouvrir le champagne une nouvelle fois. (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

L'Italien Jonathan Milan a remporté vendredi sa troisième victoire sur le Tour d'Italie. Il s'est imposé au sprint à Cento lors d'une journée paisible pour les favoris avant un week-end décisif.

Lors de cette 13e étape totalement plate, sans incidence pour le classement général, le coureur de l'équipe Lidl-Trek a facilement dominé le reste de la meute pour conforter son maillot cyclamen de meilleur sprinteur.

Le Slovène Tadej Pogacar a conservé le maillot rose de leader, avec une avance confortable de 2'40'' sur le Colombien Daniel Martinez. Les deux étapes du week-end, un contre-la-montre samedi et un parcours montagneux effrayant dimanche, seront potentiellement décisives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Turkish Airlines reprend ses vols vers Kaboul

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Turkish Airlines a annoncé la reprise de ses vols vers Kaboul, devenant l'un des premiers transporteurs internationaux à desservir la capitale de l'Afghanistan depuis le retour des talibans au pouvoir en 2021. (archives) (© KEYSTONE/AP/LEFTERIS PITARAKIS)

La compagnie aérienne turque Turkish Airlines a annoncé vendredi la reprise de ses vols vers Kaboul, devenant l'un des premiers transporteurs internationaux à desservir la capitale de l'Afghanistan depuis le retour des talibans au pouvoir en 2021.

"Nous lançons des vols de Kaboul vers Istanbul quatre fois par semaine", écrit Turkish Airlines dans une publicité fraîchement mise en ligne.

Sur son site internet, la compagnie propose des billets pour Kaboul au départ d'Istanbul à partir du mardi 21 mai.

Le compagnie aérienne à bas coûts de Dubaï Flydubai avait été la première à annoncer en octobre la reprise de ses vols vers la capitale afghane, avant qu'Air Arabia, autre compagnie émiratie, n'en fasse de même fin décembre.

La reprise complète du trafic à l'aéroport de Kaboul, qui avait été saccagé lors d'une évacuation massive des civils en août 2021, est considérée comme crucial pour la relance de l'économie afghane.

Les compagnies afghanes Kam Air et Ariana Afghan Airlines y assurent actuellement des liaisons vers des destinations limitées comme Dubaï, Moscou, Islamabad et Istanbul.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Désinformation liée à l'IA: l'UE menace de sanctionner Microsoft

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La Commission européenne a menacé Bing (groupe Microsoft), ici son patron Satya Nadella, de sanctions financières faute de réponses à ses demandes de renseignements sur les risques de désinformation liés aux fonctions d'intelligence artificielle du moteur de recherche. (© KEYSTONE/EPA/FAZRY ISMAIL)

La Commission européenne a menacé vendredi Bing (groupe Microsoft) de sanctions financières faute de réponses à ses demandes de renseignements sur les risques de désinformation liés aux fonctions d'intelligence artificielle du moteur de recherche.

A quelques semaines des élections européennes (du 6 au 9 juin), Bruxelles met sous pression les grandes plateformes numériques pour limiter les risques de manipulation de l'opinion.

Le 14 mars, la Commission avait réclamé à Microsoft des explications sur les risques induits par les fonctions d'IA générative de Bing, notamment "Copilot in Bing" et "Image Creator by Designer". Mais elle n'a pas encore obtenu toutes les informations réclamées.

Ces IA sont notamment soupçonnées de répandre des réponses fausses à des questions des utilisateurs ("hallucinations") ainsi que des photos, vidéos ou sons générés ou modifiés artificiellement mais ayant l'apparence du vrai ("deepfakes").

Bruxelles craint une diffusion virale de tels contenus susceptibles d'induire les électeurs en erreur et de constituer une infraction au règlement sur les services numériques (DSA) entré en application l'an dernier.

La Russie est en particulier régulièrement accusée de tentatives de manipulation de l'opinion dans les pays occidentaux via la promotion d'informations truquées sur les réseaux sociaux.

La Commission a donc sommé Microsoft vendredi de fournir les informations réclamées en vertu du DSA qui contraint les très grandes plateformes numériques, comme Bing, à évaluer les risques liés à leurs services et à adopter des mesures d'atténuation.

L'entreprise a désormais jusqu'au 27 mai pour fournir les renseignements demandés.

Faute de réponse dans les délais de la part de Bing, la Commission pourra imposer des amendes allant jusqu'à 1% de son chiffre d'affaires mondial et des astreintes allant jusqu'à 5% de son chiffre d'affaires mondial quotidien.

Contacté par l'AFP, Microsoft a affirmé avoir déjà "pleinement coopéré" avec l'exécutif européen dans le cadre de sa demande d'informations. "Nous restons déterminés à répondre à ses questions et à partager plus d'informations sur notre approche de la sécurité numérique et de la conformité au DSA", a déclaré un porte-parole, soulignant l'engagement du groupe à "créer des expériences en ligne sécurisées".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Poutine dans le nord de la Chine pour promouvoir le commerce

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La relation diplomatique et commerciale entre la Chine et la Russie s'est nettement renforcée depuis le début de l'invasion en Ukraine en février 2022. (© KEYSTONE/EPA/XINHUA / Rao Aimin)

Le président russe Vladimir Poutine était vendredi dans la ville chinoise de Harbin (nord-est), au deuxième jour d'une visite centrée sur la promotion du commerce entre les deux pays et la recherche d'un soutien accru à la guerre en Ukraine.

Arrivé jeudi matin à Pékin, le dirigeant russe réalise son premier voyage à l'étranger depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois. Il a été reçu par le président chinois Xi Jinping et les deux hommes ont défendu ensemble l'axe Pékin-Moscou comme un facteur de "stabilité" et de "paix" dans le monde.

La relation diplomatique et commerciale entre la Chine et la Russie s'est nettement renforcée depuis le début de l'invasion en Ukraine en février 2022.

Le géant asiatique est désormais une planche de salut économique cruciale pour la Russie, qui subit de lourdes sanctions occidentales. Mais ce soutien lui vaut des critiques de la communauté occidentale.

Les échanges commerciaux sino-russes ont ainsi dépassé les 240 milliards d'euros en 2023, selon les douanes chinoises.

Le déplacement de Vladimir Poutine à Harbin s'inscrit dans la volonté russe d'accroître la relation commerciale entre les deux pays. Située à quelques centaines de kilomètres de la frontière russe, la ville de 10 millions d'habitants est cruciale pour les échanges commerciaux et culturels entre Pékin et Moscou.

Foire commerciale

S'exprimant à la cérémonie d'ouverture de la foire commerciale Russie-Chine, Vladimir Poutine a promis de "renforcer" les liens en matière d'énergie entre les deux pays.

"La Russie est prête et capable d'alimenter sans interruption l'économie chinoise, les entreprises, villes et villages, avec une énergie abordable et écologiquement propre", a-t-il déclaré. "Alors que le monde est à l'aube de la prochaine révolution technologique, nous sommes déterminés à approfondir constamment la coopération bilatérale dans le domaine de la haute technologie et de l'innovation".

Cette visite intervient une semaine après une nouvelle attaque terrestre majeure en Ukraine, qui s'est traduite par la plus importante avancée de Moscou en 18 mois.

Des milliers de soldats russes ont pris d'assaut la frontière du nord-est de l'Ukraine le 10 mai, s'emparant de plus de 200 km2.

Kharkiv pas visée

Lors d'une conférence de presse vendredi, M. Poutine a déclaré que la décision d'attaquer avait été prise pour mettre fin aux bombardements transfrontaliers, ajoutant toutefois qu'il n'était pas prévu de capturer la ville ukrainienne de Kharkiv.

"C'est de leur faute car ils ont bombardé et continuent de bombarder des quartiers résidentiels dans les zones frontalières", a déclaré M. Poutine aux journalistes. "J'ai dit publiquement que si cela continue, nous serons obligés de créer une zone de sécurité".

Le chef de l'État russe a affirmé avoir discuté avec M. Xi du conflit et que la Chine "cherchait sincèrement à résoudre ce problème".

"Jouer sur les deux tableaux"

Dans le même temps, les pays occidentaux ont accru la pression sur Pékin pour qu'il mette fin à son soutien à l'économie russe. Les États-Unis estiment que le soutien économique chinois permet à la Russie de renforcer sa production de missiles, de drones et de chars.

La pression commence toutefois à faire effet: après que Washington s'est engagé à s'en prendre aux institutions financières qui aident Moscou, les exportations chinoises vers la Russie ont chuté en mars et avril, après avoir connu une forte hausse au début de l'année.

Mais M. Xi a déclaré jeudi dans un communiqué à l'issue de ses entretiens avec M. Poutine que les deux parties étaient d'accord sur la nécessité d'une "solution politique" pour résoudre la guerre.

Après leur réunion au Palais du Peuple, les deux hommes ont partagé un moment plus informel autour de tasses de thé dans le complexe de Zhongnanhai, résidence des hauts dirigeants du régime au coeur de Pékin.

La chaîne de télévision publique chinoise a diffusé des images de M. Xi prenant dans ses bras M. Poutine à la suite de leurs entretiens, au cours desquels le dirigeant chinois a exprimé son soutien à une "conférence internationale de paix reconnue par la Russie et l'Ukraine".

Mais rien n'indique que Moscou et Kiev soient prêts à engager des négociations directes, qui, selon l'Ukraine, ne seraient utilisées par la Russie que pour se préparer à un nouvel assaut.

Quelques heures après sa rencontre avec M. Poutine, les États-Unis ont affirmé jeudi que Xi Jinping ne pouvait pas "jouer sur les deux tableaux en voulant de (meilleures) relations avec l'Europe et d'autres pays tout en continuant d'alimenter la plus grosse menace à la sécurité européenne depuis très longtemps".

La Chine "ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre", a résumé Vedant Patel, un porte-parole du département d'État américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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