Suisse
Plus de la moitié des espèces de poissons en Suisse sont menacées
Plus de la moitié des poissons et cyclostomes (lamproies, sans mâchoires mobiles) en Suisse figurent sur la liste des espèces menacées ou vulnérables. La situation globale s'est dégradée entre 2007, année de la précédente évaluation, et 2022, révèle une étude.
En évaluant le degré de menace de 66 espèces de poissons et cyclostomes autochtones, les experts en ont placé 43 - dont neuf sont éteintes - sur liste rouge pour 2022, indique mercredi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
S'y ajoutent 9 espèces "potentiellement menacées". Seules 14 espèces sont considérées comme non menacées. L'évaluation se base sur 70'000 occurrences (observations) dans les différents cours d'eau et plans d'eau du pays.
Sur les 43 espèces (taxons) de la liste rouge, 15 se retrouvent "en danger critique d'extinction", 8 sont "en danger" et 11 sont qualifiées de "vulnérables"; neuf ont disparu. En résumé les deux tiers (65,1%) des poissons et cyclostomes en Suisse sont soit en danger, soit vulnérables ou ont "déjà" disparu, pour reprendre les critères de la "liste rouge".
L'anguille en danger, la perche ok
Parmi les espèces dont la situation est la plus critique figurent l'anguille, l'alborella, la savetta, la truite marbrée ou danubienne et l'ombre du sud des Alpes. La truite lacustre, l'ombre commun, la truite zébrée, la bouvière ou encore la loche transalpine sont "en danger". Concernant les effectifs en baisse de certaines truites par exemple, les experts invoquent l'habitat réduit et les causes liées à la migration et au réchauffement climatique.
Parmi les espèces disparues figurent l'esturgeon européen ou le saumon atlantique.
Les espèces non menacées sont, notamment, la perche, le gardon, la silure glâne, le vairon commun, la lotte ou encore la vandoise.
Avec la moitié des taxons menacés classés dans les catégories "situation critique" à "vulnérable", la Suisse se situe, en matière de menace, dans le haut de la fourchette des classements établis dans les pays et régions frontaliers. La situation est par exemple meilleure en France et dans le Sud de l'Allemagne.
Pollution, habitats restreints
Les menaces pesant sur la faune piscicole sont liées à la pollution des eaux, la dégradation et la fragmentation des habitats (souvent réduits), l’exploitation hydroélectrique, la concurrence exercée par les espèces allochtones ou encore les effets liés au réchauffement climatique.
Les eaux dormantes et les lacs ont été fortement pollués jusque dans les années 1980 par des apports de nutriments (eutrophisation). En revanche, "les efforts considérables entrepris depuis en matière de protection des eaux (traitement des eaux usées) ont contribué, du moins dans les lacs les plus importants, à améliorer les conditions de vie de la faune piscicole. Le traitement des eaux usées a également eu un impact positif", relève l'étude.
Revitaliser
La liste rouge de 2007 montrait déjà une situation précaire. L'édition 2022 révisée "ne révèle malheureusement aucune inversion de tendance: globalement, le nombre d’espèces de poissons menacées continue d’augmenter, contribuant ainsi à une érosion de la biodiversité piscicole", regrettent les experts.
Pour contrer cette évolution, ils appellent de leurs voeux des mesures pour mieux protéger le milieu. "La politique fédérale de renaturation des eaux (revitalisation et assainissement de la force hydraulique) constitue un outil d’importance capitale pour la préservation de la faune aquatique", souligne la publication.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Pas d'interdiction du burkini dans les piscines publiques
A Genève, l'UDC a une nouvelle fois échoué à faire interdire le port du burkini dans les piscines publiques. Par 54 non, 33 oui et 3 abstentions, le Grand Conseil a refusé jeudi d'entrer en matière sur son projet de loi sur les bassins de natation.
Début 2023, la section UDC de la Ville de Genève avait lancé un référendum contre l'autorisation du port du burkini dans les piscines municipales, mais elle n'était pas parvenue à récolter suffisamment de signatures valables. L'UDC cantonale a alors déposé un projet de loi visant à interdire le burkini, texte qui est toujours en commission. D'où cette proposition de légiférer sur les bassins de natation.
"Permettre le burkini, c'est permettre le communautarisme, c'est contraire à la laïcité et c'est insulter les femmes", a plaidé le député UDC Guy Mettan, rapporteur de minorité. Un avis partagé par Le Centre et une bonne partie du PLR, qui estime "que le burkini n'a pas sa place dans notre société", comme l'a déclaré le libéral-radical Murat-Julian Alder.
Anticonstitutionnel
Dans les rangs opposés, le rapporteur de majorité, le PLR Alexis Barbey, a dénoncé la manière de l'UDC de servir ses intérêts en montant en épingle un sujet qui n'a pas généré de conflit dans les communes qui autorisent le burkini. La plupart des autres partis ont défendu l'autonomie communale dans la gestion de leurs infrastructures.
Responsable de la surveillance des communes, la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast a relevé que ce projet de loi est doublement anticonstitutionnel. Il viole d'une part l'autonomie communale et, de l'autre, la garantie de la propriété privée, puisqu'il s'appliquerait aussi aux piscines privées ouvertes au public.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Conditions de détention: une commission exige des mesures urgentes
Les mauvaises conditions carcérales dans les prisons vaudoises sont une nouvelle fois épinglées. Le rapport annuel de la Commission des visiteurs du Grand Conseil (CVGC), publié jeudi, dénonce notamment des durées de détention excessives dans les zones carcérales, bien au-delà de la limite légale de 48 heures, et une prise en charge insuffisante des personnes détenues souffrant de troubles psychiques.
La commission attire aussi l'attention sur le manque de places en foyers pour mineurs et sur la prison de la Tuilière, à Lonay, où des travaux d'assainissement péjorent les conditions de vie des personnes détenues. Son rapport, accompagné des réponses du Conseil d'Etat, sera traité lors de la séance du Grand Conseil du 4 février 2025, indique-t-elle dans un communiqué émanant du Grand Conseil.
"A l'issue des 17 visites effectuées, le constat de la commission est sans appel: la surpopulation carcérale reste un problème persistant et préoccupant (165% à la prison du Bois-Mermet, 139% à la prison de la Croisée), avec des conséquences délétères sur l'ensemble des conditions de détention. Cette situation appelle à des évolutions concrètes, à la hauteur de l'urgence", écrivent les sept membres de la CVGC dans leur rapport annuel 2023-2024.
La commission est néanmoins "pleinement consciente de la complexité de la situation et des efforts déployés par le département pour y faire face, dont le projet de construction en une seule étape de la prison des Grands-Marais", ajoute-t-elle néanmoins.
Plus de 100 détenus auditionnés
Elle a visité onze lieux de détention vaudois et a auditionné plus de 100 personnes détenues. Son rapport est assorti de neuf recommandations, dont deux problématiques prioritaires et "préoccupantes".
La première, la durée de détention dans les zones carcérales des locaux de police visités a connu une nouvelle hausse record, avec des séjours atteignant jusqu'à 49 jours à l'Hôtel de police de Lausanne, bien au-delà des 48 heures autorisées, et ce dans des conditions inadéquates, ont constaté les députés de la CVGC, présidée par la PLR Marion Wahlen.
La situation est "tout aussi alarmante" dans les Centres de gendarmerie mobile (CGM) visités, où des détentions ont duré jusqu'à 44 jours (CGM de la Blécherette et d'Yverdon-les-Bains). "Cette situation inacceptable exige des mesures urgentes pour que ces lieux récupèrent leur vocation première - arrestation provisoire et non prison - et pour ramener la durée de détention à 48 heures maximum", affirme la CVGC.
Insuffisances
Celle-ci rappelle au passage qu'elle attend toujours la réponse à sa motion "Mettre fin aux conditions illégales de détention dans les zones carcérales", déposée en son nom au parlement, pour que des solutions soient trouvées (construction provisoire, adaptation, transformation) pour limiter la durée de détention dans les zones carcérales, sans attendre l'ouverture de la prison des Grands-Marais.
Deuxième préoccupation, le suivi thérapeutique des personnes souffrant de troubles psychiques et/ou exécutant une mesure en milieu carcéral reste "insuffisant" aux yeux de la commission. "Non seulement des personnes occupent encore trop souvent des places dans un établissement carcéral alors que leur dangerosité est liée à leur état psychique, mais de plus leur prise en charge n’est pas toujours adaptée, malgré les efforts des équipes médicales", observe-t-elle.
Les autres recommandations visent à demander des aménagements nécessaires au vu de l'exiguïté de certaines cellules aux prisons du Bois-Mermet (Lausanne) et de la Croisée (Orbe), à renforcer le contact avec le monde extérieur, mais aussi l'accès aux activités durant les week-ends, à la formation et à des places de travail en suffisance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Trump réitère sa menace de tarifs douaniers à Davos
Le président américain Donald Trump a à nouveau mis en garde le reste du monde à Davos. Il l'a exhorté à faire fabriquer ses produits aux Etats-Unis, au risque de se retrouver confronté à des tarifs douaniers pouvant représenter des trillions.
"Fabriquer vos produits aux Etats-Unis et vous bénéficierez de la fiscalité la plus faible de la planète", a déclaré Donald Trump jeudi lors d'une visioconférence au WEF. "Mais si vous voulez faire affaire ailleurs, vous serez confronté à des tarifs douaniers pouvant représenter des trillions", a-t-il ajouté.
Le républicain a réitéré ses menaces de taxes des derniers jours avant de détailler les décisions prises depuis son investiture lundi. Il s'est félicité des résultats déjà obtenus, dans un discours mettant les Etats-Unis en priorité, selon son slogan "L'Amérique d'abord".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Soutien cantonal pour le développement du VTT à Leysin
Le VTT peut compter sur le soutien du Canton. Le Conseil d’Etat a annoncé ce jeudi le déblocage d’une enveloppe de 900'000 francs en faveur du « Masterplan VTT » à Leysin. La somme réduira la facture de la commune, qui devait injecter 1,3 millions de francs dans le dossier.
Vaud injecte 900'000 francs dans le VTT. Le Canton a annoncé ce jeudi débloquer une enveloppe en faveur du « Masterplan VTT » de Leysin. La facture communale sera ainsi réduite à 400'000 francs.
Rappelons que ce projet vise à créer ou moderniser des itinéraires balisés pour tous les niveaux, reliant notamment Leysin aux communes voisines. L’espoir : faire de la région une référence dans le domaine du tourisme durable tout en réduisant la dépendance à la neige. Confirmation de Jean-Marc Udriot, syndic de Leysin.
Un projet qui a déjà demandé trois ans de travail et qui devrait être achevé dans deux ans. Ce n’est pas pour déplaire au syndic leysenoud, Jean-Marc Udriot, se réjouit
Notons que des discussions sont encore en cours avec les communes d’Aigle, Roche et de Corbeyrier pour concrétiser l’ensemble du parcours. Selon le syndic de Leysin, cela ne concerne toutefois qu’environ 20% de la réalisation du projet.
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