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Hôpitaux de Gaza: l'ONU veut une enquête sur des fosses communes

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Des dizaines de corps ont été exhumés ces derniers jours des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza. Elle a souligné la nécessité d'une enquête indépendante face au "climat d'impunité" actuel.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit "horrifié" par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, a demandé que des "enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes soient menées". "Compte tenu du climat d'impunité qui prévaut, des enquêteurs internationaux devraient être associés à cette démarche", a-t-il estimé.

"Les hôpitaux ont droit à une protection très spéciale en vertu du droit humanitaire international", a-t-il indiqué. "Et tuer intentionnellement des civils, des détenus et d'autres personnes considérées 'hors de combat' est un crime de guerre", a-t-il ajouté.

Al-Chifa, une "coquille vide"

Lundi, la défense civile de la bande de Gaza a affirmé avoir exhumé en trois jours environ 200 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès.

Quant à l'hôpital d'al-Chifa, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu'il avait été réduit à une "coquille vide" jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l'opération militaire que mène l'armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l'attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Selon Israël, le mouvement islamique palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations.

Plus de 280 corps enterrés

Selon des responsables à Gaza, 283 corps ont été retrouvés à l'hôpital Nasser, un chiffre que le Haut-Commissariat de l'ONU tente de vérifier.

"Les victimes auraient été enterrées profondément dans le sol et recouvertes de déchets", a déclaré lors d'un point de presse une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, ajoutant que des personnes âgées, des femmes et des blessés figuraient parmi les morts. D'autres auraient été "retrouvés les mains liées et sans vêtement".

Elle a par ailleurs indiqué que le chiffre avancé par l'armée israélienne de quelque 200 personnes tuées lors du dernier assaut contre l'hôpital al-Chifa, entre le 18 mars et début avril, pouvait être "sous-estimé".

A ce jour, a-t-elle dit, "nous ne pouvons pas corroborer les chiffres exacts" des personnes tuées dans les deux hôpitaux : "c'est la raison pour laquelle nous insistons sur la nécessité d'enquêtes internationales".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Nouvelle enquête contre la procureure générale de New York

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Letitia James avait fait lourdement condamner le président américain Donald Trump au civil avant son retour à la Maison-Blanche (archives). (© KEYSTONE/FR171758 AP/YUKI IWAMURA)

Le ministère américain de la justice a ouvert une nouvelle enquête contre la procureure générale de l'Etat de New York Letitia James. Elle avait fait lourdement condamner le président américain Donald Trump au civil avant son retour à la Maison-Blanche.

Le New York Times révèle vendredi qu'une assignation a été transmise à cette magistrate élue du parti démocrate, qui est à la tête depuis 2019 de l'institution judiciaire de l'Etat de New York.

Après des années d'instruction et des mois de procès au civil, Mme James était parvenue en février 2024 à faire condamner par un tribunal de Manhattan Donald Trump et ses fils Eric et Donald Jr. à 454 millions de dollars d'amendes pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization.

Ils avaient été reconnus coupables d'avoir gonflé de plusieurs milliards de dollars les actifs de leur patrimoine, comme la Trump Tower et l'immeuble du 40 Wall Street à Manhattan, dans les années 2010, afin de se voir octroyer de meilleurs prêts bancaires.

"Instrumentalisation de la justice"

D'après le New York Times, le ministère de la justice, dirigé par des proches de Donald Trump, enquête pour savoir si les droits civiques du milliardaire, qui menait campagne, y compris dans les prétoires, pour être réélu, auraient été violés lors du procès.

Les services de Mme James avaient également instruit une affaire de fraudes au sein de National Rifle Association (NRA) et son dirigeant historique, Wayne LaPierre, soutien de M. Trump, avait été interdit de toute fonction pendant dix ans.

Interrogé par l'AFP, le ministère de la justice n'a fait aucun commentaire. Un porte-parole de la procureure générale a dénoncé, lui, une "instrumentalisation de la justice". "Nous tenons bon sur le succès de nos procès contre la Trump Organization et la National Rifle Association et nous continuerons à défendre les droits des New-Yorkais", a-t-il affirmé.

En mai déjà, le ministère de la justice avait ouvert une enquête pénale contre Letitia James, suite à un signalement de l'agence fédérale de financement du logement (FHFA) faisant état de soupçons d'escroquerie immobilière. Le président américain avait souvent déclaré que Letitia James devrait être poursuivie et l'a qualifiée de "corrompue" et "raciste".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nagasaki: une minute de silence 80 ans après la bombe atomique

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La bombe atomique américaine lâchée le 9 août 1945 sur Nagasaki a tué quelque 74'000 personnes. (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Une minute de silence a été respectée samedi à Nagasaki à l'heure exacte de l'explosion atomique qui a frappé la ville japonaise il y a 80 ans. Quinze jours après le bombardement, le Japon capitulait, ce qui a mis fin à la seconde guerre mondiale,

Le 9 août 1945, à 11h02, trois jours après Hiroshima, Nagasaki subissait à son tour l'horreur d'une bombe nucléaire. Quelque 74'000 personnes ont trouvé la mort dans cette ville portuaire du sud-ouest du pays, s'ajoutant aux 140'000 victimes d'Hiroshima.

"80 ans se sont écoulés et qui aurait pu imaginer que le monde deviendrait ainsi? Veuillez arrêter immédiatement les conflits armés", a exhorté le maire de la ville, Shiro Suzuki lors de la cérémonie devant un parterre de représentants de plus de 100 pays.

"Les affrontements s'intensifient à divers endroits en raison d'un cercle vicieux de confrontation et de division. Une crise susceptible de menacer la survie de l'humanité, comme une guerre nucléaire, plane sur chacun d'entre nous vivant sur cette planète", a ajouté l'édile alors que les fortes averses de la matinée se sont arrêtées juste avant la minute de silence.

La participation internationale nombreuse - un record - est notamment marquée par la présence de la Russie, qui n'avait plus été conviée depuis son invasion de l'Ukraine en 2022. Israël, dont l'ambassadeur n'avait pas non plus été invité l'an dernier en protestation contre le conflit à Gaza, était présent.

Cloche restaurée

Cette explosion "semble une époque très ancienne, mais pour les personnes qui l'ont vécue, cela doit être comme si c'était hier. Nous devrions nous souvenir que ce sont des événements réels", a témoigné Atsuko Higuchi, une habitante de Nagasaki de 50 ans, présente près du parc de la Paix.

Symbole de cette commémoration, la cloche d'une cathédrale détruite par l'explosion atomique et restaurée au printemps de cette année par des chrétiens américains a retenti pour la première fois depuis 80 ans.

L'imposante cathédrale de briques rouges de l'Immaculée-Conception, flanquée de ses deux clochers, se dresse au sommet d'une colline de la ville. Elle a été rebâtie en 1959, après que le bâtiment d'origine a été soufflé par l'explosion de la bombe atomique à quelques centaines de mètres de là. Seule une de ses deux cloches avait été retrouvée dans les décombres.

Hibakushas

C'est un professeur d'université américain, dont le grand-père avait participé en tant que médecin au projet Manhattan, à l'origine des bombes atomiques de la seconde guerre mondiale, qui a mené à bien le projet de restauration.

Les bombardements nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki ont porté le coup de grâce au Japon, qui a capitulé le 15 août 1945, mettant fin à la seconde guerre mondiale.

Mais les historiens continuent de débattre pour savoir si ces bombardements ont réellement permis d'épargner davantage de vies en précipitant la fin du conflit, face au calvaire des "hibakushas" (les survivants de la bombe), victimes de discrimination et exposés pour le restant de leur vie à un risque accru de développer certains cancers.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La mosquée-cathédrale de Cordoue "sauvée" après un incendie

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L'intervention rapide des pompiers a permis de "sauver" la mosquée-cathédrale de Cordoue, selon le maire. (© KEYSTONE/EPA/Salas)

La mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou dans le sud de l'Espagne, a échappé au pire après un incendie apparemment accidentel qui a éclaté vendredi soir avant d'être éteint rapidement. "Le monument est sauvé", a lancé le maire de la ville.

Un "désastre" a été évité grâce à l'efficacité des pompiers, a-t-il ajouté à la radio Cadena Ser. Le sinistre s'était déclaré aux alentours de 21h00 dans cet édifice millénaire célèbre notamment pour sa forêt de colonnes de marbre.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des flammes et de la fumée s'échappant des hauts murs du monument, notamment au-dessus de la porte de San José (sur le côté sud de la mosquée), qui donne accès à l'intérieur et au célèbre patio des orangers.

Edifiée comme une mosquée par les émirs et califes omeyyades entre les VIIIe et Xe siècles, le bâtiment a été consacré cathédrale après la reconquête chrétienne en 1236 et des éléments catholiques ont été ajoutés, dont une vaste chapelle centrale au XVIe siècle.

Classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984, la mosquée-cathédrale de Cordoue a accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 2024, selon son site Internet.

"Etincelle"

L'incendie a été déclaré éteint peu après minuit. Le maire a précisé que des équipes de pompiers et de la police locale resteraient sur place toute la nuit pour "éviter tout risque" de nouveau départ de feu.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu s'est déclaré dans la chapelle centrale, située dans la zone dite d'Almanzor, avant de s'étendre à une partie de la couverture des voûtes, mais sans aller plus loin. L'étendue précise des dégâts n'a pas été établie à ce stade.

La direction de la mosquée-cathédrale stockait dans cette chapelle, selon le maire, du matériel de nettoyage et du matériel audiovisuel, qui a peut-être été à l'origine du sinistre. "Il semble qu'il pourrait s'agir d'une batterie ou d'un contact électrique qui aurait produit une première étincelle", a-t-il expliqué. Plusieurs médias espagnols ont évoqué une machine balayeuse qui aurait pris feu.

La construction de l'édifice a commencé au VIIIe siècle sous l'émirat d'Abd al-Rahman Ier sur le site d'une basilique chrétienne. Il a été agrandi en plusieurs phases au cours des quatre siècles suivants. L'agrandissement d'Almanzor (Al Mansur) date de la fin du Xe siècle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un équipage quitte l'ISS pour revenir sur terre

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Les quatre astronautes doivent passer plus de 17 heures à bord de la capsule Dragon avant de toucher mer samedi au large de la côte ouest des Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP NASA)

Après avoir passé quasiment cinq mois dans l'espace, deux astronautes américains, un cosmonaute russe et un Japonais ont entamé vendredi leur trajet retour vers la Terre à bord d'une capsule de SpaceX. L'engin spatial doit amerrir au large de la Californie samedi.

Cette opération conclura la dixième mission de rotation d'équipage de la station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la NASA, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.

La capsule Dragon de l'entreprise du multimilliardaire Elon Musk s'est détachée vendredi de l'ISS à 18h15, heure de la côte est américaine (00h15 samedi en Suisse).

Croissance des plantes

Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov et le Japonais Takuya Onishi doivent passer plus de 17 heures à bord de l'appareil avant de toucher mer, à 11h33 samedi (17h33 en Suisse), au large de la côte ouest des Etats-Unis.

La vertigineuse descente de la capsule sera freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes. La capsule sera ensuite récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, elle sera enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.

Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.

En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté, car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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