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La justice classe un dossier de "terrorisme" contre Puigdemont

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L'indépendantiste catalan Carles Puigdemont est encore poursuivi pour un délit de détournement de fonds (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Le Tribunal suprême espagnol a annoncé mardi sa décision de classer un dossier de "terrorisme" visant Carles Puigdemont. L'indépendantiste catalan vit en exil à l'étranger depuis la tentative de sécession avortée de la Catalogne de 2017.

M. Puigdemont, qui espère bénéficier de la loi d'amnistie votée le 30 mai par le Parlement espagnol, est encore poursuivi pour un délit de détournement de fonds et fait l'objet d'une enquête pour haute trahison, un délit qui n'entre pas dans le champ de la loi d'amnistie.

Dans un communiqué, le Tribunal suprême a indiqué que la magistrate Susana Polo avait pris la décision de classer le dossier pour "terrorisme" visant le leader indépendantiste pour une question de procédure, le juge instruisant l'affaire ayant commis une erreur de date en annonçant la prorogation de l'instruction un jour au-delà du délai autorisé par la loi.

Le 1er juillet, un autre magistrat du Tribunal suprême, le juge Pablo Llarena, avait estimé que la loi d'amnistie s'appliquait bien à l'un des délits pour lequel M. Puigdemont est poursuivi, celui de désobéissance, mais pas à celui de détournement de fonds.

Importante étape intermédiaire

Il avait donc décidé de maintenir en vigueur le mandat d'arrêt qui empêche M. Puigdemont de revenir en Espagne. Le parquet et le dirigeant catalan ont fait appel de cette décision.

Le dossier classé mardi par la juge Polo avait pour base les manifestations qui eurent lieu en Catalogne en 2019 après l'énoncé des condamnations à des peines de prison de plusieurs leaders indépendantistes découlant de leur implication dans la tentative d'indépendance unilatérale de 2017 de la région.

Des manifestants avaient alors tenté de prendre l'aéroport de Barcelone, entraînant de violents heurts avec la police et d'importants dommages. Ces manifestations avaient été organisées par une mystérieuse plateforme appelée "Tsunami Democràtic" derrière laquelle, selon le juge d'instruction, se trouvaient M. Puigdemont et d'autres leaders indépendantistes.

Le juge considérait en outre qu'il s'agissait d'un délit de "terrorisme", alors que le parquet y voyait simplement un délit de désordre public. La fin de ces poursuites pour "terrorisme" constitue donc une étape importante, mais pas finale, pour M. Puigdemont sur la voie de l'amnistie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Explosion dans une usine d'explosifs au Brésil: 9 disparus

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Les sauveteurs mènent des recherches sur le lieu de l'explosion pour essayer de retrouver les disparus. (© KEYSTONE/EPA/Secretaria de Seguridad Publica / HANDOUT)

Une forte explosion accidentelle dans une usine de matériaux explosifs dans le sud du Brésil a fait mardi neuf morts, ont annoncé les autorités.

Six hommes et trois femmes dans un premier temps portés disparus sont décédés dans cet accident qui s'est produit vers 6 heures du matin, heure locale, dans la région métropolitaine de Curitiba, capitale de l'État du Paraná, selon la porte-parole des pompiers, Luisana Guimaraes.

"Il n'y a plus d'espoir de trouver des survivants parmi ces neuf personnes qui se trouvaient à cet endroit", a déclaré à la presse le colonel Hudson, secrétaire d'État à la sécurité publique.

Durant plusieurs heures, des forces de sécurité, aidées par des chiens, participent aux recherches pour retrouver les victimes. Plusieurs personnes ont également été blessées et ont été prises en charge dans des hôpitaux voisins.

"La zone de l'explosion a été détruite. Dans un rayon d'environ 1,5 km, des maisons ont été touchées, avec des vitres brisées, des structures endommagées, une énorme onde de choc", a expliqué la porte-parole.

Les images diffusées par les pompiers du Paraná après avoir maîtrisé l'incendie montraient un immense terrain jonché de débris.

Les causes de l'accident font l'objet d'une enquête, ont déclaré les dirigeants de la société Enaex Brasil, propriétaire de l'usine, lors d'une conférence de presse.

La société met en oeuvre un plan d'urgence pour apporter un soutien psychologique aux victimes et à leurs familles, ont-ils ajouté.

Selon les autorités, les habitants de plusieurs localités voisines ont entendu la détonation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mort de 41 filles au Guatemala: six ex-fonctionnaires condamnés

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La Juge Ingrid Cifuentes a infligé des peines allant jusqu'à 25 ans de prison à six des sept co-accusés. (© KEYSTONE/AP/Moises Castillo)

Six anciens fonctionnaires ont été condamnés mardi de 6 à 25 ans de prison pour la mort de 41 jeunes filles dans l'incendie d'un foyer en 2017. Cette tragédie avait bouleversé le pays.

Selon l'enquête, les mineures qui dénonçaient des mauvais traitements et des abus sexuels ont incendié des matelas dans la pièce où elles avaient été enfermées après avoir tenté de s'enfuir un jour plus tôt.

La juge Ingrid Cifuentes a jugé "responsables" les six ex-fonctionnaires (directeur ou responsable de la sécurité du foyer, policiers) d'homicide involontaire et d'abus de pouvoir. Un des co-accusés a été acquitté. Tous avaient réclamé la relaxe.

Certaines des survivantes présentes et des parents de victimes ont écouté en larmes les faits rappelés par la juge.

"Qu'elles brûlent, ces filles de putain", a ainsi déclaré la policière alertée de l'incendie et qui détenait la clé de la pièce.

À l'énoncé du verdict des cris ont retenti: "Justice pour les filles du Hogar Seguro!", le nom du foyer d'Asuncion où étaient placées des mineures en rupture avec leur famille ou orphelines.

La coordinatrice de l'ONG "Mujeres Transformando el Mundo", Paula Barrios, partie civile dans le procès entamé en janvier 2024, a déclaré à l'AFP espérer que cette sentence serait une "garantie de non-répétition" d'une pareille tragédie et que les 15 survivantes ainsi que les familles des 41 défuntes recevraient des "mesures de réparation" adéquates.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le chef de l'armée soudanaise voit l'émissaire américain en Suisse

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Le général Abdel Fattah al-Burhane s'est brièvement rendu en Suisse pour rencontre l'émissaire américain (archives). (© KEYSTONE/AP/RAFIQ MAQBOOL)

Le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhane et l'émissaire américain Massad Boulos se sont rencontrés en Suisse. Ils ont discuté d'un plan de paix américain visant à mettre fin à la guerre civile, ont indiqué mardi deux sources gouvernementales soudanaises.

Le général Burhane et l'émissaire américain pour l'Afrique ont eu lundi une réunion de trois heures "au cours de laquelle ils ont discuté d'une proposition soumise par les Etats-Unis pour un cessez-le-feu global au Soudan et l'acheminement de l'aide humanitaire", a précisé une source gouvernementale de haut rang.

Le conflit qui a éclaté en avril 2023 au Soudan entre l'armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) a fait des dizaines de milliers de morts, provoqué le déplacement ou la fuite à l'étranger de millions d'habitants et entraîné ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde".

De précédents efforts de médiation menés par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite n'ont jamais abouti à un cessez-le-feu. La réunion de lundi est la rencontre au plus haut niveau depuis des mois, alors que Washington semble intensifier ses efforts diplomatiques pour imposer la paix.

Une tentative des Etats-Unis de rallier les puissances extérieures considérées comme les plus influentes sur les deux camps, l'Arabie Saoudite, l'Egypte et les Emirats arabes unis, avait échoué en raison du désaccord de ces deux derniers pays sur le rôle de l'armée dans un processus de paix transitoire.

Lundi, le général Burhane "a dit à Boulos que les FSR n'ont aucun rôle politique au Soudan", a déclaré à l'AFP une des sources gouvernementales sous couvert d'anonymat. Selon cette source, le chef de l'armée avait reçu le plan américain avant de se rendre en Suisse et il était de retour au Soudan mardi matin.

Sur le terrain, les combats ne connaissent aucun répit. L'armée a repris en mars la capitale Khartoum tandis que les paramilitaires intensifient leurs attaques pour s'emparer d'El-Facher, seule capitale provinciale de la vaste région occidentale du Darfour à échapper encore à leur contrôle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le double médaillé olympique Fred Kerley suspendu provisoirement

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Fred Kerley avait remporté le bronze olympique sur 100 m à Paris (archives). (© KEYSTONE/AP/PETR DAVID JOSEK)

L'Américain Fred Kerley est suspendu provisoirement, a annoncé mardi l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU). Le double médaillé olympique sur 100 m a manqué "à ses obligations de localisation".

Les athlètes de haut niveau sont soumis à de scrupuleuses obligations de localisation (adresse, stages, entraînements, compétitions) et doivent indiquer chaque jour un créneau d'une heure et un lieu afin de pouvoir être testés de façon inopinée.

Trois manquements à ces obligations (un contrôle manqué, le "no show", ou des renseignements imprécis constatés par l'agence antidopage) en moins d'un an sont passibles d'une sanction.

Il conteste

"Fred Kerley a déjà notifié l'AIU de sa volonté de contester l'allégation qu'il aurait violé les règles de localisation antidopage", dit un communiqué du cabinet d'avocats spécialisé dans l'antidopage Howard L. Jacobs, relayé par Kerley sur ses réseaux sociaux.

"Il est persuadé que l'un ou plusieurs des tests manqués peuvent être contestés car il n'a pas fait preuve de négligence ou parce que le contrôleur n'a pas fait tous les efforts raisonnables nécessaires pour le localiser."

Une année chaotique

L'annonce de la suspension provisoire du sprinteur ajoute un nouvel épisode à son année déjà chaotique.

Kerley avait déclaré forfait pour les sélections américaines il y a deux semaines et ne pouvait donc prétendre à une sélection pour les Championnats du monde de Tokyo (13-21 septembre).

L'Américain avait été arrêté début mai à Miami à la suite d'une altercation dans l'hôtel officiel des athlètes participant au Grand Slam Track, nouveau circuit lancé cette année par Michael Johnson.

En janvier, Kerley avait déjà été arrêté à Miami après une vive altercation avec la police. Dans une autre affaire, il a été accusé et poursuivi en janvier pour violences conjugales sur la mère de ses enfants. Il a plaidé non coupable dans ces deux affaires.

Le 100 m après le 400 m

Kerley, âgé de 30 ans, s'est construit en quelques années un magnifique palmarès après avoir décidé de délaisser sa première spécialité, le 400 m (bronze mondial en 2019, argent mondial du 4x400 m en 2017), pour se concentrer sur le 100 m.

Après son irruption surprise aux Jeux olympiques de Tokyo 2021 derrière l'Italien Marcell Jacobs, Kerley avait été sacré champion du monde à domicile à Eugene en 2022 (en 9''76, son record) puis de nouveau médaillé, de bronze, aux JO de Paris l'été dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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