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Suisse

Le ministre de l'environnement Albert Rösti sera présent à la COP29

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Le ministre de l'environnement Albert Rösti représentera la Suisse à la COP29 sur le climat (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le ministre de l'environnement Albert Rösti représentera la Suisse à la COP29, qui aura lieu du 11 au 22 novembre prochains à Bakou, en Azerbaïdjan. Le Conseil fédéral a fixé vendredi le mandat de la Suisse pour cette conférence internationale sur le climat.

Le conseiller fédéral Albert Rösti sera à la rencontre durant la deuxième semaine de la conférence, indique le gouvernement dans un communiqué. Les ministres de l’environnement mèneront les négociations finales au plus haut niveau politique.

La délégation suisse sera conduite par Felix Wertli, chef de la division Affaires internationales de l'Office fédéral de l'environnement. Elle sera également composée de trois représentants de la société civile issus des milieux de l'économie et de l'environnement.

Nouvel objectif de financement

L'accord de Paris engage les Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement mondial à moins de 1,5 degrés. Les Etats sont tenus de prendre des mesures pour renforcer leur objectif de réduction et de rendre compte des progrès réalisés tous les cinq ans, rappelle le gouvernement.

L'accord inclut des mesures de soutien, comme le financement et le transfert de technologies en faveur des pays en développement, "où le besoin est le plus important", note le Conseil fédéral. Les pays industrialisés s'engagent, jusqu'en 2025, à débloquer chaque année 100 milliards de dollars pour financer des mesures en ce sens.

Cet objectif a été atteint pour la première fois en 2022. La 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) doit permettre de fixer le nouvel objectif commun de financement pour la période postérieure à 2025.

Elle doit aussi permettre d'adopter les règles relatives au mécanisme de marché mondial, afin que les pays mettent en oeuvre des projets de protection climatique à l'étranger et puissent imputer les réductions d'émissions obtenues à leur propre objectif climatique. La rencontre vise encore à préparer les nouveaux objectifs climatiques à mettre en oeuvre par les pays d'ici 2035.

Les pays devront enfin déterminer sous quelle forme ils entérineront les recommandations de la COP précédente, à savoir le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique d'ici 2030 et l'abandon du charbon, du pétrole et du gaz d'ici 2050.

Consultation du Parlement

La Suisse s'engage pour renforcer les investissements et pour que tous les pays y participent dans la mesure de leurs possibilités, en particulier les pays prospères aux fortes émissions de gaz à effet de serre, avance le Conseil fédéral. Il convient également de mieux exploiter le potentiel de l'économie au regard des investissements dans le domaine climatique.

La Suisse entend également s'engager en faveur de l'efficacité des règles applicables à la mise en oeuvre du mécanisme de marché mondial. Le Conseil fédéral consultera le Parlement concernant ce mandat, qui recevra une approbation finale si les commissions compétentes n'émettent pas de réserves.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Martin Pfister souligne l'importance de la Swisscoy au Kosovo

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Le ministre de la défense Martin Pfister a été reçu à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. (© KEYSTONE/AP/Armin Durgut)

Le ministre de la défense Martin Pfister a rencontré les troupes de la Swisscoy au Kosovo. La situation sécuritaire dans le pays est encore trop instable pour renoncer à l'engagement des troupes, a-t-il indiqué mardi à Keystone-ATS après sa visite.

Le Zougois a rendu visite aux troupes de la Swisscoy et s'est fait une idée générale de la situation sécuritaire. "Je suis fasciné par l'ampleur de l'engagement, c'est une contribution importante pour la région", a relevé M. Pfister. Le mandat de la Swisscoy court jusqu'à la fin 2026. Le Conseil fédéral prépare une prolongation jusqu'en 2027, a-t-il ajouté, tout en précisant qu'en fin de compte, c'est le Parlement qui décidera.

Le contingent de la Swisscoy compte actuellement jusqu'à 215 militaires. Il y a un an, il a été augmenté de 20 personnes. Le recrutement est difficile, selon le ministre, qui assure que l'on trouve toutefois les gens et que l'on peut remplir les contingents.

A Mitrovica, au nord du Kosovo, une visite de l'équipe de liaison et d'observation (Liaison and Monitoring Team, LMT) de la Swisscoy, responsable de la région, était notamment prévue. Le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) s'est rendu lundi et mardi en Bosnie-Herzégovine, en plus du Kosovo.

L'objectif de cette visite de travail de deux jours était de s'informer sur la situation en matière de sécurité et sur le rôle de la Suisse dans les engagements de promotion de la paix. L’engagement de la Suisse dans les Balkans occidentaux est une composante essentielle de la coopération internationale en Europe, a écrit le DDPS à ce sujet. Outre la visite auprès des militaires suisses, Martin Pfister a mené des entretiens bilatéraux dans les deux pays.

Stabilité aussi importante pour la Suisse

Selon le DDPS, la stabilité dans cette région est d'un grand intérêt pour la Suisse du point de vue de la politique de sécurité, de l'économie et de la politique migratoire.

Depuis 1999, la Suisse fait partie de la Kosovo Force (KFOR), dirigée par l'OTAN, avec un contingent comptant jusqu'à 215 militaires (Swisscoy). Depuis 2004, jusqu'à 20 militaires helvétiques participent aussi à la mission ALTHEA de la European Union Force (EUFOR-), dirigée par l'UE, en Bosnie et Herzégovine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un taxi aérien sans pilote pourrait débarquer en Suisse rapidement

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Le véhicule aérien autonome est pour le moment au sol à Genève mais il pourrait débarquer assez rapidement dans l'espace aérien en Suisse. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plusieurs pays voient déjà dans leur ciel de petits hélicoptères biplaces où les occupants ne sont que des passagers. Exposé à Genève dans le cadre du sommet "IA pour le bien commun", cet engin de mobilité urbaine pourrait être rapidement opérationnel en Suisse.

"Nous avons des plans pour l'Europe", a affirmé à Keystone-ATS un responsable pour l'Europe de la start-up chinoise EHang, leader du marché mondial de la mobilité urbaine aérienne. Si rien n'est décidé encore pour la Suisse, le dispositif "pourrait aller très vite", dit-il.

Active dans 19 pays, la société a obtenu une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA). Or, c'est celle-ci "qui est compétente et non les autorités nationales", a dit à Keystone-ATS un porte-parole de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC). Une entreprise suisse est en cours de certification auprès de l'AESA, mais pas pour de la "mobilité urbaine" comme EHang.

Pour la start-up chinoise, le nombre de pays où cette technologie devrait être utilisée devrait augmenter très rapidement. Il atteindra une centaine d'entre eux "bien avant" 2030", estime son responsable. En Chine, "nous ne pouvons satisfaire la demande" tant elle est importante, ajoute-t-il.

Des grandes villes affectées par le trafic routier urbain voient déjà certains patrons recourir à ces taxis aériens. Mais les utilisations vont aussi bien de la livraison urgente de matériel médical, comme le font aussi parfois des drones, au tourisme en passant par les acheminements postaux ou de marchandises.

Vers des changements en Suisse

L'engin peut voler jusqu'à 400 mètres d'altitude avec une autonomie de 30 km, mais il reste sous les 120 mètres en raison des réglementations. Il faut convaincre la société de laisser la place dans l'aménagement urbain à ce type d'acteur qui a besoin d'infrastructures d'accompagnement au sol pour voler, quitte à sacrifier certaines zones.

"L'acceptation sociale" est plutôt positive tant la population voit les défis de mobilité dans les grandes villes, explique le responsable. L'objectif est également d'atteindre des territoires plus difficiles d'accès, hors des zones urbaines, ajoute-t-il.

L'OFAC fait de son côté remarquer que, outre l'acceptation, les principales difficultés sont liées au bruit, ainsi qu' à "la visibilité électronique et la visibilité générale".

Le Conseil fédéral affirmait récemment dans un rapport que le premier espace aérien qui permet aux pilotes de drones de dialoguer entre eux et avec les autres usagers devrait être a priori établi à Zurich. Il ajoutait que des règles devraient être adaptées pour les infrastructures de décollage et d'atterrissage de ce dispositif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les pluies n'ont pas comblé le déficit pluviométrique

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Un arroseur automatique fait pleuvoir de l'eau fraîche sur un espace vert. Les précipitations du début de semaine n'ont pas permis de combler le déficit pluviométrique en Suisse. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les précipitations du début de semaine n'ont pas permis de combler le déficit pluviométrique en Suisse. Sur le Plateau, il est tombé environ 15 millimètres de pluie sur une grande partie du territoire.

Chaque goutte est la bienvenue et les précipitations ont certes quelque peu atténué la sécheresse, mais le déficit de précipitations persiste, a indiqué mardi l'Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) à Keystone-ATS.

Il est tombé jusqu'à 40 millimètres de pluie sur le Plateau et 60 à 70 millimètres dans les Alpes glaronnaises et grisonnes. Cependant, cela ne compense pas un mois de juin très sec, explique MétéoSuisse. De plus, le temps était très ensoleillé et l'humidité en surface s'est évaporée. Selon les prévisions, il n'y a actuellement pas de signes clairs d'une plus grande quantité de pluie dans les jours et semaines à venir.

L'arrivée du froid a également apporté de la neige en altitude. Au-dessus de 2500 mètres d'altitude, il y a eu en de nombreux endroits de 5 à 15 centimètres de neige, et au-dessus de 3000 mètres d'altitude, en Suisse centrale, de 30 à 50 centimètres, poursuit MétéoSuisse. Cela n'a rien d'exceptionnel à cette époque de l'année, mais en raison d'un mois de juin très chaud, la vague de froid y est plus visible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Affaire Nezzar: deux plaignants saisissent la Cour de Strasbourg

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Le Tribunal pénal fédéral (TPF) avait classé l'affaire Khaled Nezzar après le décès de l'accusé poursuivi en Suisse (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Deux plaignants dans l'affaire Khaled Nezzar ont saisi la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. Le Tribunal pénal fédéral (TPF) avait classé le dossier après le décès de l'ancien ministre algérien, accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Les deux plaignants ont saisi la Cour lundi et estiment que la Suisse a violé leur droit à un procès équitable, a affirmé mardi l'ONG Trial international à Genève. Ils dénoncent la lenteur de l'investigation, un "déni de justice" selon eux.

Après des recours, la Cour des plaintes du TPF avait considéré en mars dernier que les longues périodes sans activité dans cette affaire et la succession de cinq procureurs ne constituaient pas des violations des obligations à l'égard des plaignants.

La procédure pour les faits remontant aux années 1990 avait été ouverte en 2011 en Suisse après une dénonciation par Trial international. Comme ministre de la défense, Khaled Nezzar avait l'autorité sur l'armée alors que celle-ci a perpétré des exactions comme de la torture et des exécutions extrajudiciaires.

Un acte d'accusation n'avait été déposé qu'en août 2023, quatre mois avant le décès de Khaled Nezzar. La procédure avait ensuite été classée sans conséquence alors que le procès était prévu en juin de l'année dernière.

Selon les avocates des plaignants, aucune volonté réelle de poursuivre l'accusé n'a été observée. "Nous dénonçons les carences organisationnelles ainsi que les interférences d'ordre politique qu'il y a eu dans cette affaire, documentées dans le dossier", ont-elles expliqué.

L'ONG Trial demande de son côté que des ressources suffisantes soient attribuées au Ministère public de la Confédération (MPC). Et de garantir des procès dans un délai raisonnable pour les plaignants dans des affaires liées à des crimes internationaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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