Suisse
Ukraine: la Suisse réunit la moitié du monde sans des acteurs clés
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La Suisse accueille les représentants de quelque 90 pays samedi et dimanche au Bürgenstock (NW) pour une première étape vers "une paix durable" en Ukraine. La Russie ne sera toutefois pas là. Et ni Kiev, ni Berne n'auront a priori réussi à convaincre la Chine.
Sur le papier, l'affiche est alléchante pour discuter à la demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait appelé Berne à organiser cette rencontre. Jamais autant de chefs d'Etat et de gouvernement, la moitié des chefs de délégation, n'auront été présents a priori sur le même site au même moment en Suisse.
De la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, qui pilote le G7, au chancelier allemand Olaf Scholz en passant par le président français Emmanuel Macron.
Assiette peu élargie
Mais cette réalité en cache une autre. Depuis le format des conseillers à la sécurité nationale en janvier dernier à Davos (GR), dernière grande réunion exploratoire avant la conférence, l'assiette des participants n'a que très peu été élargie, même si elle est garnie de pays du sud.
La cible principale était le groupe des BRICS, réputé proche de Moscou. Le conseiller fédéral Ignazio Cassis aura tenté en vain à Pékin de faire venir un représentant chinois. De son côté, M. Zelensky a imploré son homologue Xi Jinping, sans succès.
"La participation de la Chine semble être difficile", a admis le conseiller fédéral. L'attitude du Brésil, à la tête du G20 et présent à Davos, pourrait être la même. Comme dans la station grisonne, l'Afrique du Sud et l'Inde, parmi les autres BRICS, seront en revanche présentes. Le danger que Kiev, opposée fermement à la venue russe, claque la porte était "bien là" si la Russie avait été invitée, selon M. Cassis.
Ni Biden ni Lula au Bürgenstock
Mais celle-ci devra être associée à un moment donné pour faire la paix, avait immédiatement dit en janvier le conseiller fédéral qui veut que les moyens d'y arriver soient discutés au Bürgenstock. Il s'était ensuite fait éconduire par son homologue Sergueï Lavrov, avant que Vladimir Poutine ne suggère que la Chine n'organise une conférence alternative.
"Il est important que la conférence ne soit pas vue comme une alliance contre la Russie", a expliqué à Keystone-ATS l'ambassadeur Thomas Greminger, directeur du Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP).
Autre symbole, le président américain Joe Biden ne sera pas de la partie. Le chef de la Maison Blanche a préféré déléguer sa vice-présidente Kamala Harris, habituée aux miettes depuis le début de son mandat, dans le cadre idyllique de l'hôtel nidwaldien.
Après avoir obtenu une rallonge de l'aide à l'Ukraine au Congrès américain, M. Biden, pourtant à Rome pour le G7 avant la conférence, met son énergie à arracher un cessez-le-feu au Proche-Orient et à sa campagne pour la présidentielle. Même contour pour le président brésilien Lula, pourtant jeudi à Genève puis en Italie, et le prince héritier saoudien Mohamed bin Salmane.
Mais la conférence va lancer une première "dynamique" vers une paix durable, insiste M. Cassis. Ces derniers mois toutefois, les voix ont souvent été dissonantes entre une Ukraine en guerre et une Suisse qui, autour de la présidente de la Confédération Viola Amherd, revient avec le Bürgenstock dans le jeu politique sur ce conflit.
Feuille de route prévue
Outre l'approche avec la Russie, Kiev estime que ceux qui ne participent pas soutiennent la guerre. Un ton radical qui tranche avec celui de la Suisse qui parle d'une première étape d'un long processus.
Sur le fond, le président ukrainien n'a pas caché vouloir défendre son plan de paix. La Suisse a cherché à atténuer la conflictualité de cette formule et à imposer un dialogue sur toutes les propositions de différents acteurs. Pour tenter d'obtenir une déclaration conjointe finale qui fait, de l'aveu même de M. Cassis, l'objet d'"intenses consultations". "Rien n'est moins sûr avec une conférence de paix", selon le conseiller fédéral.
Au menu, la sécurité nucléaire, la liberté de navigation et la sécurité alimentaire ou encore les questions humanitaires...autant de composantes qui se trouvent dans la formule de M. Zelensky. Mais elles figurent aussi dans des plans africains, chinois et russe.
En revanche, les questions de territoires seront laissées à plus tard. Il faut "progresser sur les garanties de sécurité pour chaque côté" pour un dialogue à terme entre Kiev et Moscou, dit M. Greminger. Une feuille de route sera établie pour les prochaines étapes, mais elle devra aussi se confronter à la réalité militaire. Et la Russie la considère par avance comme inutile.
La réunion a lieu à quelques mois de la seconde présidence suisse du Conseil de sécurité de l'ONU. Elle sera l'objet d'un important dispositif de sécurité, alors que les cyberattaques sont en augmentation "massive" et la désinformation russe importante. L'armée a recours à jusqu'à 4000 soldats et appuie les polices fédérale et nidwaldienne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
La montagne est toujours en mouvement au-dessus de Blatten VS
Un mouvement de débris était toujours visible samedi matin sur la montagne au-dessus du village de Blatten, dans le Lötschental valaisan. De petits éboulements se produisaient régulièrement. Les débris ne sont toutefois pas descendus jusqu'à la vallée.
Il n'y a pas de changement significatif par rapport à vendredi, a déclaré Matthias Ebener, de l'état-major de conduite régional, à l'agence de presse Keystone-ATS. De petites quantités de débris continuent de se détacher et le glacier Birch reste en mouvement.
Vendredi, le mouvement du glacier était d'environ deux mètres à deux mètres et demi par jour. Un cône d'éboulis s'est accumulé sur le glacier ces derniers jours. Selon une estimation, trois millions de mètres cubes de débris se trouvent sur la masse de glace, a déclaré M. Ebener.
Effondrement du glacier, le "pire danger"
L'impact du poids des gravats sur le glacier reste incertain. Matthias Ebener a décrit deux scénarios. Dans l'un, le poids pourrait pousser le glacier vers l'avant et provoquer de petites ruptures de glace sur son front.
Dans le second scénario, le "pire", le glacier pourrait se briser en raison du poids des éboulis, les débris et la glace dévalant alors ensemble la montagne.
Village évacué lundi
Plus haut, une partie du Petit Nesthorn menace de se détacher et de tomber dans la vallée. Le glacier Birch se trouve entre le Nesthorn et le village.
Des sentiers de randonnée ont été fermés depuis samedi dernier en raison d'une coulée de boue. Le village de Blatten a été entièrement évacué lundi. Environ 300 personnes ont dû quitter leurs maisons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Pride romande va déferler à Genève le samedi 7 juin
La grande Marche romande des fiertés LGBTIQ+ aura lieu à Genève le samedi 7 juin. L'occasion pour l'association Geneva Pride, qui organise la manifestation, de tirer la sonnette d'alarme face à la mise en péril de la santé des personnes LGBTIQ+.
Le cortège partira du Quai Wilson, passera par le pont du Mont-Blanc pour rejoindre la place Neuve par les rues basses. L'édition 2023, qui était déjà organisée à Genève, avait rassemblé près de 35'000 personnes. L'année dernière, la manifestation qui s'était tenue à Martigny (VS) avait attiré plus de 12'000 personnes.
L'ambiance est toujours festive, mais la Pride sert avant tout à militer pour les droits des personnes LGBTIQ+. L'association Geneva Pride dénonce ainsi les décisions politiques "qui menacent gravement la santé des personnes LGBTIQ+ en Suisse". Les coupes budgétaires annoncées par le Conseil fédéral mettent en danger la prévention et le soutien aux actions communautaires, selon elle.
Santé inclusive
Geneva Pride demande un accès aux soins, notamment les soins d'affirmation de genre et ceux liés à la santé sexuelle et reproductive sans barrière administrative ni discrimination. L'association milite aussi pour la prévention et la promotion de la santé inclusive, en tenant compte des spécificités des personnes LGBTIQ+.
"Les inégalités de santé sont alarmantes", s'inquiète l'association. "Les personnes LGBTIQ+ souffrent de problèmes de santé nettement plus graves que la population générale (...) Les risques accrus de dépression, de suicide, d'isolement social et de maladie infectieuse ne sont pas une fatalité, mais le résultat de discriminations systémiques et du manque de soutien spécifique", critique Geneva Pride.
Village aux Bastions
L'association organise dès le samedi 31 mai, plusieurs événements de sensibilisation sur ce thème. La salle communale de Plainpalais accueillera le Café des fiertés où auront lieu les soirées d'ouverture et de clôture, des conférences, des animations et des projections de films.
Dès vendredi 6 juin, le Parc des Bastions se transformera en un village festif. Une trentaine d'associations romandes y tiendront des stands d'information et d'échange. Il y aura aussi des scènes musicales. La Marche des fiertés sera le point d'orgue de cette semaine dédiée aux droits des personnes LGBTIQ+.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Un derby "chaud" samedi entre Servette et Lausanne
Le derby entre Servette et Lausanne vaudra son pesant de suspense samedi (18h00) au Stade de Genève, avec les Coupes d'Europe en toile de fond à l'occasion de la dernière journée de Super League.
Pour être sûrs d'accéder au tour de qualification de la Ligue des champions la saison prochaine, les Grenat doivent l'emporter. Deuxième du classement derrière le champion Bâle, Servette compte deux points d'avance sur les Young Boys et reste sous la menace des Bernois.
En cas de victoire à Lugano, et si Servette (3e l'an dernier) ne bat pas Lausanne, YB devancerait de toute façon les Genevois. Les joueurs de Giorgio Contini auraient en effet gagné un match de plus, en plus d'une différence de buts favorable. Mais Servette a son destin entre ses mains.
Lugano de son côté voudra sauver sa saison et assurer sa 4e place synonyme de participation aux qualifications de la Conference League. Pour cela, les Tessinois auront intérêt à gagner, comme YB.
A 1 point de Lugano, Lausanne et Lucerne n'ont pas dit leur dernier mot pour la 4e place. Lucerne s'en va affronter Bâle au Parc St-Jacques, un sacré défi si l'on sait que l'équipe végète ces dernières semaines. Mais le FCB aura peut-être déjà la tête à sa finale de la Coupe, le 1er juin contre Bienne.
Avant cette dernière journée, c'est le grand remue-ménage à Lugano. Le club a annoncé vendredi se séparer pour la saison prochaine du Tchèque Roman Macek, des Argentins Milton Valenzuela et Ignacio Aliseda, du Polonais Kacper Przybylko ainsi que de Boris Babic et Allan Arigoni.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Djokovic pour un 100e titre historique
Novak Djokovic a l'occasion d'écrire une nouvelle page de l'histoire du tennis samedi. Le Serbe de 38 ans s'adjugera son 100e titre ATP s'il bat Hubert Hurkacz en finale du Geneva Open.
L'ex-no 1 mondial est bloqué à 99 titres depuis son sacre dans le tournoi olympique de Paris 2024 l'été dernier. Depuis, il a connu la défaite dans les deux finales qu'il a pu disputer, l'automne dernier à Shanghai et en mars à Miami.
L'occasion est belle sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives, où il semble en mission jusqu'ici cette semaine. Novak Djokovic peut en tout cas s'appuyer sur une statistique: il a remporté les sept premiers duels qu'il a livrés face à Hubert Hurkacz.
Nole peut devenir le troisième joueur de l'histoire du tennis masculin à atteindre la barre des 100 titres. Jimmy Connors mène ce classement avec 109 trophées à son palmarès, devant le Bâlois Roger Federer qui s'est arrêté à 103.
Cette finale sera la 143e pour Novak Djokovic, la 35e sur terre battue. Hubert Hurkacz jouera pour sa part sa 12e finale (8 titres jusqu'ici), la première depuis le mois de juin 2024 à Halle où il avait subi la loi du no 1 mondial Jannik Sinner.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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