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Suisse

Don du sang: le National lève la discrimination à l'égard des homosexuels

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La gratuité du don du sang sera inscrite dans la loi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les homosexuels ne devraient plus être exclus des dons de sang. Le National a accepté mercredi de modifier la loi en ce sens. Les restrictions au don seront seulement liées à des comportements sexuels à risque, indépendamment du sexe et de l'orientation sexuelle.

Le projet a été adopté à l'unanimité. "Le don de sang est un acte citoyen, solidaire, libre, généreux et sans discrimination. Cette absence de discrimination est essentielle et indiscutée. Nul ne peut être discriminé", a indiqué Michel Matter (PVL/GE). Le don de sang, c'est sauver des vies; c'est pourquoi on se doit de tout faire.

La communauté scientifique s'accorde en effet sur le principe qu'une personne qui entretient une relation durable et exclusive ne représente pas un risque accru de maladies infectieuses transmissible par le sang, quelle que soit son orientation sexuelle.

Il n'y a donc plus lieu d'imposer douze mois d'abstinence aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, comme le veut la règle depuis le 1er juillet 2017. Ils en étaient systématiquement exclus avant cette date. Les critères d'exclusion doivent plutôt reposer sur le comportement individuel à risque des personnes disposées à faire un don et être scientifiquement fondés. Cette égalité de traitement n'a pas été contestée.

Gratuité du don de sang

A l'origine de cette révision, l'initiative parlementaire du conseiller national Ulrich Giezendanner (UDC/AG) visait à garantir l'approvisionnement en sang et à inscrire la gratuité du don de sang dans la loi.

La gratuité est un principe ancien et incontesté qui doit être inscrit dans la loi et être garanti au moyen d'une norme pénale, au même titre que pour le don d'organes, de tissus ou de cellules d'origine humaine.

La loi interdit ainsi explicitement d'octroyer et de percevoir des avantages quelconques en lien avec le don de sang en Suisse. Cette règle vaut aussi pour l'importation du sang et de produits sanguins labiles pour les transfusions.

Le projet de loi prévoyait à l'origine des dérogations pour des caractéristiques de groupe sanguin très rares et dans des situations d'urgence. Mais le ministre de la santé Alain Berset a précisé que ces exceptions ne sont pas nécessaires. Les produits sanguins importés ne proviennent pas de donneurs commerciaux, a-t-il assuré.

Pas de financement de la Confédération

Le seul point de discussion portait sur la proposition d'introduire des aides financières de la Confédération pour garantir la sécurité de l'approvisionnement de la population en sang et en produits sanguins labiles.

Le PS, le Centre et le PVL ont tenté de défendre ce soutien. Une participation de la Confédération au financement en cas de besoin doit être possible, selon Lorenz Hess (Centre/BE). Le Conseil fédéral, suivi par l'UDC, le PLR et les Verts, n’en voulait pas.

"Les dons sont gratuits, mais les services de la Croix-Rouge sont vendus. La Croix-Rouge propose en outre d'autres prestations en lien avec les produits sanguins. Dans ces conditions, il doit être possible d'assurer son propre financement pour une tâche de nature privée", a avancé le ministre de la santé.

La participation financière de l'Etat a ainsi été rejetée par 101 voix contre 81. Le sujet reviendra sans doute au Conseil des Etats qui se prononcera à son tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Domaine skiable et site d'excursion sous le même toit en Valais

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Le minifunic de VerticAlp-Emosson (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La nouvelle société valaisanne Verticalp Vallée du Trient SA regroupera dès le 1er juin le domaine skiable des Marécottes et le site d'excursion de VerticAlp-Emosson. Une démarche "pour un tourisme équilibré entre l'été et l'hiver, une mobilité douce et un développement durable", a assuré mardi la nouvelle entité.

Les communes de Salvan et de Finhaut, ainsi que les deux sociétés à vocation touristique constituent "à parts égales" l'actionnariat de la société. Celle-ci sera chargée "de l'exploitation des installations de transport par câble et sur rails des Marécottes et d’Emosson, ainsi que les points de restauration qui y sont liés", précise la future VerticAlp Vallée du Trient SA (VAVT) dans un communiqué.

"Les deux sites touristiques présentent une double complémentarité, saisonnière et de clientèle. Les Marécottes vivent leur haute saison en hiver, et séduisent une clientèle essentiellement locale, régionale et en séjour dans la vallée, tandis qu’Emosson draine des visiteurs suisses et internationaux qui ne passent généralement qu’une journée sur place. Cet état de fait ouvre des perspectives intéressantes en matière de personnel et de marketing notamment", précise Gianluca Lepori, directeur de VAVT, cité dans le communiqué.

Bilans "réjouissants"

Côté finances, la saison d’hiver 2023/2024 du domaine skiable s’est soldée "par une fréquentation de 60'000 visiteurs, en augmentation de 35% par rapport à l’hiver précédent. Il s’agit de la plus forte affluence des 10 dernières années. Une fréquentation à laquelle s’ajoute celle de l’été, avec environ 15'000 personnes", note VAVT.

En 2024, les remontées mécaniques TéléMarécottes ont démarré leur programme de renouvellement de leurs infrastructures. L’ancienne télécabine de 1968, la plus ancienne de Suisse, a été démolie et la construction de la nouvelle installation, sur le même tracé, est en cours.

Le bilan est aussi "réjouissant" du côté de VerticAlp-Emosson: "La réouverture en 2023 des deux funiculaires et du train panoramique, après une année de fermeture, nous a permis de renouer avec le succès; environ 40'000 personnes ont visité le site de mi-juin à mi-octobre 2023", se réjouit Amédée Murisier, président du Conseil d’administration de VAVT.

La Vallée du Trient veut promouvoir un tourisme doux et un développement durable. Elle est traversée par le train du Mont-Blanc Express.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Moustique tigre: lutte payante dans le canton de Vaud

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La lutte contre le moustique tigre permet de limiter son expansion, voire de l'éradiquer, constate le canton de Vaud. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les mesures de lutte contre le moustique tigre sont efficaces et se poursuivent dans le canton de Vaud. Selon les autorités, il est possible de freiner son extension, voire de l'éradiquer dans certains cas. La population est toujours invitée à collaborer.

A la suite de la campagne 2023, le canton de Vaud a recensé des populations établies dans les communes de Nyon, Préverenges, Lausanne. Il a également reçu de nouvelles signalisations dans les communes de Crissier, Bussigny, Pully et Vevey, indique-t-il dans un communiqué publié mardi.

Raison de se réjouir, au cours de l'année 2023, la commune de Bourg-en-Lavaux (Cully) s'est défaite du moustique tigre grâce à l'excellent travail réalisé sur place. Trélex et Prilly ont aussi été traitées avec succès les années précédentes, ce qui confirme l’utilité et l’efficacité des mesures préventives.

Des pièges pour attirer les femelles

Cette année, un monitorage a lieu dans les communes de Nyon, Préverenges, Bussigny, Crissier, Lausanne, Cully, Vevey, Aigle, Bex et Yverdon. Au total, 69 pièges pondoirs ont été répartis dans des lieux susceptibles d’attirer d’éventuelles femelles prêtes à pondre et seront relevés toutes les deux semaines.

Les employés communaux bénéficient d’une formation et d’un accompagnement durant la saison. En cas de relevé positif, un traitement est effectué immédiatement par les autorités à l’aide d’un biocide à action ciblée, sans impact sur le reste de l’environnement, et la surveillance est accrue. Il a déjà été effectué fin avril à Nyon, Préverenges, Crissier et Lausanne.

Le public est invité à collaborer en éliminant tous les lieux favorables à la ponte, c’est-à-dire les petites collections d’eau inerte (coupelles d’eau, vieux pneus, trous dans les murs, récipients abandonnés non couverts, arrosoirs, etc.) et à signaler tout moustique actif de jour sur la plateforme nationale www.moustiques-suisse.ch.

Bouches de canalisation

Le canton de Genève a annoncé de son côté lundi qu'il va traiter 8000 bouches de canalisation durant les semaines à venir avec un anti-larve biologique. Plus d'une dizaine de communes genevoises et services cantonaux se sont ainsi déjà organisées et équipées.

Selon le communiqué, la colonisation s'accélère à Genève. Signalé pour la première fois en 2019, il était déjà noté sur 8 km en 2022, tandis qu'en 2023, sa présence n'affectait pas moins de 46 km2.

En Valais aussi, sa population se renforce. Le canton a fait savoir la semaine dernière qu'il allait intensifier sa stratégie. Cinquante pièges seront en fonction sur l'ensemble du territoire cantonal.

Surveillance nationale

Le moustique tigre est surveillé à l'échelle suisse en raison de son danger potentiel pour la santé. Il peut transmettre différentes maladies comme la dengue, le virus Zika ou le Chikungunya. Jusqu'à présent, aucune infection sur le territoire n'a encore été enregistrée.

L'insecte piqueur a été repéré pour la première fois en Suisse au Tessin en 2003. Il a été signalé à Bâle en 2015, puis dans les Grisons, dans la ville de Zurich, dans les cantons de Vaud, de Genève et du Valais notamment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Une perte de 11,3 millions pour l'Hôpital du Valais en 2023

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Le résultat négatif de l'Hôpital du Valais contraint l’institution à prendre des mesures d’économie et de tout mettre en oeuvre pour retrouver un équilibre financier (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Hôpital du Valais a bouclé l'an dernier sur un déficit de 11,3 millions de francs. Face à ce résultat, l'institution se dit contrainte de prendre des mesures d’économie pour retrouver un équilibre financier.

"Les limites du système sont atteintes. L'augmentation rapide des coûts ne peut plus être couverte par les recettes générées par l'Hôpital du Valais", peut-on lire dans le rapport de gestion de l'institution, publiée mardi. Celle-ci avait déjà enregistré une perte de 7,8 millions en 2022.

La sous-tarification des prestations ambulatoires comme hospitalières, l’important renchérissement consécutif aux tensions internationales, l’augmentation du coût de la vie et les mesures d’amélioration des conditions salariales des soignants sont autant d'aspects "qui contribuent à une augmentation massive des coûts que l’Hôpital du Valais ne parvient pas à compenser, explique celui-ci dans un communiqué. Et ce malgré un soutien financier conséquent de la part du canton.

Les perspectives financières pour les prochaines années ne sont donc guère encourageantes, complète l'institution. Le résultat négatif contraint "l’institution à prendre des mesures d’économie et de tout mettre en ½uvre pour retrouver un équilibre financier".

L'établissement souligne toutefois que malgré ce contexte difficile, il est parvenu à relever plusieurs défis et concrétiser nombre de projets durant l’année écoulée. Il liste notamment le nouvel hôpital de jour à Martigny, le centre de dialyse à Sierre, le centre ambulatoire à Viège, ou encore la pérennisation du projet CAP’Ado.

En 2023, l'Hôpital du Valais a enregistré 40'200 séjours hospitaliers, 609'000 visites ambulatoires et 71030 entrées aux urgences. Il emploie 6050 collaboratrices et collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Subventions pour réduire l'arrosage des terrains de sport en Valais

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Le Valais veut réduire l'arrosage des terrains de sport. Ici celui de Grimisuat dont le propriétaire participe à la phase pilote du projet lancé par l'Office cantonal du sport (OCS). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Diminuer de 20% la consommation d'eau potable destinée à l'arrosage des terrains de sport, tel est l'objectif de l'office valaisan du sport. Il veut accorder des subventions aux propriétaires des terrains qui s'engageront dans une "démarche éco-responsable".

Le propriétaire qui souhaite rejoindre le programme et décrocher le nouveau label "Sport&Eau" bénéficiera des conseils d'un expert de la Fondation pour le développement durable des régions de montagne (FDDM). Concrètement, il s'agit d'analyser la situation du terrain concerné en matière d'arrosage, de signer une charte d'engagement et d'identifier et de réaliser les diverses mesures visant à réduire la consommation d'eau, indique mardi le canton dans un communiqué.

Ces mesures pourraient être par exemple l'installation d'un dispositif de mesure de la consommation d'eau ou d'une station météorologique couplée à un système d'arrosage automatique. Ou encore l'installation d'un système de récupération de l'eau de pluie.

Le programme comprend aussi un volet formation pour le personnel de maintenance: une journée dédiée aux enjeux de la gestion de l'eau, aux différentes méthodes d'arrosage et à des exercices pratiques sur le terrain.

Jusqu'à 18'000 francs

Chaque propriétaire peut décider d’effectuer tout ou partie de ces quatre étapes, et chacune d'entre elles donne droit à un subventionnement variant entre 20 et 30% des coûts admis, précise le canton. La formation ainsi que l’accompagnement par l’expert de la FDDM sont subventionnés à hauteur de 90%.

L'Office cantonal du sport (OCS) et le Fonds du sport dédient au programme une enveloppe totale d’un million de francs. Un montant maximal de 18'000 francs est accordé à chaque propriétaire, note encore le canton.

Déjà six propriétaires

Pour l'heure, six propriétaires de terrains de sport (football, tennis et golf) participent à la phase pilote et suivront une première formation le 7 juin. Leurs terrains se situent sur les communes de Grimisuat, Evolène, Port-Valais, Viège, Crans-Montana et Loèche.

Les prochaines formations à l’attention de tous les propriétaires de terrains de sport accessibles au public (football, tennis, golf, rugby, athlétisme, équitation, baseball ou autres) se dérouleront en octobre 2024 et en avril 2025. Les propriétaires intéressés peuvent d’ores et déjà consulter les documents explicatifs sur la page Internet de l’OCS.

Le projet s’inscrit dans la lignée de la stratégie cantonale eau. Il vise à encourager les propriétaires des terrains de sport accessibles au public à s'adapter au changement climatique et à préserver l'eau potable dans un contexte de changement climatique où les ressources en eau diminuent et la consommation augmente, précise encore le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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