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Milei résolu à réformer "avec ou sans" soutiens politiques

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Le président argentin Javier Milei a donné son discours au début de la session des parlementaires. (© KEYSTONE/EPA/Matias Martin Campaya)

Le président ultraliberal argentin Javier Milei s'est dit vendredi, dans son premier discours sur l'Etat de la nation, déterminé à pousser plus avant ses réformes "avec ou sans soutiens" politiques. Il a averti le Parlement, jusqu'ici rétif, être prêt "au conflit".

Dans le même temps, il a appelé les Argentins à faire preuve de "patience et confiance", face à ses mesures de dérégulation et d'austérité budgétaire.

"ll faut encore du temps avant que nous puissions récolter les fruits de l'assainissement économique et des réformes (...) mais pour la première fois de l'histoire, nous attaquons le problème par sa cause. Pour cela je vous demande patience et confiance", a-t-il déclaré.

"L'effort va valoir la peine" leur a assuré M. Milei, dont le gouvernement a opéré en moins de trois mois une dévaluation de plus de 50%, une libéralisation des prix, une large déréglementation et des coupes budgétaires drastiques.

Offensif, il a mis en garde les parlementaires qui, en février, lui ont infligé son premier revers en retoquant son ambitieux train de réformes dérégulatrices (660 dispositions). "Nous allons changer le pays pour de bon (...) avec ou sans le soutien des dirigeants politiques, avec toutes les ressources légales de l'exécutif".

"Nid à rats"

Il a rappelé aux députés, que ces dernières semaines il traitait de "nid à rats", "corrompus", "symboles de la caste" politique, que par décret, modifications règlementaires, ou projets de lois, il dispose d'outils de "lutte contre le déficit budgétaire, qui est pour nous la mère des batailles". "Si vous cherchez le conflit, vous aurez du conflit", a-t-il menacé.

Pour autant le chef de l'Etat a tendu une main à la classe politique, aux influents gouverneurs des provinces, dirigeants de partis, ex-présidents, pour forger un "nouveau contrat social", sur la base de dix principes éminemment libéraux: équilibre budgétaire "non négociable", propriété privée "inviolable", dépense publique réduite au niveau "historique" de 25% du PIB, notamment.

"La viande sur le grill"

Un "Pacte de Mai", comme il l'a baptisé, qui serait signé à Cordoba (nord) symboliquement le 25 mai, jour de l'anniversaire de la révolution (1810) qui mena à l'indépendance (1816).

M. Milei, transgressif comme il aime à se présenter, avait programmé son discours à une heure de grande écoute, 21h00, pour que "le plus grand nombre possible d'Argentins puissent écouter le président après leur travail", selon la présidence. Il a longuement fait l'inventaire de 20 ans de politique gouvernementale "appauvrissante", la qualifiant "de banqueroute morale et intrinsèquement injuste" qui n'a profité qu'à une "caste politique".

Il a d'ailleurs annoncé un projet de "loi anti-caste", avec diverses propositions, notamment une limite des mandats de dirigeants syndicaux, la réduction du nombre d'assistants parlementaires, la fin des avantages pour les ex-présidents. Il a aussi annoncé la fermeture de l'agence de presse publique Telam (environ 700 salariés), l'un des médias qui était dans le viseur du nouveau gouvernement, devenue selon lui "agence de propagande" des gouvernements péronistes.

Un discours offensif "qui a bien mis toute la viande sur le grill", s'est félicité pour l'AFP le député pro-Milei Jose Luis Espert. Au contraire, la députée de gauche Myriam Bregman a dénoncé "un rideau de fumée pour ne pas parler de ce qu'on vit, prix de fous, manque de nourriture dans les soupes populaires, hausse des loyers".

"Tout ou rien"

"Ca me retourne l'estomac. Ce qui est en train de se passer est une extermination des pauvres", enrageait Elba Sarmiento, une artisane de 37 ans, parmi quelques centaines de manifestants sur la place du Parlement. M. Milei "a ce ton de confrontation, de 'tout ou rien' radicalisé pour soutenir son narratif, qui est 'nous faisons des changements structuraux'", analysait pour l'AFP le politologue Ivan Schuliaquer.

Le président, qui claironne de premiers résultats - excédent budgétaire mensuel en janvier, inédit en 12 ans - se sent pour l'heure conforté par les sondages. Malgré l'électrochoc de pouvoir d'achat, il reste autour de 50% d'image positive, pas loin de son score à la présidentielle (56%).

En matière d'économie "'il fallait faire quelque chose', ou 'il faut accepter et tenir le coup', c'est ce que disent la majorité des électeurs de Milei dans nos enquêtes", assure à l'AFP le sondeur Raul Timmerman. Les autres, ceux qui ont voté contre lui, "disent +ça peut exploser à tout moment+".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Jannik Sinner éliminé dès le 2e tour à Halle

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Jannik Sinner out à Halle (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Tenant du titre à l'ATP 500 de Halle, le no 1 mondial Jannik Sinner a été éliminé à la surprise générale. Il a été battu par le Kazakh Alexander Bublik (45e) jeudi au 2e tour du tournoi sur gazon.

Battu 6-3 3-6 6-4 en un peu plus de deux heures, l'Italien de 23 ans disputait en Allemagne son premier tournoi depuis sa défaite en cinq sets en finale de Roland-Garros début juin et n'avait plus été dominé par un joueur classé hors du top 20 depuis l'été 2023.

A dix jours de Wimbledon (30 juin-13 juillet), Bublik a décroché sa deuxième victoire en six duels contre Sinner. Il avait arraché la première sur forfait de l'Italien en 2023, en quarts de finale du tournoi de Halle qu'il allait remporter cette année-là. Le Kazakh défiera vendredi le Tchèque Tomas Machac (23e) pour une place dans le dernier carré.

Quelques jours avant sa défaite contre son dauphin Carlos Alcaraz (2e) dans le match pour le titre à Paris, Sinner avait disposé sans difficulté de Bublik en quarts de finale, ne lui concédant que six jeux.

Le triple lauréat en Grand Chelem n'avait plus perdu contre un autre joueur que son grand rival espagnol depuis le mois d'août 2024 et une défaite en quarts de finale du Masters 1000 de Montréal contre le Russe Andrey Rublev (actuel 14e mondial).

Le no 1 mondial a encaissé jeudi sa première défaite en 67 matches contre un joueur classé hors du top 20. Jusqu'à la défaite surprise de Sinner à Halle, le dernier joueur classé hors du top 20 à l'avoir dominé était le Serbe Dusan Lajovic, 66e lors de sa victoire au deuxième tour du Masters 1000 de Cincinnati en août 2023.

Parfaitement réglée dans le premier set remporté 6-3 contre Bublik, la machine Sinner s'est déréglée à 3-2 dans la deuxième manche, quand son adversaire kazakh a converti sa troisième balle de break pour mener 4-2 et s'envoler vers le gain du set.

Impérial sur son service (15 aces) alors que le no 1 mondial commettait à l'inverse un nombre inhabituel de doubles fautes (3), Bublik a porté l'estocade à 3 jeux partout dans le set décisif, en breakant Sinner avant de conserver cet avantage jusqu'à la fin de la partie pour s'offrir une victoire aussi prestigieuse qu'inattendue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'argent européen pour les Suissesses à l'épée

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Pauline Brunner a permis à la Suisse de décrocher l'argent par équipe à l'épée aux Championnats d'Europe (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Les Suissesses ont décroché l'argent à l'épée par équipe aux Championnats d'Europe de Gênes. Pauline Brunner, Fiona Hatz, Angeline et Aurore Favre n'ont perdu qu'en finale contre l'Ukraine (45-34).

Il faudra encore attendre avant le deuxième titre européen des épéistes suisses féminines. La belle série des Helvètes a pris fin lors de la finale face à l'Ukraine, vainqueur 45-34. Les Suissesses n'ont pas réussi à rattraper le retard accumulé durant la première moitié de la finale. Les Ukrainiennes, emmenées par Olena Kryvytska, 38 ans, ont géré leur avance avec brio.

Du côté suisse, cette médaille d'argent demeure un remarquable exploit, même s'il faut remonter à 200 pour trouver trace du seul titre continental helvétique. Il s'agit de la première médaille européenne pour les épéistes suisses depuis 2009, lorsque Sophie Lamon, Tiffany Géroudet et Simone Näf avaient décroché le bronze. Il s'agit de la 28e médaille aux Championnats d'Europe pour Swiss Fencing. Seules huit nations en ont remporté davantage.

Suspense contre la France

Les Suissesses se sont qualifiées pour la finale grâce à leurs victoires sur Israël (45-28), la France (38-36) et l'Estonie (45-38). Le quart de finale contre la France, vice-championne olympique, fut le duel le plus âpre avec une décision lors du dernier des neuf duels. Pauline Brunner a remporté un combat riche en touches contre Marie-Florence Candassamy, championne du monde individuelle en 2023, sur le score de 14-10, transformant ainsi un retard de deux points lors du dernier relais en une victoire étriquée.

En demi-finale contre l'Estonie, c'est également Pauline Brunner, 30 ans, qui a donné l'impulsion décisive. La Neuchâteloise a transformé un score de 18-23 en 28-25 lors de son deuxième duel, mettant ainsi la Suisse sur une voie royalee. Pour Brunner, cette première médaille dans une compétition internationale est aussi une récompense tardive après sa première participation aux JO l'été dernier à Paris, conclue de manière très serrée et assez amère dès le premier combat.

Pour Paul Fausser, l'entraîneur sortant des épéistes suisses, c'est une fin de rêve après quatre ans en tant qu'entraîneur national. Engagé depuis 2018 chez Swiss Fencing, le Français a également permis à ses escrimeuses de terminer en beauté ces Européens de Gênes, qui n'avaient jusqu'alors pas apporté de médailles aux Suisses. Les messieurs ont échoué à trois reprises en quarts de finale, soit un duel avant les médailles, que ce soit en individuel et par équipe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Battue par la Turquie, la Suisse ne verra pas les quarts de finale

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Nancy Fora et les Suissesses n'ont pas démérité face à la Turquie (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'équipe de Suisse a enchaîné une deuxième défaite à l'Euro dames disputé au Pirée. Après leur revers contre la Grèce, mercredi, les filles de François Gomez ont perdu contre la Turquie 91-67 (51-34).

Comme lors de leur entrée dans la compétition, Evita Herminjard et ses coéquipières ont joué avec une évidente volonté de bien faire et d'apprendre face à un collectif turc qui alignait sept filles ayant participé au Final Six d'Euroligue, cette saison. Les Suissesses ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, sauf lorsque celles-ci ont joué avec leur cinq de base.

Les filles de François Gomez ont subi d'emblée l'adresse de leurs adversaires, hypothéquant une bonne partie de leurs chances de réussir un bon résultat dans les minutes initiales (5-18 à la 6e). Au fil des tours de cadran, les Helvètes ont ensuite su davantage contenir les contre adverses, tout en continuant de subir le jeu de passes huilé des basketteuses du Bosphore et la mobilité des intérieures turques. Résultat: pas moins de 14 fautes concédées dans les 18 premières minutes.

De -25 à -10 points

Malgré ces limites, la Suisse s'est accrochée, sans complexe, dans le sillage de la Turquie: -14 à la 6e et... - 14, juste avant la pause. Preuve qu'au fil des actions, les Helvètes ont su trouver un jeu collectif qui a mis en difficulté une équipe du calibre de la Turquie.

Après la pause, les Suissesses ont à nouveau connu un début de seconde mi-temps en mode diesel (39-64 à la 25e). Largement menées au score, les filles de Gomez, emmenées par Lana Wenger (13 points, dont 3 tirs primés) et Viktoria Ranisavlejic (14 points également) ont alors connu leur meilleure période, réduisant leur passif jusqu'à dix unités (62-72 à la 33e, via un 23-8 du plus bel effet), obligeant le coach adverse à remettre toutes ses vedettes sur le parquet. Avec la géante Teaira McCowan (204 cm, 19 points) sur le terrain, les Turcs ont alors repris les rênes de la partie, pour ne plus les lâcher.

En affrontant la Grèce et la Turquie, la Suisse aura enchainé deux matches à un niveau jamais connu jusqu'ici. Une première qui a démontré les progrès réalisés et tout le chemin encore à parcourir pour bénéficier des ressources mentales et physiques nécessaires pour briller dans un Euro. Il s'agira du prochain palier à franchir pour la Suisse mais qui, l'espace de 80 minutes, a démontré que sa qualification n'avait rien d'usurpé.

D'ores et déjà éliminée dans la course aux quarts de finale, les Suissesses disputeront un ultime match dans la salle de l'Olympiakos, samedi après-midi (16h30) contre la France, vice-championne olympique en titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des propos déplacés de Depardieu visaient bien une fillette

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Une expertise confirme le caractère misogyne et sexuel de propos que Gérard Depardieu a tenu à l'égard d'une fillette en Corée du Nord. (© KEYSTONE/AP/LIONEL CIRONNEAU)

Une expertise demandée par l'acteur français Gérard Depardieu, versée à une enquête pénale dans laquelle il est soupçonné de viols, établit que le comédien ciblait bien une fillette avec des propos sexuels lors d'un tournage en Corée du Nord.

L'AFP a appris jeudi cet élément de source proche du dossier, confirmant une information du journal Libération.

Selon ce document signé mi-mai par un expert informatique et dont l'AFP a eu connaissance, "l'analyse technique nous permet d'établir que des propos à connotation sexuelle ont été adressés à l'égard d'une fillette évoluant sur un poney".

Sollicité, l'avocat de Gérard Depardieu n'a pas répondu dans l'immédiat à l'AFP.

Une émission sur la chaîne de télévision publique France 2 avait révélé en décembre 2023 ces images tournées lors d'un voyage en Corée du Nord avec l'écrivain français Yann Moix en 2018, déclenchant un scandale.

On pouvait y voir Gérard Depardieu multiplier les commentaires misogynes et insultants dans le haras, notamment à un moment où, à l'écran, une fillette faisait du cheval.

L'émission avait précipité la chute de l'acteur, mis en cause par plusieurs femmes pour des viols et des violences sexuelles, et condamné mi-mai à 18 mois de prison avec sursis à Paris pour avoir agressé deux femmes sur un tournage en 2021 - une décision dont il a fait appel.

Selon Gérard Depardieu, le montage était trompeur

Gérard Depardieu affirmait que le montage était trompeur et que ses propos n'étaient pas destinés à la jeune fille mais à une autre femme, adulte, et prétendait aussi qu'il s'agissait d'une scène de fiction.

L'expert se fonde notamment sur un passage où des propos misogynes et sexuels visent une "petite dame (...) en mocassins", ce qui lui paraît compatible avec une cavalière enfant qui apparaît sur les images avec des "chaussures plates", tandis que la cavalière adulte avait elle des "chaussures à talon haut".

La question de savoir si les images ont été manipulées fera l'objet d'une audience correctionnelle le 2 octobre, après des plaintes croisées de Yann Moix et Gérard Depardieu d'un côté, et de journalistes de l'émission de l'autre.

Dans le cadre de cette procédure distincte, une autre expertise, civile cette fois, a été ordonnée, mais n'a pas été rendue.

Dans le dossier pénal auquel l'expertise du 15 mai a été versée, le parquet de Paris a requis un procès à l'encontre de M. Depardieu après sa mise en examen pour des viols dénoncés par l'actrice française Charlotte Arnould en août 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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