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Des questions sur l'Holocauste dans les tests de naturalisation

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L'Allemagne prévoit d'ajouter des questions sur l'Holocauste dans ses tests de naturalisation, en réponse notamment à la montée de l'antisémitisme. Le pays a une "responsabilité particulière envers les juifs", selon la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Berlin prévoit d'introduire dans ses tests pour acquérir la nationalité allemande des questions sur l'Holocauste, Israël et le judaïsme en réponse notamment à la montée de l'antisémitisme, a indiqué la ministre de l'Intérieur, dans un entretien à paraître jeudi.

"L'antisémitisme, le racisme et toute forme de mépris de l'humanité exclut la possibilité d'être naturalisé", a déclaré Nancy Faeser, dans un entretien à l'hebdomadaire Der Spiegel.

La recrudescence d'actes antisémites en Allemagne depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza après l'attaque du 7 octobre dernier a poussé le gouvernement d'Olaf Scholz à s'interroger sur les conditions de naturalisation qu'il vient justement d'assouplir cette année.

"Responsabilité particulière"

"L'Allemagne a une responsabilité particulière envers les juifs et l'Etat d'Israël après l'Holocauste, crime contre l'humanité qu'elle a commis", a souligné la ministre.

Ceux qui veulent devenir Allemands doivent savoir "ce que cela signifie et s'engager à assumer cette responsabilité de l'Allemagne" qui fait partie de "l'identité" du pays, a déclaré Nancy Faeser. Cet engagement doit être "clair et crédible", a-t-elle ajouté.

L'entreprise d'extermination systématique menée par l'Allemagne nazie a conduit à la mort de six millions de juifs.

Parmi les futures questions incluses dans le test de naturalisation, Der Spiegel a notamment cité: Comment s'appelle le lieu de culte des juifs? Quand l'Etat d'Israël a-t-il été fondé? Pourquoi l'Allemagne a-t-elle une responsabilité particulière vis-à-vis d'Israël?

Critères assouplis

Le 19 janvier dernier, les députés allemands ont adopté une loi assouplissant les conditions d'obtention de la nationalité. Avec la nouvelle législation, il est possible d'obtenir un passeport allemand après avoir vécu cinq ans dans le pays et non huit comme auparavant.

En cas d'intégration jugée particulièrement réussie (liée au travail ou à un engagement bénévole), la naturalisation devient possible après un séjour de trois ans en Allemagne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Au procès Trump, la défense tente de faire vaciller son ex-avocat

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Michael Cohen n'est pas vraiment apparu en difficulté face au contre-interrogatoire des avocats de Trump. (© KEYSTONE/EPA/Peter Foley)

Les avocats de Donald Trump ont lancé mardi les hostilités pour tenter de faire vaciller son ancien homme de confiance Michael Cohen. L'avocat a incriminé l'ex-président américain pour des paiements dissimulés à une vedette du X avant la présidentielle de 2016.

Michael Cohen, 57 ans, qui fut l'homme de confiance de Donald Trump avant de jurer sa perte, a continué mardi à l'incriminer, tout en reconnaissant qu'il lui "vouait un véritable culte" quand il travaillait à ses côtés.

Durant l'interrogatoire mené par l'accusation, qui a duré huit heures lundi et mardi, il a raconté que Donald Trump avait approuvé, à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016, un paiement de 130'000 dollars à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels dans le but d'acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue en 2006 avec l'homme d'affaires, déjà marié à Melania Trump. Donald Trump nie cette relation.

Michael Cohen, qui avait payé Stormy Daniels, a aussi affirmé que Donald Trump avait validé son remboursement en 2017. Ces dépenses ont été maquillées, selon l'accusation, en "frais juridiques" dans les comptes du groupe immobilier familial, la Trump Organization.

Pas en difficulté

Il s'agit d'un témoignage clé pour les procureurs, car c'est cette dissimulation présumée, qui lui vaut de comparaître pour 34 délits de falsification comptable et lui fait risquer la première condamnation pénale d'un ancien chef d'Etat américain.

Après l'accusation, les avocats de Donald Trump ont lancé les hostilités contre Michael Cohen, qu'ils décrivent comme un menteur pathologique et obsédé par sa soif de revanche contre l'ancien président.

Michael Cohen n'est cependant pas vraiment apparu en difficulté pendant le contre-interrogatoire. Il a même enfoncé le clou, assurant que s'il a payé Stormy Daniels en 2016, c'est "pour [s]'assurer que l'histoire ne sortirait pas et n'affecterait pas les chances de Donald Trump de devenir président des Etats-Unis". Et il a dit agir "pour le compte de Donald Trump".

Dans un moment chargé d'intensité, la procureure a montré à la cour les factures qui ont permis de rembourser Michael Cohen, ainsi que 11 chèques, la plupart directement signés par Donald Trump. L'ancien avocat a calmement répété qu'il s'agissait à chaque fois de fausses factures.

Son témoignage s'ajoute à celui de Stormy Daniels, qui a livré la semaine dernière un récit cru sur la relation sexuelle qu'elle affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006.

Il n'y aura pas d'audience mercredi et le contre-interrogatoire continuera jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pont à Baltimore: le bateau a subi deux pannes avant l'impact

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Le pont Francis Scott Key s'est effondré en quelques secondes comme un château de cartes après avoir été percuté par le Dali (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Le porte-conteneurs à l'origine de l'effondrement du pont de Baltimore à la fin mars a subi deux pannes électriques juste avant l'impact, selon un rapport préliminaire. Il avait également été touché par deux autres pannes électriques la veille dans le port.

L'agence américaine de sécurité des transports (NTSB) "enquête toujours sur la configuration électrique après la première avarie dans le port et ses conséquences éventuelles sur les événements survenus au moment de l'accident", ajoute le rapport publié mardi.

L'équipage du Dali, qui quittait le port de Baltimore, sur la côte est des Etats-Unis, à destination du Sri Lanka, avait réussi à lancer un appel à l'aide aux autorités juste avant le drame, ce qui leur a permis de couper une partie du trafic routier sur l'ouvrage.

D'après le rapport, l'équipage avait été soumis à de multiples tests de dépistage de drogues et d'alcool avant et après la catastrophe. Tous se sont révélés négatifs.

Comme un château de cartes

Le 26 mars, le pont Francis Scott Key s'était effondré en quelques secondes comme un château de cartes après avoir été percuté par le Dali, qui bat pavillon singapourien.

Six ouvriers qui effectuaient des travaux de réparation sur le pont, tous des immigrés latino-américains, sont morts. Le dernier corps n'a été retrouvé que la semaine passée. Les autorités ont détruit à l'explosif lundi un morceau de l'ouvrage afin de dégager le porte-conteneurs encastré.

Le pont était un axe autoroutier important pour le nord-est des Etats-Unis, reliant la capitale Washington et New York. Le transport maritime dans l'un des ports les plus actifs du pays avait été bloqué.

Un couloir temporaire de navigation a été ouvert, notamment pour permettre le passage de navires effectuant les opérations de déblaiement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le port artificiel à Gaza opérationnel "dans les prochains jours"

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Le port est achevé, mais il doit encore être arrimé au rivage de Gaza (archives). (© KEYSTONE/AP)

Un port artificiel construit par l'armée américaine pour faciliter la livraison d'aide humanitaire à Gaza sera opérationnel "dans les prochains jours", a fait savoir mardi le Pentagone. Les conditions météorologiques ont provoqué des retards.

Face aux restrictions des livraisons d'aide par voie terrestre imposées par Israël au territoire palestinien, le président américain Joe Biden avait annoncé la mise en place de cette structure provisoire au début mars.

D'un coût de 320 millions de dollars, le port est achevé, mais le Pentagone a annoncé la semaine dernière que la houle empêchait que la structure ne soit arrimée au rivage de Gaza et qu'elle restait pour l'heure dans le port israélien d'Ashdod.

"Dans les prochains jours, je pense qu'il sera opérationnel", a déclaré mardi le porte-parole du Pentagone Pat Ryder, sans donner de date précise.

Un porte-conteneurs américain a quitté Chypre jeudi dernier à destination de Gaza avec à son bord de l'aide humanitaire qui sera déchargée sur cette infrastructure.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Parlement géorgien adopte la loi sur l'"influence étrangère"

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Devant le Parlement, environ 2000 manifestants se sont rassemblés en chantant: "Non à la loi russe !". (© KEYSTONE/AP/Shakh Aivazov)

Des milliers de Géorgiens ont manifesté mardi après l'adoption par le Parlement d'un projet de loi controversé sur l'"influence étrangère", inspiré d'une loi russe.

Lors d'un examen en troisième et dernière lecture, les députés ont voté à 84 voix "pour" et à 30 voix "contre", selon des images retransmises par la télévision publique.

Devant le Parlement, environ 2000 manifestants se sont rassemblés en chantant: "Non à la loi russe !", encadrés par une importante présence policière, selon une correspondante de l'AFP sur place.

Des manifestants ont bloqué plus tard une artère en plein centre de la capitale. Treize manifestants ont été arrêtés "après avoir désobéi aux ordres de la police", selon le ministère de l'Intérieur.

L'épouse de l'activiste David Katsarava a assuré que son mari avait été passé à tabac par la police après son arrestation.

Coups de poing

Signe de la tension ambiante, des élus de la majorité et de l'opposition se sont brièvement affrontés à coups de poing lors des débats. Des bagarres similaires s'étaient déjà produites ces dernières semaines.

Les protestations contre ce texte, qui cible des médias et ONG recevant des fonds étrangers, durent depuis plus d'un mois.

La présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, pro-européenne et ancienne diplomate française en conflit ouvert avec le gouvernement, devrait mettre son veto au texte, mais le parti au pouvoir "Rêve géorgien" assure avoir assez de voix pour passer outre.

"Nous manifesterons jusqu'à ce que ce gouvernement russe quitte notre pays !", a juré Salomé, une manifestante de 20 ans, juste après le vote.

"Ils essaient de renier les dernières 30 années", soit le chemin parcouru depuis la chute de l'URSS, s'agaçait plus tôt dans la foule de manifestants Mariam Javakhichvili, 34 ans.

Ses détracteurs ont surnommé ce texte "loi russe" en raison de sa similitude avec une législation adoptée en Russie pour réprimer l'opposition.

La référence est sensible en Géorgie, pays qui balance entre les sphères d'influence russe et européenne et a été envahi par Moscou lors d'une intervention militaire en 2008.

Alors que les forces de l'ordre ont, lors de certains rassemblements, utilisé des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène, l'adoption du projet de loi pourrait entraîner de nouveaux heurts.

"Obstacle" vers l'UE

En 2023, les manifestations massives avaient forcé "Rêve géorgien" à abandonner une première mouture de ce texte. Mais, cette fois, les députés de la majorité sont passés outre les protestations.

Peu avant le vote, un porte-parole de l'UE a réaffirmé que l'adoption de ce texte constituerait pourtant un "grave obstacle" sur la voie de l'adhésion du pays à l'Union européenne.

Le secrétaire d'Etat adjoint américain, James O'Brien, qui a rencontré mardi à Tbilissi le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidzé, a prévenu que Washington prendrait "des sanctions financières et des restrictions de déplacement à l'encontre des individus impliqués".

En outre, l'aide de 390 millions de dollars allouée cette année par les Etats-Unis à la Géorgie serait "revue si nous devions être considérés comme des adversaires et non plus des partenaires", a-t-il souligné.

Au Royaume-Uni, la secrétaire d'Etat chargée de l'Europe Nusrat Ghani a quant à elle appelé le gouvernement géorgien à "retirer cette législation".

"Ce projet de loi et les intimidations coordonnées de manifestants l'accompagnant ne correspondent pas aux valeurs démocratiques d'un pays aspirant à rejoindre l'Otan", a-t-elle affirmé, citée dans un communiqué du gouvernement.

Le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a lui affirmé mardi à l'AFP qu'il allait se rendre en Géorgie avec ses homologues islandais, estonien et letton pour exprimer leurs "inquiétudes aux responsables politiques".

La loi doit imposer à toute ONG ou média recevant plus de 20% de son financement de l'étranger de s'enregistrer en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Davantage de "transparence"

Le gouvernement assure qu'elle vise simplement à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui salué "la ferme volonté des dirigeants géorgiens de protéger leur pays contre toute ingérence flagrante".

La controverse autour de ce texte met aussi en lumière l'influence de Bidzina Ivanichvili, homme d'affaires richissime perçu comme le dirigeant de l'ombre de la Géorgie.

Premier ministre de 2012 à 2013 et aujourd'hui président honoraire du "Rêve géorgien", il est soupçonné de proximité avec la Russie, pays où il a fait fortune.

Même s'il assure vouloir faire entrer la Géorgie dans l'UE, il a récemment fait des déclarations hostiles à l'Occident et voit les ONG comme un ennemi de l'intérieur.

Le moment est particulièrement sensible en Géorgie, où se tiendront en octobre des élections législatives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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