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Poutine met en garde contre une "menace réelle" de guerre nucléaire

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Dans son discours annuel à la Nation, Vladimir Poutine s'en prend aux Occidentaux: "Ils doivent comprendre que nous aussi avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. (© KEYSTONE/EPA/SERGEI ILNITSKY)

Vladimir Poutine a averti jeudi les Occidentaux contre une "menace réelle" de guerre nucléaire en cas d'escalade du conflit en Ukraine, dans son discours annuel à la Nation, grand-messe annuelle lors de laquelle il définit les priorités de la Russie.

Cette nouvelle sortie sur le nucléaire a été qualifiée par Washington de "rhétorique irresponsable". La France a de son côté sommé le maître du Kremlin de "ne pas jouer l'escalade".

Le chef de l'État russe s'est aussi félicité de l'avancée de son armée sur le front en Ukraine, à deux semaines d'une élection présidentielle qu'il devrait remporter sans surprise en l'absence d'opposition.

D'un ton calme, sous les applaudissements très réguliers de l'assistance constituée de l'élite russe, il est revenu sur les propos polémiques de son homologue français Emmanuel Macron, qui a évoqué cette semaine l'éventualité de l'envoi de troupes occidentales en Ukraine.

"Ils (les Occidentaux) ont parlé de la possibilité d'envoyer en Ukraine des contingents militaires (...). Mais les conséquences de ces interventions seraient vraiment plus tragiques", a-t-il déclaré du Gostiny Dvor, un palais des Congrès situé près de la place Rouge à Moscou.

"Ils doivent comprendre que, nous aussi, nous avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. Tout ce qu'ils inventent en ce moment, en plus d'effrayer le monde entier, est une menace réelle de conflit avec utilisation de l'arme nucléaire et donc de destruction de la civilisation", a poursuivi M. Poutine.

Malgré la controverse suscitée par ses propos jusqu'aux alliés de la France, Emmanuel Macron a quant à lui assuré jeudi que chacun de ses mots sur l'Ukraine était "pesé" et "mesuré".

Capacités militaires "multipliées"

Selon Héloïse Fayet, de l'Institut français des relations internationales, Vladimir Poutine vise surtout par le biais de ces nouvelles menaces nucléaires à dissuader l'opinion publique occidentale de soutenir la fourniture de davantage d'armes à l'Ukraine.

"On est dans un rapport dissuasif relativement équilibré et, pour l'instant, il n'y a pas de signes plus importants de risque d'emploi de l'arme nucléaire", juge-t-elle auprès de l'AFP.

Le président russe apparaît en tout cas en meilleure posture qu'il y a un an. L'armée ukrainienne a échoué dans sa contre-offensive déclenchée à l'été 2023 et se retrouve sur la défensive, manquant de munitions faute d'accord à Washington et du fait de la lenteur des livraisons européennes, face à des soldats russes plus nombreux et mieux armés.

Mi-février, ces derniers ont ainsi réussi à s'emparer de la ville forteresse d'Avdiïvka, sur le front Est, et continuent leur poussée dans ce secteur.

L'économie vantée

Les militaires russes engagés en Ukraine "ne reculeront pas, n'échoueront pas, ne trahiront pas", a encore promis M. Poutine dans la conclusion de son discours suivie d'une écoute solennelle de l'hymne russe.

Dans son allocution, le maître du Kremlin a aussi vanté "la flexibilité et la résistance" de l'économie russe qui, malgré une pluie de sanctions occidentales, se maintient et s'est tournée vers l'Asie et l'effort de guerre.

Il s'en est aussi pris aux actuelles autorités américaines, les accusant de "vouloir montrer qu'elles dirigent le monde comme avant" et de faire de la "démagogie" avant l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis.

Selon M. Poutine, la Russie est néanmoins "prête à un dialogue" avec Washington sur les questions de "stabilité stratégique".

Programme présidentiel

Dans ses discours à la Nation, Vladimir Poutine fait traditionnellement le bilan de l'année écoulée et définit de nouvelles orientations stratégiques.

Jeudi, il a en particulier fixé un programme à remplir d'ici à 2030, année de la fin du prochain mandat présidentiel qu'il devrait décrocher à l'issue d'un scrutin sans opposition organisé du 15 au 17 mars.

Le chef de l'Etat russe a aussi, comme à son habitude, fait l'éloge des "valeurs traditionnelles" défendues par le Kremlin, assurant que la Russie en était l'un des "bastions" face à un Occident jugé dépravé.

"Une famille avec de nombreux enfants doit devenir la norme", a-t-il affirmé, alors que la Russie fait face depuis de longues années à de graves problèmes démographiques, renforcés par l'assaut en Ukraine et le départ à l'étranger de centaines de milliers de ses citoyens.

Après une première partie de discours consacrée à la situation internationale, il a fait de multiples promesses d'aides sociales, en particulier pour les anciens combattants et leur famille, et annoncé des investissements dans les infrastructures, l'éducation, le numérique et les nouvelles technologies, la culture ou encore la protection de l'environnement.

Sa prise de parole est intervenue à la veille des funérailles prévues à Moscou de son principal opposant, le militant anticorruption Alexeï Navalny, mort le 16 février en prison à l'âge 47 ans dans des circonstances obscures.

Vladimir Poutine, qui n'a jamais prononcé en public le nom de cet homme, n'a toujours pas commenté, y compris jeudi, son décès qui a choqué les puissances occidentales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Jim Lovell, commandant de la mission Apollo 13, est mort

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Jim Lovell, ici en 2013, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houtons, nous avons un problème" (archives). (© KEYSTONE/AP/Kamil Krzaczynski)

L'astronaute américain Jim Lovell, commandant de la célèbre mission lunaire Apollo 13, qui avait manqué de tourner à la catastrophe en 1970 après une explosion en vol, est mort à l'âge de 97 ans, a annoncé vendredi la Nasa.

"La Nasa présente ses condoléances à la famille du capitaine Jim Lovell, dont la vie et l'oeuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies", a déclaré l'agence spatiale dans un communiqué, saluant son "caractère et son courage inébranlable" ayant permis aux Etats-Unis "d'atteindre la Lune".

L'Américain, qui n'a jamais marché sur la Lune, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houston, nous avons un problème".

Incarné sur le grand écran par Tom Hanks dans le blockbuster éponyme "Apollo 13" sorti en 1995, son sang-froid lors de cette odyssée spatiale chaotique lui ont valu une large reconnaissance.

Lancée le 11 avril 1970, neuf mois après les premiers pas historiques de Neil Amstrong sur la Lune, la mission pilotée par Jim Lovell aux côtés des astronautes Fred Haise et Jack Swigert devait se poser sur l'astre.

Mais une explosion survenue en plein vol, entraînant une fuite d'oxygène, a bouleversé ces plans. "Houston, nous avons un problème", avait alors annoncé laconiquement Jim Lovell au centre de contrôle de la Nasa.

L'Amérique, qui considérait déjà ces vols comme une routine, se retrouva alors projetée en direct dans une tragédie inédite, trois hommes risquant de rester à jamais dans l'espace. Grâce au sang-froid du commandant et de la Nasa, le trio s'en était heureusement sorti, réussissant à revenir sain et sauf sur Terre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump va signer un accord avec l'Azerbaïdjan et l'Arménie

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Donald Trump a reçu vendredi après-midi le Premier ministre arménien Nikol Pachinian. Il s'entretiendra ensuite avec le leader azerbaïdjanais. (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

L'Arménie et l'Azerbaïdjan, qu'un conflit territorial oppose depuis des années, vont signer vendredi à Washington un accord qualifié d'"historique" par Donald Trump. Il permet aussi aux Etats-Unis d'avancer leurs pions dans une région hautement stratégique.

"Beaucoup de dirigeants ont tenté de mettre fin à la guerre, sans succès, jusqu'à maintenant, grâce à 'TRUMP'", a claironné le président américain jeudi soir sur son réseau Truth Social.

Donald Trump, qui estime mériter le prix Nobel de la paix pour ses efforts de médiation dans divers conflits, a dit qu'une "cérémonie de signature de la paix" serait organisée lors de ce "sommet historique" avec la participation du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du Premier ministre arménien Nikol Pachinian.

Le dirigeant arménien est arrivé peu avant 15h00 locale (21h00 en Suisse) à la Maison Blanche pour une entrevue avec le président américain. Le leader azerbaïdjanais est attendu un peu plus tard, également pour une réunion bilatérale avec Donald Trump, avant la rencontre et la signature tripartite.

Les deux anciennes républiques soviétiques du Caucase vont "signer une déclaration commune" prévoyant la création d'une "zone de transit" passant par l'Arménie et reliant l'Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l'ouest, a indiqué Anna Kelly, une porte-parole de la Maison Blanche, vendredi dans un échange avec la presse. Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'OMC améliore sa prévision du commerce mondial grâce à Trump

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La directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala a salué la solidité du commerce mondial (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) anticipe une progression du commerce mondial de 0,9% pour cette année, mieux qu'attendu en avril. En raison des annonces de droits de douane de Donald Trump, les importations américaines ont bondi au premier trimestre.

Et elles ont prix 11% au premier semestre par rapport à la même période l'année dernière, a précisé vendredi l'organisation à Genève. Les entreprises américaines se sont précipitées sur les marchandises de leurs partenaires étrangers avec l'incertitude liée à la situation après la pause de trois mois sur les tarifs décrétée par le président américain.

"Le commerce mondial a montré de la solidité" face aux perturbations, "y compris les augmentations de droits de douane récentes", a estimé la directrice générale de l'OMC Ngozi Okonjo-Iweala. "L'impact entier des récentes mesures tarifaires n'a toutefois pas encore eu lieu", selon elle.

En avril, au milieu de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, l'OMC parlait d'une contraction de 0,2% du commerce mondial pour cette année. Un effet correctif en raison des nouveaux tarifs est toutefois attendu pour le second semestre.

La trêve entre Washington et Pékin et certaines exceptions contribuent positivement. Mais les nouveaux droits de douane entrés en vigueur jeudi affecteront davantage les importations aux Etats-Unis. Celles-ci devraient reculer de 8,3%.

Asie en première place

Et la situation s'annonce désormais surtout difficile pour l'année prochaine, selon les économistes de l'OMC. La progression devrait s'établir à 1,8%, contre 2,5% estimés auparavant.

Autre explication pour cette année, la situation économique mondiale est plus favorable. La dépréciation du dollar devrait faciliter les conditions pour les pays en développement. Et la chute des prix du pétrole devrait soutenir la croissance dans les économies industrialisées, même si elle devrait diminuer la demande en importations dans les régions pétrolières.

Par région, l'Asie va continuer de porter le commerce mondial avec des exportations en augmentation de 4,9% et des importations qui vont progresser de 3,3%. Les exportations européennes devraient elles diminuer de 0,9%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Poutine appelle ses alliés avant une possible rencontre avec Trump

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Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone avec le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi. (© KEYSTONE/EPA/MIKHAIL METZEL / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Vladimir Poutine s'est entretenu vendredi au téléphone avec le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre indien Narendra Modi avant sa rencontre prévue, dans les jours à venir, avec Donald Trump pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine.

Ces appels interviennent le jour où doit expirer l'ultimatum lancé à la Russie la semaine dernière par M. Trump pour faire avancer les négociations avec Kiev, sous peine de nouvelles sanctions américaines.

L'offensive russe à grande échelle contre l'Ukraine, déclenchée en février 2022, a fait a minima des dizaines de milliers de morts dans les deux pays et causé d'immenses destructions.

Mais après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. La Russie est accusée de bloquer les pourparlers en maintenant des demandes maximalistes, à un moment où ses forces ont l'avantage sur le front et continuent d'y gagner du terrain.

Pour tenter de faire avancer les choses, l'émissaire américain Steve Witkoff a été reçu au Kremlin par Vladimir Poutine, ce qui a permis une accélération au plan diplomatique marquée par l'annonce jeudi par Moscou d'un "accord de principe" pour un prochain sommet entre les dirigeants américain et russe.

Il s'agirait du premier tête-à-tête entre les deux hommes depuis juin 2019 au Japon. Ni sa date, ni son lieu n'ont toutefois été annoncés pour l'heure.

Pas de "solutions simples"

Dans ce contexte, Vladimir Poutine a informé vendredi au téléphone Xi Jinping des "résultats" des discussions concernant le conflit en Ukraine qu'il a eues mercredi avec Steve Witkoff, a fait savoir le Kremlin.

"La Chine se réjouit de voir la Russie et les Etats-Unis maintenir le contact, améliorer leurs relations et promouvoir un règlement politique de la crise ukrainienne", a dit le chef de l'Etat chinois à son homologue russe, selon l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

M. Xi "a souligné que les questions complexes n'avaient pas de solutions simples", ajoutant que "la Chine soutiendra toujours (...) la paix et la promotion des pourparlers", selon la télévision publique CCTV.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a, quant à lui, déclaré vendredi qu'il avait eu un "bon" échange avec son "ami" Vladimir Poutine. Dans un communiqué, le Kremlin a écrit que M. Poutine avait parlé à M. Modi des "résultats" de sa rencontre avec l'émissaire américain.

La veille, Vladimir Poutine avait reçu à Moscou le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre indien. Cette rencontre avait eu lieu au lendemain de la décision américaine d'imposer 50% de droits de douane sur les produits indiens importés, les Etats-Unis reprochant à l'Inde ses achats de pétrole russe.

Ultimatum américain

Washington a menacé de s'en prendre aux pays qui commercent avec la Russie, comme l'Inde et la Chine. Mais, jeudi, interrogé sur le maintien ou non de son ultimatum adressé à la Russie, qui doit expirer vendredi, le président américain a esquivé : "Cela va dépendre de Poutine, on va voir ce qu'il va dire."

"Très déçu", a-t-il enchaîné, semblant parler du chef de l'Etat russe. En juillet, il s'était déjà dit "déçu" à plusieurs reprises par M. Poutine du fait de l'absence d'avancées dans les négociations entre Kiev et Moscou.

Entre la Russie et l'Ukraine, les positions sont encore aux antipodes. Le dernier cycle de négociations directes entre les deux belligérants à Istanbul en juillet n'avait débouché que sur un nouvel échange de prisonniers et de dépouilles de soldats.

Parallèlement, l'armée russe poursuit ses attaques aériennes meurtrières sur l'Ukraine et ses assauts sur le front, où ses soldats sont plus nombreux et mieux équipés.

Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.

Des exigences inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. L'Ukraine demande aussi, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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