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Un Japonais sera le premier non-Américain à atterrir sur la Lune

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Deux astronautes japonais prendront part à de futures missions américaines (archives). (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Un astronaute japonais sera le premier non-Américain à atterrir sur la Lune, dans le cadre d'une mission du programme américain Artémis. C'est ce qu'ont déclaré mercredi les dirigeants des deux pays.

Les Etats-Unis ont ainsi offert au Japon, avec qui ils cherchent à resserrer leurs liens, une place que nombre de nations auraient rêver décrocher.

"Deux astronautes japonais prendront part à de futures missions américaines, et l'un d'eux sera le premier non-Américain à atterrir sur la Lune", a déclaré le président des Etats-Unis, Joe Biden, lors d'une conférence de presse commune à Washington avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida. Ce dernier, en visite officielle, a salué "un formidable succès dans le domaine spatial", en annonçant que le Japon fournirait en échange un rover lunaire ultra-sophistiqué.

Le programme américain Artémis a pour but d'établir une présence humaine durable sur la Lune, et doit y envoyer la première femme et la première personne de couleur. Entre 1969 et 1972, le programme Apollo y avait emmené 12 hommes américains, tous blancs. Il s'agit des seules 12 personnes à avoir foulé le sol lunaire.

"L'Amérique ne marchera plus sur la Lune seule", s'est réjoui mercredi le patron de la Nasa, Bill Nelson, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. "La diplomatie est bonne pour les découvertes. Et les découvertes sont bonnes pour la diplomatie", a-t-il ajouté.

La première mission Artémis à renvoyer des astronautes sur la surface lunaire, Artémis 3, est planifiée pour 2026. La Chine, elle, prévoit d'envoyer des humains sur la Lune d'ici 2030.

Un rover "maison mobile"

Tokyo et Washington coopèrent déjà étroitement dans le domaine spatial, notamment dans le cadre des opérations de la Station spatiale internationale.

Les deux pays ont dit prévoir "d'approfondir leur coopération concernant l'entraînement des astronautes" pour atteindre leur nouvel objectif, selon une déclaration conjointe des deux dirigeants. Mais pour qu'un astronaute japonais devienne effectivement le premier non-Américain sur la Lune, "des étapes importantes" devront "être franchies", selon cette déclaration.

Le rover que fournira le Japon sera pressurisé, contrairement aux véhicules lunaires commandés par la Nasa à des entreprises américaines. Dans un rover pressurisé, les astronautes n'auront pas besoin de porter de combinaison et pourront parcourir de plus grandes distances.

"Il s'agit d'un habitat mobile, d'un laboratoire, d'une maison et d'un explorateur lunaire", a déclaré Bill Nelson. Deux astronautes devront pouvoir y vivre jusqu'à 30 jours d'affilée, a précisé la Nasa, qui a dit souhaiter pouvoir l'utiliser à partir de la mission Artémis 7.

Et les Européens?

L'Agence spatiale européenne (ESA) a elle déjà trois places réservées au sein du programme Artémis. Il a été acté qu'un astronaute européen serait à bord d'Artémis 4 et d'Artémis 5. Mais les astronautes européens resteront-ils alors en orbite autour de la Lune, ou iront-ils sur la surface? Cela "fait l'objet de discussions supplémentaires", a dit à l'AFP Daniel Neuenschwander, directeur de l'exploration à l'ESA.

Le troisième siège n'a lui pas encore été attribué à une mission. L'ESA contribue en échange de manière importante à l'effort lunaire, en fournissant notamment l'étage de propulsion du vaisseau des astronautes, et un module d'habitation pour la future station en orbite lunaire, Gateway.

Interrogé sur une possible déception européenne après l'annonce sur le Japon, M. Neuenschwander a dit "comprendre qu'il y ait des considérations allant au-delà de l'espace menant à cette coopération proche entre les Etats-Unis et le Japon", et étant "davantage géostratégiques". Le programme Artémis a été inauguré en 2022 avec Artémis 1, qui a fait voler avec succès un vaisseau à vide autour de la Lune.

Artémis 2 est prévue pour 2025 et doit envoyer quatre astronautes pour un voyage autour de la Lune, sans y atterrir. Il s'agira de trois Américains et d'un Canadien, déjà en cours d'entraînement. Artémis 3 doit ensuite être la première mission habitée à atterrir sur la surface lunaire depuis 1972. La composition de son équipage n'est pas encore connue.

Interrogée par l'AFP sur la mission à laquelle un premier astronaute japonais prendrait part, la Nasa a simplement répondu ne pas avoir fait d'annonce d'équipages au-delà d'Artémis 2. Le Japon est par ailleurs devenu en janvier le cinquième pays à avoir réussi à se poser sur la Lune, en y faisant atterrir un robot.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Van Aert gagne à Sienne, Del Toro en rose, Roglic distancé

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Isaac Del Toro (ici lors du Tour de Suisse 2024) est le nouveau maillot rose du Giro (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le Belge Wout van Aert (Visma) a remporté la 9e étape du Giro, qui empruntait des passages des "Strade Bianche" pour s'achever à Sienne.

Deuxième de l'étape, le Mexicain Isaac Del Toro (UAE) s'est emparé du maillot rose de leader du général.

Cette étape a souri à la Team UAE, même si Isaac Del Toro n'a rien pu faire dans l'emballage finale face à Wout van Aert. Son leader Juan Ayuso, 7e de l'étape à 1'07, a en effet repris 1'15 au favori pour la victoire finale Primoz Roglic.

Van Aert s'est imposé au sprint sur la Piazza del Campo de Sienne devant son dernier compagnon d'échappée, le jeune Isaac Del Toro (21 ans). Les deux hommes s'étaient débarrassés du Colombien Egan Bernal et du Tchèque Mathias Vacek à 15 km de l'arrivée.

Au général, Del Toro devance son chef de file Juan Ayuso (2e) de 1'13, l'Italien Antonio Tiberi étant quant à lui 3e à 1'30. Le Slovène Primoz Roglic, qui a chuté et a été victime d'une crevaison dimanche, pointe au 10e rang à 2'25.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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GP d'Emilie-Romagne: Max Verstappen impérial

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Personne n'a pu rivaliser avec Verstappen dimanche à Imola (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

Max Verstappen (Red Bull-Honda) a remporté le Grand Prix d'Emilie-Romagne à Imola. Le Néerlandais, qui a pris la tête peu après le départ, a signé sa 65e victoire en formule 1.

Verstappen s'est imposé pour la quatrième fois consécutive sur l'Autodromo Enzo et Dino Ferrari d'Imola. Le quadruple champion du monde a aussi fêté son deuxième succès en 2025.

Il a devancé les McLaren-Mercedes de l'Anglais Lando Norris et de l'Australien Oscar Piastri, lequel a vite perdu le bénéfice de sa pole position. Il a en effet été dépassé par Verstappen dès le deuxième virage.

Victoire symbolique

Même l'entrée en piste de la safety car au 46e des 63 tours n'a pas menacé le Néerlandais, qui a vu son avance être réduite à néant. Il a repris ses distances dès le restart à la fin du 53e tour pour aller cueillir une victoire symbolique le jour du 400e Grand Prix de l'histoire du team Red Bull.

Au championnat du monde, Piastri reste leader avec 146 points. Il précède Norris (133) et Verstappen (124).

Hamilton au pied du podium

Très décevantes samedi lors des qualifications, les Ferrari ont repris des couleurs en course. Lewis Hamilton a terminé quatrième, signant son meilleur résultat de la saison. Son coéquipier Charles Leclerc a pris la sixième place.

Les Sauber-Ferrari ont fini hors des points. L'Allemand Nico Hülkenberg (12e) et le Brésilien Gabriel Bortoleto (18e) ont été incapables de se hisser dans le top 10.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Tsahal débute une "vaste opération terrestre" à Gaza

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Une "vaste offensive terrestre" est en cours à Gaza. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

L'armée israélienne a annoncé dimanche lancer de "vastes opérations terrestres" dans la bande de Gaza, en parallèle de négociations indirectes à Doha pour obtenir un cessez-le-feu. Tsahal avait intensifié ses bombardements samedi.

Cette annonce intervient au lendemain de l'intensification par l'armée de sa campagne aérienne et terrestre à Gaza visant à obtenir, selon elle, la libération des otages israéliens retenus par le Hamas et de défaire le mouvement islamiste palestinien, une escalade critiquée à l'international.

Alors que des négociations indirectes se tiennent à Doha pour obtenir un cessez-le-feu, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est dit dimanche ouvert à un accord incluant la fin de l'offensive de son armée, tout en affirmant que l'accord devrait inclure l'"exil" du Hamas et le "désarmement" du territoire assiégé et dévasté par plus de 19 mois de guerre, des exigences jusque-là rejetées publiquement par le mouvement palestinien.

"L'équipe de négociation à Doha s'efforce d'épuiser toutes les possibilités d'accord", a indiqué le bureau de M. Netanyahu, "que ce soit dans le cadre du plan (proposé par l'émissaire américain Steve) Witkoff ou dans le cadre d'une fin des combats qui inclurait la libération de tous les otages, l'exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza".

Plan pour la conquête de Gaza

Son gouvernement avait pourtant approuvé début mai un plan pour "la conquête" de Gaza et un déplacement de sa population, semblant alors écarter toute négociation.

Le jour de l'annonce par l'armée de l'expansion de ses opérations, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a annoncé la reprise "sans condition préalable" des négociations indirectes avec Israël au Qatar, pays médiateur.

Une source du Hamas au fait des négociations a indiqué dimanche que le mouvement abordait les pourparlers avec "une grande flexibilité".

50 tués

Jusque-là, le Hamas s'est dit prêt à libérer tous les otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre dans le cadre d'un accord global mettant fin à la guerre, qui verrait notamment un retrait total israélien de Gaza et exclurait son désarmement.

Israël a repris le 18 mars ses bombardements, après le blocage des négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois. Depuis le 2 mars, il bloque l'entrée de toute aide humanitaire vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza.

Dimanche, au moins 50 personnes ont été tués par les bombardements israéliens dans la bande de Gaza, a indiqué la Défense civile, évoquant un "bilan préliminaire". Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de secours, a fait état de nombreux enfants tués.

"Tous sont morts"

Les bombardements ont visé des tentes de déplacés à Al-Mawassi (sud), ainsi que des habitations à Jabalia (nord) à Al-Zawayda (centre) et à Khan Younès (sud), selon lui.

A l'hôpital Nasser de Khan Younès, des corps couverts de draps blancs sur lesquels sont inscrits les noms des morts sont alignés à même le sol, selon des images de l'AFP. A côté, des proches pleurent. A Al-Mawassi, des Palestiniens tentent de récupérer ce qui reste de leurs effets après la destruction de leurs tentes.

"Je n'étais pas là", raconte en pleurs Warda al-Shaer au milieu des destructions à Al-Mawassi. "Tous les membres de ma famille sont morts. Il ne reste plus personne. Mes neveux sont morts avec leur père et leur mère. Ma mère est également morte".

L'armée israélienne n'a pas commenté ces attaques dans l'immédiat.

Hôpitaux hors service

Dans le nord de Gaza, "tous les hôpitaux publics sont désormais hors service", a affirmé le ministère de la Santé du Hamas.

"L'occupation israélienne a intensifié son siège, avec des tirs nourris autour de l'hôpital indonésien (à Beit Lahia), empêchant l'arrivée des patients, du personnel médical et des fournitures médicales, ce qui a contraint l'hôpital à fermer", a-t-il ajouté.

Après l'expansion de l'offensive israélienne, les appels se sont multipliés pour cesser la guerre. Il faut "arrêter le massacre à Gaza", a dit le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. "Ca suffit", a lancé le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Neuf Suisses en lice en qualifications à Paris

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Stefanie Vögele tenta sa chance en qualifications à Roland-Garros (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

Pas moins de neuf Suisses, dont sept femmes, seront en lice dans les qualifications de Roland-Garros qui démarrent lundi.

Parmi eux figure une "revenante", Stefanie Vögele, qui tente un retour après une pause maternité.

Vögele (35 ans), dont la dernière apparition sur le circuit principal remonte à l'été 2022, n'a pas été gâtée par le tirage au sort. Elle se mesurera au 1er tour de ces qualifications à la tête de série no 12, l'Allemande Ella Seidel. L'Argovienne a disputé un seul match depuis son "comeback", dans un ITF à Lugano fin avril.

Seule Suissesse figurant parmi les têtes de série, Rebeka Masarova (no 10) se mesurera au 1er tour à l'Israélienne Lina Glushko. Simona Waltert affrontera la Chypriote Raluka Serban, Céline Naef la représentante de Taïwan Joanna Garland, Valentina Ryser l'Argentine Julia Riera, Leonie Küng l'Américaine Hanna Chang et Susan Bandecchi l'Argentine Solana Sierra (no 9).

Chez les messieurs, Jérôme Kym a été désigné tête de série no 21 des qualifications. L'Argovien en découdra au 1er tour avec l'Italien Matteo Gigante. Marc-Andrea Hüsler se frottera quant à lui au Sud-Africain Lloyd Harros, ex-no 31 du classement ATP. Dominic Stricker n'était quant à lui pas suffisamment bien classé à l'heure du "cut" pour intégrer le tableau des qualifications.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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