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Journée de deuil après la mort par balle d'un élève dans une école

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La Finlande observe mercredi un deuil national après les tirs survenus la veille dans une école. (© KEYSTONE/AP/Jussi Nukari)

La Finlande observe une journée de deuil mercredi au lendemain de l'attaque au revolver perpétrée par un garçon de 12 ans dans une école, tuant un élève et en blessant gravement deux autres.

Vers 08h00 locales (07h00 suisses), tous les bâtiments et institutions publics ont mis leurs drapeaux en berne en hommage aux victimes, selon le site du ministère de l'Intérieur qui a encouragé tout le pays à s'associer au deuil.

Un enfant de 12 ans, muni d'une arme de type revolver, a ouvert le feu mardi matin dans son école de Vantaa, au nord de la capitale Helsinki, tuant un garçon de sa classe du même âge et blessant gravement deux autres filles - une citoyenne finlandaise et une de double nationalité finlandaise et kosovare - avant d'être arrêté, selon la police.

Il portait un masque sur le visage et un casque antibruit lorsqu'il est passé à l'acte, selon la chaîne finlandaise MTV uutiset.

L'attaque a été préméditée, a dit la police en conférence de presse quelques heures après les tirs dans cette école qui accueille 800 élèves de 7 à 15 ans répartis sur deux sites.

Les élèves étaient de retour mercredi matin à l'école pour une demi-journée, a dit à l'AFP l'adjointe au maire de la ville de Vantaa, Katri Kalske. Une cellule d'écoute psychologique a été mise en place par la ville.

"Nous nous concentrons maintenant sur le soutien" aux enfants, a-t-elle souligné, ajoutant que l'attaque sera évoquée avec les élèves de toutes les écoles de la ville d'une manière "adaptée à leur âge". L'église locale apportera également son soutien aux personnes touchées.

Plusieurs personnes ont bravé la neige pour venir déposer fleurs et bougies devant l'école et observer un moment de recueillement, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police a une première idée du mobile de cet acte qu'elle ne souhaite pour l'instant pas communiquer et a déjà interrogé le suspect qui a reconnu les faits.

Il ne sera pas incarcéré car il a moins de 15 ans et ne peut donc être reconnu pénalement responsable, a précisé Markku Särkkä, le policier en charge de l'enquête.

La police fera un nouveau point sur l'enquête dans l'après-midi, précise-t-elle sur son site.

"Mots de réconfort"

Le Premier ministre Petteri Orpo s'est dit "profondément choqué" par cet événement, ajoutant que ses pensées allaient aux victimes, à leurs parents, aux autres élèves et aux enseignants.

"Dans les prochains jours, nous devons être présents pour les enfants et les jeunes, leur offrir des mots de réconfort et leur montrer que nous nous soucions d'eux", a-t-il dit dans un communiqué. "Ils peuvent avoir peur et se poser des questions. Il est important que nous parlions de l'incident dans nos foyers".

Le pays nordique a connu des tragédies similaires dans les années 2000.

En novembre 2007, un homme de 18 ans avait ouvert le feu dans une école (collège et lycée) de Jokela, à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale Helsinki, tuant huit personnes: le directeur, l'infirmière et six élèves. L'assaillant s'était suicidé après l'attaque.

Un an plus tard, en septembre 2008, une fusillade a eu lieu dans une école professionnelle de Kauhajoki (Ouest), perpétrée par Matti Juhani Saari, 22 ans, tuant dix personnes. Il s'était lui aussi suicidé peu après.

Et en 2019, un étudiant muni d'un sabre a fait irruption dans une école professionnelle dans la ville de Kuopio, tuant une femme de 23 ans et blessant neuf personnes.

Au niveau mondial, il est très inhabituel qu'un enfant aussi jeune soit soupçonné d'un crime d'une telle envergure, a fait valoir Elina Pekkarinen, la Défenseure des droits des enfants en Finlande, auprès de l'agence STT.

"Depuis des années, (nous répétons) que nous devons prendre au sérieux la violence entre enfants dans la société", a-t-elle déploré. Les actes de violences, en particulier chez les enfants de moins de 15 ans, augmentent depuis plusieurs années, selon Mme Pekkarinen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Zelensky pourrait assister au sommet Trump-Poutine en Alaska

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Volodymyr Zelensky craint un accord entre Donald Trump et Vladimir Poutine aux dépens de l'Ukraine (archives). (© KEYSTONE/EPA/PRESIDENTIAL PRESS SERVICE HANDOUT)

L'ambassadeur américain auprès de l'OTAN a indiqué dimanche que le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait assister au sommet en Alaska entre ses homologues américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine. Mais c'est à M. Trump de décider, a-t-il ajouté.

"Oui, je pense sans aucun doute que c'est possible", a répondu le diplomate américain Matthew Whitaker, qui était interrogé par la télévision CNN sur une éventuelle venue du chef de l'Etat ukrainien en Alaska, où doivent se retrouver vendredi MM. Trump et Poutine.

"Il ne peut assurément pas y avoir d'accord si toutes les parties impliquées n'y ont pas souscrit. Et, évidemment, la priorité absolue c'est de parvenir à la fin de la guerre", a argumenté M. Whitaker.

"Aucune décision n'a été prise"

Les dirigeants de l'Union européenne et de puissances européennes ont encore insisté dimanche pour que Kiev soit partie prenante aux négociations américano-russes, à quelques jours du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Volodymyr Zelensky, qui ne participera pas en principe à ce sommet, a exhorté ses alliés européens, notamment la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni également écartés des pourparlers, à définir une approche commune. Une "réunion extraordinaire" en visioconférence est d'ailleurs programmée lundi entre des ministres des affaires étrangères de pays de l'UE et leur homologue ukrainien.

Mais au final, ce sera à Donald Trump de décider, a prévenu son ambassadeur à l'OTAN. "S'il estime qu'inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera", a assuré M. Whitaker. Mais "aucune décision n'a été prise", a souligné sur CNN cet ancien procureur fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: 5 journalistes d'Al Jazeera tués dans une frappe israélienne

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Les journalistes étaient dans une tente dans la ville de Gaza. (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

Cinq journalistes d'Al Jazeera, dont un reporter bien connu, ont été tués dimanche dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, a annoncé la chaîne télévisée qatarie. L'armée israélienne a reconnu avoir ciblé le journaliste connu, le qualifiant de "terroriste".

Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d'opérations dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne télévisée a fait état de "ce qui semble être une attaque ciblée israélienne" sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l'hôpital al-Chifa.

Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa. Leurs noms s'ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.

Anas al-Sharif, 28 ans, était l'un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.

"Chef d'une cellule terroriste"

L'armée israélienne a confirmé l'avoir ciblé, le qualifiant de "terroriste" qui "se faisait passer pour un journaliste". Il "était le chef d'une cellule terroriste au sein de l'organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d'attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes" israéliennes, a-t-elle affirmé sur le réseau social Telegram.

Dans ses derniers messages postés sur le réseau social X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'"intenses" bombardements israéliens sur le territoire palestinien. Il avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.

Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, dans lequel il appelle à "ne pas oublier Gaza".

En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l'armée israélienne de mener "une campagne de diffamation" envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.

"La tendance d'Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse", a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l'organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.

Censure israélienne

"Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Israël avait déjà décidé en mai 2024 d'interdire la diffusion d'Al Jazeera dans le pays et d'y fermer ses bureaux, résultat d'un conflit de longue date entre le média et le gouvernement israélien, qui s'est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.

L'armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d'être des "agents terroristes" à Gaza affiliés au Hamas.

Plus généralement, la presse internationale n'est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit. Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.

La presse internationale travaille en s'appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé dimanche avoir donné l'ordre à l'armée d'autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.

Lors de la même conférence de presse, il a justifié le nouveau plan d'opérations de l'armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu'il a présenté comme le "meilleur moyen pour terminer la guerre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Plus de 1000 personnes évacuées à cause d'incendies en Espagne

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Plusieurs localités situées près du site de Las Médulas ont été évacuées. (© KEYSTONE/EPA/ANA F BARREDO)

Des feux de forêt dans le nord-ouest de l'Espagne, alimentés par des températures caniculaires et des vents forts, ont entraîné dimanche l'évacuation de plus de 1000 personnes, ont déclaré les autorités. Les flammes menacent un site classé par l'UNESCO.

Quelque 400 personnes ont été déplacées dans et autour de la ville de Carucedo et 700 autres de plusieurs localités situées près du site de Las Médulas, une ancienne zone d'extraction d'or romaine connue pour ses spectaculaires rochers rouges et inscrite au patrimoine mondial.

Selon le chef du gouvernement régional de Castille-et-León, Alfonso Manueco, plusieurs de ces incendies sont d'origine criminelle. "Nous serons implacables avec les auteurs de ces attaques contre la vie et la sécurité des personnes et contre notre patrimoine historique et naturel", a-t-il écrit sur le réseau social X.

Deuxième semaine de canicule

Des incendies de forêt ont également frappé les régions de Galice (nord-ouest) et de Navarre (nord).

L'Espagne subit une vague de chaleur qui entre dans sa deuxième semaine, avec des températures atteignant près de 40 degrés dans de nombreuses régions. Cette canicule devrait durer au moins jusqu'à jeudi.

La protection civile a émis une alerte aux feux de forêt dans une grande partie du pays, avec un risque élevé à extrême.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un mort dans un séisme de magnitude 6,1 dans l'ouest de la Turquie

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Une dizaine de bâtiments se sont effondrés à Sindirgi, l'épicentre du séisme. (© KEYSTONE/AP/Bahadir Demirceviren)

Au moins une personne a été tuée et vingt-neuf autres ont été blessées dans un séisme de magnitude 6,1 qui a frappé dimanche la ville de Sindirgi, dans l'ouest de la Turquie, ont affirmé les autorités turques. Plusieurs bâtiment se sont effondrés.

"Une personne âgée de 81 ans est décédée peu après avoir été sauvée des décombres", a annoncé le ministre turc de l'intérieur Ali Yerlikaya qui s'est dépêché sur place. "Dieu merci, aucun de nos vingt-neuf blessés n'a été grièvement blessé", a-t-il ajouté.

Dans les villages autour de Sindirgi, seize bâtiments, dont quatre habitations et douze immeubles désaffectés, se sont effondrés sans faire de victimes, les habitants ayant pu les évacuer sains et saufs, a précisé le ministre.

La personne décédée est morte peu après avoir été extraite des décombres d'un immeuble de trois étages habité par six personnes dans le centre-ville de Sindirgi.

Plusieurs failles sismiques

Le séisme, survenu à 19h53 (18h53 en Suisse), a été ressenti dans de nombreuses villes de l'ouest du pays, dont Istanbul et Izmir, selon l'agence turque de gestion des catastrophes (AFAD). Vingt répliques de magnitude allant de 3,5 à 4,6 sont survenues après le séisme, selon l'AFAD.

319 secouristes ont été déployés dans la zone tandis que le centre d'appel d'urgence a reçu 24 signalements de dégâts, a ajouté l'AFAD.

Un séisme de magnitude 5,8 avait fait une victime et 69 blessés au début juin dans le sud-ouest de la Turquie. Le pays est traversé par plusieurs failles qui ont causé de nombreux drames par le passé.

Le sud-est du pays a subi un violent tremblement de terre en février 2023 qui a fait au moins 53'000 morts et dévasté Antakya, l'ancienne Antioche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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