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International

80e anniversaire du Débarquement - Macron lance les cérémonies

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Joe Biden a été accueilli par le premier ministre Gabriel Attal à son arrivée à Orly pour participer en France aux cérémonies marquant les 80 ans du Débarquement de Normandie. (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA / POOL)

Emmanuel Macron a donné mercredi le coup d'envoi à trois jours de célébrations marquant le 80e anniversaire du débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie qui allait ouvrir la voie à la libération de la France occupée par l'Allemagne nazie.

Le chef de l'Etat, qui enchaînera les hommages jusqu'à vendredi, préside une première cérémonie à Plumelec, dans le Morbihan, en mémoire aux maquisards bretons et aux premiers parachutistes de la France libre au sein des SAS, les forces spéciales britanniques, qui lancèrent dans la nuit du 5 au 6 juin l'opération Overlord pour ouvrir un nouveau front face à Adolf Hitler.

Le Débarquement du 6 juin, organisé dans le plus grand secret par les Américains, les Britanniques et les hommes du général de Gaulle, allait ouvrir la voie à la libération de l'Hexagone et à la défaite de l'Allemagne nazie, et donc à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

A Plumelec, le président Macron entend souligner "le rôle de la résistance bretonne et des parachutistes SAS, venus d'Angleterre et issus de toutes les régions de France, jusqu'à l'Océanie, qui ont joint leurs forces pour retenir les renforts allemands", selon son éditorial dans le dossier de presse de ce rendez-vous diplomatique hors normes.

C'est là en effet qu'est tué le premier mort de la Libération, un résistant breton parti en Angleterre.

Dernier grand rendez-vous

Emmanuel Macron doit prendre la parole et déposer une gerbe en compagnie du colonel Achille Muller, dernier des parachutistes français ayant participé à l'opération.

Aux jeunes générations, cet homme de "99 ans et demi" conseille de cultiver la "mémoire". "Si demain la France était attaquée, ils devraient faire la même chose que nous", lance-t-il, béret rouge vissé sur la tête sous une très légère bruine.

Comme lui, les anciens combattants encore en vie seront à l'honneur pendant ces célébrations, d'autant plus qu'en raison de leur âge, ce sera le dernier grand rendez-vous auquel ils pourront participer. Des dizaines de vétérans américains, canadiens ou britanniques, dont certains ont participé au "jour le plus long", sont déjà arrivés en Normandie. "Bienvenue en France aux héros", a écrit mardi sur X le président français.

Bien débarque en France

Joe Biden est aussi arrivé mercredi matin en France. Jeudi, le président des Etats-Unis rejoindra les plages normandes pour la cérémonie internationale de commémoration du D-Day.

En sa présence, mais aussi avec le roi Charles III, le chancelier allemand Olaf Scholz ou encore le chef de l'Etat italien Sergio Mattarella, le président français pourra afficher l'unité des Occidentaux alors qu'un conflit d'envergure frappe à nouveau l'Europe.

Symbole fort, le président Zelensky sera là, tandis que la Russie, invitée il y a dix ans, a été formellement exclue des cérémonies justement en raison de sa "guerre d'agression" contre l'Ukraine.

En marge de ces cérémonies, Joe Biden aura l'occasion de s'entretenir avec son homologue ukrainien pour voir "comment nous pouvons continuer à approfondir notre soutien", a indiqué la Maison Blanche. D'autres discussions entre les deux hommes sont prévues lors du sommet du G7 en Italie, du 13 au 15 juin.

Entre 50'000 et 70'000 victimes civiles

Mercredi après-midi, Emmanuel Macron sera à Saint-Lô, dans la Manche, pour prononcer un discours sur les victimes civiles des bombardements alliés.

On compte entre 50'000 et 70'000 victimes civiles des bombardements alliés en France, dont 10'000 pour la seule Normandie à l'été 1944. Quatre cents morts dans la nuit du 6 au 7 juin à Saint-Lô, qui sera libérée le 18 juillet, détruite à 90%.

Mercredi soir enfin, Emmanuel Macron rendra hommage aux détenus de la prison de Caen, principalement des résistants, fusillés par les Allemands lors du Débarquement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Lycéenne tuée de 57 coups de couteau, agresseur fasciné par Hitler

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Drame dans un lycée de Nantes, l'heure du recueillement (image symbolique). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Au lendemain de l'attaque dans un collège-lycée privé de Nantes, où un hommage a été rendu à l'adolescente tuée de 57 coups de couteau, le parquet a décrit un agresseur "extrêmement solitaire", fasciné par Hitler. Aucun mobile n'appartaît toutefois clairement.

Cette attaque par un lycéen a suscité une vive émotion en France. Le Premier ministre François Bayrou a évoqué l'installation de portiques à l'entrée des établissements scolaires comme "une piste" pour éviter de nouvelles attaques au couteau dans les écoles. Une hypothèse rejetée vendredi à gauche mais plébiscitée à droite.

Outre la lycéenne décédée, trois autres élèves du lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides ont été blessés à coups de couteau.

Une même question revenait dans les conversations vendredi au lendemain du drame: pourquoi un lycéen de Seconde, interpellé peu après les faits, a-t-il poignardé mortellement une de ses camarades, jeudi en milieu de journée, avant de s'attaquer à trois autres élèves ?

"Les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu'il adorait Hitler", a témoigné auprès de l'AFP une collégienne. Le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, a confirmé lors d'une conférence de presse vendredi soir que l'agresseur était "extrêmement solitaire", fasciné par Hitler, "à l'évidence suicidaire".

Mais "aucun mobile" ne peut être évoqué "de manière certaine", a-t-il ajouté, précisant que la jeune fille a reçu, selon les résultats de l'autopsie, "57 coups de couteau", la plupart sur "le haut du corps, le crâne, dans la gorge".

"En l'état, il n'y a pas d'élément déclencheur qui permette de comprendre" ce drame, a ajouté le procureur. Un mobile peut en revanche être écarté, celui d'"une potentielle relation affective avec la jeune fille qu'il a tuée", a précisé Antoine Leroy.

Peu avant d'attaquer ses camarades, il avait envoyé aux élèves du collège et lycée un courriel sombre et confus consulté par l'AFP. Il y évoque notamment "la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l'humain" et revendique une "révolte biologique" afin que "l'équilibre naturel, même cruel" reprenne "sa place" contre "l'écocide globalisé".

"Triste et choqué"

Des élèves du lycée nantais ont déposé des fleurs devant l'établissement, où des groupes de lycéens et des adultes seuls, visiblement émus, se relayaient pour déposer une rose blanche ou un bouquet.

Les cours ont été suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée, mais pas l'école primaire.

Antonin, élève de Terminale, se dit "triste et choqué" mais ne pense pas aller voir les psychologues, explique à l'AFP le lycéen qui a apporté une rose blanche en hommage aux victimes, "pour montrer qu'on les respecte, qu'on pense à eux".

"Ce n'est pas plus mal que la plus petite reprenne l'école aujourd'hui car elle pourra poser des questions à l'équipe éducative si elle en a besoin", estime Antoine, responsable informatique de 44 ans, venu accompagner sa fille scolarisée en CE2.

"On a essayé de trouver les bons mots pour lui annoncer le décès de la jeune fille hier", explique Antoine, qui pense en revanche devoir prendre davantage de temps pour parler du drame avec sa fille aînée, qui est au collège.

Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de l'Education, Elisabeth Borne, s'étaient rendus jeudi au lycée pour saluer le travail des forces de l'ordre, des secours et du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l'agresseur et d'éviter selon eux un bilan plus lourd.

Le président Emmanuel Macron a salué le "courage" des professeurs qui "ont sans doute empêché d'autres drames".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Droits de douane: le FMI appelle l'UE et les USA à s'entendre

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La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MAANSI SRIVASTAVA)

Bruxelles et Washington doivent "calmer les choses" et "négocier un accord" sur les droits de douane si l'Europe veut pouvoir redonner un coup de fouet à sa croissance hésitante, a estimé vendredi le directeur de la région Europe du FMI, Alfred Kammer.

"Dans nos échanges avec les responsables politiques européens, je ne sens pas de divergence dans la manière dont cette relation est vue comme étant importante", a jugé M. Kammer, lors d'une conférence de presse à l'occasion des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui doit s'achever aujourd'hui.

"Il faut faire les efforts nécessaires pour calmer les choses et négocier un accord", a-t-il ajouté, souhaitant que ces négociations puissent porter leurs fruits.

Les commentaires d'Alfred Kammer interviennent alors que plusieurs représentants européens étaient à Washington cette semaine, dans le cadre des réunions de printemps, profitant de l'occasion pour rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.

L'Union européenne (UE) s'est montrée ouverte, notamment par la voix de son commissaire à l'Economie Valdis Dombrovskis, avançant plusieurs propositions concrètes pour abaisser les droits de douane imposés depuis début avril par le président américain, Donald Trump.

Mais les Européens ont notamment regretté le "manque de clarté" côté américain et les difficultés à avancer sur le sujet.

"Nous ne pouvons cacher le fait que nous sommes encore loin d'un accord", a ainsi déclaré à l'AFP le ministre français de l'Economie et des Finances, Eric Lombard.

Son homologue allemand, Jeorg Kukies, s'est montré lui plus positif, assurant être "optimiste sur le fait que cela va se faire. Le plus tôt sera le mieux".

Le président américain a imposé début avril jusque 20% de droits de douane sur les produits européens, dans le cadre de ses droits de douane dits "réciproques", touchant à des degrés divers l'ensemble des pays dans le monde.

Il avait ensuite reculé pour revenir à un "taux minimal" de 10%, qui ne serait pas négociable selon lui, retardant de 90% l'application des droits de douane au-delà de cette limite pour laisser le temps aux négociations d'aboutir.

l'UE est également concernée par les droits de douane sectoriels, de 25% cette fois, imposés sur l'acier, l'aluminium et les automobiles, qui touchent particulièrement l'industrie automobile allemande.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'Ukraine pourrait avoir à céder temporairement des territoires

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La Crimée, dont l'annexion est ici célébrée à St-Pétersbourg, pourrait être reconnue par les Etats-Unis comme étant russe. (© KEYSTONE/AP/DMITRI LOVETSKY)

Vladimir Poutine a évoqué vendredi, en recevant au Kremlin l'émissaire américain Steve Witkoff, la "possibilité" de "négociations directes" entre Moscou et Kiev, sur fond de tractations diplomatiques à propos d'un plan de paix promu par Donald Trump.

Steve Witkoff, l'interlocuteur privilégié du chef de l'Etat russe au sein de l'administration américaine, a ainsi rencontré M. Poutine pour la quatrième fois depuis la relance inattendue des relations entre leurs deux pays mi-février à l'initiative du président américain.

"Comment allez-vous, Monsieur le Président ?", a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main du maître du Kremlin, qui lui a répondu "Très bien, merci !" en anglais, d'après une vidéo diffusée par la présidence russe.

Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été "constructifs et très utiles".

"Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des États-Unis non seulement sur l'Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales", a-t-il dit aux journalistes.

Selon lui, "il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l'Ukraine".

Aucune négociation directe en vue d'un arrêt du conflit n'a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celle qui s'est déroulée pendant tout premiers mois de l'offensive russe, en 2022, et qui n'avait alors pas abouti.

"Nous arrivons à des progrès", a de son côté commenté l'émissaire russe pour les questions économiques à l'international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.

La question de la Crimée

Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.

Dans ce contexte, Donald Trump a assuré mardi dans un entretien avec le magazine Time diffusé vendredi que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu'elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance comme étant russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine.

"La Russie gardera la Crimée. Et (le président ukrainien Volodymyr) Zelensky comprend ça", a dit le président américain dans cette interview. Il y répète que l'Ukraine est selon lui responsable du conflit : "ce qui a fait commencer la guerre, c'est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l'Otan", a-t-il dit.

Ces derniers jours, le président américain a, à plusieurs reprises, vivement critiqué son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.

Jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté affirmé que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent, après un avertissement de Donald Trump à Vladimir Poutine à la suite de frappes sur Kiev jeudi, qui ont fait 12 morts.

M. Zelensky a assuré que l'un des missiles utilisés dans ce bombardement avait été produit en Corée du Nord et comprenait également des composants de fabrication américaine.

"Le missile qui a tué des civils à Kiev contenait au moins 116 composants provenant d'autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines", a-t-il affirmé.

"Vladimir, ARRÊTE !"

Les dernières frappes meurtrières russes ont conduit Donald Trump à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.

"Vladimir, ARRÊTE !", s'est-il agacé sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n'être "pas content" de ces attaques survenues à un "très mauvais timing".

Il a aussi déclaré que les Etats-Unis exerçaient "une forte pression" sur Moscou en vue de mettre fin au conflit et a même jugé que la Russie ferait "une assez grosse concession" en acceptant de ne pas s'emparer de toute l'Ukraine.

Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les négociations en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes : le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à rejoindre l'Otan et sa démilitarisation.

Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir avec les Américains à un accord sur une refonte de l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l'URSS en 1991.

l'Ukraine veut, de son côté, des garanties de sécurité militaires solides de la part de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d'attaquer à nouveau après la conclusion d'un éventuel cessez-le-feu.

Le sujet de possibles concessions territoriales est très clivant en Ukraine. La Russie contrôle aujourd'hui environ 20% du territoire ukrainien.

"Un des scénarios (...) serait d'abandonner des territoires. C'est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c'est une solution, temporaire", a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien avec la BBC diffusé vendredi.

M. Zelensky a pour sa part écarté jeudi toute reconnaissance de la Crimée comme étant russe. "Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire (...) à la Constitution" ukrainienne sur l'intégrité territoriale du pays, a-t-il expliqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

WTA 1000 à Madrid: Rebeka Masarova enchaîne les succès

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Belle performance de Rebeka Masarova (© KEYSTONE/EPA EFE/JULIAN PEREZ)

Rebeka Masarova (WTA 153) a rejoint avec brio les 16es de finale du tournoi WTA 1000 à Madrid. La Bâloise a battu la Kazakhe Yulia Putinseva (WTA 24) en deux sets, 6-3 6-3.

Masarova (25 ans), qui représente à nouveau la Suisse depuis le début de la saison après avoir défendu les couleurs espagnoles pendant quatre ans, a désormais gagné quatre matches de suite sur la terre battue de la capitale espagnole. Elle avait rejoint le tableau principal via les qualifications.

La Suissesse avait déjà atteint le 3e tour à Madrid en 2023. Elle a battu Putinseva pour la deuxième fois après un succès l'an passé en qualifications à Abou Dhabi.

Rebeka Masarova est déjà assurée de gagner une vingtaine de places au classement WTA. Sa prochaine adversaire à Madrid sera l'Américaine Peyton Stearns (WTA 44).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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