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Économie

Service universel de la Poste: ne pas devancer les travaux en cours

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Le Conseil des Etats ne veut pas fixer le principe de l'autofinancement de La Poste pour les années à venir (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Poste doit revoir sa stratégie et sa conception de service universel. Le Parlement s'accorde sur ce point. Mais le Conseil des Etats ne veut pas fixer le principe de l'autofinancement pour les années à venir. Il a rejeté mardi une motion du National.

La motion PLR demandait que la stratégie de la Poste stipule le principe de l'autofinancement pour les années 2025 à 2028. Alors que le volume des lettres et les opérations au guichet s'effondrent et que la Poste n'a pas le monopole sur le marché croissant des colis, le géant jaune doit explorer de nouvelles pistes afin de continuer à financer le service universel par ses propres moyens.

Le National avait adopté le texte sur le fil, par 95 voix contre 94, en mai dernier. Mardi, le Conseil des Etats l'a rejeté par 23 voix contre 17. Le Centre et la gauche ont voté contre.

Le Conseil fédéral et les départements concernés ont déjà lancé des travaux avec au coeur le financement du futur service universel. Il ne faut pas devancer cette réflexion, a soutenu Andrea Gmür-Schönenberger (Centre/LU) pour la commission.

Le principe d'autofinancement est certes important, mais il y a bien d'autres aspects à prendre en considération, tel que la qualité des services postaux, leur accessibilité, la rapidité ou le prix des prestations, a ajouté Baptiste Hurni (PS/NE). Il faut poursuivre une analyse d'ensemble et ne pas prendre de décisions précipitées, a abondé Stefan Engler (Centre/GR).

Le ministre des télécommunications Albert Rösti était aussi opposé. Il est indispensable d'avoir une discussion de fond à ce sujet et d'examiner si le principe de l'autofinancement représente toujours la forme de financement la plus durable pour un service universel.

Au contraire, Hans Wicki (PLR/NW) trouvait qu'il faut poursuivre les étapes de modernisation de ces dernières années et maintenir la stratégie actuelle de la Poste. Celle-ci doit continuer à assurer le service universel tout en couvrant ses coûts. Sans succès.

Droit de regard sur les acquisitions

En revanche, le Conseil des Etats a accepté par 23 voix contre 17 une motion du National sur les acquisitions de La Poste. Le texte, déposé par Thomas Rechsteiner (Centre/AI), demande que le Conseil fédéral donne son approbation pour les acquisitions qui ne relèvent pas du mandat de prestations du géant jaune.

Selon l'auteur de la motion, la Poste veut investir d'ici à 2030 des milliards de francs dans des acquisitions dans le domaine numérique. Le contrôle exercé jusqu'ici par le Conseil fédéral ne suffit plus, a indiqué Hans Wicki (PLR/NW).

Un suivi plus rigoureux de la politique d’acquisition de La Poste est indiqué eu égard aux risques parfois élevés sur les nouveaux marchés. Fabio Regazzi (Centre/TI) estime aussi que La Poste empiète sur des domaines qui font concurrence au secteur privé.

La gauche et certains élus du Centre ne voulaient pas de ce droit de regard du gouvernement. Des travaux sont déjà en cours pour endiguer les distorsions de concurrence provoquées par les entreprises publiques. Le problème des acquisitions risquées de La Poste est pris en compte.

Le Conseil fédéral y était aussi opposé. Il assure le pilotage des entreprises liées à la Confédération en leur assignant des objectifs stratégiques, mais n'exerce en principe pas d'influence sur les affaires opérationnelles, a rappelé le conseiller fédéral Albert Rösti. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

L'immobilier résidentiel en Suisse a encore renchéri au printemps

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Les montants à débourser pour un petit nid douillet à soi ont grimpé en moyenne de 5 à 6% par année depuis 2019 en Suisse. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les prix de l'immobilier pour usage propre ont encore pris de l'embonpoint en Suisse entre avril et fin juin. Les villas affichent un renchérissement de 1,5% et les appartements en propriété de 1,8%.

Les maisons individuelles avaient enregistré au premier partiel un envol de 2,2%, quand la progression pour les appartements s'était limitée à 0,7%.

La hausse des prix au premier semestre s'inscrit ainsi dans le cadre de la cadence annualisée de 5 à 6% observée sur les cinq dernières années pour ces deux catégories de biens, selon le relevé périodique compilé par Raiffeisen et diffusé mardi.

"Les perspectives d'un environnement de taux bas durable et de conditions de financement attractives continuent de stimuler la demande de logements en propriété. La dynamique des prix, déjà élevée, s'accélère encore", observe Fredy Hasenmaile, économiste en chef de la coopérative bancaire saint-galloise.

Les régions du sud et du centre du pays ont connu la plus forte augmentation pour les villas, avec plus de 7% dans les deux cas, tandis que l'Arc lémanique (+0,2%) a été particulièrement épargné. Si les prix des appartements se sont marginalement repliés de 0,1% dans le Nord-Ouest, ils ont bondi de 5,9% en Suisse centrale et de 4,8% en Suisse orientale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Comco amende 16 détaillants à hauteur de 28 millions de francs

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Le versement de remboursements aux commerçants par l'intermédiaire en transactions avec les fournisseurs ne passe pas aux yeux de la Comco. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Commission de la concurrence (Comco) a infligé une amende de 28 millions de francs à seize détaillants pour des pratiques jugées contraires à la concurrence. Parmi les commerçants sanctionnés figurent notamment Landi, Loeb et Manor.

La société Markant, basée à Pfäffikon, dans le canton de Schwytz, jouait le rôle d'intermédiaire en se chargeant pour les commerçants du traitement des transactions financières avec les fournisseurs, explique mardi la Comco dans un communiqué.

Pour ses services, Markant négociait avec les fournisseurs des conditions de service qu'elle versait partiellement aux commerçants sous forme de remboursements. De plus, Markant négociait avec les fournisseurs des rabais pour les commerçants.

Ces rabais ont été jugés licites par la Comco. En revanche, l'autorité fédérale considère les remboursements comme non transparents et faussant la concurrence.

Markant a décidé de faire recours auprès du Tribunal administratif fédéral. La société estime dans un communiqué que la décision de la Comco "souffre de graves lacunes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le sommet annuel des Brics sous tension après les menaces de Trump

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En réponse à la menace de Donald Trump visant les Brics, Pékin a affirmé lundi que le bloc ne cherchait pas "la confrontation" au sujet des droits de douane. (© KEYSTONE/AP/Silvia Izquierdo)

Le sommet annuel des Brics a repris sous tension lundi à Rio de Janeiro, après les menaces de Donald Trump d'imposer des droits de douane supplémentaires aux pays qui "s'alignent avec les politiques anti-américaines" prônées selon lui par ce bloc de pays émergents.

Sans citer nommément les Etats-Unis, ce groupe qui comprend notamment le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud avait exprimé dimanche ses "sérieuses préoccupations" face à l'"augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce".

De telles mesures "affectent les perspectives de développement économique mondial", avaient insisté les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, dans leur déclaration conjointe.

La réaction du président américain ne s'est pas fait attendre.

"Tout pays s'alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n'y aura pas d'exception à cette politique", a-t-il écrit quelques heures plus tard sur sa plateforme Truth Social.

Lettres envoyées

M. Trump a également annoncé que les premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington seront envoyées lundi.

Le ministre américain du Trésor Scott Bessent avait auparavant affirmé que faute d'accord dans les prochains jours, les surtaxes - pouvant atteindre 50% - entreraient en vigueur le 1er août.

Les droits de douane annoncés début avril avaient été rapidement suspendus par les Etats-Unis, le temps de négocier avec leurs partenaires commerciaux.

Pékin refuse la "confrontation"

En réponse à la menace de Donald Trump visant les Brics, Pékin a affirmé lundi que le bloc ne cherchait pas "la confrontation" au sujet des droits de douane.

La Chine est la puissance dominante des Brics et son président Xi Jinping est le grand absent du sommet à Rio.

"La Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d'avancer", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Les Brics "prônent l'ouverture, l'inclusion et la coopération gagnant-gagnant", a-t-elle ajouté.

La Chine est engagée dans des négociations avec Washington pour parvenir à un accord commercial. À ce jour, seuls le Royaume-Uni et le Vietnam ont réussi à conclure un pacte commercial avec les États-Unis.

Créé pour rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du "Sud global" face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie.

Visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, le président Vladimir Poutine n'a pas fait le déplacement à Rio, mais a célébré en visioconférence "l'autorité et l'influence" du groupe des pays émergents.

À Rio, les débats du deuxième et dernier jour du sommet des Brics portent notamment sur le changement climatique, un sujet essentiel pour le Brésil, qui accueillera la Conférence de l'ONU sur le climat COP30 en novembre, dans la ville amazonienne de Belem.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Atterrissage forcé en Allemagne pour un vol Swiss

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L'Airbus A220-300 de Swiss a dû atterrir à la hâte lundi à l'aéroport allemand de Friedrichshafen alors qu'il devait se poser à Zurich. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le vol LX1413 de Swiss, qui reliait Belgrade (Serbie) à Zurich, a dû atterrir précipitamment à l'aéroport de Friedrichshafen en Allemagne lundi. Des messages d'alertes dans le cockpit ainsi que de la fumée dans la partie arrière de la cabine ont justifié ce choix.

L'équipage a suivi les procédures prévues dans ce type de situation et dérouté l'avion, un Airbus A220-300, vers l'aéroport le plus proche, indique Swiss dans un communiqué.

L'avion a atterri sans incident et les passagers ont pu quitter l'appareil une fois immobilisé. Du personnel médical a été dépêché sur place et un service de bus a été mis en place pour ramener les passagers à Zurich.

Swiss indique encore que la cause exacte de l'incident fait actuellement l’objet d’une enquête et qu'une de ses équipes se rendait à Friedrichshafen pour soutenir au mieux les passagers, l’équipage et les autorités sur place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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