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Hockey

Fribourg se revoit onze ans en arrière

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Julien Sprunger s'est mis au service du collectif cette saison (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Deuxième de la saison régulière, Fribourg-Gottéron affronte Lugano dès samedi (20h) en quarts de finale des play-off. Au sein de l'équipe, on sent comme un air de 2013.

Et si Fribourg avait trouvé une machine à remonter le temps et que l'équipe affichait l'esprit de 2013? En parlant avec divers acteurs lors de la journée des médias organisée par les Dragons, il se dégage clairement comme un parfum de 2013. Il y a onze ans, Gottéron avait terminé premier de la saison régulière et n'avait été battu que par Berne en finale (4-2).

Parmi les acteurs présents en 2013, Andreï Bykov et Julien Sprunger sont bien entendu toujours là. Mais alors que le capitaine sera encore présent la saison prochaine, le joueur aux racines russes va donner ses derniers coups de patins puisqu'il a annoncé qu'il prenait sa retraite.

Blessé en fin de saison, Andreï Bykov est à nouveau disponible, mais il ne sait pas quand il pourra reprendre le jeu: "Je dois penser jour après jour. Je ne regarde pas plus loin. Je vais profiter chaque jour de venir à la patinoire et de travailler. Au final, je suis content d'avoir pris cette décision. C'était un long processus de réflexion. J'ai pensé à tous les paramètres, ça m'a pris beaucoup de temps. J'en ai parlé avec ma copine et on en a aussi longtemps parlé avec Julien. J'étais prêt à jouer ailleurs, mais j'ai décidé d'arrêter. C'est comme si je devais faire le deuil de cette vie."

Jouer pour les autres

Compère de toujours du numéro 89, Julien Sprunger avoue que ce n'est pas simple de voir son pote mettre un terme à sa carrière, mais que cela peut aider l'équipe: "On compte les jours et on profite. Cela donne aussi une motivation supplémentaire à l'équipe. On joue pour quelqu'un d'autre. Je pense que les autres joueurs ont du respect pour les anciens de l'équipe. Ils ont envie de faire partie de ce groupe."

Les deux attaquants évoquent le groupe, cette entité qui fait que Fribourg a fini 2e de la saison régulière. "Il y a une cohésion et c'est rare, précise Andreï Bykov. Dès le début on a senti que les planètes s'alignaient. Il y a un respect et une éthique de travail au sein de cette équipe. Tout le monde se pousse."

Ambition et humilité

Pour le capitaine des Dragons, il faut trouver la bonne balance entre ambition et humilité: "En plus de vingt ans dans ce club, il n'y a pas eu souvent de moments où on a pu se dire qu'il y avait une chance. En 2013, on finit premier de la saison régulière et on va en finale. En 2022, on perd en demi-finales après avoir battu Lausanne en quarts. Cette année, on finit 2e avec le record de points. On a un effectif qui peut gagner le titre et a l'ambition d'y arriver, mais on ne se voit pas plus gros qu'on est."

Battu en deux rencontres par Lugano en pré play-off la saison dernière, Fribourg ne voit pas ce quart de finale comme une revanche. "Nouvelle saison, nouvelle histoire, on ne vit pas dans le passé", appuie Julien Sprunger.

Pour Andreï Bykov, c'est l'esprit de sacrifice qui doit primer dans ces instants: "Il n'y a pas de secret, il faut augmenter l'intensité. C'est très difficile mentalement de ne pas regarder trop loin. On arrive mieux à le faire avec l'expérience. Notre coach en 2013 Hans Kossmann nous avait dit +c'est quand la dernière fois que vous êtes allés en finale? Il y a 20 ans+. C'est bien de le réaliser en se disant qu'on a une bonne chance. On doit se reposer sur la confiance acquise jusqu'ici. Chacun doit rester affûté dans son rôle, et nous devons trouver le juste milieu au niveau des émotions."

Un truc spécial

Julien Sprunger avoue sans détour que la saison passée fut un échec. Et que pour effacer cette déception, il s'agit de ne pas se tirer une balle dans le pied. De serial buteur, l'attaquant de 38 ans a accepté le rôle donné par le staff sans broncher. Par respect pour l'équipe. C'est aussi ça qui fait la force de ce Gottéron 2023/24.

"Tu ne sais jamais comment ça va se passer en mettant 25 individualités dans un vestiaire, explique Sprunger. Là, dès le début, le staff a défini les rôles et les joueurs les ont acceptés. Marcus Sörensen met plus de 60 points, mais il n'est pas traité comme une superstar."

Et si en 2024 il n'y a plus de "Kiwi dance" (réd: un rituel imaginé par le défenseur Joel Kwiatkowski) comme en 2013, Julien Sprunger revoit quelques similitudes avec cette période. "On sent quelque chose de spécial quand on est devant le public et qu'on saute contre le plexiglas, conclut-il. On revit les scènes avec les gens qui attendent des heures pour avoir des billets. Ca rigole beaucoup dans le vestiaire, il se passe quelque chose. Tout le monde se sent à l'aise dans le vestiaire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Puljujärvi signe pour deux ans au GSHC

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Jesse Puljujärvi (ici en AHL avec Charlotte) a signé pour 2 ans au GSHC (© KEYSTONE/AP/DARRYL DYCK)

Genève-Servette a confirmé mardi l'arrivée de Jesse Puljujärvi. L'attaquant international finlandais de 27 ans a signé un contrat de deux avec le club des Vernets.

Solide joueur (1m93, 91 kg), Jesse Puljujärvi "sera l'un des moteurs de l'équipe", souligne le GSHC dans un communiqué. Son CV en impose, même s'il n'a pas répondu aux attentes placées en lui par les Edmonton Oilers qui l'avaient choisi en 4e position lors de la draft 2016 de NHL.

MVP d'un Mondial M20 remporté par la Finlande en 2016, ce natif d'Aelvkarleby en Suède a disputé au total 414 matchs de NHL pour 134 points (61 buts, 73 passes) sous les chandails d'Edmonton, Pittsburgh et Florida. Mais il s'est souvent retrouvé dans l'antichambre de la NHL, disputant 110 matchs en AHL dont 57 lors des deux dernières saisons.

Septième joueur étranger sous contrat - en attendant que Jason Akeson reçoive le passeport suisse, Jesse Puljujärvi aura notamment trois compatriotes parmi ses nouveaux coéquipiers: le défenseur Vili Saarijärvi et les attaquants Sakari Manninen et Markus Granlund, autre nouveau venu.

"Grâce à son physique et à sa vitesse, (Jesse) peut se montrer absolument dominant sur les grandes patinoires suisses. Nous sommes convaincus qu’avec l’aide de notre staff, il développera encore davantage ses qualités de buteur et qu’il deviendra un leader offensif incontournable pour notre équipe", se réjouit Marc Gautschi, directeur technique du GSGC, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Conseil d'Etat demande 275 millions pour une nouvelle patinoire

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Trois conseillers d'Etat genevois étaient présents pour présenter aux médias la demande de crédit de la nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil d'Etat genevois va de l'avant dans le projet de construction d'une nouvelle patinoire. Mercredi, il a déposé une demande de crédit de 275,5 millions de francs à l'adresse du Grand Conseil. L'ambition de l'exécutif est d'inaugurer le stade de glace en 2030.

Cette demande de crédit comprend la construction de deux surfaces de glaces, le financement des aménagements extérieurs et les raccordements aux transports publics. Le coût seul de la patinoire s'élève à 223 millions de francs, a précisé devant la presse le conseiller d'Etat Antonio Hodgers.

La facture peut sembler lourde si on se souvient de la somme de 121 millions de francs qui avait été articulée lors de l'étude de faisabilité. Il s'agissait alors d'un prix standard, a relevé M. Hodgers. Or, la patinoire du Trèfle-Blanc est un vrai projet architectural. Elle doit devenir un bâtiment emblématique de Genève.

Si l'on compare les montants dépensés pour la construction d'autres patinoires récentes en Suisse, Genève est certes un peu plus cher, mais pas tant que cela, a noté M. Hodgers. La Tissot Arena, à Bienne, a, par exemple, coûté 200 millions de francs. Le prix de la Swiss Life Arena de Zurich, quant à lui, a été de 207 millions.

L'échéance de 2030

Reste maintenant à convaincre les députés du Grand Conseil de l'utilité d'un tel investissement. Le législatif devrait discuter du projet lors de sa session de septembre ou d'octobre. Le début des travaux dépendra de l'avancée des débats parlementaires, mais le gouvernement vise une inauguration en 2030.

Une date qui ne doit rien au hasard. Le Genève Servette Hockey Club (GSHC), qui sera locataire des lieux, a en effet un besoin urgent d'une nouvelle patinoire. Aujourd'hui, les Aigles évoluent dans la vétuste patinoire des Vernets qui ne répond plus aux standards exigés par la ligue suisse de hockey sur glace.

"Nous ne pouvons pas rester aux Vernets éternellement", a souligné, devant les médias, Arnaud Jacquemet, le secrétaire général du GSHC. L'ancien défenseur de hockey a rappelé que la ligue a accordé à l'équipe club grenat une dérogation l'autorisant à jouer aux Vernets jusqu'en 2030.

La nouvelle patinoire comprend 8500 places. Outre son utilisation par le GSHC, il est prévu d'y organiser de grands événements sportifs ou autres. Une surface de glace secondaire de 200 places figure également dans le projet pour permettre notamment au public et aux écoles de s'initier aux joies de la glisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Kurashev signe pour un an à San Jose

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Philipp Kurashev va rejoindre les Sharks (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Philipp Kurashev a retrouvé de l'embauche après une saison 2024/25 désastreuse passée sous le maillot de Chicago. Selon différents médias nord-américains, le centre bernois a signé à San Jose.

Les Sharks lui ont offert un bail d'un an, pour un salaire de 1,2 million de dollars, alors que son contrat avec Chicago était de 4,5 millions de dollars sur deux saisons. Kurashev tentera de se relancer en Californie après n'avoir réussi que 14 points en 51 matches en 2024/25 (avec un différentiel de -28).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Matthew Schaefer no 1, deux Suisses repêchés

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Matthew Schaefer est le no 1 de la draft 2025 de NHL (© KEYSTONE/AP/Damian Dovarganes)

Le Canadien Matthew Schaefer a été comme prévu choisi en 1re position par les New York Islanders vendredi lors de la draft de NHL. Deux Suisses ont été repêchés aux 4e et 6e tours.

Jeune défenseur de 17 ans, Schaefer évolue à Erie en Ontario Hockey League, comme c'était le cas d'un certain Connor McDavid lorsque ce dernier avait été choisi en 1re position par Edmonton en 2015. Il est en convalescence après avoir été victime d'une fracture de la clavicule en décembre dernier lors des Mondiaux juniors à Ottawa.

Détenteurs du 2e choix dans cette draft organisée à Los Angeles, les San Jose Sharks ont opté pour l'attaquant canadien Michael Misa (18 ans). Le premier joueur européen sélectionné est l'attaquant suédois Anton Frondell (18 ans également), choisi en 3e position par les Chicago Blackhawks.

Deux jeunes Dragons draftés

Côté suisse, Elijah Neuenschwander (18 ans) a été repêché au 4e tour samedi. Le jeune gardien lié à Fribourg-Gottéron a été sélectionné en 104e position par les Anaheim Ducks. Egalement sous contrat avec les Dragons pour la saison 2025/26, Ludvig Johnson a quant à lui été choisi par l'Utah Mammoth avec le 174e "pick" (6e tour).

Le centre Jamiro Reber (18 ans/Jönköping) et l'attaquant Jan Dorthe (19 ans/Fribourg-Gottéron), également pressentis comme de potentiels choix lors de cette draft, n'ont quant à eux pas été repêchés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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