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Suisse

Le Bernois Albert Rösti est candidat pour succéder à Ueli Maurer

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Le conseiller national Albert Rösti (UDC/BE) veut devenir conseiller fédéral. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Albert Rösti, conseiller national UDC et agronome venant de l'Oberland bernois, veut succéder à Ueli Maurer au Conseil fédéral. Annonçant sa candidature lundi, il s'est présenté comme un bâtisseur de ponts disposant d'un bon réseau.

L'ancien président de l'UDC, âgé de 55 ans, a déclaré devant les médias à Berne se mettre à disposition "très volontiers" et "avec grand respect pour la tâche et la responsabilité". Outre le maintien de la ligne du parti, le lien avec la population est un aspect important pour lui.

Il peut dire sans équivoque qu'il se sent capable d'assumer cette fonction. Et de préciser qu'il a une vision claire de la manière dont il souhaite servir le pays en tant que conseiller fédéral et qu'il dispose du soutien nécessaire dans son environnement privé.

M. Rösti trouve qu'il bénéficie aussi de la confiance de ses collègues de parti. "Pendant ma présidence de l'UDC, j'ai beaucoup lutté, seul, contre l'accord-cadre avec l'UE", a-t-il illustré. "Et nous avons gagné au sujet de l'initiative contre l'immigration de masse, à l'époque où j'étais dans le comité directeur de la campagne de votation."

Il n'a pas besoin de faire semblant avec ses camarades UDC. "Ils savent ce dont je suis capable." Il a présidé le parti national de 2016 à 2020.

Une passion

La politique est une passion et non une simple occupation, a encore relevé le quinquagénaire. Il a notamment fait référence à sa capacité à trouver des solutions au-delà des partis. Il a par exemple réussi à convaincre le Parlement de rehausser rapidement le barrage du Grimsel; ce projet était bloqué depuis des années.

Le Bernois souhaite servir la Suisse et la population. Trouvant important de prendre soin des acquis, il veut s'engager pour que les bonnes dispositions soient prises pour protéger ces acquis et en créer de nouveaux.

L'ancien président de l'UDC est le deuxième candidat après le conseiller aux Etats bernois Werner Salzmann. M. Rösti a qualifié ce dernier de "concurrent hautement qualifié". Ils sont de bons collègues et travaillent ensemble depuis longtemps. "C'est une compétition sportive", a comparé Albert Rösti.

Et de rappeler qu'en fin de compte, ce sera le comité directeur qui décidera qui envoyer dans la course. Les sections de l'UDC Thoune et Oberland bernois présenteront M. Rösti à l'UDC cantonale cette semaine encore.

Questions tactiques

Le comité de la section du canton de Berne fera un état des lieux le 20 octobre, en prenant en compte d'éventuelles autres candidatures. Il s'agira d'évaluer si l'UDC bernoise a plus de chances avec deux noms ou un seul. Les différentes sections cantonales ont jusqu'au 21 octobre pour soumettre leurs propositions à la commission de sélection.

Du point de vue des sections de l'UDC Thoune et Oberland bernois, Albert Rösti possède toutes les qualités requises pour "contribuer à la maîtrise des futurs grands défis de la Suisse" au sein du Conseil fédéral. Il a une "personnalité intègre, forte et politiquement fiable". Sa "modestie" et son "assiduité" ont été soulignées pendant la conférence de presse, venant "sans doute" de son travail depuis son plus jeune âge dans l'exploitation agricole familiale.

"Modéré dans le ton, dur sur le fond"

Docteur en agronomie et possédant son bureau de conseil, M. Rösti a en outre de l'expérience dans des postes de direction. Il a aussi pu acquérir une vaste expérience politique depuis son élection au Conseil national il y a onze ans.

Le Bernois siège dans la commission de la science, de l'éducation et de la culture, ainsi que dans celle de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie. Il fait encore partie de celle de la sécurité sociale et de la santé publique, qu'il préside actuellement.

Il s'est fait un nom dans les domaines de l'énergie et de la santé. Des observateurs le décrivent comme "modéré dans le ton, mais dur sur le fond".

Albert Rösti a aussi de l'expérience dans l'exécutif en tant que président de la commune d'Uetendorf depuis neuf ans. Il est marié et père de deux enfants adultes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Soirée compliquée pour le LS qui n'est toujours pas sauvé

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C'est la 3e défaite en 4 matchs pour le Lausanne-Sport. ©KEYSTONE/Martial Trezzini

Le Lausanne-Sport s'est incliné 0-2 à domicile face à Lucerne. Le maintien des Vaudois en Super League n'est donc toujours pas assuré.

Dans le premier quart d'heure, on a pourtant cru que ça allait le faire. Malgré les blessés, les suspendus et donc, une équipe totalement remaniée, les Lausannois ont été les premiers à se montrer dangereux. À la 9e minute par exemple, avec un bon enchaînement Sanches-Giger-Labeau. Mais l'attaquant, qui avait pourtant le champ relativement libre, a envoyé à côté. Ou encore deux minutes plus tard avec Rares Ilie qui, par un excellent jeu de jambes, s'est défait de l'amas de joueurs lucernois qui défendaient dans les 16m. Mais la frappe a été arrêtée par le gardien.

Et puis l'ouverture du score est arrivée chez les visiteurs par Thibault Klidje à la 14e. Les Lucernois étaient en supériorité numérique devant la cage et l'attaquant n'a eu aucun mal à se dégager la place nécessaire pour marquer. Lausanne a tenté de réponde immédiatement... en envoyant le ballon à côté du but.

Ce sera malheureusement le résumé du match côté vaudois. Et quand ce n'était pas le tir qui n'était pas cadré, c'était les centres qui étaient manqués à cause d'un mauvais timing. Comme à la 60e et cette passe à ras le sol de Brighton Labeau que Kaly Sène n'a pu que regarder passer au deuxième poteau.

Les hommes de Ludovic Magnin ont essayé, mais rien n'y a fallu. Le coup de massue arrivera à la 81e. C'est Teddy Okou qui a trompé Karlo Letica pour inscrire de 0-2. Les Lausannois, comme s'ils n'en avaient pas déjà assez vu comme ça pour la soirée ont encore dû voir Noë Dussenne se faire expulser à la 85e. Le capitaine du LS, qui avait déjà reçu un carton jaune plus tôt dans la rencontre, s'est vu punir une deuxième fois pour une stupide faute lors d'une remise en jeu. Les trois coups de sifflet de l'arbitre ont sonné comme la fin d'un calvaire.

"C'est une défaite très difficile à encaisser parce qu'on aurait pu remporter ce match et en finir une bonne fois pour toute", a lâché Kaly Sène. L'équipe que l'on a vu sur le terrain ce mercredi ne ressemblait pas à celle que l'on a l'habitude de voir. En cause, on l'a dit, plusieurs blessés et joueurs suspendus. Ainsi, Ludovic Magnin avait titularisé Stjepan Kukuruzovic ou encore Alvyn Sanches. Mais pour Kaly Sène, ces changements ne sont pas une excuse.

Il reste encore deux matchs dans le championnat. Rien n'est donc perdu pour le Lausanne-Sport, même si la situation devient tendue. Le LS compte 4 points d'avance sur Grasshopper, l'actuel barragiste. Samedi, les Lausannois se déplaceront à la Pontaise pour y affronter Stade Lausanne Ouchy, une victoire leur assurerait donc le maintien. Quels ajustements faudra-t-il faire pour inverser la tendance? On retrouve Kaly Sène.

Lors de cette saison de Super League, le LS n'a battu qu'une fois son rival lausannois. Les deux autres rencontres s'étaient soldées par un match nul. Mais samedi, une égalité ne suffira pas. Coup d'envoi à 18h.

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Football

Une défaite qui fait mal pour le Servette FC

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Le dépit de Jérémy Frick (à droite) après l'égalisation d'Antonio Marchesano. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Servette FC ne restera pas 24 heures de plus en lice dans la course au titre. La défaite 2-1 face au FC Zurich est celle de trop pour les Grenat.

Même si René Weiler n’a jamais évoqué le titre comme l’un des objectifs à poursuivre, ce revers au Letzigrund pèse lourd. Il a révélé toute la lassitude d’une équipe qui avait pourtant eu le bonheur d’ouvrir le score et, surtout, il ouvre presque une voie royale au FC Lugano vers la deuxième place, synonyme faut-il le rappeler de tour préliminaire de la Ligue des Champions. Un tour qui avait fait vibrer les supporters servettiens l’été dernier contre Genk et les Rangers.

Le Servette FC a lâché prise en seconde période. Magnifique buteur avant le repos, David Douline a accusé un temps de retard tant devant Antonio Marchesano sur le 1-1 que devant Bledian Krasniqi sur le 2-1 pour permettre à l’adversaire de renverser la situation. Comme trois jours plus tôt à St-Gall où ils avaient également inscrit le 1-0, les Grenat ont traversé trop de temps faibles pour mériter un meilleur sort. René Weiler retiendra aussi que son équipe a peut-être été lésée en fin de rencontre avec la décision de la VAR de ne pas accorder un penalty pour une main présumée de Nikola Katic.

Lausanne perd aussi

La soirée fut également bien sombre pour le Lausanne-Sport. Battue 2-0 dans son antre de la Tuilière par Lucerne sur des réussites de Thibault Klidje et de Teddy Okou, la formation de Ludovic Magnin n’est toujours pas assurée du maintien. Elle ne possède plus que 4 points d’avance sur les Grasshoppers qui occupent la place de barragiste.

Oui, le LS serait bien inspiré de gagner samedi le derby contre le SLO pour éviter de livrer un match de la peur le 21 mai contre les... Grasshoppers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Le Swiss Loto n'a pas fait de nouveau millionnaire mercredi (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 2, 3, 6, 19, 24 et 40. Le numéro chance était le 1, le rePLAY le 2 et le Joker le 620273.

Lors du prochain tirage samedi, 19,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

L'occupation des étudiants pro-palestiniens prend fin à l'UNIL

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Des étudiants et militants pro-palestiniens ont tiré un bilan de leur mobilisation mercredi à l'Université de Lausanne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le dialogue entre l'Université de Lausanne (UNIL) et le collectif pro-palestinien a abouti à un accord. L'occupation du bâtiment Géopolis, qui durait depuis près de quinze jours, a pris fin mercredi soir. Les étudiants ont promis de poursuivre la mobilisation.

Mardi après-midi, la direction de l’UNIL a présenté à une délégation du collectif ses dernières réponses aux revendications. Elles ont été acceptées dans la soirée par l’assemblée générale du collectif.

Si la direction de l'alma mater a à nouveau refusé d’entrer en matière sur le boycott académique réclamé par le collectif, elle a pris un certain nombre d'engagements, dont la création d'une cellule d’experts. Cette dernière évaluera les collaborations avec des instituts scientifiques de pays en guerre "sous l’angle de l’éthique, de l’intégrité scientifique, du droit international et de la liberté académique".

La principale revendication du collectif était justement ce boycott académique. Les porte-paroles des étudiants ont présenté en fin de journée mercredi leurs recherches sur les universités israéliennes avec qui l'UNIL collabore. Le rapport de 30 pages pointerait notamment l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJ) et l’Ashkelon Academic College (AAC). Il détaillerait les violations de droits humains commises par ces institutions et leurs collaborations avec l’armée israélienne et des compagnies militaires privées. Joseph Daher est professeur invité à l'Université de Lausanne, et soutien au mouvement :

Joseph Daher était présent au rassemblement, comme soutien au mouvement. Il salue le courage et la détermination de ces étudiants :

Le professeur de l'université espère que la mobilisation ne s'arrêtera pas là :

Pressions dénoncées

En fin d'après-midi mercredi, plusieurs centaines d'étudiants, 1300 selon le collectif pro-palestinien, ont participé à un rassemblement devant Géopolis. S'ils ont détaillé les avancées obtenues dans l'accord, ils ont déploré les pressions de l'Université et la gestion autoritaire du ministre de l'éducation Frédéric Borloz, copieusement hué. Sam est étudiant à l'Université de Lausanne :

"L'accord met fin à l'occupation mercredi soir, mais pas à la mobilisation", ont-ils assuré. "Une voie pour le militantisme s'est ouverte dans toute la Suisse", se sont-ils réjouis. Et le collectif poursuivra la surveillance des engagements pris par l'université. Sam, étudiant de l'UNIL :

En début de soirée, les étudiants ont évacué leurs dernières affaires du hall de Geopolis

Mesures transparentes

Dans l'accord finalement trouvé, l'UNIL accepte d'inciter ses chercheuses à faire preuve "de la plus grande diligence" dans leurs collaborations scientifiques. Elle renforcera par ailleurs le réseau et le dispositif "Scholars at risk" pour les chercheurs palestiniens, ainsi que son appui aux étudiants palestiniens.

La direction mettra également en place un programme de soutien à la reconstruction des capacités académiques palestiniennes et émettra une prise de position sur la situation de ces universités.

Garantissant la transparence sur ces mesures, l'UNIL souligne toutefois qu'elles sont soumises au respect par le collectif des engagements pris de son côté. Elle réitère sa condamnation ferme de tout propos contraire aux valeurs édictées dans sa charte. Les actes et discours répréhensibles qui auront été constatés feront l’objet d’une investigation.

Entre satisfaction et regrets

Le conseiller d’Etat en charge de la formation Frédéric Borloz a salué "la fin de l’occupation non autorisée des locaux de l’Université de Lausanne, conformément à la volonté de l’Université, du Conseil d’Etat et du Grand Conseil". Il s'est dit satisfait de l'issue trouvée sur plusieurs points.

"Il n’y a pas eu d’intervention de police, l’occupation est terminée et le dialogue a pu être maintenu. Il n’y a pas eu non plus de violences physiques ni de déprédations", déclare-t-il dans une note aux médias. Il regrette néanmoins le sentiment d’insécurité vécu pendant trop longtemps par des étudiants et des membres du personnel de l'UNIL.

Le ministre déplore également "les messages injurieux, voire racistes et qui incitent à la haine. Enfin, il y avait clairement d’autres moyens qu’une occupation non autorisée de locaux pour manifester", a-t-il estimé. Les universités doivent rester des institutions dédiées à la recherche de la vérité et à la diffusion du savoir".

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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