Suisse
Une ventouse au lieu d'une aiguille pour prélever du sang
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/05/le-prototype-de-ventouse-pour-le-prelevement-de-sang-developpe-a-lepfz-ne-mesure-que-deux-centimetres-et-demi-1000x600.jpg&description=Une ventouse au lieu d'une aiguille pour prélever du sang', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Inspirés par les sangsues, des scientifiques zurichois ont mis au point une ventouse de prélèvement sanguin. Cela permet d'obtenir du sang pour des tests médicaux sans avoir recours à une aiguille.
Ce sont surtout les personnes qui ont la phobie des aiguilles qui pourraient profiter de la ventouse, a indiqué jeudi l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans un communiqué. Environ 70% des décisions médicales nécessitent des prélèvements sanguins, écrivent les auteurs dans la revue Advanced Science.
La ventouse en silicone, d'environ deux centimètres et demi de diamètre, est placée sur le bras ou le dos. Elle contient une douzaine de micro-aiguilles.
Lorsque la ventouse est pressée sur la peau, les petites aiguilles perforent cette dernière. La dépression dans la ventouse permet ensuite de recueillir en quelques minutes suffisamment de sang pour des examens diagnostiques.
Testé sur des porcs
La ventouse permet certes de prélever moins de sang qu'une prise de sang classique avec une aiguille au bras, mais nettement plus qu'avec une petite piqûre dans le doigt. Selon l'EPFZ, elle est si facile à utiliser que même des personnes sans formation médicale pourraient s'en servir.
Les scientifiques voient une application possible dans le diagnostic du paludisme, par exemple. Mais jusqu'à présent, le nouvel appareil n'a été testé que sur des porcs. D'autres études sont nécessaires avant de pouvoir l'utiliser à grande échelle sur les humains.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Droits de douane: les entreprises suisses confiantes
Les droits de douane de 39% imposés par les Etats-Unis à la Suisse ne semblaient guère inquiéter dans l'immédiat les entreprises contactées par l'agence AWP. Certaines ne voient qu'un "impact limité" sur leurs affaires, tandis que d'autres se montrent attentistes.
Lindt & Sprüngli a assuré lundi que les 39% de droits de douane imposés par les Etats-Unis à la Suisse le 1er août n'auront qu'un "effet limité" sur ses affaires. Le chocolatier zurichois dit évaluer différentes options pour les gérer.
"La grande majorité des produits Lindt & Sprüngli vendus aux Etats-Unis sont fabriqués localement dans l'usine de production de Stratham, dans le New Hampshire", a déclaré un porte-parole à l'agence AWP.
Le chimiste de la construction Sika ne prévoit actuellement aucune mesure en réaction aux annonces de Donald Trump formulées vendredi. Alors que les ventes au pays à la bannière étoilée représentent 23% du chiffre d'affaires du groupe zougois, "comme presque 100% des produits et solutions vendus aux Etats-Unis sont fabriqués dans le pays même, Sika est bien protégé contre l'influence directe des droits de douane", a assuré lundi une porte-parole auprès d'AWP.
De son côté, le spécialiste de l'audition assistée Sonova part du principe que ses dispositifs portatifs et implants cochléaires ne seront pas soumis aux droits de douane américains. Le géant zurichois s'en réfère au registre fédéral de l'administration étasunienne, ainsi qu'à un guide établi par les autorités douanières.
"Ces produits sont exemptés de droits de douane, quelle que soit leur origine," souligne une porte-parole, interrogée par l'agence AWP. L'exemption repose sur un accord international reconnu par les Etats-Unis.
Emmi ne s'inquiète pas non plus outre mesure. Contacté par AWP, le fabricant de produits laitiers lucernois explique "produire localement pour le marché local". L'entreprise dispose de sites de production au Wisconsin, au New Jersey, à New York et en Californie. "Environ 85% de nos ventes aux États-Unis sont réalisées localement", relève une porte-parole.
Selon elle, les nouvelles conditions douanières nécessitent cependant un nouvel ajustement des prix pour les spécialités fromagères exportées depuis la Suisse, comme le Gruyère AOP. Au deuxième trimestre de cette année, Emmi avait déjà été contraint d'augmenter les prix de ces spécialités fromagères en raison de l'évolution des tarifs douaniers et des taux de change.
Attendre et voir venir
Pour le fabricant saint-gallois de vannes industrielles VAT Group, il est prématuré, à ce stade, de tirer des conclusions sur l'impact financier potentiel de la nouvelle structure tarifaire sur la marche des affaires. Le spécialiste des techniques de chauffage et de ventilation zurichois Belimo ne veut pas non plus se prononcer dans l'immédiat sur d'éventuelles conséquences.
Le sous-traitant pharmaceutique bâlois Lonza abonde dans le même sens. Le groupe déclare "rester confiant et suivre de près l'évolution des droits de douane américains sur les importations".
Quant au chocolatier zurichois Barry Callebaut, il dit ne pas être concerné par la réglementation actuelle. "Nous produisons hors de la Suisse pour le marché local ainsi que pour d'autres marchés non américains", rappelle une porte-parole.
Enfin, l'entreprise pharmaceutique bâloise Sandoz ne possède pas de site de production en Suisse et réalise plus de 80% de son chiffre d'affaires hors des États-Unis.
A la clôture de la Bourse suisse, le bon de participation Lindt a fondu de 1,0% à 11'850 francs, Sandoz a abandonné 1,0% à 46,22 francs, Lonza a lâché 1,1% à 565,60 francs et Vat Group a perdu 0,4% à 286,40 francs, dans un SLI en baisse de 0,22%. Sika a dégringolé de 1,3% à 190 francs tandis que la nominative Sonova a reculé de 0,09% à 222,10 francs, dans un SMI en repli de 0,15%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse Romande
Valais: un loup abattu dans la région de Conches
Un loup a été abattu dans la région de Conches, lundi matin. Le chef du Département valaisan de l’économie et de la formation (DEF), Christophe Darbellay, avait ordonné jeudi dernier le tir l'un de ces animaux installés dans la région. Le grand prédateur avait tué sept animaux de rente en situation protégée en l'espace d'un mois.
Les dispositions révisées de l'Ordonnance fédérale sur la chasse, entrées en vigueur le 1er février 2025, autorisent les autorités cantonales à ordonner un tir à partir de six ovins ou caprins tués sur une période de quatre mois dans des situations protégées ou non protégeables. D'où la décision prise par Christophe Darbellay.
La décision d'abattre l'animal a été consécutive à des consultations auprès du Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF), compétent en matière de régulation des espèces protégées et du Service de l’agriculture (SCA), responsable de la protection des troupeaux.
Selon le SCPF, la présence d’un loup isolé avait été attestée, avant la décision de le tirer soit prise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Conseil fédéral va poursuivre les négociations avec Washington
Le Conseil fédéral entend poursuivre les négociations avec les Etats-Unis suite à l'annonce par Donald Trump de 39% de droits de douane. Berne va présenter une offre plus attractive aux Etats-Unis, a annoncé le gouvernement lundi.
Le Conseil fédéral est déterminé à poursuivre les discussions et négociations engagées avec les Etats-Unis au-delà de la proposition de déclaration conjointe sur la table, et si besoin au-delà du 7 août, écrit-il.
Dans le cadre de ses contacts avec le monde économique, le Conseil fédéral a développé de nouvelles approches pour les discussions. Il poursuivra la négociation en vue de trouver un accord.
Afin d’améliorer la situation en matière de droits de douane "et tenant compte des préoccupations des Etats-Unis, la Suisse abordera cette nouvelle phase avec la volonté de présenter une offre plus attractive", explique le gouvernement.
Le Conseil fédéral souhaite conserver les relations économiques dynamiques avec les Etats-Unis. Il n'envisage pour l'heure pas de contre-mesures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
L'ONU convaincue d'un possible accord sur le plastique à Genève
L'ONU est convaincue qu'un accord international pour limiter la pollution plastique pourra être atteint d'ici 10 jours à Genève après de nouvelles négociations. Les représentants de la société civile ont eux demandé un traité qui réduise la production.
"Le moment est venu", a affirmé lundi la directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement (ONUE), Inger Andersen, lors d'une réunion avec les ONG et d'autres acteurs. "C'est un traité que le monde veut et dont il a franchement besoin", a affirmé la Danoise à la veille de la reprise de négociations cruciales entre plus de 170 Etats, pour la première fois à Genève.
Après plus de trois ans de discussions, un arrangement est à portée de main, même s'il y a "clairement des divergences", a-t-elle affirmé. "Nous sommes venus à Genève avec la conviction que quelque chose peut arriver, que nous pouvons avoir un accord", a encore dit la directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
Elle reste en faveur d'un traité qui porte sur "tout le cycle" du plastique, de la production à la gestion des déchets, et qui permette une fabrication comme une consommation durables. Mais il faudra convaincre les quelques pays pétroliers qui ont bloqué le processus il y a moins d'un an en Corée du Sud.
Depuis cette réunion, les autres Etats, dont la Suisse, ont fait des concessions, renonçant à imposer une limite chiffrée de la production pour tenter d'arracher un consensus autour d'un objectif de la stabiliser. De quoi inquiéter les ONG. "Pour protéger le climat, la biodiversité et la santé des êtres humains, il faudrait une réduction d'au moins trois quarts", a affirmé à Keystone-ATS une responsable de Greenpeace Suisse, Joëlle Hérin.
"Moment historique" selon la Suisse
Le président des négociations, l'ambassadeur équatorien Luis Vayas Valdivieso, tout comme la secrétaire exécutive Jyoti Mathur-Filipp, ont demandé à la société civile de peser sur les Etats. "C'est une possibilité historique" d'améliorer la situation des futures générations, a dit le premier.
Lundi après-midi, environ 250 représentants de la société civile se sont rassemblés sur la Place des Nations à l'invitation de Greenpeace et du mouvement Break Free From Plastics. "Réduisez la production!", ont-ils scandé aux dirigeants. "N'alimentez pas notre destruction!", ont-ils ajouté, plaidant "pour un traité fort".
Mme Herrin continue de pousser la Suisse et les autres pays ambitieux à maintenir un accord qui permette une diminution de la pollution. "Il faut maintenir à tout prix" des efforts sur toutes les dimensions liées au plastique, y compris l'élimination des substances qui ne peuvent être utilisées à plusieurs reprises, selon elle. Mais elle admet que les discussions seront "difficiles", tant plusieurs "questions litigieuses" doivent encore être réglées.
"C'est un moment historique", a estimé de son côté le chef négociateur suisse, le chef des affaires internationales de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) Felix Wertli. Il a appelé à un "engagement", une "collaboration" et une "efficacité".
Le plastique "affecte toutes nos sociétés et nous tous", a ajouté l'ambassadeur suisse. "Nous avons la science, nous avons le bon moment et nous avons la plateforme ici à Genève", insiste-t-il aussi, même si beaucoup de travail reste à faire.
Rösti vers la fin des pourparlers
La directrice de l'OFEV Katrin Schneeberger sera présente mardi pour l'ouverture des négociations. M. Wertli pilotera ensuite la délégation suisse jusqu'à l'arrivée du conseiller fédéral Albert Rösti les 13 et 14 août, aux côtés d'environ 70 autres ministres.
Cette réunion est considérée comme celle de la dernière chance pour un accord. Mais les ONG demandent qu'une nouvelle session soit organisée si les Etats devaient terminer celles-ci proches d'un consensus. Des parlementaires souhaitent eux un vote si les pays pétroliers maintiennent leur blocage. A défaut d'arrangement, une coalition d'Etats pourrait décider d'un traité en dehors du cadre de l'ONU, mais la portée en serait alors diminuée.
En près de 25 ans, la consommation de plastique a plus que doublé et s'établissait en 2024 à 500 millions de tonnes, dont près de 400 millions ont terminé en déchets. Si la situation n'est pas stabilisée, elle dépassera 1,2 milliard de tonnes en 2060. Et les déchets atteindront plus d'un 1 milliard de tonnes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ClimatIl y a 2 jours
Thaïlande: la tempête Wipha a fait six morts
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Pour Trump, 40 milliards de déficit = 39% de droits de douane
-
SuisseIl y a 3 jours
Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions
-
InternationalIl y a 3 jours
Chili: les recherches s'intensifient pour sauver cinq mineurs
-
InternationalIl y a 3 jours
Mexique: un homme acquitté après presque 20 ans de prison
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse va préparer "une future offre" aux Etats-Unis
-
FootballIl y a 2 jours
Sion prête Djokic au Debreceni VSC
-
InternationalIl y a 2 jours
Nouveaux heurts lors de manifestations anti-migrants au Royaume-Uni