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Suisse

EPFL: une piste de l'obésité métaboliquement malsaine identifiée

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Certaines cellules graisseuses ont des effets plus délétères que d'autres, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des scientifiques de l'EPFL ont identifié un type de cellules graisseuses métaboliquement malsain. Au lieu de former des nouvelles cellules, elles s'hypertrophient, ce qui peut entraîner inflammation chronique et résistance à l'insuline.

L'équipe dirigée par Bart Deplancke s'est penchée sur l'épiploon, ou omentum, un grand tissu adipeux en forme de tablier qui pend de l'estomac et recouvre les organes situés dans le péritoine, tels que l'estomac et les intestins. Il ne se contente pas de stocker les graisses, mais joue également un rôle dans la régulation immunitaire et la régénération des tissus.

Le tissu adipeux omental est associé à la forme du corps en "pomme", qui apparaît lorsque ce dépôt de graisse s'étend de manière significative, augmentant ainsi le risque de maladies métaboliques. Cette expansion n'est pas due à la formation de nouvelles cellules graisseuses, un processus connu sous le nom d'adipogenèse, mais surtout à l'hypertrophie des cellules existantes.

La capacité limitée de la graisse omentale à former de nouvelles cellules adipeuses, malgré l'excès de calories, contraste avec la graisse sous-cutanée et reste mal comprise, a indiqué l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Nouvel éclairage

Les scientifiques lausannois ont maintenant identifié une population de cellules dans le tissu adipeux omental humain qui entrave l'adipogenèse. Leur découverte, publiée jeudi dans la revue Cell Metabolism, apporte un nouvel éclairage sur la capacité limitée de la graisse omentale à réaliser l'adipogenèse et a des implications significatives pour la gestion de l'obésité.

Les chercheurs ont analysé les cellules de divers dépôts de graisse humaine, isolant différentes sous-populations cellulaires et testant leur capacité à se transformer en nouvelles cellules graisseuses. L'étude, soutenue par plusieurs institutions médicales dont le CHUV de Lausanne, a impliqué plus de trente donneurs humains.

L'approche a permis d'identifier une population de cellules présentes dans le tissu adipeux omental qui pourrait bien être la clé pour expliquer ses propriétés inhabituelles. Ces cellules ont une capacité accrue de moduler leur microenvironnement via une protéine appelée IGFBP2, ce qui constitue un mécanisme de régulation permettant de limiter l'expansion du tissu adipeux.

Nouveaux traitements

Ces cellules peuvent donc influencer le comportement métabolique global du dépôt adipeux omental et sa capacité à accumuler de la graisse. Ces résultats ont de profondes implications pour la compréhension et la gestion potentielle de l'obésité métaboliquement malsaine, selon les auteurs.

Le fait de savoir que la graisse omentale possède un mécanisme intégré pour limiter la formation de cellules adipeuses pourrait conduire à de nouveaux traitements qui modulent ce processus naturel.

En outre, cette recherche ouvre des possibilités de thérapies ciblées afin de moduler le comportement de dépôts de graisse spécifiques. L'Institut suisse de bioinformatique et l'Université de Lausanne ont également contribué à ces travaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Eurodreams n'a fait aucun gagnant jeudi soir. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 2, 8, 9, 24, 25 et 28, ainsi que le numéro "dream" 1, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les tpg dévoilent leur premier e-bus de nouvelle génération

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Les tpg ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Transports publics genevois (tpg) ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. Son arrivée marque le début du remplacement progressif, d'ici 2030, de l'ensemble des véhicules thermiques exploités par l'entreprise.

Ce premier modèle, un e-bus articulé de 18,75 mètres, est arrivé au début de la semaine au centre de maintenance du Bachet-de-Pesay. Il fera l'objet ces prochains jours de différents tests et de marches à blanc. Il sera ensuite utilisé pour la formation des conducteurs et des conductrices, écrivent jeudi les tpg dans un communiqué.

Sa mise en service est prévue lors de l'Etape du 14 décembre 2025, sur la ligne 5 du réseau des tpg entre les arrêts "Genève-Aéroport -Terminal" et "Thônex, Vallard", soit la première des six lignes du réseau des tpg appelées à fonctionner entièrement de manière électrique. "Plus silencieux, plus confortables et plus respectueux de l'environnement, ces e-bus incarnent l'avenir des transports publics", a déclaré Lionel Brasier, directeur général des tpg, cité dans le communiqué.

Grosse subvention cantonale

Développé par le constructeur suisse HESS en partenariat avec Hitachi Energy, société basée à Zimeysa à Genève, ce nouvel e-bus s'appuie sur la technologie dite de recharge par opportunité, mise en oeuvre dans le cadre du projet de bus électrique TOSA. Cette technologie innovante permet une recharge rapide à certains arrêts et aux terminus, optimisant ainsi l’autonomie tout en réduisant la taille et l'usure des batteries.

Cette technique, appliquée depuis 2018 sur la ligne 23 du réseau des tpg, permettra à l'opérateur de déployer une "solution éprouvée, fiable et optimisée".

Cette transition est rendue possible grâce à une subvention cantonale de 350 millions de francs. Elle permettra l'acquisition de matériel roulant, y compris de nouveaux trams nécessaires à l'extension du réseau, ainsi qu'un crédit d'investissement de 17 millions destiné à la réalisation des infrastructures de recharge aux arrêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pacte migratoire: le mécanisme de solidarité ne passe pas

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Le débat a duré plusieurs heures, les députés UDC ayant posé de nombreuses questions au conseiller fédéral en charge du dossier, Beat Jans. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le mécanisme de solidarité prévu dans le pacte migratoire européen n'a pas passé la rampe au National. Les députés ont rejeté de justesse l'un des paquets comprenant ce mécanisme jeudi, par 84 voix contre 81 et 20 abstentions. La position du PLR a été décisive.

La participation de la Suisse à ce système de solidarité avait pourtant été validée par 96 voix contre 89 quelques minutes plus tôt. Mais les libéraux-radicaux, qui n'en voulaient pas, sont arrivés à leurs fins en s'abstenant largement lors du vote d'ensemble. L'UDC a aussi voté contre en bloc.

Les trois autres projets sur la table ont eux été adoptés. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nestlé France revoit la recette de ses céréales les plus vendues

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Nestlé France va encore changer la recette des Chocapic. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé, pour ne pas voir sa note trop abaissée avec les nouveaux critères du Nutri-Score, va encore changer la recette des Chocapic, ses céréales les plus vendues en France, régulièrement épinglées pour être trop sucrées.

"Les céréales ont souvent été prises en exemple de la raison pour laquelle l'algorithme du Nutri-Score a évolué pour renforcer la pénalité sur le sucre", explique à l'AFP Luc Denot, directeur général de CPF, filiale française de la coentreprise entre Nestlé et General Mills pour les céréales.

Pour Serge Hercberg, professeur de nutrition et cocréateur du système de notation, la démarche de Nestlé va "dans le sens de la vocation de la nouvelle version: pousser les industriels à reformuler les recettes en retirant sucre, gras, sel et en améliorant la teneur en fibres".

Un bol de Chocapic était classé A selon l'ancien algorithme du Nutri-Score, mais C avec le nouveau. Avec une réduction de sucre de 11% et de sel de 9% à partir de septembre, les céréales goût chocolat obtiendront un B.

Les Chocapic, au deuxième rang des marques de céréales les plus vendues en France derrière les Trésor du concurrent Kellog's, resteront "moins bien classés que certains mueslis et granolas, mais ils se différencient de leurs concurrents, plus riches, qui n'ont pas fait l'effort", ajoute Serge Hercberg auprès de l'AFP.

Danone a par exemple choisi de se retirer du Nutri-Score au lieu "d'améliorer" ses produits.

Pour Anne-Laure Laratte, diététicienne nutritionniste, la quantité de sucre reste importante et elle espère "que ce soit un début".

"Ce qui est surtout embêtant avec les céréales, c'est la quantité consommée. La portion recommandée est aux alentours de 30 grammes par bol et c'est bien souvent beaucoup plus qui est servi", ajoute-t-elle. Le Nutri-Score est basé sur une portion de 100 grammes.

Les Chocapic, qui représentent près de 30% des ventes de Nestlé en France et 40% de ses dépenses publicitaires, ont vu leur recette modifiée sept fois en vingt ans avec une réduction "progressive" de 48% du sucre, de 60% de sel mais aussi des acides gras saturés ainsi qu'une hausse des fibres.

La dernière en date avait permis de passer d'un Nutri-Score B à A. "On avait vu les effets positifs sur les ventes de Chocapic", affirme Sylvie Willemin, directrice nutrition de Nestlé Céréales France.

Toutes les céréales du groupe devraient afficher le nouveau Nutri-Score dans les pays européens qui l'utilisent d'ici 2026, ce que regrette Serge Hercberg qui plaide pour un changement "dès maintenant".

Seule une recette sera classée A, et plus de la moitié des produits encore en C ou en D, souligne Luc Denot, également président du syndicat des céréales du petit-déjeuner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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