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Raids israéliens incessants sur Gaza, une centaine de morts en 24h

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A Rafah, les bombardements ont détruit la mosquée al-Faruq, dont il ne restait que le minaret dressé au milieu des ruines. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Une centaine de personnes ont péri ces dernières 24 heures dans les bombardements israéliens incessants sur la bande de Gaza, a indiqué jeudi le Hamas. Les organisations internationales s'alarment de la situation catastrophique des 2,4 millions d'habitants assiégés.

Pour tenter de sortir de l'impasse les discussions sur une trêve dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, est en Israël après une visite chez le médiateur égyptien.

Plus de quatre mois après le début du conflit déclenché par une attaque du Hamas d'une violence sans précédent, 2,2 millions de personnes sont menacées de famine dans la bande de Gaza selon l'ONU.

Alors que la guerre a fait près de 29'500 morts dans la bande de Gaza selon le ministère de la Santé du Hamas, la communauté internationale s'inquiète du sort de près d'un million et demi de Palestiniens, selon l'ONU, massés à Rafah (sud) et piégés contre la frontière fermée avec l'Egypte.

Avant l'aube, l'aviation israélienne a mené dans cette ville une dizaine de frappes, selon un journaliste de l'AFP. Des bombardements ont aussi visé Khan Younès, à quelques kilomètres plus au nord, où l'armée a dit avoir tué "15 terroristes" lors de combats.

Près de 100 tués en 24 heures

D'après le ministère de la Santé du Hamas, en 24 heures les bombardements ont coûté la vie à 97 Palestiniens à travers le territoire dévasté et assiégé par Israël depuis le 9 octobre. A Rafah, les bombardements ont détruit la mosquée al-Faruq, dont il ne reste que le minaret dressé au milieu des ruines.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé une prochaine offensive terrestre sur Rafah, afin de vaincre selon lui le Hamas dans son "dernier bastion" et libérer les otages détenus à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre.

Ce jour-là, des commandos du Hamas infiltrés de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque dans le sud d'Israël durant laquelle 1160 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Quelque 250 personnes ont été en outre enlevées et emmenées à Gaza. D'après Israël, 130 otages y sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, après une libération, à la faveur d'une trêve fin novembre, de 105 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens. En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Après avoir mené une campagne de bombardements par terre, mer et air contre le territoire de 362 km2, l'armée israélienne a lancé le 27 octobre une offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza et ses soldats ont progressé jusqu'à Khan Younès dans le sud. Des quartiers entiers du territoire palestinien ont été rasés et 1,7 million de personnes ont été déplacées.

"Zone de mort"

Soumise au feu vert d'Israël, l'aide humanitaire, toujours insuffisante, entre à Gaza essentiellement par Rafah via l'Egypte, mais son acheminement vers le nord est rendu presque impossible par les destructions et les combats. "La situation sanitaire et humanitaire à Gaza est inhumaine et continue de se détériorer. Gaza est devenue une zone de mort", a déclaré mercredi le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Face à un bilan humain qui ne cesse de s'alourdir, des discussions se poursuivent autour d'un plan élaboré par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, dont la première phase prévoit une trêve de six semaines associée à un échange d'otages contre des Palestiniens détenus par Israël et à l'entrée à Gaza d'importantes aides humanitaires.

A Tel-Aviv, l'émissaire McGurk a discuté avec le ministre de la Défense Yoav Gallant notamment des efforts pour libérer les otages. M. Gallant a aussi "souligné l'importance de démanteler les derniers bataillons du Hamas dans le centre et le sud de Gaza" selon son ministère. La libération des otages est l'un des premiers objectifs de la guerre affichés par Benjamin Netanyahu, qui veut poursuivre l'offensive à Gaza jusqu'à l'élimination du Hamas.

Le Hamas lui réclame un cessez-le-feu, un retrait israélien de Gaza, la fin du blocus israélien en place depuis 2007 et un abri sûr pour les déplacés.

La guerre a aussi entraîné une flambée de violence en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Jeudi, trois Palestiniens ont tiré sur des véhicules près d'une colonie juive proche de Jérusalem, faisant un mort et huit blessés, selon la police israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

"Un bon dimanche pour les fans de tennis"

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Jannik Sinner redonnera-t-il à l'Italie 49 ans après Adriano Panatta un titre à Roland-Garros ? (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

Deux jours après les possibles adieux à Roland-Garros de Novak Djokovic, ses successeurs au sommet du tennis Jannik Sinner et Carlos Alcaraz s'affrontent pour une première en finale d'un Grand Chelem.

Le no 1 mondial et son dauphin qui se disputent ce dimanche l'un des quatre plus prestigieux trophées du tennis: le scénario rappelle furieusement les combats parfois homériques qui ont opposé les membres du "Big 4" (Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Andy Murray) à Melbourne, Paris, Londres ou New York.

"Ca prendra du temps avant de pouvoir nous comparer" au quatuor d'élite, vainqueur de 69 titres du Grand Chelem, a estimé vendredi Jannik Sinner après sa victoire en demi-finale contre Djokovic.

"Je pense que chaque sport a besoin de rivalités", a développé le no 1 mondial. Celle qu'il entretient avec Alcaraz "pourrait peut-être" devenir l'un de ces antagonismes au long cours qui déchaînent les passions, a-t-il prudemment ajouté.

Pour Novak Djokovic aussi, "à ce stade, c'est un peu difficile" de comparer les époques.

Sinner et Alcaraz "vont devoir s'affronter pendant plus de dix ans au moins" pour soutenir la comparaison, a souligné le Serbe.

"Mais ils font sans aucun doute du bien au tennis, notre sport a besoin de leur rivalité", a poursuivi le vainqueur de 24 titres du Grand Chelem.

"Je suis sûr qu'on les verra soulever les plus grands trophées assez souvent" dans les prochaines années, a pressenti le "Djoker".

A vrai dire, le duopole est déjà bien installé: depuis l'Open d'Australie 2024, Sinner et Alcaraz ont fait main basse sur tous les trophées du Grand Chelem, avec un avantage au premier sur les tournois en dur et au second sur la terre battue et le gazon.

Première finale de Grand Chelem entre deux joueurs nés au XXIe siècle, le duel entre l'Italien de 23 ans et le tenant du titre espagnol de 22 ans sera déjà leur douzième affrontement.

Alcaraz mène 7 victoires à 4 et a remporté deux des trois finales qu'ils ont jouées l'un contre l'autre.

Alcaraz "pas du tout" préoccupé

A priori, "Carlitos" a l'ascendant sur terre battue puisqu'il a remporté Roland-Garros en 2024 après avoir dominé Sinner en demi-finale.

Plus récemment, Alcaraz a vaincu l'Italien devant ses tifosi, en finale du Masters 1000 de Rome disputé sur la surface ocre.

En 2022 cependant, Sinner l'avait emporté contre le Murcien en finale de l'ATP 250 d'Umag sur terre battue.

Le parcours porte d'Auteuil du premier Italien depuis 1976 à disputer la finale de Roland-Garros a en outre été nettement plus rectiligne que celui d'Alcaraz.

Le triple lauréat en Grand Chelem (Open d'Australie 2024 et 2025, US Open 2024) n'a pas concédé le moindre set en chemin, là où son cadet a remporté quatre de ses six matches en quatre sets, laissant échapper une manche contre des adversaires nettement moins bien classés que lui, comme le Hongrois Fabian Marozsan (ATP 56) au deuxième tour ou le Bosnien Damir Dzumhur (ATP 69) au troisième.

"Ca ne me préoccupe pas du tout de concéder quelques sets en Grand Chelem", a relativisé Carlos Alcaraz après sa victoire en demi-finale contre l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 7).

Avec des matches au meilleur des cinq sets, "je sais que j'ai le temps et que je suis mentalement assez fort pour m'en remettre", a insisté l'Espagnol, quadruple lauréat en Grand Chelem (US Open 2022, Wimbledon 2023 et 2024, Roland-Garros 2024).

Mais "Jannik est le meilleur joueur de tennis du moment. Il a démoli chacun de ses adversaires jusqu'en demi-finale", a fait valoir Alcaraz avant que l'Italien ne batte Djokovic.

"Ca va être un bon dimanche pour les fans de tennis", s'est délecté par avance l'Espagnol.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Dan Ndoye poursuit sur sa lancée

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La célébration signature de Dan Ndoye après son but face au Mexique. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Auteur d'une superbe fin de saison avec Bologne, Dan Ndoye poursuit sur sa lancée aux Etats-Unis. Le Vaudois a inscrit le troisième but de la Suisse face au Mexique samedi à Salt Lake City (4-2).

Son face-à-face perdu contre le gardien mexicain Raul Rangel à la 22e minute, juste après l'ouverture du score de Breel Embolo, aurait pu le faire douter. Mais Dan Ndoye a habilement ajusté sa finition lorsque l'occasion de faire le break s'est représentée en deuxième période.

"J'ai essayé de l'enrouler au deuxième poteau en première mi-temps et il a bien anticipé. Donc j'ai changé d'option à mon deuxième essai et c'est rentré", a apprécié l'attaquant en zone mixte. Sa frappe croisée au premier poteau a en effet surpris Rangel et permis à la Suisse de se mettre à l'abri après le 2-1 de Zeki Amdouni.

Toujours plus décisif

Ce n'est que la deuxième fois que le Vaudois fait trembler les filets sous le maillot helvétique, en 21 sélections. Il avait débloqué son compteur en ouvrant le score face à l'Allemagne lors du troisième match de la Suisse à l'Euro l'été dernier (1-1).

"J'ai amélioré mes statistiques en Italie et je dois maintenant trouver la même efficacité avec l'équipe de Suisse", a déclaré Ndoye, qui a marqué 8 buts cette saison en Serie A (1 seul en 2023/24). Sa réussite en finale de la Coupe d'Italie a également fait de lui le héros des supporters du Bologne FC, qui attendaient un trophée depuis 1974.

Devenu un membre pratiquement inamovible du onze de départ de Murat Yakin, Dan Ndoye, qui évoluait sur le flanc gauche de l'attaque samedi dans l'Utah, a d'ailleurs été désigné homme du match. "J'essaie de mettre à profit ma polyvalence. Je me sens bien à droite, à gauche, en pointe, peu importe le système", a-t-il expliqué.

Tournée bienvenue

Le Saint-Preyard, qui n'a pas donné d'indices concernant un éventuel départ de Bologne cet été, tire un bilan positif de cette première semaine passée outre-Atlantique: "Franchement, c'est top de changer un peu d'air. On n'a pas l'habitude de se retrouver aux Etats-Unis. On est un peu isolés alors on fait plus de choses ensemble, on joue aux cartes, etc. C'est important et positif pour la suite."

Et même si la Suisse n'a pas été complètement souveraine face à la 17e nation au classement FIFA (la Suisse est 20e), la victoire est venue récompenser le labeur accompli sur le campus de l'Université de l'Utah. "On prend ces matches de préparation très au sérieux", a assuré Ndoye. "Et je pense qu'il y a des choses très intéressantes à retenir." A confirmer mardi (mercredi 2h00 en Suisse) à Nashville face aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Colombie: un candidat à la présidence blessé par balles

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La police monte la garde devant l'hôpital Medicentro où le candidat à la présidentielle colombienne Miguel Uribe a été admis. (© KEYSTONE/AP/Jhon Wilson Vizcaino)

Le sénateur conservateur Miguel Uribe, prétendant à la présidence de la Colombie pour l'élection de mai 2026, a été touché samedi à Bogota par trois balles dont deux à la tête. Le gouvernement a qualifié l'attaque d'"attentat".

L'élu de droite a été touché deux fois à la tête et une fois au genou, ont indiqué à la presse les ambulanciers. M.Uribe (39 ans) tenait un meeting de campagne dans l'ouest de la capitale quand il a été pris pour cible.

Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre l'homme politique de 39 ans en train de prononcer un discours lors d'un meeting de campagne dans l'ouest de la capitale quand des coups de feu retentissent.

Sur d'autres images, on le voit allongé sur le toit d'un véhicule, le corps ensanglanté.

Le maire de Bogota, Carlos Galan, a indiqué qu'il était "soigné en urgence" et que "le tireur a été interpellé".

Le gouvernement du président de gauche Gustavo Petro a dénoncé "catégoriquement et énergiquement l'attentat" contre M.Uribe.

"Cet acte de violence est une attaque non seulement contre l'intégrité physique du sénateur, mais aussi contre la démocratie, la liberté de pensée et l'exercice légitime de la politique en Colombie", a souligné la présidence dans son communiqué.

Miguel Uribe appartient au parti du Centre démocratique, dont le chef est l'influent ancien président Alvaro Uribe, qui a gouverné la Colombie entre 2002 et 2010.

Il a annoncé en octobre dernier qu'il aspirait à être élu président en 2026 pour succéder à M.Petro, dont il est un vif détracteur.

Le ministre de la Défense Pedro Sanchez a condamné l'attentat et annoncé sur le réseau social X que les autorités offraient une récompense d'environ 700'000 dollars pour toute information permettant de capturer les responsables.

D'après des médias locaux, un suspect de 15 ans a été arrêté. La procureure générale Luz Adriana Camargo, qui a expliqué sur la radio Caracal que Miguel Uribe était en "soins intensifs", a dit être au fait de cette information concernant le potentiel tireur, qui reste en cours de vérification.

Miguel Uribe est le petit-fils de Julio Cesar Turbay, président entre 1978 et 1982, et le fils de Diana Turbay, journaliste reconnue. Cette dernière avait été enlevée par l'ex-baron de la drogue Pablo Escobar, avant d'être tuée lors d'une opération militaire de sauvetage en 1991.

Miguel Uribe est pour sa part sénateur depuis 2022. Il avait auparavant été secrétaire du gouvernement de la capitale Bogota et conseiller municipal. Il avait également tenté de conquérir la mairie en 2019, sans succès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Munich: une femme poignarde des passants, la police l'abat

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La police allemande est intervenue à Munich, samedi soir, où une femme a poignardé plusieurs personnes. (Photo d'archive). (© KEYSTONE/DPA/DAVID INDERLIED)

Après avoir attaqué plusieurs personnes au couteau, une femme a été abattue par la police sur la Theresienwiese à Munich, samedi soir. Les agents ont tiré sur la trentenaire. Transportée à l'hôpital, elle a succombé à ses blessures.

La femme a d'abord blessé au couteau un homme de 56 ans dans la Westendstrasse, derrière la Theresienwiese, a indiqué la police. Il a été légèrement blessé et a reçu un traitement ambulatoire. Un peu plus tard, elle a blessé au couteau une femme de 25 ans à la Schwanthalerhöhe. La gravité de ses blessures n'était pas claire au début, mais il n'y a pas de danger de mort.

La police n’est pas en mesure de dire avec certitude si l’agresseuse connaissait ses victimes, mais cela semblait peu probable. Le mobile de l'attaque est pour l'heure inconnu.

Plusieurs patrouilles ont été dépêchées pour arrêter cette femme de 30 ans, résidant à Munich, qui continuait à manier son couteau. Des coups de feu ont alors été tirés. Le nombre de tirs reste inconnu à ce stade.

La police a précisé en soirée, dans un premier communiqué aux médias, qu’il n’y avait aucun danger pour la population.

Comme le veut la procédure, l’Office régional de la police criminelle (Landeskriminalamt) a pris en charge l’enquête sur les tirs de la police. L’enquête sur les actes présumés de la femme a été confiée au commissariat 11, la brigade criminelle de Munich spécialisée dans les affaires d’homicide.

Des similitudes avec l’attaque de Hambourg

L’affaire rappelle une attaque survenue il y a environ deux semaines à la gare centrale de Hambourg: une femme avait poignardé des personnes au hasard sur un quai bondé destiné aux trains grandes lignes. D’après la police, 18 personnes avaient été blessées. La suspecte de 39 ans avait été arrêtée, et un juge avait ordonné son placement dans une clinique psychiatrique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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