Suisse
Le Bernois Albert Rösti est candidat pour succéder à Ueli Maurer
Albert Rösti, conseiller national UDC et agronome venant de l'Oberland bernois, veut succéder à Ueli Maurer au Conseil fédéral. Annonçant sa candidature lundi, il s'est présenté comme un bâtisseur de ponts disposant d'un bon réseau.
L'ancien président de l'UDC, âgé de 55 ans, a déclaré devant les médias à Berne se mettre à disposition "très volontiers" et "avec grand respect pour la tâche et la responsabilité". Outre le maintien de la ligne du parti, le lien avec la population est un aspect important pour lui.
Il peut dire sans équivoque qu'il se sent capable d'assumer cette fonction. Et de préciser qu'il a une vision claire de la manière dont il souhaite servir le pays en tant que conseiller fédéral et qu'il dispose du soutien nécessaire dans son environnement privé.
M. Rösti trouve qu'il bénéficie aussi de la confiance de ses collègues de parti. "Pendant ma présidence de l'UDC, j'ai beaucoup lutté, seul, contre l'accord-cadre avec l'UE", a-t-il illustré. "Et nous avons gagné au sujet de l'initiative contre l'immigration de masse, à l'époque où j'étais dans le comité directeur de la campagne de votation."
Il n'a pas besoin de faire semblant avec ses camarades UDC. "Ils savent ce dont je suis capable." Il a présidé le parti national de 2016 à 2020.
Une passion
La politique est une passion et non une simple occupation, a encore relevé le quinquagénaire. Il a notamment fait référence à sa capacité à trouver des solutions au-delà des partis. Il a par exemple réussi à convaincre le Parlement de rehausser rapidement le barrage du Grimsel; ce projet était bloqué depuis des années.
Le Bernois souhaite servir la Suisse et la population. Trouvant important de prendre soin des acquis, il veut s'engager pour que les bonnes dispositions soient prises pour protéger ces acquis et en créer de nouveaux.
L'ancien président de l'UDC est le deuxième candidat après le conseiller aux Etats bernois Werner Salzmann. M. Rösti a qualifié ce dernier de "concurrent hautement qualifié". Ils sont de bons collègues et travaillent ensemble depuis longtemps. "C'est une compétition sportive", a comparé Albert Rösti.
Et de rappeler qu'en fin de compte, ce sera le comité directeur qui décidera qui envoyer dans la course. Les sections de l'UDC Thoune et Oberland bernois présenteront M. Rösti à l'UDC cantonale cette semaine encore.
Questions tactiques
Le comité de la section du canton de Berne fera un état des lieux le 20 octobre, en prenant en compte d'éventuelles autres candidatures. Il s'agira d'évaluer si l'UDC bernoise a plus de chances avec deux noms ou un seul. Les différentes sections cantonales ont jusqu'au 21 octobre pour soumettre leurs propositions à la commission de sélection.
Du point de vue des sections de l'UDC Thoune et Oberland bernois, Albert Rösti possède toutes les qualités requises pour "contribuer à la maîtrise des futurs grands défis de la Suisse" au sein du Conseil fédéral. Il a une "personnalité intègre, forte et politiquement fiable". Sa "modestie" et son "assiduité" ont été soulignées pendant la conférence de presse, venant "sans doute" de son travail depuis son plus jeune âge dans l'exploitation agricole familiale.
"Modéré dans le ton, dur sur le fond"
Docteur en agronomie et possédant son bureau de conseil, M. Rösti a en outre de l'expérience dans des postes de direction. Il a aussi pu acquérir une vaste expérience politique depuis son élection au Conseil national il y a onze ans.
Le Bernois siège dans la commission de la science, de l'éducation et de la culture, ainsi que dans celle de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie. Il fait encore partie de celle de la sécurité sociale et de la santé publique, qu'il préside actuellement.
Il s'est fait un nom dans les domaines de l'énergie et de la santé. Des observateurs le décrivent comme "modéré dans le ton, mais dur sur le fond".
Albert Rösti a aussi de l'expérience dans l'exécutif en tant que président de la commune d'Uetendorf depuis neuf ans. Il est marié et père de deux enfants adultes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Un petit criquet menacé se plaît à la Grande Cariçaie
Le Tétrix des vasières, un petit criquet considéré comme menacé, se plaît dans la Grande Cariçaie. Au niveau suisse, la majorité de ses populations se trouve dans cette réserve naturelle sur la rive sud du lac de Neuchâtel. Ses effectifs ont même augmenté durant la période 2021-2023, relève l'Association la Grande Cariçaie dans son bulletin d'informations de novembre.
Long d'un centimètre, cet orthoptère est "très représentatif de la faune qui trouve refuge dans la Grande Cariçaie", explique le directeur de l'association, Michel Baudraz dans le dernier numéro de sa publication bi-annuelle l'Echo des Roseaux. "Il est discret, peu spectaculaire, présent en grand nombre alors qu’il est considéré comme en danger d’extinction à l’échelle de la Suisse".
Véritable as du camouflage, le Tétrix des vasières (Tetrix ceperoi) vit dans les zones boueuses des abords des plans d'eau. "C’est un habitant emblématique de sites pionniers: des milieux récemment perturbés par des évènements naturels (crues, éboulements, ...), par des animaux (piétinement de sangliers) ou par l’homme (passage de machines)", précise la publication.
Habitat pérennisé
Un suivi systématique de l'espèce a été effectué durant les périodes 2019-2020 et 2021-2023. "Le pourcentage de stations occupées par le Tétrix des vasières par rapport aux mêmes stations prospectées en 2019-2020 était de 102% en 2021, 50% en 2022 (année suivant l’exceptionnelle crue de l’été 2021) et 117% en 2023, suggérant une augmentation des populations", indique ce rapport.
Les perspectives d'avenir s'annoncent réjouissantes pour cet insecte. Bien que les principaux habitats qu'il colonise ne soient pas créés volontairement, leur pérennité semble être assurée grâce aux mesures d’entretien habituelles en vigueur dans les marais, pointe l'association.
"Alors que ce petit criquet est à la peine ailleurs en Europe, son évolution réjouissante sur la rive Sud du lac de Neuchâtel souligne encore plus l’importance de la Grande Cariçaie pour sa conservation au niveau national", se félicite l'association. Le suivi du Tétrix des vasières se poursuivra à l’avenir, l’espèce étant classée comme prioritaire dans la réserve naturelle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
CHUV: pétition pour revaloriser le travail de nuit et les piquets
Le personnel du CHUV à Lausanne veut une meilleure reconnaissance des heures de piquet et du travail en dehors des heures de bureau. Il a remis lundi en fin de journée une pétition en ce sens, munie de plus de 1700 signatures, au Département de la santé et de l'action sociale de Rebecca Ruiz.
"Cette pétition demande au Conseil d'Etat d'augmenter de manière significative les indemnités versées au personnel qui doit travailler le samedi, le dimanche, les jours fériés et la nuit. Le montant de ces indemnités n'a pas été revu depuis dix ans", écrit le syndicat SSP-Vaud dans un communiqué.
Concrètement, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit passent à 10 francs par heure dès le 1er janvier prochain, contre 7 francs actuellement. Ils réclament également que les indemnités horaires pour le travail du dimanche passent de 4 à 8 francs, et celles du samedi de 2 à 4 francs.
11 heures de repos minimum
La pétition demande en outre que chaque heure de piquet soit compensée "à hauteur de 15% du temps de piquet", soit 9 minutes de congé par heure de piquet, en plus de la rémunération financière actuelle. Celle-ci s'élève à 1 franc 50 par heure de piquet de nuit et 2 francs 30 par heure de piquet de jour.
Les signataires souhaitent également un temps de repos minimal de 11 heures après une intervention de nuit dans le cadre du piquet. Enfin, si le délai d’intervention d’un piquet est inférieur ou égal à 30 minutes ou si ce dernier doit être joignable par téléphone à tout moment, le temps de piquet doit être "compté comme temps de travail", demandent-ils encore.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Pétition: 1'700 employés du CHUV se mobilisent
Appel à revoir les conditions de travail au CHUV. 1'700 employés, un peu moins de 15% de l’effectif de l’hôpital, ont signé une pétition. Elle a été adressée lundi en fin de journée au Département de la santé vaudois. Le but des signataires : demander de revoir à la hausse les indemnités pour le travail de nuit et de weekend et de valoriser davantage les heures de piquet.
Les employés du CHUV espèrent de meilleures conditions de travail. 1'700 d’entre eux se sont mobilisés en signant une pétition. Le document a été remis lundi au Département de la santé. Au cœur des demandes : une revalorisation du travail de nuit et de weekend ainsi que des heures de piquet. A titre d’exemple, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit se montent à 10 francs de l’heure dès le 1er janvier au lieu de 7 francs actuellement. Des conditions qui n’ont pas été révisées depuis des années. David Gygax, du syndicat des services publics SSP Vaud.
Sous quel délai les signataires espèrent une réponse ?
La réponse est donc espérée pour la fin de l’année. Fin de l’année qui rimera aussi avec la fin du mandat ad-interim du directeur du CHUV, Nicolas Demartines. Une nouvelle direction représente-t-elle un nouvel espoir de négociations pour les employés ? On retrouve une dernière fois David Gygax, secrétaire syndical du SSP Vaud.
Rappelons que le plan d’économie a été mis en place afin que le CHUV renoue avec l’équilibre financier en 2028.
Genève
Des plaques minéralogiques fabriquées à la prison de La Brenaz (GE)
Un nouvel atelier permettant à des détenus de travailler afin de faciliter leur réinsertion à l'issue de leur peine a été ouvert au sein de l'établissement pénitentiaire de La Brenaz, à Puplinge (GE). On y fabrique des plaques d'immatriculation pour l'office cantonal des véhicules.
L'atelier offre six places de travail, indiquent lundi le Département des institutions et du numérique et le Département de la santé et des mobilités. Il est capable de produire plus de 60'000 plaques d'immatriculation par année. Il s'ajoute aux autres ateliers qui existent dans la prison.
Cette nouvelle activité contribue à désenclaver le milieu de la détention en créant des ponts avec la cité à travers des sujets porteurs de sens et utiles autant à la collectivité qu'aux personnes détenues, relève, dans le communiqué, Claude Bettex, le directeur général de l'office cantonal de la détention.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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