International
Débarquement: Macron loue "l'esprit de sacrifice"
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Emmanuel Macron a loué mercredi "l'esprit de sacrifice" en lançant les commémorations du Débarquement allié du 6 juin 1944 en France. Ses homologues américain et ukrainien vont notamment y participer, dans une démonstration d'unité sur fond de guerre en Ukraine.
"Je sais notre pays fort d'une jeunesse (...) prête au même esprit de sacrifice que ses aînés", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un premier hommage à Plumelec (ouest) aux maquisards bretons et premiers parachutistes de la France libre au sein des forces spéciales britanniques.
"Alors que les périls montent", "vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher: notre terre de France et nos valeurs républicaines", a-t-il ajouté aux unités d'élite représentées.
Le Débarquement en Normandie, organisé dans le plus grand secret par les Américains, les Britanniques et les hommes du général de Gaulle, allait ouvrir la voie à la défaite de l'Allemagne nazie.
C'est à Plumelec que "tomba le premier soldat français du Débarquement", le caporal Emile Bouétard, qui avait rejoint l'Angleterre, a rappelé Emmanuel Macron.
Dizaines de vétérans
Les anciens combattants encore en vie sont à l'honneur pour ce qui sera, en raison de leur âge, le dernier grand rendez-vous auquel ils pourront participer. Des dizaines de vétérans américains, canadiens ou britanniques, dont certains ont participé au "jour le plus long", sont déjà arrivés en Normandie.
Dans l'après-midi, Emmanuel Macron a rendu hommage aux victimes civiles des bombardements alliés. "Ces morts furent les victimes de notre combat pour la liberté et la patrie", a lancé le chef de l'Etat à Saint-Lô (nord-ouest).
"Capitale des ruines", selon l'expression du dramaturge irlandais Samuel Beckett, Saint-Lô, détruite à 90%, est le symbole de toutes les cités (Caen, Lisieux, Flers, Le Havre...) qui furent bombardées lors des opérations pour la Libération de la France.
On compte entre 50'000 et 70'000 victimes civiles des bombardements alliés en France, dont 10'000 pour la seule Normandie à l'été 1944.
Au Royaume-Uni aussi
Le Royaume-Uni commémore également l'événement. Le roi Charles, actuellement traité pour un cancer, a présidé une cérémonie à Portsmouth, dans le sud de l'Angleterre. "Engageons-nous une nouvelle fois à toujours nous souvenir, chérir et honorer ceux qui ont servi", a-t-il déclaré devant une foule agitant des milliers de petits drapeaux britanniques.
Il retrouvera jeudi sur les plages normandes (nord-ouest) le président américain Joe Biden, arrivé dans la matinée à Paris, le chancelier allemand Olaf Scholz, le chef de l'Etat italien Sergio Mattarella mais aussi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le président américain doit s'exprimer lors des cérémonies officielles sur les plages de Utah et Omaha Beach où "73'000 Américains courageux" débarquèrent pour "ouvrir la voie à la libération de la France et de l'Europe", a précisé la Maison Blanche.
Entretien Biden-Zelensky prévu
En marge de ce programme, il doit s'entretenir avec M. Zelensky, pour voir "comment nous pouvons continuer à approfondir notre soutien", a-t-elle ajouté. Les deux hommes se retrouveront lors du sommet du G7 en Italie, du 13 au 15 juin.
Symbole fort, la Russie, à l'époque alliée des Etats-Unis et du Royaume-Uni contre l'Allemagne nazie, a été formellement exclue des cérémonies en raison de son invasion de l'Ukraine.
"Soutien sans faille" à Kiev
La présidence française n'a pas caché sa volonté d'afficher l'unité des Occidentaux sur ce conflit. M. Macron, qui accueillera vendredi à l'Elysée M. Zelensky, doit en particulier clarifier ses intentions sur l'éventuel envoi d'instructeurs militaires en Ukraine.
Le 7 juin, Joe Biden doit prononcer un discours à la Pointe du Hoc, toujours en Normandie, "sur l'importance de défendre la liberté et la démocratie", selon la Maison Blanche. Un message qu'il entend intensifier en vue du nouveau scrutin présidentiel de novembre.
Reçu samedi à Paris, M. Biden sera accueilli à l'Arc de Triomphe, avant des entretiens et un banquet à l'Elysée avec Emmanuel Macron pour sa première visite d'Etat en France.
"Alors que 80 ans après la Libération de l'Europe la guerre est de retour sur le continent, les deux présidents évoqueront le soutien sans faille et dans la durée à apporter à l'Ukraine", a précisé la présidence française.
Préparer les prochaines échéances
"Cette coordination étroite sur les crises internationales aura vocation à préparer les prochaines échéances internationales, notamment le sommet du G7", mi-juin en Italie, et celui de l'Otan", en juillet à Washington, a ajouté cette source.
M. Macron doit se rendre dans l'après-midi à Saint-Lô, en Normandie, pour un discours sur les victimes civiles des bombardements alliés. "Capitale des ruines", selon l'expression du dramaturge irlandais Samuel Beckett, la ville a été détruite à 90% dans la nuit du 6 au 7 juin. Au total, ces bombardements alliés ont fait de 50'000 à 70'000 victimes civiles.
Mercredi soir enfin, toujours en Normandie, il rendra hommage aux détenus de la prison de Caen, principalement des résistants, fusillés par les Allemands lors du Débarquement.
Sur trois jours
Avant les élections européennes, qui se tiendront dimanche en France et s'annoncent mauvaises pour son camp, le président français a décidé d'étirer cette année les commémorations sur trois jours, jusqu'à vendredi.
En campagne pour sa réélection, Joe Biden espère de son côté profiter de cette visite en France pour se démarquer de son rival Donald Trump, empêtré dans ses déboires judiciaires.
Après une visite jeudi au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, en Normandie, il doit aussi déposer dimanche une gerbe au cimetière américain du Bois Belleau, dans l'Aisne (nord), en hommage aux soldats tombés pendant la Première Guerre mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La chanteuse Nicole Croisille est morte à 88 ans
Nicole Croisille, voix de la chanson française dans les années 1970 mais aussi comédienne et danseuse, est morte à 88 ans dans la nuit de mardi à mercredi "des suites d'une longue maladie", a annoncé son agent à l'AFP mercredi.
"Jusqu'au bout, elle s'est battue avec beaucoup de force et de courage", a déclaré Jacques Metges, indiquant que l'interprète des tubes "Parlez-moi de lui" et "Téléphone-moi" et de l'entêtant "dabadabada" du film "Un homme et une femme" était décédée à Paris.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Taipei et Washington commémorent les victimes de Tiananmen
Le président taïwanais Lai Ching-te a promis mercredi d'entretenir la mémoire des victimes de la place Tiananmen. Il a fait écho au secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, 36 ans après les manifestations réprimées par le pouvoir chinois.
Des soldats et des chars chinois avaient fait évacuer de force les protestataires de la place de Pékin attenante à la Cité interdite le 4 juin 1989, après plusieurs semaines de manifestations organisées pour réclamer davantage de libertés politiques.
Le bilan exact de la répression reste inconnu. Des centaines de personnes sont mortes, voire plus d'un millier, selon plusieurs estimations.
Les autorités communistes cherchent depuis à supprimer toute évocation publique de l'événement.
"Les gouvernements autoritaires choisissent souvent de réduire l'histoire au silence et de l'oublier. Les sociétés démocratiques choisissent de préserver la vérité et refusent d'oublier ceux qui ont contribué à l'idéal des droits humains", a écrit le président taïwanais dans une publication sur Facebook, en amont d'une veillée devant se tenir à Taipei, place de la Liberté.
"Nous nous souvenons du sacrifice de nos prédécesseurs, nous connaissons la valeur de la liberté, et nous ne pouvons ignorer l'érosion de la démocratie" dans le monde, a ajouté M.Lai.
Des commémorations publiques sont organisées chaque année à Taïwan. Pékin considère l'archipel comme une partie de son territoire et a menacé de recourir à la force pour en prendre le contrôle.
Les Etats-Unis ont eux aussi pris la parole: "le monde n'oubliera jamais" ce qui s'est passé en 1989 même si Pékin "tente activement de censurer les faits", a lancé le secrétaire d'Etat Marco Rubio dans un communiqué.
"Nous commémorons aujourd'hui la bravoure des Chinois qui ont été tués alors qu'ils essayaient d'exercer leurs libertés fondamentales, et de ceux qui continuent de souffrir de persécutions" en cherchant à ce que justice soit rendue pour "les événements du 4 juin 1989", a-t-il ajouté.
En tant que sénateur, avant son entrée dans l'administration Trump, M. Rubio s'est souvent exprimé pour défendre les droits humains, tout particulièrement en Chine, notamment en ce qui concerne la minorité ouïghoure, très majoritairement musulmane, qui constitue le principal groupe ethnique du Xinjiang (nord-ouest).
Depuis plusieurs années, les défenseurs des droits humains accusent Pékin de mener une répression contre les Ouïghours et d'autres minorités musulmanes du Xinjiang, incluant le travail forcé et la mise en détention dans des camps.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Une tournée américaine entre repérage et peaufinage
L'équipe de Suisse va disputer deux matches de préparation aux Etats-Unis ces prochains jours. A trois mois des qualifications du Mondial 2026 le sélectionneur Yakin doit trouver la bonne formule.
A un an de la Coupe du monde en Amérique du Nord, la Suisse est partie en repérage. Certes, ni Salt Lake City, où elle a atterri et affrontera samedi le Mexique (22h00 en Suisse), ni Nashville, où elle défiera les Etats-Unis trois jours plus tard (mercredi 2h00 en Suisse), n'accueilleront de matches lors du Mondial, mais Murat Yakin souhaitait mettre ses joueurs à l'heure américaine. Histoire de leur donner un avant-goût, ainsi que toute la motivation nécessaire pour y retourner en juin 2026.
"C'est pour cela qu'on a décidé d'organiser ce voyage, pour dire +Ok les gars, nous voulons revenir ici dans un an+. C'est le message que nous voulons faire passer", avait insisté le Bâlois au moment de révéler sa liste le 22 mai.
Il faut également rappeler que la tenue de l'Euro féminin en Suisse en juillet a compliqué l'organisation de matches de la sélection masculine à domicile. C'est aussi pour cette raison que l'ASF a tout fait pour que cette tournée américaine puisse avoir lieu.
Le retour des cadres
Au mois de mars, Murat Yakin avait dû composer avec l'absence de plusieurs cadres - Granit Xhaka et Manuel Akanji, pour ne citer qu'eux - et avait fait appel à trois néophytes: Stefan Gartenmann, Lucas Blondel et Isaac Schmidt.
Les trois défenseurs sont encore de la partie et ont été rejoints par un autre petit nouveau: Johan Manzambi. Le talentueux milieu de terrain genevois de 19 ans a été récompensé pour son excellente fin de saison au SC Fribourg, avec qui il a terminé 5e de Bundesliga.
Hormis, Ruben Vargas, qui se remet encore d'une blessure à une cuisse contractée début avril, tous les hommes forts du sélectionneur bâlois ont fait le voyage outre-Atlantique. Alors que la dernière trêve internationale avait été l'occasion pour Yakin de réaliser une large revue d'effectif, il doit désormais trouver la bonne formule au pays de l'Oncle Sam avant le premier match des qualifications face au Kosovo, le 5 septembre à Bâle.
Les retours de Xhaka et d'Akanji dans le onze de départ ne font aucun doute. En attaque, Breel Embolo et Dan Ndoye semblent intouchables, tout comme Gregor Kobel devant le but. Mais Yakin fait sans doute face à un casse-tête en ce qui concerne le milieu de terrain.
Zakaria en défense?
Avec son statut de meilleur joueur du championnat belge, Ardon Jashari mérite de figurer dans le onze de départ. Tout comme Denis Zakaria, capitaine d'un AS Monaco qui sera encore au rendez-vous de la Ligue des champions la saison prochaine. Et avec Remo Freuler et Vincent Sierro, "Muri" dispose de deux autres milieux tout à fait capables d'endosser le costume de titulaire.
"Nos meilleurs joueurs jouent au centre du terrain", a justement évoqué Yakin lundi lors d'un point presse organisé dans l'avion reliant Zurich à Salt Lake City. "C'est à moi de créer un système qui permet d'aligner les meilleurs. Mais je ne veux pas me borner à un seul schéma que j'essaierais à tout prix d'imposer."
Pour résoudre ce casse-tête, Yakin pourrait bien aligner Zakaria au sein d'une défense à trois, en tout cas face au Mexique, aux côtés d'Akanji et d'un troisième homme qui pourrait être Ricardo Rodriguez. Cela offrirait le flanc gauche à Miro Muheim, lequel a montré face au Luxembourg en mars (3-1) tout ce qu'il pouvait apporter dans ce rôle de piston.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le Zimbabwe va abattre des éléphants et distribuer la viande
Le Zimbabwe va abattre des dizaines d'éléphants et distribuer leur viande pour la consommation. Le but de la manoeuvre est de réduire leur forte prolifération, a affirmé mardi l'autorité chargée de la protection de la faune et de la flore.
Ce pays d'Afrique australe abrite la deuxième plus grande population d'éléphants au monde après le Botswana.
L'abattage, prévu dans une vaste réserve privée du sud-est du pays, viserait dans un premier temps 50 éléphants, a indiqué l'Autorité des parcs et de la faune sauvage du Zimbabwe (ZimParks) dans un communiqué.
Elle n'a pas précisé combien d'animaux seraient abattus au total ni sur quelle période.
En 2024, selon une étude aérienne, la réserve, la Save Valley Conservancy, comptait 2550 éléphants, soit plus de trois fois sa capacité d'accueil, qui est de 800, a indiqué ZimParks.
Au moins 200 d'entre eux ont été transférés dans d'autres parcs ces cinq dernières années.
"La viande d'éléphant provenant de l'exercice de gestion sera distribuée aux communautés locales, tandis que l'ivoire sera la propriété de l'État et sera remise à ZimParks pour être conservée", selon cette dernière.
Le Zimbabwe ne peut vendre son stock de défenses en raison de l'interdiction mondiale du commerce de l'ivoire, et met celles qu'il trouve dans des entrepôts gouvernementaux.
L'annonce de mardi est intervenue au lendemain de l'arrestation de quatre personnes à Harare, la capitale, en possession de plus de 230 kg d'ivoire pour lesquels elles cherchaient prétendûment un acheteur.
En 2024, le Zimbabwe a abattu 200 éléphants en raison d'une sécheresse sans précédent qui a entraîné des pénuries alimentaires. Il s'agissait du premier abattage important depuis 1988.
La décision de chasser les éléphants pour se nourrir a suscité de vives critiques, d'autant plus que ces animaux constituent une attraction touristique majeure.
En septembre 2024 en Namibie voisine, le gouvernement avait annoncé l'abattage de plus de 700 animaux sauvages - dont des hippopotames, éléphants, buffles ou zèbres - notamment pour nourrir les populations affamées par la pire sécheresse depuis des décennies.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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